25 Juin

Les violets : un nouveau clip d’animation signé Ladylike Lily

Elle est passée par Nantes en mars dernier, elle repassera dans la région à la rentrée, la jeune Rennaise Orianne Marsilli, aka Ladylike Lily vient de partager un nouveau clip extrait de son conte musical Echoes. Un univers feutré et accessible, intimiste et universel, qui nous parle d’amour et de différence avec une belle touche d’élégance indie folk…

Ladylike Lily © Julie Oona

Vous l’avez peut-être vue et entendue sur la scène de Stereolux à Nantes le 31 mars dernier à l’occasion du festival Petits et Grands, Ladylike Lily y présentait son premier spectacle pour enfants et son premier album jeunesse baptisés Echoes, elle nous offre aujourd’hui, à la veille de grandes vacances, un magnifique clip tourné en motion design et pop up, beau et subtil à la fois. De quoi patienter jusqu’à son retour dans la région à la rentrée avec des concerts annoncés au Mans, à Angers et à La Roche-sur-Yon.

Ladylike Lily nous présente cette chanson et ce clip qu’elle a elle-même réalisé…

« Le morceau « Les Violets » est l’élément central de mon conte pour enfants. Dans un monde en bichromie, fait de rouge et de bleu, la nature s’entremêle, mais les hommes ne se mélangent pas. Les gens restent entre même couleur jusqu’au jour où un rouge et un bleu vont tomber amoureux. De leur union secrète va naître un bébé violet. « Les violets » raconte un amour interdit qui dépasse les frontières.

Entre les lignes, on devine le message adressé aux plus jeunes : lorsqu’on laisse les gens s’aimer librement, il en résulte de la beauté. Pour « Les violets », j’ai choisi d’écrire un morceau rythmé, aux couleurs métissées avec des arrangements modernes pour exprimer au mieux cette histoire d’amour très actuelle ».

« Pour la réalisation de ce clip, j’ai eu envie de mêler plusieurs techniques pour avoir un rendu à la fois organique et numérique à l’image. Pour raconter au mieux cette histoire d’amour entre peuples différents, je voulais combiner diverses matières visuelles. On y retrouve des découpages de peinture et d’encre, un décor d’inspiration pop-up et du motion design. Je trouvais ça tellement intéressant de pouvoir expérimenter cette partie visuelle afin d’illustrer ce morceau.

Après « Sous le cyan », « Les violets » est donc ma deuxième réalisation. J’y ai pris un grand plaisir dans le fait d’explorer de nouvelles techniques et de revisiter mon morceau avec un regard nouveau. J’ai toujours eu un goût prononcé pour le fait maison tout en aimant les musiques et vidéos bien produites.

À travers ce projet pour enfants, j’ai enfin trouvé une manière équilibrée d’allier les deux ».

Eric Guillaud

16 Juin

Hellfest 2019 : cinq questions à… Lofofora

Ce n’est pas parce qu’on joue très fort qu’on a rien à dire. Connus et reconnus pour envoyer du riff et du son absolument dantesques, les Lofofora n’en sont pas moins des musiciens engagés qui dénoncent les travers de notre société via des textes taillés à l’arme lourde…

Lofofora / © Florence Schall

Trente ans, oui trente ans, trente ans à envoyer du lourd, un savant cocktail de punk et de metal passé au mixeur de l’engagement politique, voilà la recette magique de ce groupe emmené depuis le début par Reuno au chant et Phil Curty à la basse. Le Hellfest, ils connaissent pour l’avoir déjà fréquenté en 2014 mais ils y reviennent avec la niaque d’une première fois. Ne les manquez pas, vous pourriez le regretter. 

15 Juin

Hellfest 2019 : cinq questions à… Shaârghot

Vous rêviez d’un autre monde ? Ne cherchez plus, Shaârghot l’a inventé, un monde post-apocalyptique à souhait, aussi noir que désespéré, aussi métal que punk, aussi électro qu’indus, une musique qui colle au corps et à l’esprit, l’enfer dans toute sa splendeur…

Amoureux amoureuses de k-pop et autres musiques acidulées, passez votre chemin, ici tout est noir jusqu’aux visages des musiciens, c’est l’esprit du groupe parisien Shaârghot qui, dans la lignée d’un Punish Yourself ou d’un Rammstein, influences largement assumées, balance un metal indus énergique et envoûtant. Avec eux, noir c’est noir, mais avec des nuances tout de même…

La suite ici

Hellfest 2019 : cinq questions à… Banane Metalik

Vous aimez le gore ? Vous aimez le rock’n’roll ? Alors vous adorerez Banane Metalik et son gore’n’roll, doux mélange d’une culture cinématographique et musicale goulûment absorbée et digérée par les cinq membres du groupe. Au programme ? Un show à vous glacer le sang pour l’éternité…

Banane Metalik n’a jamais fait dans la dentelle, plutôt dans la découpe en gros, avec des riffs lourds et sanguinolents. Sur son compte Facebook, cette bande de Rennais déclare venir de l’enfer, elle y retourne avec un concert qui s’annonce d’ores et déjà saignant… Attention aux éclaboussures !

