Ils n’ont plus 20 ans sur le papier mais sur scène c’est une autre affaire, une quinzaine de groupes issus du punk rock se retrouveront à Fontenay-le-comte du 7 au 9 avril pour nous agiter les neurones et les gambettes. Parmi les têtes d’affiche, les Tagada Jones. Rencontre avec Niko, leur chanteur…
C’est devenu un rendez-vous attendu chaque année dans la région, la septième édition se tiendra du 7 au 9 avril, trois jours de musique avec des groupes qui n’ont – presque – plus 20 ans, des pointures et des découvertes, venus d’ici et d’ailleurs, tous avec la ferme volonté de faire la fête.
Avec pour commencer le groupe à l’origine du festival, Tagada Jones, qui avait fêté ses vingt ans de scène à l’occasion de la première édition en 2014. Neuf ans plus tard, pour cette septième édition, il revient accompagné d’une belle affiche réunissant Elmer Food Beat, The Exploited, Les Fatals Picards, Les Sales Majestés, Banane Metalik, Les 3 Fromages, Ska-P, Grade 2, Strollad, Outrage, The Foxy Ladies ou encore Darcy, bref une quinzaine de groupes qui n’ont pas vraiment les mediators dans la poche.
Qui de mieux placé pour nous en parler que Niko le chanteur des Tagada Jones ? Un petit message vidéo et il nous dit tout…
Ce n’est pas tous les jours qu’ouvre une salle de concert en France, surtout en dehors des grandes agglomérations urbaines. Depuis le 24 février, pourtant, le Rocksea, sans faire de bruit, donne du décibel. Direction Saint-Gilles-Croix-de-vie…
Saint-Gilles-Croix-de-Vie, son port, ses sardines, ses conserveries, son usine Beneteau… et depuis le 24 février sa salle de concert, le Rocksea. Avec un peu moins de 8000 habitants à l’année, la chose a de quoi surprendre. Pourtant, c’est bien ici qu’Olivier Davy et son associé Fred Portais, deux transfuges du groupe U, ont décidé de poser leur sono. Un sacré changement de vie !
À six mois de l’ouverture des portes de l’enfer, le festival des musiques extrêmes de Clisson dévoile l’affiche et les dates de son tour de chauffe à travers l’hexagone…
Ils seront 25 artistes et groupes à fouler l’une des quatre scènes du festival BISE à Nantes ces 10 et 11 janvier. Parmi eux, Animal Triste, un groupe rouennais composé de musiciens déjà bien connus sur la scène rock hexagonale. Interview…
Né il y a quatre ans d’une envie de défricher de nouveaux territoires et de lâcher prise, Animal Triste n’a de triste que le nom. Ses six membres, issus pour certains des groupes normands Radiosofa et La Maison Tellier se sont réunis autour d’un répertoire qui n’est pas le leur habituellement, un rock sombre, un brin sauvage et chanté en anglais.
Deux albums plus tard, Yannick Marais (chanteur), Sébastien Miel (guitare), Mathieu Pigné (batterie), Fabien Senay (guitare), Darko (claviers, guitare) et Cédric Kerbache (basse) débarquent à Nantes le 11 janvier pour un showcase dans le cadre du festival BISE. Trente minutes en tout et pour tout pour nous convaincre que le rock bouge encore.
Sébastien Miel, guitariste de La Maison Tellier et d’Animal Triste, nous dit tout et plus encore sur le groupe, sa musique et son passage au BISE. Interview…
Il a dans un certain sens révolutionné le rock à la fin des années 70 et n’a cessé depuis de l’accompagner en lui donnant une couleur gothique et romantique, le légendaire groupe The Cure est de retour pour une tournée européenne qui passe par Nantes le 15 novembre. De quoi offrir une seconde jeunesse à pas mal de ses fans quinquagénaires…
The Cure en concert à Budapest le 26 octobre 2022 @ MaxPPP – Balazs Mohai
Quand on a 20 ans au tout début des années 80, la question n’est pas de savoir si on est Beatles ou Rolling Stones, on est forcément un peu des deux, non la question est de se savoir si notre cœur balance pour U2 ou pour The Cure. Ou pour les deux, c’est encore possible ! Car oui, à cette époque-là, ces deux groupes d’Outre-Manche sont devenus les locomotives de la musique rock britannique.
On vous épargne ici le déroulement fastidieux d’une biographie pléthorique mais, en 40 ans de concerts et d’albums, The Cure et U2 ont signé la bande son d’une multitude d’existences à travers la planète Terre.
Alors bien sûr, lorsque l’un d’entre eux, The Cure en l’occurrence, annonce pour 2022 une nouvelle tournée européenne, et quelle tournée puisqu’elle comporte une bonne quarantaine de concerts dont pas moins de huit en France, les esprits s’échauffent, les réseaux sociaux s’agitent et les sites de vente de billets sont littéralement assaillis.
Et de fait, il n’aura pas fallu longtemps pour remplir les salles, la plupart affichant très rapidement complet. Comme le Zénith de Nantes, 9 000 billets vendus en quelques jours seulement. Et tant pis pour les retardataires qui depuis des mois maintenant tentent de récupérer un sésame par tous les moyens possibles, notamment via la plateforme sécurisée de revente de billets Ticketswap.
