Après 20 ans de projets musicaux divers et variés, le Nantais Sébastien Guérive a décidé de se recentrer et d’assumer pleinement ses choix dans un album pensé comme une bande originale de film. L’album sort en mars, le premier single sera disponible ce vendredi 22 janvier accompagné d’un clip magnifiquement hypnotique. Rencontre…
Sébastien Guérive en studio
Sébastien, peux-tu te présenter en quelques mots pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?
Sébastien Guérive. Je suis un compositeur nantais depuis plus de 20 ans à travers différentes formes artistiques. J’ai monté différents projets musicaux, dont La Pensée Errante, Io’n, Da Sweep. Issu de la musique classique et contemporaine, je me suis intéressé très vite à la musique électronique, à la recherche d’un équilibre entre ces univers.
Omega Point est ton premier album, du moins sous le nom de Sébastien Guérive. Il sort le 19 mars prochain. Comment le présenterais-tu ?
Sébastien Guérive. Lorsque j’ai décidé de sortir cet album sous mon nom, il était important pour moi d’assumer ma singularité artistique que j’ai façonnée durant toutes ces années. Il s’agit d’un album où l’on retrouve de l’ambient, du sound design et de l’electronica. J’ai souhaité utiliser des synthétiseurs analogiques afin d’obtenir des timbres instrumentaux et des niveaux d’expressivité aussi riches que clefs des instruments acoustiques.
Les albums instrumentaux sont aujourd’hui très rares. Pourquoi ce choix?
Sébastien Guérive. Il est vrai que dans le paysage français peu d’artistes sortent des albums instrumentaux car ce type d’esthétique est plus difficile à défendre en France. Maintenant au niveau international on retrouve plus facilement des albums instrumentaux. J’ai fait ce choix, car j’ai voulu donner à cet album l’esprit d’une bande-son de film. Celle que j’aimerais un jour composer 🙂
Quelles sont ou quelles ont pu être tes influences majeures ?
Sébastien Guérive. Dans les artistes qui m’influencent actuellement, je citerais : Jóhann Jóhannsson, Nils Frahm, Ben Frost et Rival Consoles.
On rapproche ton travail sur la musique à celui d’un plasticien. Tu considères la musique comme un art visuel ?
Sébastien Guérive. Pour moi, la musique peut être assimilée aux arts plastiques, elle peut sculpter les sons au même titre qu’un plasticien. Je considère que la musique instrumentale est le partenaire idéal pour s’associer à l’image.
Un premier single sort ce vendredi, il s’appelle Omega II et est accompagné d’un clip réalisé par Thomas Blanchard, un clip hypnotique, expérimental, étrange, comme ta musique. Un mariage parfait ?
Sébastien Guérive. Je souhaitais pour le clip Omega II un univers d’images organiques et chorégraphiques, dont le sujet est la métamorphose. Le travail de Thomas étant de longue date consacré à la macro remplissait totalement la partie organique et son idée d’images stroboscopiques sur la danseuse à permis de traiter l’aspect chorégraphique. Nous espérons avoir trouvé le bon écho visuel à ce single et nous présenterons également ces images sous forme d’exposition.
Propos recueillis par Eric Guillaud le 20 janvier 2021
Besoin d’un peu de légèreté pour cette nouvelle année ? Vœu exaucé, voici Dorrr, un projet né sur la route entre deux concerts du groupe de rock angevin The Blind Suns. Au menu ? De la pop effervescente. Synthés pour tou.te.s…
Ce visage vous est familier ? Logique ! Avec Scarlett puis The Blind Suns, Dorota a embrasé toutes les scènes angevines et au-delà. Bien au-delà même. Ainsi, lorsque nous l’avons interviewée en mars dernier, juste avant le confinement, Dorota et Romain, son compagnon de scène, revenaient précipitamment des États-Unis, plus précisément du Texas où ils devaient se produire.
Après des années en groupe, Dorota lance en 2021 son projet solo, Dorrr comme le diminutif de Dorota, un projet solo mais bien entouré puisque Romain Lejeune, même s’il est ici plus en retrait, fait partie de l’aventure. Moins rock, plus pop, plus aérien, plus lumineux, avec une bonne couche de synthés et des mélodies entraînantes, dansantes, comme celle-ci, The Future is now, oui c’est maintenant…