10 Oct

Pour son huitième album, Roman Gaume se la joue en français et ça lui va sacrément bien. Rencontre…

Depuis douze ans qu’il arpente la scène rock nantaise et hexagonale, Roman Gaume nous a habitués à chanter dans la langue d’Elliott Smith, son idole, il se lance aujourd’hui dans sa langue maternelle, treize titres en Français et un album qui s’annonce certainement comme un tournant…

Roman Gaume @ F3 Pays de la Loire / Eric Guillaud

C’est à Trempolino dans un des studios de la structure culturelle nantaise que nous a donné rendez-vous Roman Gaume. C’est là qu’il prépare avec son groupe la release party ou, en bon français, le concert de sortie d’album qu’il donnera à Stereolux ce samedi 15 octobre avec quelques surprises et notamment une partie du set en acoustique avec piano, violoncelle, violon… mais chut, tout ceci reste entre nous.

Un moment qu’il attend avec impatience et peut-être une pointe d’appréhension tant il sort de sa zone de confort avec ce nouvel album baptisé Quand j’étais sur Terre, entièrement chanté en français, treize titres sur l’album et quatre en téléchargement qui illustrent à merveille la large palette créative de l’artiste, ondulant au fil des chansons entre énergie pur et émotion, rock et ballade.

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28 Sep

Plus qu’un livre, plus qu’un disque, le groupe de musique électronique Fragments sort un livre-disque baptisé Amasia

Mettre la musique en images ou l’inverse ! L’exercice n’est pas nouveau et les Nantais de Fragments aiment s’y confronter avec hier Songs for Marge, un album inspiré par les scènes du film Fargo des frères Coen, et aujourd’hui avec Amasia, un voyage musical illustré par l’artiste Flobath et influencé par la science-fiction…

© Nadège Lacour

Il est des musiques qui font indéniablement naître en nous des images, qu’elles soient animées ou figées. Les onze titres d’Amasia, le nouvel album du trio nantais ex-rennais Fragments, sont de ceux-là, onze titres instrumentaux à vous envoyer dans la stratosphère pour quelques décennies.

Et ça tombe bien puisque le voyage dans l’espace et le temps est le fil rouge de cette nouvelle création mettant en son et en images un futur proche où les cartes de la biodiversité auraient été redistribuées suite à une rupture écologique. Avec pour conséquence immédiate la migration des populations vers l’hémisphère sud et la désertification des mégalopoles du XXIème siècle.

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19 Mai

COUP DE COEUR. Rencontre avec la délicieuse pop intimiste du quatuor nantais Simone d’Opale

Il n’a pas encore cinq ans d’existence mais déjà une belle assurance musicale et un univers singulier qui nous embarque sur des chemins parallèles, oniriques et poétiques, le groupe Simone d’Opale sort son premier EP vendredi 20 mai. En voiture…

© Zoé Nicloux

Tapez Simone d’Opale sur votre barre de recherche et voilà, vous y êtes ! Simone d’Opale n’a pas d’équivalent, pas d’erreur possible, toutes les occurrences trouvées concernent bien ce jeune groupe nantais formé en 2018.

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04 Mar

INTERVIEW. Dernier essai : le groupe Cachemire marque encore des points

Qui a dit que le rock devait se chanter en anglais ? Pas eux ! Depuis bientôt dix ans, les quatre membres de Cachemire défendent une certaine vision du rock avec des textes en français. Ils viennent de sortir leur troisième album, « Dernier essai ». Transformé !

Cachemire • © François Crampon

Ne tournons pas autour de la cymbale plus longtemps, et pour répondre tout de suite à la question d’un internaute postée sur le compte Facebook du groupe, non il n’y a pas de slows dans le dernier album de Cachemire, pas plus de slow que de folk, de free jazz, de paso doble, de disco, de house ou de hip hop, non, Cachemire, c’est du rock à cent pour cent chanté en français à cent pour cent.

