De l’électro-pop aux couleurs de la soul et du jazz, de la pop orchestrale et du rock électro, c’est notre sélection serrée, serrée et nanto-nantaise cette semaine, des concerts du week-end…
Il a explosé les compteurs de YouTube en 2015 avec All in You feat, plus de 15 millions de vues à ce jour, rempli les salles lors de sa précédente tournée et reçu un disque d’or pour son album Concergence, le duo Synapson reprend la route avec son nouvel opus Super 8. Il sera le 31 janvier à Stereolux à Nantes…
Il vient de Rennes et fait dans la pop orchestrale, le groupe Mermonte débarque à la Barakason à Rezé le 31 janvier avec son nouvel album Mouvement, 12 titres aux mélodies et aux arrangements finement ciselés, de vrais bijoux pop élaborés par une bande, ils sont neuf, de musiciens hors pair . En première partie , le Nantais Fairy Tales In Yoghourt…
On termine avec le groupe nantais Yeggmen qui vient de sortir son premier album baptisé Together in the Fulness of a solar System et célébrant l’union du rock, de la pop et de l’électro? Nous les avions rencontrés il y a quelques jours le temps d’une interview et d’une session live pour Supersonikk. Il jouera le 31 janvier au Ferrailleurà Nantes…
C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.
Il y a de la soul dans l’air. Et pas qu’un peu. Après un EP en 2018, The SoulPhoenixs nous présente son premier clip tourné sous le soleil charentais. De quoi nous faire ressortir les tongs à paillettes pour le week-end…
The SoulPhoenixs
Créé il y a maintenant 3 ans avec la ferme intention de nous faire bouger le popotin, The SoulPhoenixs a connu une belle année 2018 avec la sortie d’un premier EP, une vingtaine de concerts et plusieurs participations à des tremplins, parmi lesquels l’Artist of the Year, organisé par la plateforme de programmation de concerts Gigstarter à Amsterdam, où il a obtenu le prix du public. Il commence 2019 de la même manière avec son premier clip, Phoenix’ Danse. Damien, l’un des sept musiciens des SoulPhoenixs, pose sa trompette le temps de nous le présenter…
« Nous avons tourné notre clip au mois de septembre 2018, dans le cadre magnifique du château de Montendre (17), qui nous a été chaleureusement mis à disposition par la Ville. Nous avons travaillé avec l’association Music de l’ère pour la captation et le montage, et le Studio MKD Record pour l’enregistrement et le mixage de notre morceau Phoenix’s Dance. Nous avons choisi ce dernier afin de mettre en valeur l’aspect festif et fun qui en émane. Ce morceau parle d’échappatoire, du fait de ne pas rester dans l’échec, de poursuivre ses envies, de lâcher prise et se sentir libre ».
Pour découvrir The SoulPhoenixs en live, direction la finale du tremplin Festival la 7ème Vague (85) le 25/02, la finale du tremplin Festival Mégascène (44) le 9/03, le bar Le Melocotton (44)…
L’affiche de la 21e édition de La Nuit de l’Erdre, qui se jouera du 28 au 30 juin, s’étoffe en ce début d’année avec sept nouveaux noms dévoilés et toujours un savant mélange des genres, du rap au rock en passant par la chanson française ou le métal…
Dans une première salve en décembre, comme un cadeau de Noël avant l’heure, les organisateurs de La Nuit de L’Erdre avaient annoncé la venue de Roméo Elvis, Soprano, Hubert-Félix Thiéfaine, Boulevard des Airs, Gaétan Roussel, Dub Inc, KO KO MO, INÜIT et Electric Sin.
