C’est devenu l’un des rendez-vous majeurs de la Sarthe et des Pays de la Loire en matière de musiques actuelles, la 33e édition du Bebop festival se déroulera du 2 au 9 novembre au Mans mais aussi à La Flèche, La Ferté-Bernard, Allonnes et Mamers avec une affiche éclectique et électrique…
Lorsque nous nous étions entretenus avec Bruno Le Roy en 2016, à l’occasion des 30 ans du festival, à la question de savoir quels étaient les albums qui tournaient en boucle chez lui, il nous avait notamment répondu Last Train. Signe d’une certaine constance, le quatuor rock est à l’affiche de cette 33e édition du BeBop festival…
Mais il n’est bien évidemment pas le seul. À ses côtés se produira une bonne vingtaine d’artistes ou groupes, un peu dans tous les styles, du rock au rap, de la chanson française à l’électro, du reggae au blues, avec des pointures internationales comme Bror Gunnar Jansson et Calypso Rose…
Des grands noms de la scène française comme Lorenzo, Brigitte Fontaine, Jahneration, Zazie, Deluxe, Lou Doillon ou Bagarre…
Des découvertes comme ALA.NI ou Pi Ja Ma et sa pop drôle et lumineuse…
Autre découverte, The Darts, groupe de garage rock féminin qui nous arrive directement des States, de Phoenix en Arizona pour être précis. Gros moment de rock’n’roll en perspective…
Côté artistes régionaux, il faudra compter avec Bad Fat, Azryte du Mans et Thylacine d’Angers…
Musique encore et enfin avec un hommage à Daniel Darc à travers la projection du documentaire Daniel Darc – Pieces Of My Life, de Marc Dufaud et Thierry Villeneuve, et la venue du guitariste Alice Botte qui accompagna l’ex-chanteur de Taxi Girl sur la tournée D’amour suprême…
Vous pensiez vous la couler douce ce week-end, enchaîner les soirées pyjama ? Raté ! Le festival Les Nuits courtes est de retour du 25 au 27 octobre pour une troisième édition à Fontenay-le- Comte avec une affiche des plus alléchantes. Et si vous hésitez encore à lâcher votre couette, on vous donne trois bonnes raisons de le faire, une par soirée… Parce qu’on est gentil!
Non, vous ne rêvez pas, et vous n’aurez pas le temps de rêver ce week-end avec ce qui vous attend. Trois jours de fiesta, 17 concerts, 2 scènes en alternance, 200 bénévoles à vos petits soins et… des nuits courtes, très très courtes.
Alors oui, on s’agite un peu, un coup de brushing ici, un zeste de maquillage là, une brosse à dents dans la poche, et direction Fontenay-le-Comte où vous pourrez voir, entendre et peut-être même toucher le duo le plus explosif de la scène nantaise, les KO KO MO, oui messieurs mesdames, les KO KO MO en chair et en os, en décibels aussi, de retour d’une tournée hollandaise, heureux comme tout de se retrouver sur leurs terres ligériennes pour vous jouer les titres de leur dernier album paru au printemps dernier Lemon Twins… C’est notre première raison.
Sônge, Weeding Dub, Dub INC, Hilight Tribe et Vladimir Cauchemar complètent la soirée du vendredi.
Place au samedi, ouverture des yeux et des oreilles dès 18h. Au programme de la soirée, Suzane, la révélation pop du moment, une « conteuse d’histoires vraies sur fond d’électro » comme elle aime à se définir elle-même. La Flemme, L’insatisfait, Suzane, SLY, autant de titres devenus des tubes en moins de temps qu’il ne faut pour les écrire avec un regard très moderne, très libéré et engagé sur la vie, l’amour, les femmes, les hommes… C’est notre deuxième raison.
Popof, L’Entourloop, BroussaÏ et Miel de Montagne complètent la soirée du samedi.
Dimanche, pas de grâce matinée, retour aux affaires dès 12h30 pour fêter notamment un retour, celui des Von Pariahs, le groupe nanto-vendéen de post-punk vient tout juste de sortir son nouvel album Radiodurans. Et ça risque de faire sacrément du bruit… C’est notre troisième raison.
