06 Août

Festival Viens dans mon île : le groupe nanto-islais Des Roses en territoire connu

Une chose est certaine, Louis et Suzanne, frère et sœur dans la vie, Des Roses sur la scène, n’auront pas besoin d’un GPS pour rejoindre le site du festival Viens dans mon île mercredi 8 août, ces deux Nantais ne sont pas ici en terre inconnue, loin de là, L’Île d’Yeu est leur deuxième maison. Interview… 

@Carla Rondeau

Bonjour Louis et Suzanne. Comment allez-vous ?

On va bien merci. En vacances à l’Île d’Yeu alors tout va bien.

Vous jouez le mercredi 8 août au festival Viens dans mon île sur l’Île d’Yeu. Je crois savoir que vous connaissez bien les lieux…

Oui effectivement on connait très bien l’Ile d’Yeu. Depuis notre plus jeune age, nous y allons tous les étés car notre oncle possède une maison là bas mais depuis cinq ans nous avons notre propre maison non loin du port, ce qui nous permet d’y passer énormément de temps. On y a fait des saisons dans les bars, magasins etc… C’est un endroit très important pour nous, c’est ici que le projet est né, qu’il s’est développé à travers le temps avec différents clips tournés sur l’île par exemple. Et maintenant l’album… Ça ne cessera jamais.

Vous partagerez la scène avec Catherine Ringer, Les Négresses Vertes et Michael Jones. Ça vous convient ?

Oui c’est super d’avoir l’opportunité de jouer avec des artistes comme ça. On a beaucoup écouté les Rita étant enfants donc c’est chouette d’ouvrir pour cette soirée.

Et l’album, votre premier album ? Où en est-il ?

Il est en cours de préparation. Depuis le mois d’Avril, on est à l’Ile d’Yeu ou on a installé un petit studio dans notre maison pour travailler sur ce premier album. On avance bien.

Avez-vous un message personnel pour les milliers de festivaliers qui vous rejoindront sur l’île

Profitez bien de cet endroit incroyable et attention aux vélos !

Merci Louis et Suzanne. Merci Des Roses. Propos recueillis par Eric Guillaud le 5 août 2018

Plus d’infos sur le groupe ici, sur le festival Viens dans mon île 

02 Août

Tournée d’été #5. Fusion Festival, Au Fil du Son, Les Accroches Coeurs… Cabadzi chante les films de Bertrand Blier sur les scènes de France et d’ailleurs

Depuis la sortie de son album en septembre dernier, le très conceptuel et cinématographique Cabadzi X Blier, le duo nantais enchaîne les concerts un peu partout en France. Victorien et Lulu, membres fondateurs du groupe, nous parlent de ce quotidien de tournée avant un retour en studio prévu pour la rentrée…

@ Franck Loriou

Bonjour Victorien et Lulu , comment allez-vous ?

Victorien et Lulu. Plutôt pas mal !

Une tournée ça ne s’improvise pas, comment vous y êtes-vous préparés ?

Alors c’est très simple : beaucoup de répétitions, beaucoup de mails pour organiser tout ça, et un peu de sport 🙂

Qu’est -ce que vous appréciez le plus dans une tournée ?

La tournée c’est le voyage, des heures de tourbus, des autoroutes, rencontrer une équipe d’accueil différente chaque fois, un lieu différent, un public différent. Bref c’est un peu tout ça qui en fait le charme, le fait d’être nomade, de devoir s’adapter à tout, ça met le cerveau et le corps dans une espèce d’ivresse étrange et agréable.

Quel est votre dernier concert ?

Ce week end, nous avions deux festivals, à Doué la Fontaine et à Civray.

Comment se sont-ils déroulés ?

Ça s’est plutôt pas mal passé, peut être un peu moins bien à Civray, où l’on jouait avec Shaka Ponk : je crois que les fans de Shaka Ponk ne comprennent pas trop ce qu’on fait :))

Et le prochain sur la liste ?

Dès ce week end à Saint-Jean-de-Monts pour la Déferlante et juste après à Thonon-les-Bains.

Pouvez-vous nous raconter votre date la plus folle de ce début d’été ?

Sans conteste une date en Allemagne dans l’un des plus gros festivals d’Europe : Le Fusion Festival à Berlin. C’est un festival de dingue, avec une déco de dingue et une programmation de dingue 24h/24, où l’on peut voir Rone par exemple à 8h du matin !

