Metalleux, metalleuses, le Hellfest 13e édition débute dans quelques jours mais il hante vos nuits depuis des mois. Entre rêves et cauchemars, prenez votre plus belle plume et racontez-nous de quoi sont faites vos nuits…
Envoyez vos contributions sur l’adresse mail eric.guillaud@francetv.fr avec une photo format paysage de vous ou de ce qui peut symboliser votre rêve, nous les publierons sur nos supports web…
Un tour du monde de la musique indé sans bouger de Nantes. Pas mal ! C’est ce que nous propose depuis maintenant six ans le très bon festival Indigènes. À l’affiche cette année, du 1er au 3 juin à Stereolux et sous les Nefs, des petites pépites venues du Portugal, de Colombie, de Tunisie, de Nouvelle-Zélande… mais aussi de France et même de Nantes. On a épluché le dossier de presse et on vous présente nos coups de cœur…
L’affiche est belle et devrait ravir tous les curieux et curieuses de la musique indé avec une douzaine de groupes venus d’horizons très variés et parfois lointains comme Los Pirañas, notre premier coupe cœur, un groupe colombien qui mélange les rythmes de la cumbia et de la chicha avec un psychédélisme délirant et dansant… Los Pirañas jouera le dimanche 3 juin en compagnie de Unknown Mortal Orchestra (Nouvelle Zélande) et Make-Overs (Afrique du Sud).
Un peu plus proche de nous, The Legendary Tigerman est originaire du Portugal, de la belle et bouillonnante ville de Lisbonne plus précisément. Paulo Furtado de son vrai nom joue un rock’n’roll tendance blues crasseux dans la lignée d’un John Spencer. The Legendary Tigerman sera sur la scène de la salle micro de Stereolux le vendredi 1er juin en compagnie de Ammar 808 & The Magreb United et Mattiel…
C’est certainement le moment phare de cette nouvelle édition, une soirée entièrement gratuite le samedi 2 juin sous les Nefs avec qui plus-est le groupe phénomène Bagarre, une sacrée bande qui pourrait provoqué une mini émeute. Bagarre, c’est quatre garçons et une fille aux rôles interchangeables qui balancent une musique au style totalement indéfinissable mais génialement débridée et éruptive mettant le feu partout où elle passe, que ce soit en club ou en concert. Samedi, c’est donc Bagarre pour tous mais aussi Pendentif qui nous vient de Bordeaux et propose une pop électro mélodique et sucrée, Concrete Knives qui débarque de Caen, Voyou de Nantes, Infinite Summer de Tours et Frankie Cosmos des États-Unis…
Vous avez une gueule d’atmosphère tendance métal ? Alors direction le château de Nantes cet après-midi pour participer au grand shooting-casting gratuit organisé par le Hellfest et tenter de remporter un des 14 pass 3 jours 2019 mis en jeu.
Quelles personnent se cachent derrière les festivaliers ? Quel est le quotidien des fans du Hellfest ? Comment la passion se manifeste malgré la profession ? Voilà les quelques questions auxquelles les organisateurs du festival de musiques extrêmes de Clisson vont tenter de répondre avec ce shooting-casting organisé ce dimanche 27 mai dans l’enceinte du château des Ducs de Bretagne.
L’idée est de dénicher 14 gueules, des fans qui vivent le métal au quotidien, dans leurs tenues, dans leurs attitudes. Inutile de vous déguiser, vous devez être le plus naturel possible, précise les organisateurs.
Le rendez-vous est fixé de 14 à 19h00 au château de Nantes. À gagner, 14 pass 3 jours pour la 14e édition du Hellfest en 2019.
Il est frais, tout frais, le nouveau clip du duo nantais le plus rock’n’roll de la planète Terre vient de sortir. Il a été tourné en pleine nuit dans un supermarché à Saint-Nicolas-de-Redon. De quoi réveiller quelques fantasmes de jeunesse…
Que celui qui n’a jamais rêvé de se laisser enfermer seul le soir dans un magasin me jette le premier riff. Pour Kevin des KO KO MO, c’est un fantasme qu’il trimbale depuis tout petit avec une interrogation perpétuelle : « Qu’est-ce je ferais si je me retrouvais une nuit entière au milieu de toutes ces fringues, de tous ces jouets, ces bonbons ? ».
Certainement tout et n’importe quoi comme enfiler une robe verte, manger des kilos de sucrerie, faire un tour par le rayon lingerie, se coucher au milieu des paquets de pop-corn, faire du roller ou du skate. « J’ai toujours rêvé de faire du skate dans les rayons d’un supermarché… », confirme Kevin.
