Ils l’ont chanté sur toutes les scènes de France et de Navarre depuis le début des années 90, Le plastique c’est fantastique est un titre phare des Nantais Elmer Food Beat, ils en proposent aujourd’hui une nouvelle version dédiée au projet Manta. Pas si fantastique que ça le plastique…
D’un côté, un grand nom de la scène rock française, Elmer Food Beat, de l’autre un champion toutes catégories de la course en mer, Yvan Bourgnon, au centre une préoccupation majeure de notre époque : la pollution plastique océanique.
Nous vous l’avions fait découvrir il y a quelques mois à l’occasion de la sortie du single et du clip Andy, l’Angevin THEOPHILE est de retour avec une très belle actualité, un clip, un album, un concert pour fêter tout ça et toujours cet univers singulier aux portes de la pop moderne et de la chanson française. De quoi frissonner de plaisir…
Dominique A, Woodkid, Hubert Felix Thiéfaine, Noir Désir ou encore Bashung sont pour lui des références. De belles références ! Mais il ne serait pas étonnant qu’il en devienne une lui-même dans un futur proche, tant son univers musical est singulier, riche en mélodie et poésie.
Repéré par le Chabada, scène de musiques actuelles d’Angers, qui l’a intégré dans son équipe espoir 2018 en compagnie de Rezinsky, The Mirrors ou encore Després, THEOPHILE nous parle dans son premier EP de la vie, parfois de sa vie, avec des mots soigneusement choisis.
« Harmonie de bac à sable s’agrippant au rebord de l’espoir / Facile de récréationner l’amour… / Mais comment feras-tu le jour de tes 40 ans ? / Gouffre de plaisir / Potence d’ivresse / Énigme odieuse / Guérison acariâtre / Tournons la tête de ces évasions périmées / Il est temps de compter ses proches non pas par l’ivresse / Mais par la tendresse… Sinon Pars ! / Pars et ne reviens jamais ! »
Clip, EP, concert, THEOPHILE nous parle de son actu…
Le Clip
« Le clip du titre Pars a été tourné dans le désert de Bardenas dans la province de Bilbao en Espagne. L’histoire de cette chanson remonte à une période difficile de vie qui touche, je pense, une majorité de personnes dans l’âge de la découverte du monde vers la vingtaine. Une envie d’évasion de son propre univers a défaut de ne pas avoir les clés pour le construire soi même. Les questions qui taraudent l’esprit d’un jeune de vingt ans sur tout ce qui l’entoure ; l’amour, l’avenir, l’amitié, les décisions à prendre, l’évolution de soi. Tout ce concentré de réflexion qui, parfois pour l’oublier entraînent des comportements déraisonnés par l’ivresse par exemple.
« Il est temps de compter ses proches non pas par l’ivresse mais par la tendresse. »
« Pars et ne reviens jamais » personnifie tous ces problèmes intraveineux auxquels on fait face.
Dans ce clip, Éloïse Valli incarne cette personne qui cherche à s’évader de son monde. Nous avons voulu tisser un lien entre plusieurs histoires possible et défendre des causes que l’équipe de tournage soutient pour que chacun s’y reconnaisse.
L’émigration, l’évasion de soi, la solitude, le voyage sont des possibles scénarios en fonctions du spectateur et de son ressenti.
Nous avons tourné en Espagne ; une première pour moi à l’étranger avec une équipe de tournage soudée et compétente, Andy Maistre étant le réalisateur. La chaleur était intense (avec une température oscillant autour des 40°), le tout sur quatre jours de tournage à grande amplitude horaire afin de pouvoir tourner sous des lieux et lumières différentes pour l’impression de voyage et de chronologie. Une expérience inoubliable pour moi qui a créé de nouveaux liens entre toute l’équipe.
Le mini album
L’EP qui est sorti vendredi dernier est très important pour moi puisqu’il est le premier pas réel vers mon univers que j’avais tant hâte de faire découvrir. 6 titres significatifs de mon projet, qui je l’espère permettront à une majorité qui l’écoute de vraiment apprendre a connaître ce que je fais et ce que je veux montrer.