Lysistrata, Inüit, At HO(M)ME, Arnaud Fradin & Kevin Doublé également à l’affiche du dimanche
Et parce qu’on est vraiment très gentil, on vous offre une quatrième bonne raison de courir à Fontenay-le-Comte ce week-end, cette raison s’appelle Catherine Ringer actuellement en tournée pour chanter Les Rita Mitsouko. Oui, c’est comme ça…
Ouvrage exceptionnel pour les amoureux du groupe, et les autres, The Rolling Stones inédit de Jo Wood nous fait passer par dessus les barrières et les agents de sécurité en tout genre pour découvrir le côté intime des Stones à une époque où tout le monde n’avait pas un appareil photo dans sa poche…
Bon, entendons-nous bien, il ne s’agit pas là d’un livre de belles photos mais plutôt d’un beau livre de photos. La nuance est importante. Car oui les photos ont souvent peu de valeur artistique mais elles ont été prises là où bien des photographes professionnels n’ont jamais réussi à se glisser, dans l’intimité des Stones.
Et pour cause, derrière l’objectif se trouvait Jo Wood, la femme de Ronnie Wood, le guitariste des Stones depuis 1975. Et si elles ne sont pas parfaites, si elles n’ont rien de la photo artistique, elles ont tout de la photo témoignage, la photo prise sur le vif, immortalisant la réalité à un moment donné.
« J’ai toujours aimé prendre des photos… », explique Jo Wood en préambule, « Où que nous allions, j’emportais mon appareil photo avec moi. Il y a quelques années, j’ai retrouvé des boîtes remplies de ces albums photos. Je me suis dit qu’avec tout ce matériel, c’était peut-être le moment de créer un livre de souvenirs ».
Au menu, près de 500 photographies mais pas seulement. Dans les fameuses boîtes de souvenirs qui ont survécu à une trentaine d’années de déménagements et autres vicissitudes, Jo Wood a retrouvé quelques documents et objets d’époque : T-shirts promotionnels, badges d’accès, dessins…
Et sur les photos ? Ronnie et Jo bien sûr, mais aussi toute la bande des Stones, en tournée souvent, en vacances parfois, ou en studio, des instantanés pris au polaroid avant que Ronnie ne lui offre un appareil digne de ce nom.
« A l’époque, les téléphones portables, les réseaux sociaux et les selfies n’existaient pas. On s’en rend compte en regardant ces photos parce que tout le monde y apparaît tel qu’il est. Elles sont naturelles, pas du tout posées. Elles montrent simplement ce qu’était notre vie […] Certes, ce n’était pas des photos de grande qualité, mais elles avaient le mérite de saisir un moment précis ».
Et c’est tout l’intérêt de ce livre. Découvrir Ronnie, Mick, Charlie et Keith autrement que par le filtre des professionnels de la photographie, Jo enceinte, Ronnie avec ses enfants, Mick portant une barbe, Ronnie et Keith jouant de la guitare en backstage, tous fêtant l’anniversaire de l’un ou de l’autre, quelques rencontres aussi, des visages célèbres comme Rod Stewart, Bob Dylan, Aretha Franklin ou encore Jerry Lee Lewis, et puis des photos de concert souvent prises depuis le fond de scène.
Noël est encore un peu loin mais, à votre place, j’ouvrirais tout de suite ma Wish list comme on dit chez les jeunes, ou ma liste au Père Noël pour ceux qui frôleraient l’âge des artères des Stones, et y inscrirais en rouge le nom de ce livre incontournable pour les fans, essentiel pour les autres…
Ils l’ont chanté sur toutes les scènes de France et de Navarre depuis le début des années 90, Le plastique c’est fantastique est un titre phare des Nantais Elmer Food Beat, ils en proposent aujourd’hui une nouvelle version dédiée au projet Manta. Pas si fantastique que ça le plastique…
D’un côté, un grand nom de la scène rock française, Elmer Food Beat, de l’autre un champion toutes catégories de la course en mer, Yvan Bourgnon, au centre une préoccupation majeure de notre époque : la pollution plastique océanique.
Non, Bandit Bandit n’a rien braqué du tout si ce n’est le rock et ce pour le bien de l’humanité. Le duo originaire de Lyon et Montpellier vient de sortir son premier EP et est actuellement en cavale dans notre région pour deux dates, le 15 octobre à Angers, le 16 octobre à Nantes…
Fermez les fenêtres, il y a du stoner dans l’air ! Et un déluge de décibels en prévision. Le duo Bandit Bandit, inconnu jusqu’à vendredi dernier, du moins sous nos latitudes ligériennes, vient de sortir un premier EP digital qui pourrait bien les propulser dans le cercle des meilleurs groupes actuels de rock’n’roll français aux côtés des Limiñanas, JC Satan, MNNQNS, Johnny mafia et autres Last Train (en interview ici) avec qui, d’ailleurs, il partagera la scène de Stereolux mercredi 16 octobre.