Mais l’affaire n’est pas simple. Plus de 2 000 fans au compteur de l’application en recherche d’une place et une petite cinquantaine d’offres enregistrée à ce jour, c’est peu, très peu, et Il faut être extrêmement vif pour espérer en attraper une au vol.
Le groupe, qui n’avait pas mis les pieds sur le sol français depuis 2019 et son fameux show à Rock en Seine, compte bien évidemment jouer quelques-uns de ses tubes interstellaires mais également de nouveaux titres qui devraient figurer sur son prochain album attendu depuis 14 ans, oui vous avez bien lu, 14 ans, un album dont on connait aujourd’hui le nom, Song Of A Lost World, mais toujours pas la date de sortie.
Une véritable arlésienne que cet album ! Annoncé dès 2019, reporté, annoncé une nouvelle fois, reporté, promis avant la tournée et finalement… reporté à Noël d’après les prédictions de certains, en espérant qu’il s’agisse bien de Noël 2022, en tout cas un sacré cadeau en perspective pour tous les fans de Robert Smith et de sa bande. D’autant qu’un deuxième album mystérieux ainsi qu’un album solo pour Robert Smith seraient aussi en préparation.
Pourquoi tant d’atermoiements ? Pourquoi tant de mystère ? Le perfectionniste Robert Smith aurait semble-il affreusement douté de ses paroles sur les nouveaux titres. Et certains seraient difficiles à chanter. Dans une interview accordée à NME il y a quelques mois, il déclarait :
« Essentiellement, nous avons enregistré deux albums en 2019. J’ai essayé d’en terminer deux en même temps, ce qui est pratiquement impossible. L’un est presque prêt à partir (…) Ça vaut la peine d’attendre. Je pense que c’est la meilleure chose que nous ayons faite… »
Bref, en attendant l’album ou les albums, les fans pourront déjà entendre la version live de quelques nouveaux titres comme Alone dévoilé en primeur à Riga au début de cette nouvelle tournée européenne.
Mais pas de panique, les amoureux du Cure de la grande époque devraient être comblés. « Il y aura une poignée de nouvelles choses au fur et à mesure que nous jouerons… », expliquait Robert Smith toujours au magazine NME, « la force du groupe en live est le catalogue et les chansons que nous avons donc ce serait assez stupide de jouer une heure de nouvelle musique. Bien que certaines personnes préféreraient que nous fassions cela ! »
Débutée le 6 octobre à Riga, la tournée fait étape à Lyon le 7 novembre, Montpellier le 8 novembre, Toulouse le 13 novembre, Bordeaux le 14 novembre, Strasbourg le 18 novembre, Liévin le 27 novembre, Paris le 28 novembre et donc au Zénith de Nantes le 15 novembre.
Vous l’avez compris, le concert est complet mais vous pouvez toujours tenter votre chance sur l’une des plateformes de revente TicketSwap ou ZePass
Après l’expo événement Rock’n Nantes qui s’y était tenue en 2018 et 2019, le château des Ducs de Bretagne remet le son pour un spectacle exceptionnel de Radio UK on the Rocks. 21 musiciens sur scène et du rock britannique dans l’air…
David Bowie, Led Zeppelin, The Who, The Beatles, Muse, The Rolling Stones, The Kinks, Oasis, Police, Queen, U2, Coldplay… tout ce beau monde sur un même plateau. Vous en rêviez ? Radio UK on the Rocks vous l’offre. Plus qu’un concert, Radio UK on the Rocks est une émission radio en live, un spectacle où se mêlent les plus grands hits des groupes de rock britannique et les plus infimes secrets qui ont accompagné leur création.
À l’heure où la Scène Michelet ferme ses portes, le Ferrailleur apparaît plus que jamais comme l’un des derniers bastions nantais pour écouter des groupes émergents ou des musiques de niche. Il fête du 19 au 29 mai ses quinze ans par deux week-ends de concerts. De quoi souffler les bougies en famille…
Et elle est nombreuse la famille. En quinze ans, le Ferrailleur a accueilli plus de 2500 concerts dans ses murs, 5000 artistes sur scène et bien entendu quantité d’amateurs de musique rock, punk ou metal. De quoi en faire un lieu emblématique de la culture rock à Nantes.
Ils ont pris le bus à Rennes le 20 avril et en descendront finalement le 7 mai à Nantes après un véritable tour de chauffe du Hellfest en 18 étapes et autant de concerts, les Tagada Jones raccrochent un instant les guitares et nous racontent cette belle aventure…
Bientôt trente ans de musique, deux mille concerts à travers l’hexagone et au-delà, des litres et des litres de sueurs déversées sur leurs instruments, dix albums studio, cinq albums live et une sacrée réputation de groupe rock tendance enragé et engagé, dignes héritiers de la scène alternatives des années 80, si vous ne connaissez pas encore les Tagada Jones, alors il n’est jamais trop tard, fermez les portes, mettez en lieu sûr votre belle vaisselle et montez le son…
Mais oui mais oui, c’est le week-end ! Et on fait quoi le week-end ? Ah oui tiens, on fait quoi ? On sort. Histoire de vous éviter des soirées en mode pyjama-ronflonflon, voici sur un plateau trois concerts, autant d’idées de sortie. C’est parti ? C’est par là.
Deluxe, Hervé, La Yegros, Yuksek, Atoem, Soom T & The Stone Monks, Mad Foxes ou encore Bandit Bandit, le festival des Nuits courtes revient avec la ferme intention de rattraper un an et demi de privation sonore…