En 2018, le groupe vendéen Epsylon fêtait ses dix ans d’existence autour d’un album live. Il est de retour avec un nouvel album qui sortira en mars et d’ores et déjà avec un nouveau single, C’est plus le paradis, clipé par Guillaume Massif avec la participation de la chanteuse Melissmell…
Nous les avions interviewés Il y a tout juste un an à l’occasion de la sortie de leur album live, nous les retrouvons aujourd’hui à la veille de la sortie d’un nouvel album studio le 8 mars baptisé Astronaute, Epsylon nous raconte tout, à commencer par cette collaboration avec la chanteuse Melissmell…
« Damien Bolo (Spectrum Studio), le réalisateur de notre nouvel album Astronaute nous a conseillé, à l’écoute du morceau, de faire un featuring avec une voix féminine. C’est plus le paradis est une chanson autour de la complexité des histoires d’amour et une question / réponse entre la voix de notre chanteur et une voix féminine a permis de donner du relief aux propos ».
« Nous sommes très fans du travail de Melissmell et nous lui avons proposé de collaborer avec nous sur ce morceau, elle a tout de suite été emballée ! Nous nous sommes rencontrés dans un premier temps a Nantes pour faire connaissance et discuter du morceau. Elle nous a rejoint quelques mois après au studio Bonsison (Puceul) pour les prises voix, nous sommes très fiers du résultat ».
« Pour le clip, nous avons choisi de travailler avec Guillaume Massif qui a réalisé plusieurs clips (Von Pariahs etc..). Son idée était de faire un parallèle entre la vie de couple et un combat de boxe, alternant moments d’observation, d’amour, de passion, de doute, puis finalement de déchirure, donnant lieu à un véritable combat de boxe où tous les coups sont permis ».
« Les acteurs Elsa Ferreux et Quentin Poulailleau ont sublimé le travail de Guillaume qui était assisté du chanteur du groupe pour la réalisation, de Louis Boureau (Chef opérateur), Elie Bossis (lumière). Pour pousser le réalisme, nous nous sommes faits assister d’un champion de boxe thaï Eric Roussey qui a dirigé les acteurs, notamment pour les scènes d’entraînements et de combats ».
Eric Guillaud
Release party le 2 mars en Vendée (complet), release party le 5 avril à la Distillery à Carquefou. Plus d’infos sur Epsylon ici.
Si je vous dis Fargo, vous me répondez ? Les frères Coen et l’un des films les plus cultes de leur conséquente filmographie. Tellement culte qu’il inspire encore aujourd’hui de nombreux cinéastes mais aussi des musiciens. C’est le cas de Fragments, des Rennais aujourd’hui installés à Nantes, et de leur album Songs for Marge dont ils viennent d’extraire un deuxième single et de le mettre en images…
Sorti à la fin de l’année 2018, l’album Songs for Marge du groupe nantais, ex-rennais, Fragments propose 14 morceaux inspirés par les scènes du mythique Fargo des frères Coen. Une bande son alternative en quelque sorte dans un style post-rock electronica qui se démarque bien évidemment de la bande originale. A l’origine de l’album, la création d’un ciné-concert autour du film pour le festival rennais Travelling. Vendredi sortira le deuxième extrait de cet album et un nouveau clip tourné dans un garage atypique de Nantes. Supersonikk vous permet de le découvrir en exclu dès ce soir avec les explications de l’un des musiciens, Tom Beaudouin…
« Le titre est inspiré d’une scène du film Fargo, sans doute la scène la plus marquante du film des frères Coen. Rien qu’avec ce simple mot vous pouvez spoiler n’importe quel ami qui n’a pas vu Fargo. Il nous tenait à cœur de faire une session live avec ce morceau car il exorcise chez nous notre amour pour la musique dansante et les séquences technoïdes. C’est une facette que nous explorons peu avec Fragments et c’était l’occasion de s’offrir un petit plaisir coupable entre DFA Records et Air au milieu de vieilles voitures américaines ».
« Le tournage de la session s’est décidé a la dernière minute lors d’un passage express de Joris (le batteur) entre deux tournées Birds in Row. On a dégoté le lieu la veille, un garage automobile vintage nantais hyper accueillant et chaleureux ».
« On avait envie de faire ça de longue date avec les copains de Voyons Voir. , c’était le bon moment, ils commencent à être bien demandés et c’est mérité, leurs sessions live sont vraiment originales et belles ! ».