Bandit Bandit sorti de nulle part ? Pas tout à fait. Bandit Bandit, c’est un peu comme si les Kadavar avaient rencontré les Limiñanas sur Tinder. Vous gardez Tinder, vous remplacez Kadavar et Limiñanas par Maeva et Hugo, vous agitez le tout et vous obtenez un duo, quatuor sur scène, explosif, aux sonorités lourdes, aux mélodies entêtantes, aux atmosphères excitantes. On adore. C’est notre coup de coeur du moment ! Interview…
Bandit Bandit, qu’est ce que vous avez braqué pour mériter ce nom ?
Nos cœurs mutuellement et là on vient braquer vos oreilles.
On ne vous connaissait pas jusqu’ici, du moins sous nos latitudes ligériennes, vous sortez de prison ? Plus sérieusement Bandit Bandit c’est qui c’est quoi ?
Bandit bandit, c’est la rencontre de deux personnes : Maeva et Hugo, un début de relation houleux, un goût certain pour le vice, une passion commune pour la musique, elles décident de former un groupe en se disant que ça allait être une « belle mauvaise idée ». Bandit Bandit est né, et c’est du Rock sombre et psyché, chanté pour la plupart des titres en Français.
On dit que vous vous êtes rencontrés sur Tinder. C’est vrai ?
Bien sûr, et on imaginait surtout pas que quelque chose de sérieux et puissant allait se faire par la suite. On est lié par quelque chose d’indescriptible.
Vous venez de sortir un premier EP 5 titres. On pense à Kadavar, aux Limiñanas et à plein de petite autres choses tout aussi passionnantes. Quels ont été vos albums de chevet ces derniers mois ?
Intéressante ta comparaison, ce sont des artistes que l’on aime bien mais qui ne nous ont pas directement inspiré, on a un côté stoner (Kadavar) et psyché frenchy (Limiñanas) c’est évident. Pour l’écriture de l’Ep, on n’a pas spécialement eu d’album de chevet, ce sont des influences digérées et donc pleins pleins d’albums ont dû nous inspirer indirectement, on écoute énormément de choses tous les deux. Mais si il faut citer des artistes précis, on va partager nos coup de cœur de la scène rock française car elle est vraiment excitante: MNNQNS, Psychotic Monks, Last Train, Wild Fox, Théo Lawrence, Lysistrata, Johnny Mafia…Et tant d’autres.
L’EP est sorti uniquement en digital. C’est une provocation ? Une punition pour les amoureux du bon son ?
Patience … Nous avons une platine à la maison
Vous vous êtes échappés – provisoirement – de Lyon pour la région ligérienne, un concert à Angers le 15 octobre puis à Nantes le 16 octobre. Que vous inspirent ces lieux ?
Alors Le jokers pub, c’est LE café/concert du coin, si tu joues dans un groupe et que tu tournes un peu, tu as obligatoirement entendu parler de cet endroit, et ce genre d’endroit est d’une importance capitale pour la découverte des artistes de demain, donc force et respect à eux, à leur programmation et du coup, à leur courage. Et à Nantes donc c’est dans une smac au Stereolux, une salle bien plus grande, on ouvre pour nos amis de Last Train, la date est complète, donc là clairement ça va être la guerre, on a si hâte.
Bandit Bandit, c’est pour perpète ?
On s’appelle Bandit Bandit pas Voyant Voyant haha. En tout cas, tout ne tient qu’à un fil, c’est ça qui est excitant, et pour le moment tout est parfait.
Merci Maeva et Hugo. Merci Bandit Bandit. Propos recueillis par Eric Guillaud le 15 octobre 2019
Plus d’infos sur Bandit Bandit ici. Le groupe sera en concert le 15/10 à Angers, le 16/10 à Nantes, le 5/12 à Rennes dans le cadre des Bars en Trans
Aucune erreur d’aiguillage pour ces quatre Mulhousiens qui depuis une douzaine d’années développent un univers musical à l’énergie rock survitaminée. Ils seront en concert à Stereolux à Nantes le 16 octobre, au Chabada à Angers le 31 octobre et au Mans le 9 novembre dans le cadre du Bebop Festival. Interview…
Plus de trois cents concerts au compteur, deux albums, des premières parties de rêve, des tournées un peu partout à travers la planète, la création du festival La Messe de minuit, des activités de chef d’entreprise ici ou là et des projets un peu partout, les quatre jeunes garçons de Last Train, même pas un siècle à eux-tous, ont su conserver l’énergie de leurs débuts tout en emmagasinant la nécessaire expérience de la vie.
