28 Fév

Sorties de secours : The Schizophonics, Radio Elvis et Gaume au programme du week-end

Du brutal tendance schizophrénique, du pop-rock à la française et du rock’n’roll made in Nantes, c’est notre sélection serrée de concerts du week-end en Pays de la Loire…

Gaume © Jean-Marie Jagu

Vous pensiez avoir tout vu tout entendu en matière de rock’n’roll ? C’était sans compter sur The Schizophonics, le groupe américain débarque enfin en France avec son énergie de fou et son répertoire de dingue, de quoi vous faire oublier tout début d’arthrose et autre signe avancé de vieillesse. Le groupe sera sur la scène du Ferrailleur le samedi 2 mars. En première partie, le Nantais Éric Pifeteau et son projet garage pop Rock Roll & Remember…

Deux albums au compteur, une Victoire de la musique en 2017 dans la catégorie « Album révélation », des concerts en pagaille… En six ans, Radio Elvis a imposé son style, un mélange de rock, de pop et de chanson française, sur les scènes de France et d’ailleurs. Le trio sera en live au Chabada le jeudi 28 février

Même s’il n’a pas toujours résidé dans la région, Roman Gaume est devenu une véritable figure de la scène rock nantaise, hier avec son groupe Roman Electric Band, aujourd’hui avec son projet solo baptisé Gaume. Le musicien vient de sortir un nouvel album Square One, il sera sur la scène de Stereolux le samedi 2 mars pour vous le présenter et faire la fête avec quelques amis musiciens de Nantes et d’ailleurs…

C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.

25 Fév

La Nuit de l’Erdre 2019 : les cinq derniers noms de l’affiche révélés

Il en manquait cinq et non des moindres. Cinq noms qui rythmeront la 21e édition du festival La Nuit de l’Erdre. Des pointures du rap, du rock et de la pop. On récapitule et on se donne rendez-vous du 28 au 30 juin à Nort-sur-Erdre…

Deluxe © BOBY

Dans une première salve en décembre, comme un cadeau de Noël avant l’heure, les organisateurs de La Nuit de L’Erdre avaient annoncé la venue de Roméo Elvis, Soprano, Hubert-Félix Thiéfaine, Boulevard des Airs, Gaétan Roussel, Dub Inc, KO KO MO, INÜIT et Electric Sin.

Sept nouveaux noms sont venus compléter l’affiche fin janvier, une légende de la pop pour commencer, Roger Hodgson, chanteur et leader de Supertramp, mais aussi Disclosure, Clara Luciani, Bigflo & Oli, Bon Entendeur, Train To Roots et Minuit

Pour finir, les organisateurs dévoilent aujourd’hui les cinq derniers noms, Nekfeu, Eddy de Pretto, Deluxe, Editors et Les Ogres de Barback, bref de quoi attirer la foule des grands jours…

Eric Guillaud

Plus d’infos sur le festival et billetterie ici

KO KO MO, Philippe Ménard, Gaume, Dirty Deep… Pontchâteau branche les guitares du 28 février au 2 mars pour la deuxième édition du festival La Corde raide…

La guitare au cœur de la musique, c’est le credo de ce festival qui après un galop d’essai en 2018 revient pour une deuxième édition gonflée à bloc. Quatre jours de concert, douze groupes, et une passion partagée pour la gratte dans tous ses états…

© Jean Marie Jagu

En 2018, La Corde raide proposait trois groupes, une exposition, le tout sur une soirée. En 2019, les organisateurs ont remonté les manches pour vous offrir une édition maousse costaud, quatre jours de concerts, douze groupes, une exposition consacrée à la guitar box, un showcase, un masterclass, un atelier guitare et même un concert hors les murs avec les Kosmic Krapados.

Côté affiche, il y aura du beau monde, à commencer par les Nantais Philippe Ménard, Gaume et KO KO MO (le 1er mars à 20h)…

Du rock mais aussi du blues, du blegrass, du folk, du rockabilly, avec Blues’n’Show, Back Down (le 28 février à 20h), Jeff Tréguer, Vincent Bloyet, Jolies Letters (le 2 mars à 14h30), Dirty Deep, Thomas Schoeffler, Olivier Gotti, The Sugar Family (le 2 mars à 19h)…

À noter, les concerts du 28 février et du 2 mars après midi sont gratuits, ceux du 1er mars et du 2 mars en soirée sont payants.