Sept nouveaux noms viennent compléter l’affiche aujourd’hui, une légende de la pop pour commencer, Roger Hodgson, chanteur et leader de Supertramp, mais aussi Disclosure, Clara Luciani, Bigflo & Oli, Bon Entendeur, Train To Roots et Minuit…
En 2018, le groupe vendéen Epsylon fêtait ses dix ans d’existence autour d’un album live. Il est de retour avec un nouvel album qui sortira en mars et d’ores et déjà avec un nouveau single, C’est plus le paradis, clipé par Guillaume Massif avec la participation de la chanteuse Melissmell…
Nous les avions interviewés Il y a tout juste un an à l’occasion de la sortie de leur album live, nous les retrouvons aujourd’hui à la veille de la sortie d’un nouvel album studio le 8 mars baptisé Astronaute, Epsylon nous raconte tout, à commencer par cette collaboration avec la chanteuse Melissmell…
« Damien Bolo (Spectrum Studio), le réalisateur de notre nouvel album Astronaute nous a conseillé, à l’écoute du morceau, de faire un featuring avec une voix féminine. C’est plus le paradis est une chanson autour de la complexité des histoires d’amour et une question / réponse entre la voix de notre chanteur et une voix féminine a permis de donner du relief aux propos ».
« Nous sommes très fans du travail de Melissmell et nous lui avons proposé de collaborer avec nous sur ce morceau, elle a tout de suite été emballée ! Nous nous sommes rencontrés dans un premier temps a Nantes pour faire connaissance et discuter du morceau. Elle nous a rejoint quelques mois après au studio Bonsison (Puceul) pour les prises voix, nous sommes très fiers du résultat ».
« Pour le clip, nous avons choisi de travailler avec Guillaume Massif qui a réalisé plusieurs clips (Von Pariahs etc..). Son idée était de faire un parallèle entre la vie de couple et un combat de boxe, alternant moments d’observation, d’amour, de passion, de doute, puis finalement de déchirure, donnant lieu à un véritable combat de boxe où tous les coups sont permis ».
« Les acteurs Elsa Ferreux et Quentin Poulailleau ont sublimé le travail de Guillaume qui était assisté du chanteur du groupe pour la réalisation, de Louis Boureau (Chef opérateur), Elie Bossis (lumière). Pour pousser le réalisme, nous nous sommes faits assister d’un champion de boxe thaï Eric Roussey qui a dirigé les acteurs, notamment pour les scènes d’entraînements et de combats ».
Eric Guillaud
Release party le 2 mars en Vendée (complet), release party le 5 avril à la Distillery à Carquefou. Plus d’infos sur Epsylon ici.
Si je vous dis Fargo, vous me répondez ? Les frères Coen et l’un des films les plus cultes de leur conséquente filmographie. Tellement culte qu’il inspire encore aujourd’hui de nombreux cinéastes mais aussi des musiciens. C’est le cas de Fragments, des Rennais aujourd’hui installés à Nantes, et de leur album Songs for Marge dont ils viennent d’extraire un deuxième single et de le mettre en images…
Sorti à la fin de l’année 2018, l’album Songs for Marge du groupe nantais, ex-rennais, Fragments propose 14 morceaux inspirés par les scènes du mythique Fargo des frères Coen. Une bande son alternative en quelque sorte dans un style post-rock electronica qui se démarque bien évidemment de la bande originale. A l’origine de l’album, la création d’un ciné-concert autour du film pour le festival rennais Travelling. Vendredi sortira le deuxième extrait de cet album et un nouveau clip tourné dans un garage atypique de Nantes. Supersonikk vous permet de le découvrir en exclu dès ce soir avec les explications de l’un des musiciens, Tom Beaudouin…
« Le titre est inspiré d’une scène du film Fargo, sans doute la scène la plus marquante du film des frères Coen. Rien qu’avec ce simple mot vous pouvez spoiler n’importe quel ami qui n’a pas vu Fargo. Il nous tenait à cœur de faire une session live avec ce morceau car il exorcise chez nous notre amour pour la musique dansante et les séquences technoïdes. C’est une facette que nous explorons peu avec Fragments et c’était l’occasion de s’offrir un petit plaisir coupable entre DFA Records et Air au milieu de vieilles voitures américaines ».