Début d’année mouvementé pour Quentin Sauvé. Avant la sortie de son premier album Whatever It Take le 1er février et le début d’une longue tournée en Europe, le musicien lavallois nous offre un nouveau clip. De quoi ensoleiller notre week-end…
Après un premier extrait livré en octobre, un deuxième en novembre, voici donc le troisième extrait de son premier album annoncé pour le 1er février et baptisé Whatever It Take. La mise en images très soignée est signée Ananda Safo. Ils nous confient tous les deux leurs intentions…
Quentin à propos de la chanson et du clip…
« C’est une réflexion que j’ai eu à propos de la vie en tournée. Le fait d’être constamment entouré de gens, 24h sur 24, mais de se sentir à la fois toujours seul dans sa tête ; et le fait que ces gens autour de moi, mes amis chers, deviennent le seul lien avec là d’où je viens. Ce sont les personnes qui représentent la notion de « sûreté » quand je suis loin de chez moi. On prend soin les uns des autres, dans le camion, de la même manière qu’une famille le ferait dans une maison.
Dans le clip nous montrons des relations entre adolescent(e)s, en se concentrant sur l’une d’entre elles, et en faisant un parallèle avec sa future « elle ». Je pense que l’adolescence est une période de la vie très difficile. Dans cette chanson, je parle de se sentir en danger et de chercher du réconfort, c’est exactement ce que j’éprouvais pendant mon adolescence. Je me retrouve donc dans cette ado, et je crois que c’est pour ça que la femme plus âgée est là : pour la réconforter, la protéger, comme le font mes amis avec moi en tournée. Surtout dans cette scène musicale particulière où je me sens en sécurité ».
Ananda Safo à propos du clip…
« À la fois sombre et lumineux, ce clip ouvre volontairement sur plusieurs interprétations possibles et laisse une grande liberté au spectateur. J’offre ici une vision personnelle du texte de Quentin.
Mon intention principale était de parler de cette maison intérieure. De celle que nous fuyons pour grandir. De celle qui nous guide pour avancer. De celle qui nous porte lorsque nous rencontrons des difficultés. Elle est incarnée par cette femme et cet espace hors du temps, qui accueille et rassure cette adolescente, sous une forme de transe. L’adolescence, ce passage entre l’enfance et l’âge adulte, porte à la fois la lumière et l’obscurité.
J’explore ainsi cette âme adolescente, habitée parfois par une maturité plus profonde, qui permet à l’enfant de grandir.
Je pars de cette idée où nous voudrions parfois rassurer celle ou celui que nous étions, quelques années plus tôt. Ou — à l’opposé — je fais écho à ces moments où nous aimerions nous reposer sur le futur, nous dire que tout va bien se passer malgré les apparences ».
Eric Guillaud
Quentin Sauvé sera en concert le 17/01 à Paris au Pop-Up w/Cavetown, le 31/01 à Rennes au Bateau Ivre, le 01/02 à Nantes à La Dérive, le 02/02 à Angers au Donald’s Pub, le 03/02 à Tulle au Conseil Général, le 04/02 à Bordeaux au Void, le 05/02 à Toulouse à la Cave à Rock, le 06/02 à Montpellier au Black Sheep, le 07/02 à Lyon FR au Kraspek Myzik, le 08/02 à Clermont-Ferrand au Somme Toute, le 09/02 à Limoges au Phare… Toutes les infos sur Quentin Sauvé ici.
Ils en parlent depuis plus d’un an, autant dire qu’il est pour le moins attendu, tant par eux que par nous, le premier album des Yeggmen sera finalement dans les bacs le 19 janvier. Au menu, huit titres qui célèbrent l’union du rock, de la pop et de l’électro. À la rédaction web de France 3 Pays de la Loire, on s’est dit que ça valait bien une interview… et même plus si affinité.
Et affinité il y eut. Non seulement, nous avons pu rencontrer Fred, Matthias et Sofia pour leur poser quelques questions mais ils ont qui plus est accepté de nous jouer live un des huit morceaux de leur premier album baptisé Together in the Fulness of a solar System, disponible le 19 janvier. Il s’agit de You Are Lost, une histoire d’amour contrariée filmée en exclu par et pour Supersonikk…
C’est dans les locaux de Trempolino à Nantes que nous avons retrouvé le trio, en pleine répétition pour la release party à venir au Bar à Sons au Pannonica. On vous les avait déjà présentés ici-même à l’occasion de la sortie de leur premier clip il y a quelques semaines. Yeggmen c’est qui c’est quoi ? Réponse ici et maintenant…
Matthias. Yeggmen, c’est un trio qui existe depuis bientôt deux ans. Un projet plus électro que notre groupe précédent I’M 7teen.
