Si je vous dis Fargo, vous me répondez ? Les frères Coen et l’un des films les plus cultes de leur conséquente filmographie. Tellement culte qu’il inspire encore aujourd’hui de nombreux cinéastes mais aussi des musiciens. C’est le cas de Fragments, des Rennais aujourd’hui installés à Nantes, et de leur album Songs for Marge dont ils viennent d’extraire un deuxième single et de le mettre en images…
Sorti à la fin de l’année 2018, l’album Songs for Marge du groupe nantais, ex-rennais, Fragments propose 14 morceaux inspirés par les scènes du mythique Fargo des frères Coen. Une bande son alternative en quelque sorte dans un style post-rock electronica qui se démarque bien évidemment de la bande originale. A l’origine de l’album, la création d’un ciné-concert autour du film pour le festival rennais Travelling. Vendredi sortira le deuxième extrait de cet album et un nouveau clip tourné dans un garage atypique de Nantes. Supersonikk vous permet de le découvrir en exclu dès ce soir avec les explications de l’un des musiciens, Tom Beaudouin…
« Le titre est inspiré d’une scène du film Fargo, sans doute la scène la plus marquante du film des frères Coen. Rien qu’avec ce simple mot vous pouvez spoiler n’importe quel ami qui n’a pas vu Fargo. Il nous tenait à cœur de faire une session live avec ce morceau car il exorcise chez nous notre amour pour la musique dansante et les séquences technoïdes. C’est une facette que nous explorons peu avec Fragments et c’était l’occasion de s’offrir un petit plaisir coupable entre DFA Records et Air au milieu de vieilles voitures américaines ».
« Le tournage de la session s’est décidé a la dernière minute lors d’un passage express de Joris (le batteur) entre deux tournées Birds in Row. On a dégoté le lieu la veille, un garage automobile vintage nantais hyper accueillant et chaleureux ».
« On avait envie de faire ça de longue date avec les copains de Voyons Voir. , c’était le bon moment, ils commencent à être bien demandés et c’est mérité, leurs sessions live sont vraiment originales et belles ! ».
Eric Guillaud