« Le tournage de la session s’est décidé a la dernière minute lors d’un passage express de Joris (le batteur) entre deux tournées Birds in Row. On a dégoté le lieu la veille, un garage automobile vintage nantais hyper accueillant et chaleureux ».
« On avait envie de faire ça de longue date avec les copains de Voyons Voir. , c’était le bon moment, ils commencent à être bien demandés et c’est mérité, leurs sessions live sont vraiment originales et belles ! ».
De l’électro pop à la nantaise, un peu de Jaune sans gilet et une promenade électro-classique du côté de Détroit, c’est notre sélection serrée, très serrée, des concerts du week-end en Pays de la Loire. À vous de jouer…
Jaune sera en live à Trempolino le 25 janvier
On commence avec Jaune. Rien à voir avec les gilets, Jaune, Jean Thevenin de son vrai nom, est un artiste multicartes qui a débuté dans la musique par la batterie, accompagnant ici François & the Atlas Mountains, là Petit Fantome ou Melody’s Echo Chamber. Depuis, Jaune a fait du chemin et monté son projet solo, offrant des chansons douces et envoûtantes aujourd’hui réunies dans l’EP La Promesse. Il sera en live à Trempolinoà Nantes vendredi 25 janvier dans la cadre de la boum, oui une boum, organisée pour les 10 ans des productions nantaises V.I.A. en compagnie également de Després, Inüit et Lenparrot en DJ sets. Et c’est gratuit, kostenlos comme on dirait à Berlin !
Eux aussi ont du jaune dans le nom, mais rien à voir avec les gilets, Grand Yellow est un duo d’électro-pop nantais créé il y a un peu plus de six ans autour du multi-instrumentiste Nicolas Berrivin et de la chanteuse Clémence Pied. Il a sorti en juin dernier un premier album baptisé La Piscine, 14 titres assez magnétiques. Il sera en live au Ferrailleurà Nantes jeudi 24 janvier…
La Folle journée avant l’heure, c’est au 6par4à Laval vendredi 25 janvier avec le musicien luxembourgeois Francesco Tristano qui proposera un voyage à travers Motor City (Détroit) et sa musique, depuis la Motown jusqu’à la techno… Francesco Tristano s’est fait connaître en mêlant musique classique et électro…
C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.
Début d’année mouvementé pour Quentin Sauvé. Avant la sortie de son premier album Whatever It Take le 1er février et le début d’une longue tournée en Europe, le musicien lavallois nous offre un nouveau clip. De quoi ensoleiller notre week-end…
Après un premier extrait livré en octobre, un deuxième en novembre, voici donc le troisième extrait de son premier album annoncé pour le 1er février et baptisé Whatever It Take. La mise en images très soignée est signée Ananda Safo. Ils nous confient tous les deux leurs intentions…
Quentin à propos de la chanson et du clip…
« C’est une réflexion que j’ai eu à propos de la vie en tournée. Le fait d’être constamment entouré de gens, 24h sur 24, mais de se sentir à la fois toujours seul dans sa tête ; et le fait que ces gens autour de moi, mes amis chers, deviennent le seul lien avec là d’où je viens. Ce sont les personnes qui représentent la notion de « sûreté » quand je suis loin de chez moi. On prend soin les uns des autres, dans le camion, de la même manière qu’une famille le ferait dans une maison.
Dans le clip nous montrons des relations entre adolescent(e)s, en se concentrant sur l’une d’entre elles, et en faisant un parallèle avec sa future « elle ». Je pense que l’adolescence est une période de la vie très difficile. Dans cette chanson, je parle de se sentir en danger et de chercher du réconfort, c’est exactement ce que j’éprouvais pendant mon adolescence. Je me retrouve donc dans cette ado, et je crois que c’est pour ça que la femme plus âgée est là : pour la réconforter, la protéger, comme le font mes amis avec moi en tournée. Surtout dans cette scène musicale particulière où je me sens en sécurité ».