Eric Guillaud

Plus d’infos sur le festival ici

15 Fév

Bleu Cobalt : le nouveau clip du duo nantais Labotanique

Electro, rap et chanson française, c’est le ticket gagnant de Labotanique. Ce duo de pop urbaine sort un deuxième EP le 29 mars. En attendant, voici son nouveau single, Bleu Cobalt, clipé par Adeline Moreau et tourné en grande partie au café Landru rue Lekain à Nantes…

Bleu comme le ciel ? Bleu comme les yeux des enfants ? Bleu comme l’océan? Non, le nouveau single du duo nantais Labotanique évoque le bleu de nos écrans, de ces ordinateurs, smartphones et tablettes qui nous empêchent de suspendre la course, de prendre le temps, au moins le temps de l’amour…

« Le bleu des écrans nous oppresse / qu’avons nous fait du présent / le bleu des écrans nous empresse / de mettre nos vies en suspens »

Depuis la création du duo en 2016, Ronan Moinet et Thomas Cochini n’ont de cesse de s’amuser avec les mots et les images, les images et les mots. En plantant des petits graines de poésie ici et là dans leurs chansons. En recouvrant le tout d’un brin de réflexion. Labotanique, c’est aussi des textes qui racontent des choses sur notre temps, notre quotidien, une envie de rendre peut-être le monde un peu moins moche, un peu plus doux. De la pop urbaine au service de l’utopie. Ou l’inverse !

Le clip Bleu Cobalt, réalisé par Adeline Moreau du collectif nantais Clack, est à l’image de leur univers, doux et lucide, avec une approche esthétique piochée quelque part entre la pop et la nouvelle vague. En quelques mots, voire un peu plus, Ronan et Thomas nous expliquent tout ça…

Des couleurs qui sautent aux oreilles

Ronan. Du côté du texte, j’avais envie de faire une chanson sous la forme d’un tableau, avec plein de couleurs qui sautent aux oreilles… En fait, je suis assez fasciné par les allers-retours qui existent entre le langage écrit et le langage visuel, et inversement. C’est une question que je me pose souvent : est-ce que mon cerveau fonctionne en terme d’images ou de mots ? En réalité, j’ai l’impression d’être naturellement plus attiré par les images (d’ailleurs, je crois que j’ai réellement lu ma première BD au lycée, avant je ne faisais que regarder les cases… Pareil pour les livres, avant mes études supérieures ça ne m’intéressait pas du tout) et ça m’étonne toujours d’avoir choisi l’écriture pour exprimer ma créativité…

Thomas. Sur « Bleu Cobalt », j’ai utilisé de vieux synthétiseurs pour avoir de belles textures sonores, avoir quelque chose de vivant, c’est légèrement detuné ce qui donne de la couleur au morceau. C’est d’ailleurs le cas sur l’ensemble de notre projet « 47e Parallèle » qui sortira le 29 mars prochain, dont « Bleu Cobalt » fait partie. Pour sa réalisation, nous avons travaillé avec Raphaël D’Hervez, co-fondateur du label nantais Futur. Je me suis très bien entendu avec lui car il est également passionné de synthétiseurs, ce qui annonce la couleur de cet EP à venir…

Ronan. Sur notre EP précédent, nous étions des explorateurs perdus en Amazonie, quelque part sous la canopée… Et tout le développement de ce nouveau disque « 47e Parallèle » vient de ce sentiment que l’on peut ressentir lorsque l’on rentre chez soi après de long mois à l’étranger, on est comme « Touristes de nos propres quotidiens ». Les aventuriers reviennent à Nantes après leur expérience outre-Atlantique ! J’ai passé pour ma part 6 mois au Pérou, et lorsque l’on revient, les premières minutes après que l’avion se soit posé… c’est étrange, mais on se rend vite compte que ce sentiment inhabituel est magique ! On voit tout notre quotidien d’une manière éphémère, on est curieux de tout, on est en voyage dans notre propre vie ! Mais ce sentiment ne dure pas très longtemps, 6 mois au Pérou m’ont permis de vivre ce sentiment pendant une semaine à mon retour, puis on se réhabitue aux choses. Nous avions envie de le figer dans un disque.