Vous venez de Paris. Pourquoi avoir choisi Nantes pour rebrancher les jacks ?
Fred. Au départ, on voulait surtout quitter Paris. Il fallait bien aller quelque part, on a entendu parler de Nantes. J’avais des copains musiciens qui vivaient là et qui m’en avaient dit le plus grand bien. Grosse énergie, scène pop assez pointue… Du coup, on a remonté le groupe sur Nantes.
Vous sortez tous les trois du conservatoire avec une formation classique. Pourquoi ce virage vers les musiques actuelles?
Fred. Parce qu’on adore tous les trois l’énergie du rock. Il y a quelque chose qui se passe sur scène et qui va bien au delà de la partition. Le rock permet d’exprimer beaucoup de choses.
Matthias. Dans le classique, il faut avant tout être un bon exécutant. Dans le rock, il faut mettre ses tripes. C’est ça qu’on aime, qui nous rassemble et qui fait que ce projet est là aujourd’hui.
J’ai lu à votre propos certaines comparaisons avec des artistes comme Ghinzu, Nick Cave, Damon Albarn ou encore Depeche Mode. Vous êtes d’accord avec ça ? Ce sont vos influences premières ?
Fred. C’est un peu plus large. En fait, si on voulait vraiment donner notre base, il faudrait prévoir une longue interview. Déjà, il y a le classique qui est toujours là. Je pense qu’on peut le retrouver dans les harmonies. J’adore Fauré par exemple. il a des démarches harmoniques qui sont hyper belles et ça, ça peut se retrouver dans n’importe quel style musical. Et puis dans le domaine de la pop, du rock et de l’électro, on aime beaucoup Liars qui est parti dans un trip très électro, on écoute aussi beaucoup de Côte ouest, de shoegaze. On pourrait ajouter Radiohead. Ce groupe a toujours été pour moi une référence en terme de compo, de son, de liberté artistique.
Matthias. On a forcément des références qui sont plus présentes que d’autres mais c’est vrai aussi qu’on est des éponges. On absorbe tout ce qu’on écoute et on le met au service de notre musique.
Sofia. Quand on compose, on ne se dit jamais qu’on va faire comme eux. On fait !
Fred. Oui, et on n’analyse pas !
Il y a un an, début 2018, vous annonciez déjà la sortie de votre album. Finalement il sort en 2019. Que s’est-il passé ?
Sofia. C’est long de faire un album. On a commencé à maquetter, à enregistrer, après on a manqué de sous, on a donc lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule., il a fallu encore mixer et masteriser. Et quand tout ça fut fait, il fallait encore préparer la sortie de l’album… C’est énormément d’étapes.
Cette fois, c’est bon. Il est sur le point de sortir. Il s’appelle Together in the Fulness of a solar System. Vous vous sentez comment ?
Fred. On fait tourner les chansons depuis un moment maintenant, on les connaît bien, très bien, mais le fait que l’album sorte concrètement est assez excitant en fait !
Huit titres, un mélange de pop et de rock sur un lit d’électro. A l’arrivée, est-ce que l’album ressemble à ce que vous imaginiez, espériez, rêviez ?
Matthias. Complètement. On est hyper satisfaits de l’album et prêts à le défendre à fond. On adore jouer ses morceaux mais on pense aussi à la suite et on a déjà pas mal de nouveaux titres en stock.
Comment naît un morceau comme You are lost ?
Fred. Pour celui-ci en particulier, il était tard, nous étions isolés dans la dernière maison du dernier hameau avant la forêt d’un trou paumé en Bourgogne et on jouait en impro…
Matthias. …et heureusement on avait laissé tourner l’enregistreur. Car le lendemain, à la réécoute, on s’est dit qu’il fallait vraiment en faire quelque chose.
Fred. À partir de l’impro, on a donc travaillé les parties et construit le morceau.
Que nous raconte ce titre et d’une façon générale que raconte l’album ?
Fred. Dans cet album, le thème de l’être aimé et perdu revient beaucoup. Le thème de la nature aussi. You Are Lost parle d’un amour avec une incapacité à le vivre dans le concret.
Premier album mais pas première scène. Où vous sentez-vous le mieux et pourquoi ?
