Ils sont ligériens, ont fait l’actualité de ces derniers mois ou ne vont pas tarder à la faire malgré la crise sanitaire, vingt groupes ou artistes que nous avons aimés et suivis. Une sélection totalement subjective mais largement assumée à consommer frais avec des glaçons. Et vive la musique!
On commence avec Mou. Le chanteur nantais vient de sortir son premier album, un bijou très justement baptisé Bijoux d’amour. Onze titres qui nous parlent de ce qu’il aime, de Sophie Marceau, du cha-cha, des croissants ou de la Ford Fiesta, avec une certaine nonchalance, certes, mais, une nonchalance qui galvanise. Et le tube de l’été ? Il est là, Océan bleu, de quoi se déconfiner définitivement…(retrouvez notre interview de Mou ici)
On a pu le constater maintes fois durant ce confinement, rien ne peut arrêter la musique. Et quand un grand nom du blues français, le Nantais Arnaud Fradin, croise la voix de Hawa Sow, du projet Hawa Sow & The Soul Seeders, ça donne Yesterday, une pépite soul qui pourrait bien nous redonner le sourire…
D’un côté, Hawa Sow & The Soul Seeders, un projet basé en Normandie accompagné depuis quelques années par la chanteuse Hawa Sow. De l’autre, un Nantais, une pointure dans le monde du blues et de la soul, le sieur Arnaud Fradin, aka Malted Milk.
Entre les deux, plusieurs centaines de kilomètres, plus qu’il n’en faut pour répondre aux exigences d’une distanciation sociale raisonnable en ces temps d’épidémie, mais pas assez pour interdire à ces deux-là de partager leur amour de la musique soul sur un titre, un single, baptisé Yesterday…
« Ce fut pour moi… », explique Arnaud Fradin, « l’occasion de découvrir une jeune formation passionnée par la soul music comme nous avec Malted Milk !! A leur invitation pour un titre cela m’a plu de jouer le jeux et faire ça à distance car nous n’habitons pas dans la même région. Expérience inédite pour moi jusqu’ici mais très intéressante. Leurs compositions sont bien arrangées et interprétées. Fier d’avoir participer à ce bel album ! «
Arnaud Fradin et Hawa Sow – extrait du clip Yesterday
Ce nouveau single en duo est extrait d’un album à paraître le 15 mai, le premier du groupe Hawa Sow & The Soul Seeders, baptisé Make it Happen. La chanteuse Hawa Sow et le batteur-producteur-manager du groupe, Pierre Carlin, nous expliquent :
« Lors de la création de notre premier album Make It Happen, nous avons eu l’envie d’y mettre des moments de ces quatre années d’expériences. L’idée de réaliser un duo avec Arnaud Fradin est apparue comme une évidence! Nous le suivions depuis longtemps dans ces différents projets lorsque nous avons eu la chance de partager la scène avec Malted Milk le 2 décembre 2017 à l’Espace Caravelle de Meaux. Nous lui avons donc envoyé un message plein d’espoir avec nos titres et il a accepté! Nous avons choisi de reprendre le morceau Yesterday qui figure déjà sur notre EP sorti en 2017. Arnaud n’a pas fait queposer sa voix, il a aussi joué une ligne de guitare qui parcourt tout le morceau. Nous sommes très fiers de cette nouvelle version! »
Plus d’infos sur Hawa Sow & The Soul Seeders ici, sur Arnaud Fradin et Malted Milk là.
On n’arrête pas la musique, même un virus aussi méchant soit-il n’y changera rien. Le groupe nantais Moja le prouve avec force ce vendredi 17 avril par la diffusion d’un nouveau single accompagné de son clip, Tightrope Walker, Funambule en français, de quoi retrouver l’équilibre en ces temps mouvants…
Si la base sonne encore jamaïcaine,Tightrope Walker annonce un virage pour le groupe Moja, un virage ou plus exactement une ouverture sur le monde avec des sonorité venues de la world music.