Une esthétique pop et nouvelle vague

Ronan. Quant à la direction à donner au clip de « Bleu Cobalt », elle s’est faite en deux temps. Le premier, sans doute le plus long : il y a quelques années j’avais emprunté à un ami un coffret dvd avec des classiques de Godard… Il est resté deux ans sur l’étagère sans que je ne l’ouvre, mais avec cette envie de le faire à chaque fois que je passais devant, je ne sais pas trop pourquoi… Ça remonte peut-être à cet album photo, celui que l’on a tous dans un coin de la maison, où nos parents ont écrit des commentaires sous les photos, et je me rappelle notamment d’une photo en bord de mer, avec la famille, où une vague vient nous caresser les pieds, et la légende est « Nouvelle Vague »… l’humour d’album photo de mon père. Bref, l’évocation de la nouvelle vague a un côté rassurant pour moi, et c’est sans doute pour ça que j’ai fini par regarder Pierrot Le Fou… Je nai pas été déçu, une telle liberté et plein de couleurs, c’est ça l’idée du clip au départ.

Thomas. Le deuxième temps a été une rencontre avec Adeline Moreau du collectif nantais CLACK, cette fois c’était plus ambiance « Coffee and Cigarettes » de Jim Jarmusch, ou peut-être « Pinard and Saucisson » (à prononcer à l’anglaise) et on s’est dit que l’on allait mélanger les esthétiques pop et nouvelle vague, ce qui donne ce clip vaguement pop, dont on est assez content, on doit le dire !

Propos recueillis par Eric Guillaud le 13 février 2019

Plus d’infos sur Labotanique ici

14 Fév

Sorties de secours : Warmduscher, Peter Kernel et Moustache Museum au programme du week-end

Du punk rock déjanté britannique, du rock hypnotique helvetico-canadien et du folk rock nantais, c’est notre sélection serrée des concerts du week-end en Pays de la Loire…

Warmdusher

Le crépuscule risque d’être sacrément caniculaire le 16 février du côté du Chabada. La salle de musiques actuelles angevine reçoit en effet ce jour-là les bad boys de Warmduscher, nouveau groupe punk rock déjanté composé d’une partie des membres de Fat White Family, Insecure Men, Pananoid London et Childhood…

D’un côté Barbara Lehnhoff, Canadienne, de l’autre Aris Bassetti, Suisse, et au milieu un beau bébé né en 2006 baptisé Peter Kernel, un projet rock hypnotique à souhait et jamais très loin de l’expérimental. Il sera en concert le 14 février au 6par4 à Laval en compagnie des Suisses Puts Marie…

Huit ans d’existence, quatre EP, pas mal de concerts au compteur et un univers musical qui navigue librement et habilement entre le folk, le blues, la country et le rock, de quoi susciter de furieuses envies d’escapades vers l’Ouest américain ou, pour rester plus raisonnable, vers l’ouest ligérien. Moustache Museum sera en concert à La Motte aux cochons à Saint-Hilaire-de-Chaléons le 16 février et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle…

C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.

13 Fév

Gaume : interview et session acoustique à l’occasion de la sortie de l’album Square One

Même s’il n’a pas toujours résidé dans la région, Roman Gaume est devenu une véritable figure de la scène rock nantaise, hier avec son groupe Roman Electric Band, aujourd’hui avec son projet solo baptisé Gaume tout simplement. Le musicien vient de sortir un nouvel album Square One. L’occasion rêvée de le rencontrer…

Gaume © Jean-Marie Jagu

Roman Gaume est un rockeur, aucun doute là-dessus, mais de ces rockeurs au grand cœur et au sourire généreux, toujours de bonne humeur, toujours enthousiaste même lorsqu’il s’agit d’assurer pour France 3 Pays de la Loire, au pied levé s’il vous plait, l’interview en anglais d’un groupe programmé à La Nuit de l’Erdre. C’était en juillet dernier. Le groupe en question s’appelait The Hives. Par chance, Roman, qui était lui-aussi programmé dans ce festival, en est un grand admirateur.