Résultat des courses, The Big Picture, leur nouvel opus sorti en septembre, est une belle leçon de rock’n’roll à la sauvagerie délicatement domptée. Avant leur concert mercredi 16 octobre à Stereolux à Nantes, nous avons souhaité leur poser quelques questions. Pour les réponses, c’est Jean-Noël Scherrer, chanteur et guitariste du groupe, qui s’y est collé…
Concerts, albums, entreprises… Vous n’avez pas peur de vieillir prématurément ?
Jean-Noël Scherrer. A notre âge, on a la chance de dire qu’on grandit plus qu’on ne vieillit, cette idée me plaît. J’ai toujours eu des amis et collègues plus âgés que moi, le fait d’être très jeune à toujours été une frustration, alors j’aime le fait de savoir que ça avance, qu’on gagne en expérience, qu’on apprends des choses et qu’on a déjà fait beaucoup de choses dans notre courte vie. On est peut-être passé rapidement sur nos années d’insouciances, mais d’une certaine manière c’est pour le mieux.
On a encore des choses à se prouver, des rêves à atteindre, avec un tel bagage à un si jeune âge ?
Jean-Noël. Toujours plus ! Il faut toujours placer la barre plus haut. Se mettre des objectifs c’est bien mais c’est à double tranchant : qu’est-ce que ce qu’il se passe le jour où tu réalises ton rêve ? C’est pour ça que l’on préfère réfléchir step by step, et voir chaque événement comme une nouvelle étape.
Vous avez commencé il y a une dizaine d’années, vous aviez donc, quoi, 12 ans ? Comment, tout d’un coup, se dit-on : allez, montons un groupe…
Jean-Noël. On aimait tous déjà beaucoup la musique à l’époque, on en consommait beaucoup, on échangeait nos découvertes. Antoine faisait de la batterie depuis un moment déjà, moi j’avais fait du piano, je faisais de la guitare. On s’est rencontrés et appréciés grâce à la musique, c’est le centre de notre amitié, depuis toujours.
Ça vous parait déjà loin tout ça ou vous n’avez rien vu passer ?
Jean-Noël. Beaucoup de gens disent que c’est allé vite pour nous, et que nous sommes jeunes et qu’il reste beaucoup à faire. Dans un sens c’est vrai. Mais quand je me remémore d’où l’on vient… et tout ce par quoi nous avons dû passer…. Le chemin était long, et ça a pris un temps fou. Je vais avoir 25 ans le mois prochain, et j’aurais passé plus de temps sur Terre à jouer avec mes trois meilleurs amis, que sans. Dans un sens, c’est un peu fou.
Vous venez de sortir votre deuxième album, The Big Picture. Pourquoi ce nom ?
Jean-Noël. L’album est une vision d’ensemble sur ce qu’est Last Train aujourd’hui. Qui nous sommes en tant qu’êtres humains et en tant que musiciens. Tout vient du titre du même nom, qui était lui-même un constat global d’une situation. Et puis finalement on s’est rendu compte qu’il correspondait bien à l’intégralité du disque. C’est un second chapitre.
C’est aussi le nom d’un des dix titres de l’album. Un titre au format hors norme de plus de 10 minutes. Pourquoi ce choix ?
Jean-Noël. En 2019, prendre le temps est devenu un luxe. Tout nous pousse à faire les choses rapidement, et de plus en plus vite. Je m’en rends compte tous les jours, et subis ces travers-là dans mes propres sociétés où j’exige une certaine efficacité et un certain rendement. Cependant, on ne laissera rien ni personne remettre en question notre éthique créative. On aime les morceaux longs, où l’on peut construire, dé-construire, prendre le temps de jouer avec une émotion et aller au fond de celle-ci. The Big Picture en est un bon exemple.
Vous dites que c’est le titre qui représente le mieux l’album et vous-même. En quoi ?