Comment s’occupe-t-on entre deux dates ? 

Déjà, on dort, on joue souvent très tard, donc on finit tard, donc on dort peu vu que l’on doit se lever tôt pour faire la route pour la date suivante. Et quand on ne dort pas, on lit, on joue à la console, on regarde le paysage et on fait des blind test avec des trucs complètement introuvables.

Les tournées, c’est aussi l’occasion de rencontres et de découvertes. En avez-vous une en tête ?

Il y en a des tonnes de rencontres oui. Avec des gens, avec des villes, avec des festivals. Ça tient parfois à rien, ce week-end par exemple, on était dans un festival où il y avait un four à pain, on a donc passé un petit bout de nuit à faire cuire des petits pains avec le boulanger parce qu’on trouvait que c’était une activité parfaite pour cette heure là 🙂

Quel est le programme pour le groupe après la tournée des festivals d’été ?

Alors, on a encore une bonne trentaine de dates cet automne et ensuite ce sera retour en studio pour l’écriture du prochain album !!

Merci Victorien et Lulu, merci Cabadzi. Propos recueillis par Eric Guillaud le 1er août 2018.

Plus d’infos sur le groupe ici

Cabadzi sera en concert à La Déferlante à Saint-Jean-de-Monts le 7/08, aux Fondus du Macadam à Thonon-les-Bains le 10/08, aux Accroches Coeurs à Angers les 7 et 8/09, à Carros le 13/09, à Saint-Herblain le 15/09…

It’s Hard to Hate : le nouveau clip du groupe nantais The Slow Sliders

Originellement amarré en rade de Brest, The Slow Sliders a jeté l’ancre dans le port de Nantes voici quelques années histoire de s’offrir de plus larges horizons. Il vient de partager sur les réseaux sociaux un nouveau clip généreusement décalé avec vue sur mer. Un clip réalisé par Edgar Imbault qui nous explique ici-même le pourquoi du comment…

@ Gavotte Misaine

Ça aurait pu être l’occasion d’une sortie en bord de mer pour faire le plein d’iode. Mais non! Pour son nouveau clip, le groupe a donné carte blanche à Edgar Imbault qui avait déjà réalisé le précédent, Pady. Et du coup, aucun des membres du groupe n’apparaît sur les images. En lieu et place, un mannequin de vitrine svelte et blond tendance Brice de Nice et un acteur, Edgar Imbault lui-même, affublé d’un tee-shirt « vote for Pedro ». L’amour à la plage en version drôle et décalée, Edgar Imbault nous dit tout en attendant la sortie du premier album du groupe, Glissade tranquille, le 21 septembre…

« C’est le début de l’été, il fait beau. Je passerais bien mes journées à la plage mais personne n’est dispo pour m’y accompagner et de toute façon j’ai un clip à faire pour le nouveau morceau des Slow. 

Qu’à cela ne tienne, melons l’utile à l’agréable. À défaut de pote en chair et en os, je pars à la recherche d’un mannequin en silicone et l’embarque avec moi pour une virée au bord de l’eau en me disant que ça pourra faire un clip sympa.

Mon envie de base lorsque le groupe m’a confié la réalisation de ce clip était de proposer quelque chose d’estival, en peu de temps et avec le minimum de moyen.

L’idée de tourner sur une plage, sans équipe technique et en me mettant moi-même en scène s’est donc imposée.

L’objectif était de conserver la même esthétique et le même décalage par rapport au réel que pour Pady, leur précédent clip. 

Sans chercher à illustrer les paroles du morceau, j’ai pris comme point de départ narratif le titre « It’s Hard To Hate » pour imaginer une relation un peu absurde et forcément unilatérale entre un mec et un mannequin de vitrine.

Après avoir écrit quelques séquences, le groupe m’a fait confiance et je suis parti tourner pendant trois jours sur une petite plage, quelques heures tous les matins, assez tôt pour être tranquille.

Le tournage dans ces conditions était un petit défi. Je n’ai pas réussi à tourner tout ce que j’avais imaginé mais d’autres idées me sont venues au fur et à mesure (la fin notamment). J’ai vécu de grands moments de gène et de solitude, sous les regards interrogateurs des familles et des randonneurs mais j’y ai pris beaucoup de plaisir. »

Merci Edgar Imbault, merci The Slow Sliders

Propos recueillis par Eric Guillaud le 30 juillet 2018

Plus d’infos sur le groupe ici