Ananda Safo à propos du clip…
« À la fois sombre et lumineux, ce clip ouvre volontairement sur plusieurs interprétations possibles et laisse une grande liberté au spectateur. J’offre ici une vision personnelle du texte de Quentin.
Mon intention principale était de parler de cette maison intérieure. De celle que nous fuyons pour grandir. De celle qui nous guide pour avancer. De celle qui nous porte lorsque nous rencontrons des difficultés. Elle est incarnée par cette femme et cet espace hors du temps, qui accueille et rassure cette adolescente, sous une forme de transe. L’adolescence, ce passage entre l’enfance et l’âge adulte, porte à la fois la lumière et l’obscurité.
J’explore ainsi cette âme adolescente, habitée parfois par une maturité plus profonde, qui permet à l’enfant de grandir.
Je pars de cette idée où nous voudrions parfois rassurer celle ou celui que nous étions, quelques années plus tôt. Ou — à l’opposé — je fais écho à ces moments où nous aimerions nous reposer sur le futur, nous dire que tout va bien se passer malgré les apparences ».
Eric Guillaud
Quentin Sauvé sera en concert le 17/01 à Paris au Pop-Up w/Cavetown, le 31/01 à Rennes au Bateau Ivre, le 01/02 à Nantes à La Dérive, le 02/02 à Angers au Donald’s Pub, le 03/02 à Tulle au Conseil Général, le 04/02 à Bordeaux au Void, le 05/02 à Toulouse à la Cave à Rock, le 06/02 à Montpellier au Black Sheep, le 07/02 à Lyon FR au Kraspek Myzik, le 08/02 à Clermont-Ferrand au Somme Toute, le 09/02 à Limoges au Phare… Toutes les infos sur Quentin Sauvé ici.
C’est un peu celui qui va mettre tout le monde d’accord. Impossible de détester ce garçon qui a fait un bien fou au rock et à la chanson française, Jean-Louis Aubert rejoint la programmation du festival Acoustic…
Dans un élan de bonté mal contrôlé, nous vous avions dévoilé avant Noël dans un papier encore disponible ici, l’affiche concoctée avec amour et talent par les organisateurs pour la dixième édition du festival Acoustic.
Nous vous avions parlé de Charlie Winston, Clara Luciani et Naya programmés le 24 mars, d’Illona Bolou, Hugo Barrioldu et du boeuf des 10 ans, avec Manu Katché, Keziah Jones, Tété et Hugh Coltman le 22 mars. Nous vous avions surtout parlé d’un invité mystère, une tête d’affiche pour le 23 mars, de quoi attiser la curiosité. Un bon teasing quoi !
Les organisateurs viennent enfin de lever le mystère en annonçant la venue de Jean-Louis Aubert. Après sa tournée triomphale avec Les Insus, l’ancien Téléphone a repris la route en solo en privilégiant cette fois les petites salles et les festivals à taille humaine. C’est le cas bien évidemment d’Acoustic qui a toujours privilégié l’esprit convivial, voire intime.
Ils en parlent depuis plus d’un an, autant dire qu’il est pour le moins attendu, tant par eux que par nous, le premier album des Yeggmen sera finalement dans les bacs le 19 janvier. Au menu, huit titres qui célèbrent l’union du rock, de la pop et de l’électro. À la rédaction web de France 3 Pays de la Loire, on s’est dit que ça valait bien une interview… et même plus si affinité.
Et affinité il y eut. Non seulement, nous avons pu rencontrer Fred, Matthias et Sofia pour leur poser quelques questions mais ils ont qui plus est accepté de nous jouer live un des huit morceaux de leur premier album baptisé Together in the Fulness of a solar System, disponible le 19 janvier. Il s’agit de You Are Lost, une histoire d’amour contrariée filmée en exclu par et pour Supersonikk…
C’est dans les locaux de Trempolino à Nantes que nous avons retrouvé le trio, en pleine répétition pour la release party à venir au Bar à Sons au Pannonica. On vous les avait déjà présentés ici-même à l’occasion de la sortie de leur premier clip il y a quelques semaines. Yeggmen c’est qui c’est quoi ? Réponse ici et maintenant…
Matthias. Yeggmen, c’est un trio qui existe depuis bientôt deux ans. Un projet plus électro que notre groupe précédent I’M 7teen.