Jean-Noël. Pour ces deux dernières raisons justement : il n’y a rien de plus honnête que cette chanson. C’est simplement une mise à nu de 10 minutes et quelques.
C’est enfin un clip qui a nécessité un travail monstrueux au niveau de la mise en images…
Jean-Noël. En effet, Julien notre guitariste réalise de nombreux clips, que ce soit pour Last Train ou pour d’autres groupes, il est de plus en plus sollicité et c’est génial de constater à quel point il progresse. Il est talentueux et j’aime savoir que chacun des membres du groupe développe des projets à côté du groupe. En une dizaine de jours seulement, il a dû se lancer dans un travail d’archives insensé (près de 40 heures de rush de vidéos sur les dix dernières années) pour en retirer l’essence et raconter une histoire qui est la nôtre. Je suis super fier du résultat. Ces images sur cette chanson, c’est très précieux pour nous.
On sent une petite note Oasis dès le premier morceau. Mais encore ? Quelles ont pu être les influences pour ce deuxième album ?
Jean-Noël. Le disque est rock et on doit effectivement y trouver des influences qui sont évidentes pour des amateurs de rock. Ceci étant dit, nous écoutons des choses bien différentes dans la vie de tous les jours. On n’arrête pas d’écouter des musiques de films, du néo-classisque, du classique, de la pop, du hip-hop, etc. La plupart des morceaux de l’album ont été composés au piano avant d’être mis en commun dans un local de répétition. Les influences vont donc de Queens of the Stone Age à Lana Del Rey, autant si pas moins que d’Olafur Arnalds à Howard Shore.
Un album très rock, peut-être un peu moins sauvage que le premier, mais aussi des titres très mélodiques comme Right Where We Belong. Comment est né ce titre et que raconte-t-il ?
Jean-Noël. Lors de l’écriture de l’album, certains sujets étaient omni-présents et sont devenus conflictuels au sein même d’une même chanson. « Right Where We Belong » fait partie de ces morceaux double sens. Il parle principalement de se battre pour ce auquel on croit et pour ceux qui comptent.
Un mot sur la très belle pochette…
Jean-Noël. Merci beaucoup. C’est une photo du très talentueux Rémi Gettliffe, qui est avant tout notre réal en studio, c’est le cinquième membre de Last Train, notre grand frère. Il a construit White Bat Recorders de ses mains, un magnifique studio en Alsace où règne le bon goût et où l’on trouve des réponses à ses questions. Il faut aussi préciser que c’est un formidable bassiste, compositeur, photographe et qu’il est le merveilleux papa des deux enfants les plus adorables au monde.
C’est la deuxième fois que vous jouez à Stereolux à Nantes. Que vous inspire cette ville, ce lieu ?
Jean-Noël. La ville de Nantes nous a toujours accueillis à bras ouverts. Du premier concert au Ferrailleur jusqu’à la grande scène des Nuits de l’Erdre, c’était toujours de merveilleux souvenirs. On parle encore régulièrement de notre dernier Stereolux il y a deux ans maintenant, on a plus que hâte d’y retourner.
Merci Jean-Noël, merci Last Train. Propos recueillis par Eric Guillaud le 11 octobre 2019
Plus d’infos sur Last Train ici. Le groupe sera en concert à Rennes le 15/10, à Nantes le 16/10, à Angers le 31/10, au Mans le 9/11…
Un jouet, une entrée, le principe est maintenant connu de tous, rendez-vous est donné le 14 décembre à Stereolux à Nantes pour cette 32e édition des Rockeurs ont du coeur dont l’objectif est aussi simple que beau : offrir un vrai Noël à des enfants défavorisés de la région…
Elmer Food Beat, Keep Cooking Mama, les Schtauss, Squealer, EV ont écrit l’histoire de cet événement en participant à la première édition jouée en 1988.
Depuis, nombre d’artistes, 200 me souffle-t-on dans l’oreillette, plus ou moins locaux, ont rejoint ces rockeurs au grand coeur. Parmi eux : The Little Rabbits, Katerine, Les Caméléons, Little Searchers, Dominique A, Archimède, Dolly, Manu, Jeanne Cherhal, Eiffel, Dominic Sonic, Yodelice, C2C, Cabadzi, Deportivo… avec toujours la même volonté de fête, de partage et de solidarité.