Tightrope Walker est le premier titre d’un nouvel EP, Home, à paraître le 15 mai. Malgré le coronavirus et le confinement, le groupe n’a pas souhaité reporter sa sortie. Mamatya, chanteuse et leadeuse du groupe Moja, nous explique pourquoi dans cette petite vidéo confinée…
Attention frissons, Tightrope Walker est une pépite, une pépite musicale d’abord,fruit d’une collaboration avec deux artistes officiant dans l’univers du reggae, Flox et Clément « Tamal » Thouard, une pépite visuelle ensuite grâce au travail de Sébastien Marqué dont on a déjà pu souligner ici-même l’excellence, notamment à travers les clips réalisés pour le groupe nantais KO KO MO.
En attendant de retrouver le groupe sur une scène ici ou ailleurs, devant un public bouillant et compacte comme on les aime, Mamatya, nous parle du nouveau single et de son clip…
À propos du titre Tightrope Walker…
« J’ai écrit “Tightrope Walker” à un moment où je me sentais un peu perdue sur plusieurs plans de ma vie, comme si je me trouvais à un carrefour et que je devais choisir la bonne direction. J’avais besoin d’écrire ce que ressentais pour m’aider à y voir plus clair. Une nuit, ces paroles et la mélodie ont surgi, et le morceau est né.
Tightrope Walker parle de l’équilibre que l’on cherche tout au long de notre existence, comme si l’on marchait sur un fil et qu’on devait en permanence ajuster nos positions, et plus largement faire des choix, ouvrir des portes, et relativiser sur notre place dans l’immensité de l’univers ».
À propos de la collaboration avec Flox, Clément Tamal Thouard et Sukhdev Prasad Mishra…
« Je me suis entourée de deux personnes pour ce morceau : Flox (artiste britannique de la scène dub-électro) pour l’écriture, et Tamal (producteur et beatmaker parisien) pour la composition et la production. Deux superbes rencontres humaines et artistiques, qui ont su capter l’âme du morceau.
La connection avec Sukhdev Prasad Mishra, violoniste indien de grande renommée, s’est faite via Tamal. Dès le départ, je souhaitais que cet EP s’aventure au-delà des codes du Reggae, en allant chercher des sonorités “World music” que j’aime particulièrement.
On envisageait depuis le début de donner une touche indienne à “Tightrope Walker”, et Tamal a eu l’opportunité via un ami commun de proposer à Sukhdev de poser son violon sur la chanson. Il a accepté, et le résultat a été incroyable ! Le violon a ajouté une dimension très spirituelle au morceau ».
À propos du tournage du clip…
« Pour illustrer ce single et la nouvelle direction artistique de Moja, nous voulions un clip qui se distingue des précédents. Comme la musique, on souhaitait quelque chose de poétique, spirituel, affranchi des codes du Reggae. On a contacté Sébastien Marqué alors que le morceau n’était encore qu’au stade de maquette, et il a été emballé par le son et par notre souhait artistique.
Après quelques échanges on a décidé de commencer par trouver un lieu atypique, qui donnerait tout son caractère au clip. C’est comme ça qu’on s’est retrouvé dans un ancien atelier de métallerie nantais, qui a donné une ambiance très énigmatique au clip. On a tourné sur une journée au mois de janvier, il faisait très froid et on le ressent sur les images ! Sébastien est expérimenté, et accompagné par une équipe de choc qui a l’habitude de l’assister. On s’est laissé porté par ses idées, et la magie a opéré! »
Propos recueillis par Eric Guillaud le 14 avril 2020
Sortir un clip en plein confinement, ça c’est rock ! Et c’est signé Cachemire, groupe nantais qui n’a pas les onglets dans les poches. Qui est la punk ? est son nom, un hommage aux combats de nos aînés, tourné avec Pierrette, 92 ans, ancienne résistante. À écouter assez fort et en boucle à la maison !
