Un tour du monde de la musique indé sans bouger de Nantes. Pas mal ! C’est ce que nous propose depuis maintenant six ans le très bon festival Indigènes. À l’affiche cette année, du 1er au 3 juin à Stereolux et sous les Nefs, des petites pépites venues du Portugal, de Colombie, de Tunisie, de Nouvelle-Zélande… mais aussi de France et même de Nantes. On a épluché le dossier de presse et on vous présente nos coups de cœur…
L’affiche est belle et devrait ravir tous les curieux et curieuses de la musique indé avec une douzaine de groupes venus d’horizons très variés et parfois lointains comme Los Pirañas, notre premier coupe cœur, un groupe colombien qui mélange les rythmes de la cumbia et de la chicha avec un psychédélisme délirant et dansant… Los Pirañas jouera le dimanche 3 juin en compagnie de Unknown Mortal Orchestra (Nouvelle Zélande) et Make-Overs (Afrique du Sud).
Un peu plus proche de nous, The Legendary Tigerman est originaire du Portugal, de la belle et bouillonnante ville de Lisbonne plus précisément. Paulo Furtado de son vrai nom joue un rock’n’roll tendance blues crasseux dans la lignée d’un John Spencer. The Legendary Tigerman sera sur la scène de la salle micro de Stereolux le vendredi 1er juin en compagnie de Ammar 808 & The Magreb United et Mattiel…
C’est certainement le moment phare de cette nouvelle édition, une soirée entièrement gratuite le samedi 2 juin sous les Nefs avec qui plus-est le groupe phénomène Bagarre, une sacrée bande qui pourrait provoqué une mini émeute. Bagarre, c’est quatre garçons et une fille aux rôles interchangeables qui balancent une musique au style totalement indéfinissable mais génialement débridée et éruptive mettant le feu partout où elle passe, que ce soit en club ou en concert. Samedi, c’est donc Bagarre pour tous mais aussi Pendentif qui nous vient de Bordeaux et propose une pop électro mélodique et sucrée, Concrete Knives qui débarque de Caen, Voyou de Nantes, Infinite Summer de Tours et Frankie Cosmos des États-Unis…
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Eric Guillaud