Sofía. On aime les deux. Jouer en live, c’est tout de suite, c’est l’énergie. Le studio, on se pose, ça peut être plus artistique, on va aller plus loin que ce qu’on peut faire sur scène.
Fred. Si je devais choisir entre les deux, je choisirais la scène quand même mais c’est vrai que l’un nourrit l’autre.
Matthias. Moi, je ne suis pas toujours particulièrement à l’aise sur scène mais pourtant j’aime ça. Et c’est hyper formateur. En studio, on est plus dans notre bulle, à essayer d’aller plus loin dans les sons. Sur scène, on est tout nu et il faut apprendre à gérer cette nudité avec les gens. Ce n’est pas toujours facile pour moi. je dois être un peu maso…
Vous fêterez l’album le 19 janvier au Bar à Sons au Pannonica à Nantes. C’est un moment important pour vous je présume ? Et après ?
Fred. Assez oui. Et après on enchainera les dates. On jouera au Ferrailleur à Nantes le 31 janvier, puis dans un endroit qui s’appelle Aux Anges en Bretagne, au café de la gare à Ancenis et dans les festivals de l’été…
Yeggmen c’est pour la vie ?
Matthias. Je dirais que Yeggmen, c’est comme la vie. On ne sait pas combien de temps ça durera mais tant qu’on est là…
Il est de Châteaubriant et joue depuis 2014 dans la catégorie rock. Histoire d’accompagner en images la sortie de son album Reset, le trio a tourné et partagé un nouveau clip peu avant Noël. Maintenant que la dinde et les marrons sont digérés, on peut passer aux choses sérieuses. L’année 2019 sera rock et purpulsienne…
On efface tout et on recommence ? Non, il a beau porter le nom de Reset, ce nouvel album s’inscrit dans la continuité du précédent Red Moon Wave. Du rock sans bavure et sans esbroufe qui secoue les platines et agite les scènes d’ici et d’ailleurs. A l’occasion de la sortie de leur album, les Purpulse nous parle de ce nouveau clip tourné dans un château. Hanté ?
« Nous avions l’idée de faire un clip par nos propres moyens depuis un petit moment déjà. Nous avons donc profité d’une date de concert à Bordeaux en novembre dernier pour nous lancer dans la réalisation d’une première vidéo. Nous nous sommes arrêtés la veille du concert dans le Périgord. Le tournage s’est déroulé dans un château où nous avons filmé plusieurs plans fixes. Nous avons ensuite tous les 3 pris la caméra, à tour de rôle, pour faire des plans-séquences ».
« Toute la réalisation, le montage, les effets ont été produits par nous-mêmes et c’était très intéressant à faire. Nous allons donc réaliser d’autres vidéos dans le même esprit très rapidement pour continuer à promouvoir notre nouvel album RESET sorti le 21 décembre dernier sur toutes les plateformes de streaming (Spotify, Deezer, …) ».
Eric Guillaud
Plus d’infos sur le groupe ici. Pour découvrir Purpulse en live, direction Issé (44) le 16 mars pour la Saint Patrick , Châteaubriant (44) pour le festival de la Rue Râle les 5 & 6 avril, Lopehret, près de Brest (29) pour le festival Unis-SonS le 20 avril…
Entre rock, hip hop et chanson française, il n’aura fallu que deux petites années à CORBO pour tracer sa route et imprimer son nom en lettres capitales sur l’asphalte. Pas de ralentissement prévu en 2019, le groupe travaille sur un mini-album et nous offre dans l’immédiat un nouveau clip dans lequel il est question de vieillir…
Vieillir ou non ? Pas vraiment le choix, alors autant le faire en écoutant Les Géants, nouveau titre et nouveau clip du combo CORBO, quatre minutes ni plus ni moins pour se plonger dans son univers singulier, un savant mélange de rock, de hip hop, de chanson française avec des textes slamés, du beatbox, des synthés et une guitare ténor.
Le clip a été réalisé par Robin Alliel, un tournage en condition live aux Saulnières au Mans avec la participation du danseur Gabriel Um. Simon, chanteur et guitariste, nous en dit deux mots:
« Sur le titre Les Géants, on propose une réponse surréaliste à ce vieux démon existentiel qui nous taquine : Vieillir, c’est quoi ? »
« On avait envie de faire un truc original avec ce morceau, et notre rencontre récente avec Gabriel Um est tombée à pic. C’est intéressant pour nous d’avoir cette vision de la chanson, qu’elle soit habitée. On aime beaucoup l’idée du clip/live ; on est complètement entre les deux ».