Mais qu’on ne s’y méprenne pas, traducteur-interprète n’est pas son métier, Roman est un musicien, un sacré musicien qui aime depuis toujours faire sonner les mélodies comme celle-ci, Cast Your Shadow On My Wall, jouée en acoustique rien que pour nous sur la scène de la Distillery du Black Shelter à Carquefou…

Quatre albums au compteur avec son premier groupe Roman Electric Band, une participation remarquée à la saison 3 de The Voice, beaucoup de concerts à travers l’Europe et une belle échappée en solo depuis 2016 sous le nom de Gaume.

Dans ce premier album sous pavillon Gaume, Square One, le musicien nantais laisse parler son cœur et ses tripes, alignant treize morceaux aux mélodies entêtantes, aux rythmes tantôt très rock’n’roll, tantôt plus proches de la balade folk. Un vrai univers de songwriter à la Elliott Smith, sa référence, qu’il partage avec ses musiciens, Vincent Duval à la basse, Charly Delille à la batterie et Victor Vasselin à la guitare électrique.

D’Elliott Smith, de l’album Square One, de compos au p’tit déj, de la release party prévue le 2 mars à Stereolux à Nantes…, il en est question dans l’interview qu’il nous a accordée, toujours à la Distillery du Black Shelter. Pourquoi ici ?

« On a pas mal rendu hommage aux lieux qui ferment ces derniers temps, comme le Dynamo. Je voulais rendre hommage aux lieux qui ouvrent… ».

Eric Guillaud

Merci à Roman Gaume, merci à Vincent, Charly, et Victor, merci au Black Shelter de nous avoir accueillis pour cette session acoustique. Release party le 2 mars à Stereolux à Nantes. Plus d’infos sur Gaume ici.

 

11 Fév

Hip Opsession 2019 : toute la culture hip-hop sur un plateau

C’est l’un des rendez-vous majeurs du hip hop en Europe, quinze ans au compteur et une belle notoriété dans le milieu et au-delà grâce à une programmation choc alliant musique, danse et arts visuels, le festival Hip Opsession est de retour du 14 février au 3 mars. 

Disiz © Johann Dorlipo

Impossible de passer à côté du Hip Opsession qui en quinze éditions a attiré plus de 200 000 festivaliers, 2400 artistes, 2000 participants aux battles, le tout dans plus de 120 lieux différents et 10 villes parmi lesquelles bien évidemment Nantes.

La suite ici

Festival L’Ère de rien : la programmation dévoilée

Pour faire un bon festival, il faut une belle programmation, un site agréable, des bénévoles passionnés et une météo clémente. En 2018, l’Ère de Rien avait eu tout bon. Et pour 2019 ? On ne change rien. Même le soleil serait réservé…

Wives

Ça avait chauffé l’an passé. Un soleil de plomb, des concerts surchauffés et des festivaliers heureux. L’air de rien, le festival rezéen poursuit son bonhomme de chemin bien loin des mastodontes qui programment les uns derrière les autres les mêmes stars d’hier, voire d’avant-hier.

Ici, rien de tout ça, les organisateurs ont toujours privilégié la découverte avec des groupes émergents mais solides. Et pas pour faire bien sur le papier. Non, c’est dans l’ADN du festival. Depuis toujours !

Alors bien sûr, il faut être un peu curieux, aimer les surprises, les musiques non prémâchées, et savoir apprécier les moments divins, le concert de Westerman l’an passé par exemple, en plein air dans le magnifique parc du manoir de la Morinière.

Vundabar, Francobollo, Boy Pablo, Spring King, Lesneu, Childhood, Twin Peaks, Loyle Carner, Rat Boy… sont passés par ici au cours des éditions précédentes.