Groupe de scène, Cachemire prouve avec Dernier essai, petit nom de ce troisième opus, qu’il est aussi un groupe de studio. Treize titres au programme, treize titres qui cognent fort sans abrutir, bien au contraire, Cachemire sait aussi faire dans la demi-mesure avec des mélodies somptueuses et des textes sombres qui nous interrogent sur l’homme, la vie, la maladie, la mort…

Pour nous parler de tout ça et bien plus, Freddy, chanteur du quatuor nantais, répond à nos questions. Interview…

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11 Fév

INTERVIEW. Villa Fantôme : les cofondateurs angevins de la Ruda Salska creusent un nouveau sillon

Qui n’a jamais dansé sur les rythmes endiablés et furieusement ska de la Ruda ? Manu à la batterie et Pierrot au chant sont de retour avec un nouveau groupe baptisé Villa Fantôme sous influence rock mais toujours en français dans le texte…

© Christian Ravel

Souvenez-vous, c’était au siècle précédent, l’époque de la Mano Negra, des Négresses vertes, l’époque des groupes de rock alternatif qui amenaient sur notre territoire national un nouveau souffle, un nouveau son et de nouveaux horizons.

La Ruda Salska était de ceux-là proposant un ska aux influences latino. Pratiquement 20 ans de scène, 8 albums studio, une dissolution en 1993, une reformation en 2019 le temps d’une tournée d’été, le temps de reprendre goût à la scène et à la vie de groupe…

Manu à la batterie et Pierrot au chant décident de repartir, Villa Fantôme est créé, la pandémie s’installe. Mais le confinement n’aura pas raison de leur volonté. Bien au contraire. Toujours ska dans l’âme, plus rock dans l’approche musicale, plus sombre dans les textes, Villa Fantôme sort son premier single avant un album prévu fin mars.

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10 Fév

INTERVIEW. Le Disque d’or d’Elmer Food Beat : on n’a pas fini de voir la vie en rock

Huit albums et EP studio, autant de compilations et lives, des dizaines de tubes, des centaines de concerts en France et ailleurs, Elmer Food Beat n’en finit plus de nous chanter la vie en rock. Le groupe est de retour avec un disque d’or, SON disque d’or. Interview…

Elmer Food Beat © Eric Guillaud

Il faut bien l’avouer, le moindre mouvement de cil collectif du groupe s’affiche depuis des années à la Une de tous les médias ligériens et au-delà. Rien de moins normal, Elmer Food Beat fait partie depuis longtemps de notre patrimoine rock, un crew du cru qui a eu le cran de se hisser au niveau national tout en restant proche de sa base, de ses racines, de son public…

Bref, Elmer Food Beat nous appartient, appartient à ses fans, et on est plutôt ravi dès que l’occasion se présente de rencontrer ses membres et d’évoquer ce qui fait l’actualité du groupe, en l’occurrence aujourd’hui un disque d’or mais pas n’importe lequel, son disque d’or, LE disque d’or.

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31 Jan

DÉCOUVERTE. Le rock aiguisé de Lame

Il est parfois nécessaire de prendre un peu de hauteur. C’est chose faite pour Lame. Après quatre années de concerts sur les scènes rock d’ici et d’ailleurs, le quatuor sort son premier EP, Pleasantly Disappointed, quatre titres qui jouent les paradoxes, aussi lumineux que ténébreux, aussi énergiques que mélodiques. Interview…

Le nom du groupe, le titre de l’EP, la pochette… rien n’a été choisi au hasard. Lame aime jouer sur – et avec – les mots, ça se sent, mieux encore ça s’entend.

En quatre petites années, et malgré la pandémie, le groupe nantais s’est taillé un style, une identité, dans l’esprit rock des années 2000, celui des Strokes ou d’Arctic Monkeys pour ne citer qu’eux. Avec un supplément d’âme, une touche personnelle tant dans la musique que dans les paroles lumineusement sombres et simplement complexes. À moins que ce ne soit l’inverse !