L’enregistrement du disque s’est fait avec Nino Vella, un très bon ami qui a de l’or dans les mains. Je compose, j’écris, j’interprète, et ensuite je vais le voir pour qu’on embellisse les sonorités, l’arrangement et la composition. Chaque titre a été fait en un jour, toujours avec un naturel certain et un duo parfait entre lui et moi qui apporte au CD une sincérité profonde dans la composition autant que dans les textes ».
Le concert
Ce CD, je vais le défendre sur scène pour la première fois le mercredi 9 octobre dans la salle mythique du Chabada à Angers. L’accompagnement dont je fais partie depuis 3 ans (équipe espoir du Chabada) m’a amené à ce lieu pour le concert de sortie. Ils ont écouté mes chansons et m’ont sélectionné parmi d’autres groupes pour m’aider au développement de mon projet. Ils m’apportent un accompagnement complet, à 360°. Ça va de l’aide au développement de mon projet à l’échelle locale mais également nationale en passant par la mise en relation avec des professionnels de la musique (tourneurs, labels, salles de concerts…) et l’accompagnement dans le cadre de la sortie de mon disque, avec la mise à disposition d’un lieu de répétition, du coaching scénique et l’organisation d’une release party. Une énorme chance et un honneur pour moi !
Cette fameuse soirée du 9 octobre va être inédite, vu que je vais y jouer des morceaux jamais joués encore, il y aura également un invité surprise et un échange après le concert autour d’un verre pour rencontrer et remercier les gens qui viennent me soutenir. J’aurais bien évidemment mes CD sur place pour qui veut s’en procurer ! ».
Propos recueillis par Eric Guillaud le 3 octobre 2019
Vous pouvez ranger vos tongs et vos maillots, le rayon de soleil viendra du web ce week-end avec la sortie d’un nouveau single et clip d’Elmer Food Beat extrait de l’album Back in Beat. Avec dans le rôle principal, Lucille, la fille d’une vieille connaissance…
Vous avez aimé à la folie Daniela « toujours d’accord pour battre des records »? Alors, vous aimerez Lucille, sa fille. C’est du moins ainsi que les musiciens d’Elmer Food Beat présentent la jeune femme à l’honneur dans ce titre extrait de Back in Beat, le dernier album en date des rockeurs nantais sorti en avril dernier.
Et si vous voulez en savoir un peu plus sur cette charmante personne, c’est ici que ça se passe dès samedi 19h00 pile-poil…
Eric Guillaud
Plus d’infos sur Daniela ici, sur Lucille là et sur Elmer Food Beat partout
À ma droite, une icône de la pop française, à ma gauche, une étoile montante de la pop électro, au Centre et tout autour un lieu insolite, Étienne Daho et Malik Djoudi se sont retrouvés au centre de transfert de technologie du Mans pour le tournage du clip À tes côtés…
capture clip A tes côtés d’Antoine Carlier
Étienne Daho et Malik Djoudi, inutile de présenter le premier. Quant au second, il a été propulsé au rang d’espoir de la nouvelle pop éléctro avant même la sortie de son album Tempéraments en mars dernier. Le lien entre les deux ? Une certaine idée de la pop, un côté dandy assumé, beaucoup de classe et d’humilité.
Forcément, Étienne Daho et Malik Djoudi étaient faits pour se rencontrer et pour s’apprécier, ce fut le cas dès l’été 2017. Quelque mois plus tard, en octobre 2018, Étienne Daho invitait Malik Djoudi sur la scène du théâtre auditorium de Poitiers pour chanter en duo Sous garantie, un titre de Malik Djoudi extrait de l’album Un. Malik nous parle de cette rencontre…
De son côté, Malik Djoudi invitait Étienne Daho à chanter sur une chanson de son nouvel album, Tempéraments, dont le clip vient tout juste d’être partagé sur YouTube.
À tes côtés a été tourné dans la salle semi-anéchoïque du centre de transfert de technologie du Mans, une salle d’expérimentation qui permet aux industriels d’étudier de nombreux phénomènes d’émission et de propagation acoustique, liés à la problématique du bruit dans l’environnement.
Un lieu insolite qui donne une esthétique particulière au clip, entre film d’espionnage et science-fiction.
https://www.youtube.com/watch?v=CGYO1lef1NM
Le clip est signé Antoine Carlier, photographe, réalisateur, graphiste, directeur artistique, il a notamment et précédemment réalisé le clip La Forêt de Lescop.