Vous venez de Paris. Pourquoi avoir choisi Nantes pour rebrancher les jacks ?
Fred. Au départ, on voulait surtout quitter Paris. Il fallait bien aller quelque part, on a entendu parler de Nantes. J’avais des copains musiciens qui vivaient là et qui m’en avaient dit le plus grand bien. Grosse énergie, scène pop assez pointue… Du coup, on a remonté le groupe sur Nantes.
Vous sortez tous les trois du conservatoire avec une formation classique. Pourquoi ce virage vers les musiques actuelles?
Fred. Parce qu’on adore tous les trois l’énergie du rock. Il y a quelque chose qui se passe sur scène et qui va bien au delà de la partition. Le rock permet d’exprimer beaucoup de choses.
Matthias. Dans le classique, il faut avant tout être un bon exécutant. Dans le rock, il faut mettre ses tripes. C’est ça qu’on aime, qui nous rassemble et qui fait que ce projet est là aujourd’hui.
J’ai lu à votre propos certaines comparaisons avec des artistes comme Ghinzu, Nick Cave, Damon Albarn ou encore Depeche Mode. Vous êtes d’accord avec ça ? Ce sont vos influences premières ?
Fred. C’est un peu plus large. En fait, si on voulait vraiment donner notre base, il faudrait prévoir une longue interview. Déjà, il y a le classique qui est toujours là. Je pense qu’on peut le retrouver dans les harmonies. J’adore Fauré par exemple. il a des démarches harmoniques qui sont hyper belles et ça, ça peut se retrouver dans n’importe quel style musical. Et puis dans le domaine de la pop, du rock et de l’électro, on aime beaucoup Liars qui est parti dans un trip très électro, on écoute aussi beaucoup de Côte ouest, de shoegaze. On pourrait ajouter Radiohead. Ce groupe a toujours été pour moi une référence en terme de compo, de son, de liberté artistique.
Matthias. On a forcément des références qui sont plus présentes que d’autres mais c’est vrai aussi qu’on est des éponges. On absorbe tout ce qu’on écoute et on le met au service de notre musique.
Sofia. Quand on compose, on ne se dit jamais qu’on va faire comme eux. On fait !
Fred. Oui, et on n’analyse pas !
Il y a un an, début 2018, vous annonciez déjà la sortie de votre album. Finalement il sort en 2019. Que s’est-il passé ?
Sofia. C’est long de faire un album. On a commencé à maquetter, à enregistrer, après on a manqué de sous, on a donc lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule., il a fallu encore mixer et masteriser. Et quand tout ça fut fait, il fallait encore préparer la sortie de l’album… C’est énormément d’étapes.
Cette fois, c’est bon. Il est sur le point de sortir. Il s’appelle Together in the Fulness of a solar System. Vous vous sentez comment ?
Fred. On fait tourner les chansons depuis un moment maintenant, on les connaît bien, très bien, mais le fait que l’album sorte concrètement est assez excitant en fait !
Huit titres, un mélange de pop et de rock sur un lit d’électro. A l’arrivée, est-ce que l’album ressemble à ce que vous imaginiez, espériez, rêviez ?
Matthias. Complètement. On est hyper satisfaits de l’album et prêts à le défendre à fond. On adore jouer ses morceaux mais on pense aussi à la suite et on a déjà pas mal de nouveaux titres en stock.
Comment naît un morceau comme You are lost ?