Ça, c’est côté scène. Côté fosse, plusieurs dizaines de milliers de spectateurs ont répondu présents toutes éditions confondues, c’est autant de jouets récoltés, de quoi réchauffer un peu l’hiver des enfants défavorisés.
En 2019, on garde l’esprit de de la soirée avec une affiche franco-anglaise réunissant The Sassy Swingers, The Slow Sliders…
Mais aussi Les 3 Fromages, Hocus Pocus que certains d’entre-vous ont peut-être vu récemment au festival Hip Obsession Reboot, Radio Elvis…
Ou encore Yeggmen, La Jam, Dj Diindaar, et les anglais The Opposition qui se sont récemment reformés…
En pratique…
Rien de bien compliqué, vous courrez au magasin de jouets le plus proche de chez vous. Poupée, boîte de playmobil, ours en peluche, voiture électrique ou bande dessinée, à vous de choisir (10 euros mini) et rendez-vous le 14 décembre dès 19h15 à Stereolux. En échange du jouet, vous aurez tout gagné, une place pour la soirée et un gamin heureux, quelque part… Pas belle la vie ?
On n’efface rien mais on recommence tout ! Le festival Hip Opsession remet les compteurs à zéro ce week-end sur le site madmaxien de Transfert à Rezé avant d’opérer une mue plus ample. Deux nuits de concerts avec des poids lourds du hip hop et des découvertes…
Quinze ans au service du hip hop dans toute sa diversité, une édition 2019 qui a rassemblé plus de 30 000 passionnés et une envie d’aller plus loin, encore plus loin, avec une nouvelle formule. Ce sera pour 2020 !
Mais avant ça, les organisateurs nous invitent à remettre les compteurs à zéro au cours d’une édition exceptionnelle baptisée Reboot. C’est ce week-end sur le site de Transfert à Rezé dans l’agglomération nantaise avec au programme pas moins de 25 crews ou artistes, trois chapiteaux, trois scènes et un site exceptionnel…
Dans le détail Hip Opsession Reboot proposera des poids lourds du hip hop comme The Herbaliser, Georgio, 13 Block, Neg Marrons, Lefa ou encore et bien sûr Hocus Pocus. Les Nantais font ici leur come-back sur scène en compagnie de AllttA, C2C et Parrad…
Des poids lourds mais aussi des artistes à découvrir comme le Belge Moka Boka, Zed Yun Pavarotti, J-ZEN, Skow ou encore l’Angevin As Tec…
Concert mais aussi danse avec la finale nationale du End of the Weak, concept destiné aux MC’s, à mi-chemin entre le tremplin, le jeu télévisé et le battle. Dans les faits, ça donne ça…
Entre Nantes et le rock, il y a comme une histoire d’amour qui rime avec toujours. Tequila, Dominique A, Elmer Food Beat, C2C…, autant de noms qui ont porté les couleurs de la ville à travers l’hexagone, autant d’histoires que nous raconte aujourd’hui un documentaire réalisé par Samuel Petit…
Raconter l’histoire du rock à Nantes n’est pas une mince affaire. Évoquer plus de 60 ans de musique, des centaines de groupes, de concerts mythiques dans des salles qui le sont tout autant, évoquer ceux qui ont percé, ceux qui ont sombré mais non sans influencer, ceux qui ont viré punk, pris le tournant de l’électro ou repris le chemin du blues. Non, décidément, raconter le rock à Nantes n’a rien d’une mince affaire, tout du défi un peu fou. Le réalisateur Samuel Petit a pourtant accepté de le relever en compagnie de Laurent Charliot, grand spécialiste de la scène rock nantaise et a au-delà.
Et pour se faire, Samuel Petit a décidé de raconter, non pas la grande histoire du rock à Nantes mais une douzaine de petites histoires entre les années 60 et aujourd’hui. Interview…
C’est tous les ans la même histoire, on commence par ressentir de légers picotements sur le bout des doigts puis des tremblements aigus au niveau de l’index, pas de panique, c’est le signe d’une ouverture imminente de la billetterie du Hellfest. À vos souris. Prêt(e)s ? cliquez…
Parce qu’obtenir un sésame pour l’enfer réclame aujourd’hui une certaine dextérité, pour ne pas dire des réflexes d’athlètes de haut niveau, mieux vaut se préparer en amont à la journée qui s’annonce. Pour vous y aider, on récapitule l’essentiel de ce qu’il est nécessaire de savoir avec un mot d’ordre : rester calme en toutes circonstances.