La suite ici

13 Juin

Scopitone 2019 : le plein d’innovations

Pour sa 18e édition qui se déroulera du 12 au 22 septembre, Scopitone, le festival des cultures électroniques et des arts numériques, se devait de marquer les esprits, la présentation de la programmation aujourd’hui va dans ce sens…

Concert de Rebeka Warrior – Scopitone 2018 © David_Gallard

Quoi de neuf au pays des cultures électroniques et des arts numériques ? Un festival tout neuf ou presque ! Pour sa 18e édition, Scopitone déménage, direction l’ancien MIN sur l’Île de Nantes, prend son temps, passant de 5 à 10 jours avec des plages horaires quotidiennes plus larges et promet de surprendre avec de « multiples propositions » et « des expériences parfois inattendues ».

Le MIN, on le savait depuis quelques temps déjà sera donc le terrain de jeu de cette nouvelle édition, l’occasion de découvrir ce lieu atypique avant sa démolition. Halle à marée, frigos, anciens magasins de gros… accueilleront les expositions, spectacles, concerts et espaces de vie et de restauration.

Au programme, une vingtaine d’installations d’art numérique exposées, 18 artistes internationaux (France, Allemagne, Etats-Unis, Belgique…), 8 oeuvres présentées en première française, des spectacles jeune public, des ateliers pour la famille ou pour les grands, des tables rondes, conférences… et bien sûr de la musique avec six soirées de performances audiovisuelles, lives et DJS Sets.

Tout commencera le 13 septembre avec Etienne de Crecy. Suivront Ryoichi Kurokawa, Calling Marian… (le 13), Transforma, Andreas Lutz… (le 14), Line Katcho, Julien Bayle… (le 19), Molecule pour deux soirées et deux spectacles différents (les 20 et 21), Pierce Warnecke & Clément Edouard, Kompromat (le 20), Alex Augier, Folamour, Camion Bazar… (le 21).

Pour tout savoir sur tout c’est ici

Eric Guillaud

Hellfest 2019 : cinq questions à… Mass Hysteria

On le présente parfois comme un Rage Against the Machine à la française et ce n’est pas faux! Depuis plus de 25 ans maintenant, Mass Hysteria balance ses riffs enragés, ses textes engagés et son métal en fusion sur les scènes d’ici et d’ailleurs avec une certaine constance. Le Hellfest? Un graal.

© Eric Canto

Enragés et engagés, oui, anti-système, non. Et ils ne le cachent pas, les cinq musiciens de Mass Hysteria ne veulent surtout pas passer pour des donneurs de leçon, leur unique ambition est de remettre l’humain au centre de la machine. Plus de 25 ans de scène, 9 albums studio, 4 albums live, des disques d’or sur l’étagère et un passage au Hellfest en 2016 qui a mis tout le monde d’accord, Mass Hysteria revient du côté de Clisson avec Maniac, son dernier album en date, et une impétueuse envie d’embarquer dans son sillage tous les « furieux » et toutes les « furieuses » présents au Hellfest.

La suite ici

12 Juin

Reboot : le festival Hip Opsession opère une remise à zéro avant de changer de format

Quinze ans au service du hip hop dans toute sa diversité, une édition 2019 qui a rassemblé plus de 30 000 passionnés et une envie d’aller plus loin, encore plus loin, avec une nouvelle formule. Mais avant ça, les organisateurs vous invitent à remettre les compteurs à zéro avec une édition exceptionnelle baptisée Reboot les 11 et 12 octobre sur le site de Transfert à Rezé…

13 Block à l’affiche du festival Reboot © Fifou

Nul besoin d’avoir buggé pour effectuer une remise à zéro, avec plus de 30 000 spectateurs, 32 lieux investis et 58 événements organisés, la 15e édition du festival Hip Opsession a bien tenu toutes ses promesses, battu tous les records. Mais pour accompagner l’évolution du mouvement hip hop, Pick Up Production, association organisatrice du festival, a décidé d’innover en restant fidèle à son objectif initial : « promouvoir la diversité des esthétiques, favoriser les propositions originales et novatrices, et agir pour un accès de tous à la culture ».

Avant un nouveau format qui devrait voir le jour dès 2020, Pick Up Production remet tout à zéro avec une édition exceptionnelle sur un site lui aussi exceptionnel, celui de Transfert à Rezé. Trois chapiteaux côté accueil, une bonne vingtaine d’artistes français et internationaux côté programmation parmi lesquels 13 Block, Georgio, Neg Marrons, Davodka, Nadia Rose, Illa J, Isha, Prince Waly, Makala, Dope Saint Jude, Zed Yun Pavarotti, 404Billy, Moka Boka…

Et après ?

Terminée la formule ramassée sur une quinzaine de jours en hiver, Reboot ne remet pas seulement les compteurs à zéro, il préfigure un festival en deux temps : « Le premier en février sera entièrement consacré à la danse. Toujours nomade, il associera plusieurs lieux de l’agglomération autour d’une programmation de spectacles, battles, workshops, conférences et initiations, avec comme événement central le Battle Opsession. Le second, consacré à la musique, aura lieu en octobre et sera principalement articulé autour de deux soirées de concerts à Transfert, sous chapiteaux ».

Eric Guillaud