Fred. Pour celui-ci en particulier, il était tard, nous étions isolés dans la dernière maison du dernier hameau avant la forêt d’un trou paumé en Bourgogne et on jouait en impro…
Matthias. …et heureusement on avait laissé tourner l’enregistreur. Car le lendemain, à la réécoute, on s’est dit qu’il fallait vraiment en faire quelque chose.
Fred. À partir de l’impro, on a donc travaillé les parties et construit le morceau.
Que nous raconte ce titre et d’une façon générale que raconte l’album ?
Fred. Dans cet album, le thème de l’être aimé et perdu revient beaucoup. Le thème de la nature aussi. You Are Lost parle d’un amour avec une incapacité à le vivre dans le concret.
Premier album mais pas première scène. Où vous sentez-vous le mieux et pourquoi ?
Sofía. On aime les deux. Jouer en live, c’est tout de suite, c’est l’énergie. Le studio, on se pose, ça peut être plus artistique, on va aller plus loin que ce qu’on peut faire sur scène.
Fred. Si je devais choisir entre les deux, je choisirais la scène quand même mais c’est vrai que l’un nourrit l’autre.
Matthias. Moi, je ne suis pas toujours particulièrement à l’aise sur scène mais pourtant j’aime ça. Et c’est hyper formateur. En studio, on est plus dans notre bulle, à essayer d’aller plus loin dans les sons. Sur scène, on est tout nu et il faut apprendre à gérer cette nudité avec les gens. Ce n’est pas toujours facile pour moi. je dois être un peu maso…
Vous fêterez l’album le 19 janvier au Bar à Sons au Pannonica à Nantes. C’est un moment important pour vous je présume ? Et après ?
Fred. Assez oui. Et après on enchainera les dates. On jouera au Ferrailleur à Nantes le 31 janvier, puis dans un endroit qui s’appelle Aux Anges en Bretagne, au café de la gare à Ancenis et dans les festivals de l’été…
Yeggmen c’est pour la vie ?
Matthias. Je dirais que Yeggmen, c’est comme la vie. On ne sait pas combien de temps ça durera mais tant qu’on est là…
Il est de Châteaubriant et joue depuis 2014 dans la catégorie rock. Histoire d’accompagner en images la sortie de son album Reset, le trio a tourné et partagé un nouveau clip peu avant Noël. Maintenant que la dinde et les marrons sont digérés, on peut passer aux choses sérieuses. L’année 2019 sera rock et purpulsienne…
On efface tout et on recommence ? Non, il a beau porter le nom de Reset, ce nouvel album s’inscrit dans la continuité du précédent Red Moon Wave. Du rock sans bavure et sans esbroufe qui secoue les platines et agite les scènes d’ici et d’ailleurs. A l’occasion de la sortie de leur album, les Purpulse nous parle de ce nouveau clip tourné dans un château. Hanté ?
« Nous avions l’idée de faire un clip par nos propres moyens depuis un petit moment déjà. Nous avons donc profité d’une date de concert à Bordeaux en novembre dernier pour nous lancer dans la réalisation d’une première vidéo. Nous nous sommes arrêtés la veille du concert dans le Périgord. Le tournage s’est déroulé dans un château où nous avons filmé plusieurs plans fixes. Nous avons ensuite tous les 3 pris la caméra, à tour de rôle, pour faire des plans-séquences ».
« Toute la réalisation, le montage, les effets ont été produits par nous-mêmes et c’était très intéressant à faire. Nous allons donc réaliser d’autres vidéos dans le même esprit très rapidement pour continuer à promouvoir notre nouvel album RESET sorti le 21 décembre dernier sur toutes les plateformes de streaming (Spotify, Deezer, …) ».
Eric Guillaud
Plus d’infos sur le groupe ici. Pour découvrir Purpulse en live, direction Issé (44) le 16 mars pour la Saint Patrick , Châteaubriant (44) pour le festival de la Rue Râle les 5 & 6 avril, Lopehret, près de Brest (29) pour le festival Unis-SonS le 20 avril…