Cachemire, c’est du rock à la française, autant influencé par Téléphone que par Led Zeppelin. Son nom vient d’ailleurs d’une chanson du fameux groupe britannique, Kashmir. Avec deux albums au compteur, une flopée de concerts à travers l’hexagone et autour, des clips particulièrement soignés, une très belle reprise de La Nuit Je Mens de Bashung et une collaboration remarquée et remarquable avec Dick Rivers et Didier Wampas sur le titre Qu’est-ce qu’on attend ?, depuis 2012 Cachemire marque de son empreinte rock, très rock, la scène nantaise.
En cette période de confinement, le groupe nous offre un cadeau, un vrai bol d’air, mieux qu’une sortie au supermarché le plus proche, un nouveau clip à regarder en boucle jusqu’au retour à la normale. Freddy, chanteur et guitariste, nous le présente :
« Nous avons voulu faire un clip sur le titre de l’album « Qui est la Punk? ». Ce titre veut mettre en lumière nos aînés qui se sont battus pour notre confort actuel : les résistants pendant la grande guerre, les manifestants de 68, les travailleurs combattants pour nos congés payés, etc… Nous cherchions donc une personne de cette époque et en discutant de ce projet avec certains de nos « fans », tout s’est déclenché avec Pierrette.
« En effet, cette femme de 97 ans (marraine d’une de nos fans) a été résistante et son courage méritait d’être mis en valeur ! Nous l’avons rencontré et elle a accepté avec plaisir de tourner avec nous. Nous avons tourné cela sur Nantes dans un studio Vidéo et le moment était magique ! »
« Aujourd’hui, Pierrette est seule confinée dans son appartement et nous aurions aimé partager la vidéo avec elle mais n’ayant pas accès au web, c’est impossible. J’espère qu’elle le verra très vite à la TV. »
Il n’ira pas aux Victoires de la musique. C’est en tout cas ce que chante l’artiste nantais dans ce nouveau clip fraîchement posté sur le web. Mais ne le rangez pas aux oubliettes pour autant, Mou a l’avenir devant lui et un premier album pour horizon proche…
extrait du clip Victoires de la musique
Nous vous l’avions présenté ici-même il y a un peu plus d’un an avec sa pop sensuelle, nonchalante et ses clips canins, Mou est de retour pour un titre de circonstance, Victoires de la musique, une très belle déclaration d’amour à sa mère autant qu’un clin d’œil assumé au métier de chanteur et à la fameuse cérémonie qui récompense chaque année les artistes.
« Tu as du mal à croire, que je fais des dates partout, pour toi c’est pas un boulot, mais ce n’est pas la question, ça t’intrigue tu ne comprends pas, pourquoi ton fils parle à des chiens, pour moi tout ça ne fait rien, je t’aimerai sans concession, Maman je n’irai pas aux Victoires de la musique, tu ne me verras pas, éteins la télévision »
Mou ne participera donc pas à la cérémonie des 35e Victoires de la musique diffusée sur France 2 vendredi 14 février. Mais la sortie de son premier album courant avril, Bijoux d’amour, pourrait bien changer la donne. On en reparle en 2021.
En attendant, vous pouvez toujours vous passer Victoires de la musique en boucle. Le clip a été réalisé par Gaëtan Chaigneau et Mehdi Mellouk. La musique a quant à elle été composée par Cavalier King Charles, les arrangements, enregistrements et mix sont signés Raphaël D’hervez…
On aurait tendance à vous conseiller de fermer les yeux et de vous laisser bercer par la douce musique de Thylacine, mais ce serait un sacrilège, vous priver des magnifiques images de ce nouveau clip tourné sur les îles Féroé et baptisé Alda.
Alors, non, ne fermez pas les yeux, ouvrez-les même en format cinemascope, admirez la magie des lieux, la beauté sauvage de ces falaises sculptées par l’assaut des vagues sur des millénaires…
Comme il l’a fait auparavant à bord du Transsibérien en Russie ou dans une caravane Airstream du côté de l’Argentine, Thylacine a enregistré la musique d’Alda in situ, « dans une grotte de mer », précise-t-il sur son compte Facebook, « avec une réverbération naturelle et des sons de vagues ».