Pleasantly Disappointed, agréablement déçu dans la langue de Molière, vient de sortir, quatre titres à découvrir sur les plateformes habituelles ou sur CD. En attendant, Etienne Sauvage à la composition, au chant et à la guitare, Bertrand Gavroy à la basse, Nicolas Wendling à la batterie et David Pecheloche à la guitare lead nous offrent ce Summer sun, un soleil d’été en plein hiver. Tout le charme de Lame…

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21 Jan

INTERVIEW. Victoires de la Musique : La Nantaise Silly Boy Blue en lice dans la catégorie révélation féminine

Elle en rêve depuis sa plus tendre jeunesse, Silly Boy Blue a appris il y a quelques jours sa nomination aux Victoires de la Musique 2022 dans la catégorie Révélation féminine. Mais qui est donc Silly Boy Blue ? Réponse ici…

« Il m’aura fallu 25 années, un bon paquet de ruptures amoureuses et amicales, des proches, des crushs, des cicatrices, beaucoup d’amour aussi, des ratés et des réussites, des déceptions et pas mal d’espoir pour qu’il existe enfin. 
Il est à vous, et malgré son nom, je crois que c’est ma plus belle histoire d’amour ».

Et cette histoire d’amour a pour nom Breakup Songs, un album de 12 titres, autant de pépites pop à déguster dans la pénombre, pas trop loin d’un ciel étoilé. Bien sûr, vous pouvez aussi l’écouter à la lueur d’un néon dans votre cuisine mais ça ne fera peut-être pas le même effet.

Ces pépites sont signées d’une chanteuse nantaise, Ana Benabdelkarim, que d’aucun auront peut-être déjà aperçue dans une autre vie aux côtés de Raphaël D’Hervez pour le projet Pégase.

Depuis quelques années, la jeune-femme a pris son envol, en solo, sous le nom de Silly Boy Blue. Tous ceux qui s’intéressent un tant soit peu à la musique auront reconnu là le titre d’une chanson de David Bowie à ses débuts. Pourquoi ce nom ? C’est l’une des questions que nous avions envie de lui poser.

Mais Silly Boy Blue a une autre actualité en ce début d’année. Et non des moindres puisqu’elle est nommée aux Victoires de la Musique dans la catégorie Révélation féminine aux côtés de L’Impératrice et Barbara Pravi. Comment vit-elle ce moment ? Toutes les réponses ici et maintenant…

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09 Déc

Rencontre avec le duo de musique pop électronique Dampa à l’occasion de la sortie de son nouvel EP, Le Tunnel

Au bout d’un tunnel, il y a la lumière, toujours. Et cette lumière en ce sombre mois de décembre pourrait être incarnée par Dampa, un duo d’électro bien dans sa peau, bien dans sa pop. Interview…

Dampa © F3 / Eric Guillaud

Angeline et Victor, même les prénoms s’accordent parfaitement, Angeline et Victor, donc, forment Dampa, un duo d’électro-pop né à La Rochelle, aujourd’hui installé à Nantes. Une bonne nouvelle pour la scène musicale locale, une bonne nouvelle pour nos oreilles vagabondes !

Tous les projets ont une histoire, celle de Dampa oscille entre l’ombre et la lumière, le clair et l’obscur, des moments de grâce, des moments difficiles, des tunnels, avec au bout la lumière. Son nouvel EP en indique la direction, la sortie, et marque peut-être le début de quelque chose…

Le Tunnel est le nom de l’EP, c’est aussi le nom d’un clip ou plus exactement d’un court-métrage de 11 minutes, un road-trip à la mise en images soignée, embarqué par une musique hypnotique, de quoi nous laisser définitivement sous le charme.

Et nous donner envie de rencontrer Angeline et Victor. Rendez-vous leur est donné du côté de la brasserie La Cigale à Nantes, un petit café et c’est parti pour un long échange au cours duquel on parle de marchés aux crevettes en Thaïlande, de Pokemon, oui oui, mais aussi et surtout de musique…

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