Après plusieurs dates en festival cet été et avant une tournée dans le sud de la France et à l’étranger, notamment aux États-Unis, Gaume était de retour sur Nantes ces jours-ci, le temps de partager le clip du single A Little Affair, extrait de son album Square One, et de nous en dire deux mots…
Mais ? Ce n’est pas du rock diront les puristes en la matière ou du moins ceux qui prétendent l’être. Non, c’est de la pop, une ballade pop. Et alors ? Rien de déshonorant, Gaume a toujours eu un faible pour les deux au point de tout mélanger façon shaker et de jouer d’un style ou de l’autre avec le même talent, la même implication. « il n’y a rien de plus chi… qu’un disque rock sans un peu de pop ». Et vice-versa !
Et si son dernier album en date, Square One, est bien un album rock, le titre A Little Affair en est assurément la petite douceur.
Que raconte-il ? Une histoire d’amour ? « Oui, c’est une histoire d’amour, un amour caché, une liaison secrète, a little affair quoi, un truc qui rend malade avec ses mensonges, ses crises existentielles… ».
Honey wish i missed you just a little bit less i can’t function and my head is a mess / Honey wished i missed you just a little bit less, i can’t help it, i confess
« Pour le clip, je voulais quelque chose de simple, très simple, basé sur l’esthétique et non sur un scénario. Il n’y a pas d’histoire, pas d’acteurs, pas de décor à part une plante verte et un Pickle Patt (projecteurs, ndlr). Il a été réalisé par Jérémy Bleunven de Abyss Media et enregistré à l’usine Tribu créative à Boufféré en Vendée ».
Avec deux invités, Louise Robard, la chanteuse du groupe Cut The Alligator, et Julien Carton, claviériste de Matmatah, un clip simple, épuré, avec un subtil jeu d’ombres et de lumières. Attention, son écoute prolongée peut vous coller le frisson pour l’éternité et peut-être bien au-delà.
Objectif Lune pour Epsylon. Après un album sorti en mars et une tournée générale de concerts un peu partout en France, le groupe vendéen nous offre un voyage au-delà de l’atmosphère, au-delà des rêves, avec ce magnifique clip tourné par Nicolas Michon et posté le 21 juillet. Et ce n’est pas un hasard…
« Il y a 10 ans, on n’aurait jamais pensé en arriver là où on en est aujourd’hui… », nous expliquait Antonin (bassiste) dans une interview réalisée en février 2018. Près de douze ans de scène, cinq albums studio, un live, des centaines de concerts en Europe mais aussi en Chine, au Koweit ou au Kazakhstan… C’est une évidence, les six musiciens du groupe de rock celtique Epsylon sont allés bien au-delà de leurs rêves les plus fous. C’est justement le thème de ce nouveau clip, quand les rêves deviennent réalité. Cette fois c’est Manu, le guitariste, qui s’y colle, il nous l’explique le pourquoi du comment et inversement ici et maintenant…
« À l’heure de la célébration mondiale du 50e anniversaire du premier pas de l’homme sur la Lune (Apollo 11), et comme un clin d’œil, nous avons dévoilé le 21 Juillet le clip de la chanson Astronaute figurant sur l’album du même nom (sortie en mars 2019 – Arsenal Production / Coop Breizh). Nicolas Michon, chanteur du groupe a franchi le pas de la réalisation du clip en passant derrière la caméra ».
« Nous voulions par ce clip rappeler l’importance de s’accrocher à ses rêves. Tout au long de la vidéo, nous suivons les étapes marquantes d’un enfant, Tom, clin d’œil à Thomas Pesquet, qui a toujours eu dans le coin de sa tête l’idée de devenir astronaute.
Nous voulions un clip chargé d’émotion, tourné dans notre région d’origine et portant des valeurs qui nous sont chères. À l’instar du comédien dans le clip, nous avons toujours cru en nos rêves, depuis tout jeune, on peut d’ailleurs faire un parallèle avec notre rêve qui était de pouvoir vivre un jour de notre musique. Pour les acteurs, on a lancé un appel sur nos réseaux afin de s’entourer de jeunes de notre région qui ont su apporter la fraîcheur et la spontanéité que l’on recherchait pour ce clip ».