Du rêve à la réalité, il n’y eut qu’un pas, une rencontre plus exactement avec des fans de la première heure, accessoirement gérants d’un Leclerc à Saint-Nicolas-de-Redon. « Ils nous ont donné les clés du magasin. Nous avons tourné une demi-journée et une nuit entière, on s’est vraiment bien marré ».
Résultat : un clip signé par le brillantissime réalisateur Sébastien Marqué, « un gars bourré de talent et d’idées », dans lequel les KO KO MO apparaissent assez peu finalement laissant une jeune-femme tenir le rôle de l’enfermée. On la suit dans tous les rayons du magasin, jouant avec les caméras de vidéo-surveillance et les nerfs de l’agent de sécurité. Jusqu’au moment où… shut, on vous laisse la surprise.
Nouvel extrait du magnifique album Technicolor Life, VW Lady est un bijou de rock’n’roll qui trouve ici une mise en images à la fois drôle et un brin sauvage, parfaitement dans l’esprit du groupe.
Toujours par monts et par vaux, prestement de retour de Hollande, le groupe savoure à distance les effets de son nouveau clip. Entre deux dates, Kevin et Warren travaillent sur quelques préproductions en vue d’un deuxième album. « On avance petit à petit, dès qu’on a deux ou trois jours de libre, on espère le sortir pour mars 2019 si tout va bien… ».
C’est l’un des premiers festivals taille XXL de la belle saison, un rendez-vous devenu incontournable pour tous les amoureux des musiques actuelles et des arts de la rue. La 21e édition des 3 Éléphants débute ce soir avec une tripotée d’artistes venus de tous les horizons…
Orange Blossom, Gnawa Diffusion, Ekova, Cornu ou encore Zenzile ont fait partie des tout débuts de l’aventure, réunis sur l’affiche d’une première édition qui n’avait bien évidemment pas l’importance du festival aujourd’hui. Mais le courant était passé entre les musiciens, les bénévoles et les amateurs de musique. D’année en année, le petit festival a gagné en poids jusqu’à devenir pachidermique.
Sergent Garcia, Yann Tiersen, Gotan Project, Mickey 3D, Keziah Jones, Amadou et Mariam, Arno, Tryo, Suuns, The Do, Détroit, Fauve, Christine and the Queens, Christophe ou encore Louise Attaque… ont rejoint l’aventure au fil des éditions faisant des 3 Éléphants un rendez-vous majeur à l’esprit familial, ouvert sur tous les genres musicaux, avec une attention particulière portée sur les groupes émergents.
Les 3 Éléphants, c’est 337 500 spectateurs et 581 artistes toutes éditions confondues, 50 propositions artistiques pour 2018, 34 propositions gratuites, 18 lieux investis et 30 concerts…
À l’affiche de cette 21e édition, des grosses pointures telles que Dominique A, Roméo Elvis ou Juliette Armanet…
… mais aussi quelques découvertes comme Sammy Decoster, Moaning ou 10LEC6…
Musique mais aussi arts de la rue, le festival accueillera pendant ces trois jours une quinzaine de compagnie qui proposeront des spectacles gratuits les samedi et dimanche. Et les enfants dans tout ça ? Pas de panique, le festival a pensé à eux avec, pour la neuvième année consécutive, le Kidztival. Au programme : un pique-nique, un bar à sirop, des spectacles et des concerts…
Des places sont encore disponibles aux endroits et sur les sites habituels, sur place également. Plus d’infos sur le festival ? C’est ici et là.
La légendaire douceur angevine serait-elle propice à l’émergence des groupes rock les plus enfiévrés ? On vous parle régulièrement sur ce blog de The Blind Suns, voici aujourd’hui The Mirrors et son clip Secrets Seeker à découvrir en urgence et en exclu ici et maintenant. C’est parti…
À bien regarder cette photographie de Fred Lombard, le boss de l’excellent site d’info rock indiemusic, on pourrait les imaginer doux comme des agneaux. Et ils le sont. Mais donnez leur des instruments, une guitare pour Sarah Nadifi, une batterie pour Corentin Bossard, et nos deux agneaux se métamorphosent aussi sec en fauves assoiffés de rythmes sauvages et de riffs sanguins, un condensé d’énergie, de brutalité et de mélodies imparables qui vous imprègnent le corps et l’esprit pour l’éternité ou presque.