Une véritable symphonie iodée à retrouver en album dès le 7 février ! On aime, on adore, on partage…
Ils auraient pu chanter New York, Los Angeles, Paris ou même Toulouse, ô Toulouse, mais ils ont choisi Nantes parce qu’ils y sont nés et qu’ils y vivent encore aujourd’hui. Et ça tombe plutôt bien, entre le rock et Nantes, il y a comme une histoire d’amour qui rime avec toujours…
Il y a du Strokes dans l’air et on ne va pas s’en plaindre. Depuis 2017, Lame ratisse les scènes musicale des Pays de la Loire avec un rock énergique et mélodique qui rappelle les heures glorieuses du célèbre groupe new-yorkais. Après un EP en 2019, Lame prend de bonnes résolutions pour 2020, rejoint le dispositif d’accompagnement MAD (Musique A Découvrir) de Trempolino et partage sur les réseaux une chanson-hommage à Nantes, un véritable hymne à écouter en boucle. Étienne Sauvage, leader, chanteur et guitariste du groupe nous dit tout et même plus…
« Nantes est un hymne à notre ville, parce que c’est dans cette ville qu’on s’est rencontré tous les quatre et que Lame est né. J’ai pensé la chanson comme un hommage paradoxal, ironique, où je m’amuse par exemple de l’attractivité nouvelle de la ville et de ses conséquences : croissance, gentrification etc. Mais Nantes, c’est surtout une chanson taillée pour la scène, un refrain accrocheur qui invite à se réunir et que le public peut facilement reprendre en chœur. C’est un morceau qui permet une certaine communion avec notre public.
Étrangement, Nantes est née à New-York lors d’un voyage. La mélodie m’est venue d’un bloc, en arpentant les rues de la ville, la tête en l’air, les yeux rivés sur les gratte-ciels. Ce n’est qu’un an plus tard que l’air m’est revenu en mémoire et que j’ai attaqué l’écriture. Plutôt que d’écrire sur New-York, l’idée s’est vite imposée d’évoquer plutôt une ville que je connais bien mieux et qui a davantage de résonances personnelles. J’ai donc simplement intitulé la chanson Nantes. La référence à New-York, on l’a gardée avec le groupe en donnant une note un peu strokesienne à l’arrangement ».
Mais où étaient donc passés les KO KO MO ? En tournée ! Un peu partout sur notre belle planète, depuis l’Australie jusqu’aux Pays-Bas, depuis la Lituanie jusqu’en Nouvelle-Calédonie. Avant de reprendre la route en janvier, le duo rock le plus abrasif de la scène nantaise nous offre un nouveau clip à découvrir maintenant ou jamais !
Capture du clip Now or Never
Plus de sons, plus d’images, vous pensiez que les KO KO MO se la coulaient douce quelque part sur une plage paradisiaque occupés à siroter un lait de coco fraise des bois à l’ombre d’un palmier royal ? Vous n’aviez pas tout à fait tort. Du moins pour la plage, les palmiers et peut-être le lait de coco fraise des bois.
Pour le reste, K20 et Warren n’ont pas vraiment eu le temps de jouer les touristes et ont assuré une tournée d’enfer qui les a amené un peu partout à travers le monde, en Italie,en Australie, en Allemagne, en Espagne mais aussi en Nouvelle Calédonie d’où ils nous envoient cette carte postale. Ce clip réalisé par Sébastien Marqué retrace le périple du duo et son passage au Blackwoodstock festival… le tout au son de Now or Never, nouvel extrait de l’album Lemon Twins paru cette année.