À l’affiche cette année, des Français, oui Madame, comme Brace! Brace! ou Marble Arch…

Des Anglais, tels que Lava la Rue, Oscar Jerome, Fur, Puma Blue ou Lady Bird…

Des Américains, Wives (notre photo), des Irlandais Biig Piig et même des Danois, Liss…

Musique mais pas que. L’Ère de rien, c’est aussi un festival de découvertes graphiques avec cette année, parmi les invités, Joe Tonté, le Studio Bengal, Sarah Rougant, Claire Baldairon…

Rendez-vous les 27 et 28 avril à Rezé. En attendant, il est urgent de laisser passer l’hiver, de préparer les tongs et de regarder sous luminothérapie le teaser 2019. La musique est de Lady BIrd et le délire en images des bénévoles et organisateurs. Un pur bonheur comme toujours…

Eric Guillaud

Plus d’infos sur le festival ici

08 Fév

Faites chauffer les platines. L’album du vendredi : Not Easy To Cook de Cannibale

Mais qui sont ces gars-là ? Et d’où viennent-ils d’abord pour se faire appeler Cannibale et nous sortir un album aussi bariolé et baptisé Not Easy To Cook ? Faut-il avoir peur, se cacher derrière sa platine ? Réponse ici…

Pas de panique, Cannibale n’a pas encore mangé d’enfants. La première fois que j’ai entendu parler du groupe, c’était il y a une petite semaine à l’occasion de son passage en concert à Nantes, à la Maison de l’étudiant.

« Tu viens voir Cannibale ce soir ? », me lance une collègue. « Ca… quoi ? Cannibale ? Non, connaît pas… »

Évidemment, je n’y vais pas. Et puis je tombe sur l’album Not Easy To Cook chez mon disquaire préféré, l’écoute vite fait sur ma plateforme de streaming musical toute aussi préférée, et reste bouche bée. À l’heure de la normalisation rampante et du lissage général, Cannibale sait prendre des partis pris surprenants avec une musique rock garage tendance tropical, plutôt ensoleillée donc, en tout cas jamais glauque ou sanguinolente comme pourrait laisser entendre le nom de l’album associé au nom du groupe.

Bon, j’embarque l’album et l’écoute sur ma platine – toujours – préférée. Et franchement, là, je me dis qu’il y a de toute évidence du bon.

Mais les questions restent. Qui sont ces gars-là ? Et d’où viennent-ils d’abord?

De L’Aigle, oui, de L’Aigle, charmante commune de l’Orne, 8075 habitants, accessoirement commune de naissance de ma chérie (mais ça vous vous en moquez) et donc de ces cinq trublions, oui ils sont cinq, qui n’en sont pas à leur coup d’essai. Not Easy to Cook est leur deuxième album. On peut même dire qu’ils ont un peu de bouteille et beaucoup d’humour comme le montre ce clip…

C’est frais, c’est vert, bien relevé, signé chez Born Bad Records (JC Satan, Cheveu…), un bon petit plat en somme et une belle découverte, Cannibale vous attend maintenant pour sa release party à La Maroquinerie à Paris le 11 février… Sinon, tous les concerts du groupe sont ici, les news là.

Eric Guillaud

Not Easy To Cook. Cannibale (Born Bad Records)

07 Fév

Sorties de secours : The Psychotic Monks, Crocodiles et Mothers au programme du week-end

Du rock pyché un peu étrange, du folk rock expérimental et du garage pop shoegaze, c’est notre sélection serrée des concerts du week-end…

Crocodiles

Vous ne sentez pas comme un air de printemps ? Non ? C’est encore un peu tôt, je l’admets, mais L’Ère de rien, le festival qui ouvre la saison des concerts en plein air ou presque, pointe le bout de sa sono avec ce petit avant-goût en forme de party le 10 février au Lieu Unique à Nantes. Au programme, l’excellent groupe américain Mothers et l’annonce de la programmation 2019…
 
 Si l’Ère de rien a presque sorti les tongs, Les Z’eclectiques, de leurs côtés, nous rhabillent pour l’hiver avec une toute nouvelle collection, trois jours de concerts réunissant Theophile (le 6 février à Chemillé), The Slow Sliders, Cyril Cyril et The Psychotic Monks (le 7 février à Angers), Theophile et Ibeyi (le 8 février à Cholet)…
Avec un nom pareil, on aurait pu les imaginer venir de Floride ou de Louisiane mais non, les Crocodiles débarquent de San Diego avec dans leurs sacs de quoi nous jouer leur tout nouvel album Love is here. Le groupe sera au Fuzz’Yon à La Roche-sur-Yon le 9 février...
 C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.