Formé en 2011 du côté de Cholet, où Sarah et Corentin fréquentent un temps le conservatoire, The Mirrors rejoint Angers, le projet y trouve sa forme définitive, un duo guitare/batterie à la White Stripes mais inversé, elle à la guitare et au chant, lui à la batterie. Je m’arrête là avec les comparaisons, The Mirrors a trouvé son style propre, il fait aujourd’hui partie de l’équipe Espoir du Chabada, une référence !
À leur actif, pas mal de concerts notamment en première partie de The Limiñanas, et trois EP dont le dernier What’s my brain’s brain? a tout juste un an. Secrets Seeker est l’un de ses cinq titres, « c’est un peu notre morceau préféré autant sur disque que sur scène… », nous confient Sarah et Corentin, « et c’est un morceau que les gens retiennent ».
Il était donc essentiel pour nos deux musiciens de mettre des images sur cette chanson. Le clip réalisé par SpireProd nous convie à une petite balade nocturne en forêt. On admire et on se retrouve après avec Sarah et Corentin pour faire la lumière sur leurs intentions…
« Le titre Secrets Seeker dégage un univers très nocturne et une partie du texte réfère à des souvenirs précis qui se sont déroulés la nuit. C’était donc naturel de chercher ce monde assez sombre et mystérieux dans les images du clip.
On ne voulait pas établir un scénario de A à Z, on voulait plutôt axer les images sur les sensations et les effets, créer une atmosphère générale sans définir un fil conducteur ou une histoire précise. On s’est pas mal inspirés de clips de rap, c’est ce qui nous a donné des idées pour le montage. SpireProd, l’Angevin qui a réalisé le clip a directement été sur la même longueur d’ondes et on s’est très bien compris sur cette volonté et sur ce que l’on imaginait du résultat final.
L’idée de rajouter des sous-titres nous est venue dès le début, elle fait partie de ce concept de ne pas créer de synopsis mais plutôt de viser un résultat visuel et esthétique. Les sous-titres n’ont pas de phrases en commun avec les paroles, mais ils sont bien entendus liés au thème du morceau : la folie, la frustration qui découlent de la naissance du désir et de l’attachement immédiat. Cela nous a permis de pousser l’émotion encore plus loin et depuis un angle particulier. Comme les paroles expriment concrètement les émotions à la première personne, on voulait illustrer ces ressentis par la réalité scientifique de ce qui se passe en nous lorsque ces émotions surgissent. On a d’ailleurs appris des choses en rédigeant tout ça ! Seule la toute fin des sous-titres est issue du souvenir qui a inspiré les paroles du refrain de ce morceau…
Le tournage s’est déroulé dans une forêt à 20 minutes d’Angers, de 21H à 4H une nuit d’avril. On a eu de la chance : très peu de pluie et une température qui aurait clairement pu être pire. SpireProd a beaucoup joué sur l’utilisation des lumières, les effets de mouvements. La forêt était assez riche et il y avait plein d’endroits différents à exploiter, depuis les bois avec des troncs assez resserrés jusqu’à des espaces beaucoup plus sauvages en passant par une petite mare et une cabane qui nous a pas mal servis (et la rencontre de plusieurs salamandres magnifiques).
C’est en quelque sorte un clip à double lecture. Il y a la lecture de l’image en elle-même et la lecture des sous-titres ; les deux lectures se rejoignent évidemment, mais doivent s’apprivoiser une par une ».
Propos recueillis par Eric Guillaud le 10 mai 2018
Plus d’infos sur The Mirrors ici et là. Le groupe sera en concert le 17 mai à Osnabrück (Allemagne), le 18 mai à Dour (Belgique), le 19 mai à Compiègne, le 8 juin à Nantes, le 13 juin à Toulouse, le 14 juin à Marseille, le 15 juin à Imperia (Italie), le 17 juin à Lise (Italie), le 23 juin à Mayenne, le 20 juillet à Saint Julien en Genevois, le 28 juillet à La Chapelle Saint Florent…
Sel, rock et bonne action ! C’est le programme de cette soirée caritative programmée le 19 mai à la salle Paul Fort à Nantes et intitulée Do It Your Sel avec sur scène Leo Seeger, UK on The Rocks et Rosemary & The Brainless Idols…
Avant d’être le nom d’une soirée caritative, Do It Your Sel est celui d’une association fondée pour agir en faveur des personnes polyhandicapées et de leur famille ET, dans le même temps, valoriser la tradition du sel sur l’île de Noirmoutier par la promotion et la vente par des bénévoles d’un kit de fabrication de sel, l’intégralité des ventes étant reversée pour accompagner le polyhandicap.