Pas de vacances pour Epsylon, le groupe sera en concert au festival Les Twins à La Bazoge (50) le 23 août, à Agrinight au Cloître-Pleyben (29) le 24 août, à la Fête de la Saint-Loup à Aubière (63) le 31 août, au festival Patrimoine Vivant à Château-Thierry (02) le 21 septembre, au Festi’Gartempe à Montmorillon (86) le 22 septembre, aux Celtivales à Pierrefontaine-les-Varans (25) le 26 octobre…
Éternel voyageur qu’on a notamment pu croiser dans le Transsibérien en Russie ou à bord d’une caravane Airstream du côté de l’Argentine, l’artiste angevin Thylacine s’offre cette fois une escapade dans le passé, une immersion totale dans l’atmosphère sonore du château de Versailles où il a enregistré des sons d’horlogerie, de clavecins, de serrures ou encore de craquements de parquet. Et le résultat ? Une nouvelle oeuvre surprenante tout simplement nommée Versailles…
« Ça a été une chance folle et une expérience incroyable de pouvoir composer un morceau dans le Château de Versailles en utilisant tous les sons et instruments que je pouvais trouver. J’espère que ça se retrouve dans mon morceau ! », explique-t-il sur son compte Facebook.
Ils sont tous ligériens, ont fait l’actualité de cette première partie de l’année ou ne vont pas tarder à la faire, voici dix groupes ou artistes que nous avons aimés, suivis, interviewés et même parfois enregistrés en live. Une sélection totalement subjective mais largement assumée à se passer en boucle tout l’été et plus si affinité… Avec des glaçons !
On commence avec KO KO MO. Le duo rock nantais a sorti son deuxième album au printemps. Son petit nom : Lemon Twins, dix titres à l’énergie complètement folle parmi lesquels ce petit bijou Self Love Age. Branchez les guitares…
On reste dans la catégorie rock tendance énervé avec un retour, celui des Von Pariahs, des Nanto-vendéens qui sortiront en octobre prochain leur troisième album. Deux singles ont pour le moment été dévoilés et sont disponibles sur les plateformes habituelles, No Legs et Suffocate. Du rock qui donne de l’air !
Pour eux, c’est le début de l’aventure, les Nantais Yeggmen ont sorti leur tout premier album en janvier dernier et clippé dans la foulée le titre You Are Lost, une histoire d’amour contrariée. Attention frissons…
Faut-il encore le présenter, Voyou fait un carton partout où il passe. Les Bruits de la Ville, premier album du garçon sorti en février 2019, est un régal de poésie pop lumineuse…
Quatre albums au compteur avec son premier groupe Roman Electric Band, une participation remarquée à la saison 3 de The Voice, beaucoup de concerts à travers l’Europe et une belle échappée en solo depuis 2016, Gaume est revenu au début de l’année avec Square One, un très bel album inspiré et inspirant…
Quentin Sauvé n’est pas vraiment un inconnu du côté de Laval. Bassiste du groupe de post-hardcore Birds in Row, il a sorti son premier album solo cet hiver. Whatever it takes est son nom, un concentré de sonorités folk mélancoliques à souhait..