« Le son du clip ne vient pas d’un enregistrement studio, c’est du live. Et l’image et la lumière (Antonin Subileau) sont très travaillées et dynamiques, il y a beaucoup de cuts dans le plan-séquence qui constitue la base du clip : ça c’est l’idée de Robin Alliel. On remercie vraiment Superforma et l’équipe des Saulnières de nous avoir permis de concrétiser ces idées, et aussi Maud Costa qui nous aide à ficeler le projet tout entier ».
À la demande de la plateforme musicale Deezer, 29 artistes français ont signé des reprises de chansons de Noël ou d’hiver réunies dans une compilation baptisée Le Grand Noël. Parmi eux, le Nantais Voyou et le titre Jardin d’hiver écrit par Benjamin Biolay et Keren Ann pour Henri Salvador…
Si vous n’avez jamais entendu parler de Voyou, alors ça ne devrait pas tarder. C’est l’artiste qui monte en ce moment sur la place de Nantes. Lauréat Fair 2019, Voyou prépare actuellement un premier album qui sera disponible le 15 février prochain. Son nom : Les bruits de la ville.
En attendant, le Nantais multiplie les expériences, ici un clip en compagnie de la chanteuse Yelle, là une reprise de la magnifique chanson Jardin d’hiver pour une compilation proposée par Deezer. L’exercice n’est jamais facile, Voyou s’en sort très bien en s’appropriant l’oeuvre de très belle façon.
Le rendez-vous musical de France Télévisions, Basique, a eu l’excellente idée de l’enregistrer lors d’une session live. On monte le son, attention frissons…
Fin d’année particulièrement intense pour Moustache Museum et ses six musiciens. Après un quatrième EP sorti il y a quelques jours, le groupe nantais dévoile aujourd’hui un nouveau clip. Et c’est en exclu sur le blog Supersonikk de France 3 Pays de la Loire…
Huit ans d’existence, quatre EP, pas mal de concerts au compteur et un univers musical qui navigue librement et habilement entre le folk, le blues, la country et le rock, de quoi susciter de furieuses envies d’escapades vers l’Ouest américain.
Moustache Muséum dévoile aujourd’hui un nouveau clip sur le très rock et entraînant Closer, un tube en puissance extrait de l’EP Worlds End disponible en téléchargement ici et en Streaming sur les plateformes habituelles. Réalisé par Pierre-Alexandre Chauvat, ce clip a été tourné en partie dans le magnifique gymnase Coidelle à Nantes où s’est installé le club de boxe Le Ring nantais. Dans l’immédiat, on pose les gants, on monte le son et on admire le travail.
« On souhaitait avoir un clip pour communiquer sur la release du dernier EP, et se faire plaisir avec de belles images.
On a choisi Closer qui est d’après nous le titre le plus catchy de l’EP et demandé à un ami réalisateur, Pierre-Alexandre Chauvat de nous conseiller dessus. Au final il était emballé par le projet et nous étions fans de son travail, donc il a réalisé le clip, en nous drivant de A à Z.
Son professionnalisme et les moyens qu’il a mis en place ont permis un résultat qui dépasse nos attentes. Et merci beaucoup à Carine, pour tous les coups de main, et Charles et Mamadou qui ont été des figurants au top ! »
Propos recueillis par Eric Guillaud le 10 décembre 2018
Pour découvrir Moustache Museum en live, deux dates à retenir : la release party le 3 février au Ferrailleur à Nantes en compagnie de Okay Chorale, le 16 février à La Motte aux Cochons à Saint-Hilaire-de-Chaléons…
En surfant sur le web, on tombe parfois sur des petites pépites. En voici une dénichée par un jour pluvieux de décembre, un rayon de soleil baptisé Miss Machine, 20 ans, nantaise, étudiante en épistémologie et histoire des sciences à l’université, et chanteuse de brit-pop à la française…
Plus rock que Vanessa Paradis, plus pop qu’Emmanuelle Monet ex-Dolly, voici Miss Machine, une Nantaise de 20 ans tout rond qui pourrait bien faire parler d’elle dans un très proche avenir.
Peu de concerts pour le moment, trois clips au compteur dont le tout récent De quoi j’ai l’air tourné dans un salon de coiffure nantais, des textes en français, impressionnistes pour offrir dit-elle « une grande liberté d’interprétation » , et une musique qu’elle qualifie elle-même de « brit-pop française ».
Pour Supersonikk, Miss Machine nous présente son nouveau titre De quoi j’ai l’air et le clip filmé par Clémentine Brochet et monté par Miss Machine.