Au menu de cette soirée, trois groupes nantais : Leo Seeger, UK on The Rocks et Rosemary & The Brainless Idols. 10€ l’entrée. Plus d’infos sur l’association ici, sur le concert là
On vous avait prévenu icidès la sortie de leur premier album, une écoute prolongée des Shame peut provoquer des agacements musculaires voire pour certains une furieuse envie d’en découdre avec l’arthrose. En concert, ces sensations sont décuplées. Pour le vérifier, rendez-vous le 18 mai à Nantes, le groupe anglais est à l’affiche du festival Wine nat / White Heat, 4e édition, aux côtés de Duchess Says, J.C. Satàn, Snapped Ankles ou encore Bonnacons of Doom. Et rien que pour ça…
C’était écrit quelque part, l’année 2018 serait leur année. Et pour bien en profiter, le quintet post-punk londonien a sorti son album au tout début du mois de janvier alors que chacun d’entre nous était encore occupé à digérer la dinde et les huîtres dans un état de léthargie avancée.
Depuis, le groupe a pas mal voyagé pour défendre son album, en Europe mais aussi aux États-Unis. Il débarque enfin en France à partir du 17 mai pour trois dates à Bordeaux, Lille et Nantes où il jouera la tête d’affiche du festival Wine Nat / White Heat, quatrième saison, du 18 au 20 mai.
Shame ne sera pas seul, une quinzaine de groupes se partageront les scènes du Pôle étudiant et du Lieu Unique, notamment Duchess Says, J.C. Satàn, Snapped Ankles, Bonnacons of Doom, Tootard, Chickn, Melkbelly ou encore The Frank & Walters.
Un invité de dernière minute ? Pas tout à fait. Redemption a gagné sa place à la force de ses riffs en participant et remportant le tremplin TheVoiceofHell. Redemption vient de la ville de Metz avec une petite particularité côté line-up. On vous dit tout ici…
Ils étaient plus de 500 au départ, il n’en reste qu’un à l’arrivée. Comme promis, les organisateurs du festival de musiques extrêmes de Clisson ont dévoilé le nom du lauréat du tremplin The Voice of Hell vendredi 4 mai. Il s’agit de Redemption. Signe particulier : le band est un duo de frangins composé de Mat, 16 ans (chant-guitare) et de Rod, 10 ans, (batterie), accompagné d’un barbu visiblement plus âgé (bassiste et accessoirement papa des deux jeunes musiciens).
« Les membres du comité Hellfest ont eu un réel coup de cœur pour ce jeune groupe à l’énergie débordante… », ont expliqué les organisateurs du festival, « Redemption reflète une image dynamique et s’imprègne totalement dans cette logique de découverte de nouveaux talents de la scène Rock/Metal en France ».
Ne vous y trompez pas, au-delà de présenter ce qu’on pourrait communément appeler une petite curiosité, le groupe originaire de Metz et fondé en 2016 joue déjà dans la cour des presque grands avec plusieurs concerts à son actif en compagnie des Dead Kennedys, Deez Nuts, Phil Campbell & The Bastard Sons, Nashville Pussy ou encore des Nantais Ultra Vomit. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’âge ne fait pas le talent. La preuve ici…
Si vous décelez un peu de Ramones, de Motörhead ou encore de Slayer dans leur musique, c’est normal, les deux jeunes enfants du rock ont été nourris sainement par leur papa. Qu’ont-ils gagné en remportant le tremplin ? Un concert de 30 minutes sur la Mainstage 2 le samedi 23 juin. Et ça, ça vaut tout l’or du monde dans le monde du metal…
Approcher David Bowie de suffisamment près pour discerner l’homme derrière l’artiste. Combien de fans en ont rêvé ? Pour le photographe néerlandais Gijsbert Hanekroot, ce rêve s’est concrétisé plusieurs fois dans les années 70. Trente de ses photographies sont exposées à Nantes jusqu’au 31 mai…
il a photographié les plus grandes stars de la musique, d’ABBA à Zappa, comme le suggère le titre d’un de ses recueils de photographies, d’ABBA à Zappa en passant par Nico, Rod Stewart, Bob Marley, Mick Jagger, Patti Smith, Kiss, Jacques Brel… et bien sûr David Bowie qu’il a rencontré plusieurs fois dans les années 70.