Plus rock que Vanessa Paradis, plus pop qu’Emmanuelle Monet ex-Dolly, voici Miss Machine, une gamine de 20 ans, nantaise, étudiante en épistémologie et histoire des sciences à l’université, et chanteuse de brit-pop à la française… Pas d’album pour le moment mais trois clips sur sa chaîne YouTube dont le savoureux De Quoi j’ai L’Air…
Élevé au Hip Hop et à la chanson française, fan hier de Doc Gynéco, Oxmo Puccino, Fabe, et plus récemment de Mild High Club, Homeshake ou encore Muddy Monk, Mou a développé un univers au ton savamment nonchalant et joliment décalé. Un EP 6 tires baptisé Royal Canin sorti en novembre et déjà une très belle reconnaissance…
Des riffs tendus qui s’entendent jusqu’à Austin au Texas, une voix à vous coller des frissons jusqu’au bout des orteils, une présence scénique électrisante, le groupe angevin The Blind Suns est par monts et par vaux depuis la sortie de son magnifique album Offshore en avril 2018, un déferlement de rock’n’surf revigorant…
Elmer Food Beat sur la scène de l’opéra Graslin à Nantes. Qui l’eut cru ? Pourtant, c’est bien dans ce lieu prestigieux mais peu habituel pour des rockeurs que le groupe a clippé le titre Ça c’est rock, extrait de son nouvel album Back in Beat sorti en avril. Et il retrouvera cette scène le 16 janvier 2020 pour un concert exceptionnel…
Pour vous passer tous ces titres en boucle, c’est ici…
Elle est passée par Nantes en mars dernier, elle repassera dans la région à la rentrée, la jeune Rennaise Orianne Marsilli, aka Ladylike Lily vient de partager un nouveau clip extrait de son conte musical Echoes. Un univers feutré et accessible, intimiste et universel, qui nous parle d’amour et de différence avec une belle touche d’élégance indie folk…
Vous l’avez peut-être vue et entendue sur la scène de Stereolux à Nantes le 31 mars dernier à l’occasion du festival Petits et Grands, Ladylike Lily y présentait son premier spectacle pour enfants et son premier album jeunesse baptisés Echoes, elle nous offre aujourd’hui, à la veille de grandes vacances, un magnifique clip tourné en motion design et pop up, beau et subtil à la fois. De quoi patienter jusqu’à son retour dans la région à la rentrée avec des concerts annoncés au Mans, à Angers et à La Roche-sur-Yon.
Ladylike Lily nous présente cette chanson et ce clip qu’elle a elle-même réalisé…
« Le morceau « Les Violets » est l’élément central de mon conte pour enfants. Dans un monde en bichromie, fait de rouge et de bleu, la nature s’entremêle, mais les hommes ne se mélangent pas. Les gens restent entre même couleur jusqu’au jour où un rouge et un bleu vont tomber amoureux. De leur union secrète va naître un bébé violet. « Les violets » raconte un amour interdit qui dépasse les frontières.
Entre les lignes, on devine le message adressé aux plus jeunes : lorsqu’on laisse les gens s’aimer librement, il en résulte de la beauté. Pour « Les violets », j’ai choisi d’écrire un morceau rythmé, aux couleurs métissées avec des arrangements modernes pour exprimer au mieux cette histoire d’amour très actuelle ».
« Pour la réalisation de ce clip, j’ai eu envie de mêler plusieurs techniques pour avoir un rendu à la fois organique et numérique à l’image. Pour raconter au mieux cette histoire d’amour entre peuples différents, je voulais combiner diverses matières visuelles. On y retrouve des découpages de peinture et d’encre, un décor d’inspiration pop-up et du motion design. Je trouvais ça tellement intéressant de pouvoir expérimenter cette partie visuelle afin d’illustrer ce morceau.
Après « Sous le cyan », « Les violets » est donc ma deuxième réalisation. J’y ai pris un grand plaisir dans le fait d’explorer de nouvelles techniques et de revisiter mon morceau avec un regard nouveau. J’ai toujours eu un goût prononcé pour le fait maison tout en aimant les musiques et vidéos bien produites.
À travers ce projet pour enfants, j’ai enfin trouvé une manière équilibrée d’allier les deux ».
Ils sont de retour et ça pourrait être brutal. Il faut dire que les Von Pariahs n’ont jamais fait dans la chanson douce. Et aucun signe ne montre un éventuel assagissement de ce côté-là. Bien au contraire, le premier single du troisième album à paraître en octobre prochain est une véritable bombe post-punk à répétition…
Mais où étaient-ils donc passés ? Plus ou peu de nouvelles depuis des mois… Eh bien la réponse est simple : ils travaillaient sur leur nouvel album, le troisième, annoncé pour octobre prochain. Trois ans après Genuine Feelings, six ans après Hidden Tensions, le sextet le plus punk rock de la galaxie nantaise balance à la face du monde un premier extrait aussi tendu qu’enivrant.
Leur idée ? « Casser le rythme rock. Insister sur la répétition, la longueur. Le tout puis le rien. Des paroles noires, post apocalyptiques, dans un monde où on manque d’air, le no future des Pistols résonne, le couplet chanté à la manière d’une comptine malsaine.
Dans ce morceau l’idée est de pousser le rock dans ses retranchements, de le faire s’emballer sur un ostinato pour venir s’écraser sur des refrains forts et dynamiques ».