Eric Guillaud
Les prochains concerts : 17/01 – Mosaic (Lisieux), 18/01 – Espace Alexandre Gautier (Loireauxence), 07/02 – Maison des Arts et Loisirs (Laon), 08/02 – Espace Lionel Boutrouche (Ingré), 15/02 – Le VIP (Saint-Nazaire), 27/02 – La Cordonnerie (Romans), 28/02 – La Souris Verte (Épinal), 29/02 – Le Moulin de Brainans (Brainans), 03/03 – L’Aeronef (Lille), 14/03 – Festival Handiclap (Nantes), 28/03 – 46e Rugissant (Figeac), 03/04 – l’Empreinte (Savigny Le Temple), 12/04 – Festival Territoires Sauvages (Teich), 17/04 – Le Bournot (Aubenas)
Entre douceur folk et fièvre grunge, Teenage Bed s’est forgé un style bien à lui sur la scène nantaise. Il est de retour aujourd’hui avec I Was Good With Being Alone, premier extrait de son nouvel EPExpectations annoncé pour le vendredi 17 janvier sur le label Pale Figure Records…
« Libre, intimiste, mélancolique, expérimental… », voilà ce qu’on écrivait sur l’univers de Nathan Leproust aka Teenage Bed en introduction à une interview qu’il nous avait accordée en mars dernier et toujours disponible ici. Rien n’a changé pour l’artiste nantais qui poursuit son chemin faisant fi des modes forcément éphémères.
Après une collaboration avec l’artiste américain Shelf Life, le revoici donc en mode solo. Son nouvel album, Expectations, enregistré à Nantes et mixé à Londres, est annoncé pour janvier mais il nous en offre d’ores et déjà un avant goût avec ce titre I Was Good With Being Alone…
Nathan explique : « On a tourné le clip il y a un an avec mon ami Jonas qui, en plus d’être vidéaste, à la particularité de vivre à Montréal. J’étais passé le voir quelques jours avant d’aller vadrouiller plusieurs semaines aux états-Unis, où j’ai notamment rencontré Shelf Life avec qui on a travaillé sur l’album précédent ( ndlr. Shelf Life x Teenage Bed, Mars 2019).
C’était un peu la loose parce qu’on avait prévu de se faire un super clip avec de jolies plans de la ville mais on a eu jours de pluie sur jours de pluie. Finalement, on a décidé de retourner la situation en notre avantage en faisant de la grisaille un des personnages du clip. Le morceau est issu du prochain EP qui sortira en janvier. Il est plus lumineux et chaleureux que les précédents. Plus arrangé aussi. Il y a des batteries, du synthé, de la basse, des guitares électriques et même du violoncelle sur certaines chansons ! Il y a des touches pop plus assumées par endroit et on est très content du résultat. »
Une guitare, quelques violoncelles et une voix, douce et assurée, il n’en faut pas beaucoup plus pour faire naître des émotions et nous transporter de l’autre côté de la montagne. Aymeric Maini est de retour avec Winter Sun, premier extrait d’un album annoncé pour le début de l’année 2020. Attention frissons… d’hiver.
Des centaines de concerts, en full band, en trio ou en solo, des premières parties de rêve, de Maceo Parker aux Cranberries, des festivals et des concerts plus confidentiels, un prix prestigieux en 2017, le Cognac Blues Passion, un EP en 2014, un album en 2016… En 20 ans, Aymeric Maini s’est fait une belle petite réputation sur la scène folk-blues nantaise avec un univers sensible et intime.
Après quelques mois de silence et de travail, Aymeric Maini revient avec le premier extrait de son futur album à sortir le 31 janvier, Winter Sun, et un clip de toute beauté. Tourné en partie à Nantes, il est signé Sébastien Marqué, réalisateur, photographe, monteur et directeur photo dont on a déjà pu largement apprécier le talent sur ce blog, notamment à travers ses clips pour les KO KO MO.
« Nous souhaitions symboliser avec ce clip l’éphémère et le souvenir de l’instant passé. Le personnage principal (incarné par Aurore Kichenin) vit dans un monde où son amour n’est plus (sous entendu décédé).
« Elle se remémore les moments vécus et tente de poursuivre sa vie quand elle perd les pédales, part d’une soirée à laquelle elle participait et se met à courir dans les rues tentant désespérément de retrouver un bout de lui en retournant dans des endroits qu’ils fréquentaient ensemble ».
« Ce quelque chose de lui, de leur histoire qu’elle garde en elle malgré le temps qui passe, cette douceur mélangé au désespoir de ne pas pouvoir le vivre à nouveau symbolisé dans la chanson par un soleil d’hiver, « winter sun » en anglais ».