De quoi j’ai l’air, chanson d’amour?
« De quoi j’ai l’air est un morceau double, à la fois léger, très pop, mais avec une dimension plus grave ou plus sombre. On peut le comprendre en première lecture comme une chanson un peu superficielle qui parlerait du changement et de l’apparence, ou bien comme une chanson d’amour, ou bien encore comme un morceau qui traiterait de l’amélioration de soi et de ses limites (ou tout ça en même temps) ».
Un côté sombre, sous une épaisse couche de pop
« Maintenant quand je le chante, je pense à différentes choses, je vois différentes situations pour lesquelles il est approprié. Au départ, quand je l’ai écrit, je pensais surtout à une certaine forme de colère, à des côtés plus sombres, ceux qui sont mauvais et qui sont généralement cachés. J’ai alors décidé de faire pareil dans ma chanson, et de cacher le sens authentique du morceau (du moins celui auquel je pensais), c’est-à-dire ce côté sombre, sous une épaisse couche de pop et de paroles faussement simples. Refouler ses pulsions pour s’intégrer ou pour plaire, mais échouer systématiquement et revenir éternellement à son point de départ, finira à chaque fois par rendre la personne qui succombe à ce biais un peu plus énervée, chaque fois un peu plus mauvaise (« rien de nouveau sous le tonnerre »). La musique et les jeux de mots de coiffeurs incrustés dans les paroles (toutes les variations sur « hair » et « air ») donnent un côté léger au texte, et ce qui me plaît est justement ce contraste avec ce que j’avais alors en tête.
J’ai voulu faire pareil dans le clip, en jouant avec les perruques colorées, des montages un peu décalés, etc. Je suis contente du résultat parce que je trouve que la démarche est cohérente sur les différents niveaux. J’aime le fait que le morceau puisse être pris pour quelque chose d’extrêmement léger, quand je pensais au départ à une forme de colère. Mais l’interprétation est bien entendu personnelle et je suis contente que les gens puissent y voir autre chose que ce que j’avais en tête au moment de l’écriture ».
Un clip bien coiffé
« Le clip a été tourné en deux jours, l’été dernier. Nous étions trois sur le tournage, c’est Clémentine Brochet qui filmait (gros moyens, en somme !). J’ai ensuite monté le clip, un ami s’est occupé de toute la retouche des plans. Nous avons dû apprendre sur le tas à nous servir de certains logiciels et nous familiariser avec les techniques de retouche digitale (et d’effets spéciaux). Ça a été un gros travail, c’était compliqué, surtout que nous n’avions pas forcément le matériel adapté ! Nous avons passé beaucoup de nuits à travailler sur le clip (bah oui, parce que la journée il y a école !), mais le résultat est satisfaisant ».
Propos recueillis par Eric Guillaud le 3 décembre 2018
À quelques semaines de la sortie de son premier album solo, Whatever It Take, le Lavallois Quentin Sauvé nous en offre un nouvel extrait avec le titre People To Care Of et un clip tourné au centre d’art Les 3 CHA de Châteaugiron en Ille-et-Vilaine…
De ce premier album attendu pour le 1er février et baptisé Whatever It Take, Quentin Sauvé nous en a proposé un premier extrait il y a un petit mois, un titre mélancolique et un clip bouleversant à découvrir ici. Il est de retour avec un deuxième extrait et un deuxième clip tourné dans les conditions du live. Il nous les présente maintenant…
« People To Take Care Of » est une chanson sur mes grands-parents (qui étaient également dans mon premier clip « Dead End ») et la maison de famille à la campagne dans laquelle nous avons passé beaucoup de temps ».
« Avec mon précédent projet, j’ai déjà écrit sur les gens que j’avais perdus par le passé et quand j’ai commencé à travailler sur cet album, je me suis dit que dans l’hypothèse où mes grands-parents venaient à disparaître, ce serait trop dur pour moi d’écrire sur ce sujet ».
« J’ai donc décidé de le faire tant qu’ils sont encore là, écrire de façon positive cette fois et en me disant de leur rendre plus souvent visite et de m’occuper plus d’eux ».
« À propos de la session à proprement parler, c’est la première fois que je travaille avec le collectif « Voyons Voir » qui m’a été présenté par mon ami Joris qui a enregistré et mixé la session. Je suis très content qu’ils aient trouvé cette sorte de château qui peut ressembler quelque peu à la maison de famille évoquée dans les paroles ».