Les Beach Fossils seront sur la scène du Quai le 16 septembre
Depuis cinq ans, la capitale du Texas Austin et la capitale du Maine-et-Loire Angers partagent une passion commune pour le rock et plus largement la culture psyché. Cinq ans de bonheur qui seront dignement fêtés les 15 et 16 septembre sur la scène du Théâtre du Quai…
Aujourd’hui se tenait la conférence de presse du festival des arts numériques et des musiques électroniques Scopitone qui débutera le 20 septembre. L’occasion pour notre équipe, Denis Leroy et Luc Prisset, d’évoquer cette nouvelle édition avec le programmateur Jean-Michel Dupas…
Carton plein pour le festival de La Pommeraye et sa formule magique alliant la passion des camions à celle du son. Malgré plusieurs centaines de pass remis en vente au milieu du mois d’août, le festival se jouera bel et bien à guichets fermés du vendredi 1er au dimanche 3 septembre. Pour les organisateurs, ce succès est dû au concept même du festival mais aussi à « une programmation musicale de premier plan » et à « l’insouciance et l’enthousiasme de l’organisation et de ses 650 bénévoles ».
Au menu, comme l’an passé, pas mal de rendez-vous et de nouveautés autour du camion et du transport routier comme un job dating, avec 100 emplois à pourvoir dans les métiers du transport et de la logistique, l’exposition d’une cinquantaine de camions décorés, « c’est la griffe du festival, une drôle d’exposition qui nécessitait autant d’espace que de passion pour voir le jour ! » , un village regroupant plus de 35 exposants professionnels, des ateliers et conférences sur le bien-être au travail, un village code de la route…
Quelques nouveautés aussi côté concerts avec notamment une nouvelle scène principale ainsi que des aménagements et structures supplémentaires pour le confort et l’immersion des festivaliers.
Mais si le son du camion peut être mélodique, c’est sur la scène que les décibels se disputeront vraiment avec cette année une petite vingtaine d’artistes et de groupes tels que Tryo, Superbus, Broken Back, Matmatah, LEJ, Epsylon ou encore Petit Biscuit, un « petit prince de l’électro » dixit les organisateurs, « la formule peut paraître éhontée, mais elle colle pourtant parfaitement au parcours et à la précocité de ce jeune de 17 ans, enfant du troisième millénaire, à la fois musicien, compositeur et producteur. Multi-instrumentiste depuis son plus jeune âge. Un son électro poétique et rêveur ! »
« Une programmation équilibrée… » précise le programmateur Anthony Jouet, « tout en étant cohérente, en mélangeant à la fois les fers de lance de la chanson française. Des artistes bien établis (Matmatah, Tryo, Superbus) tout en associant des nouvelles stars ( LEJ, Claudio Capéo) et des artistes de la scène électro montante (Petit Biscuit, Broken Back ). Tout en apportant un soutien à la création musicale d’ordre régionale (Epsylon et La Vaguabonde). Afin de répondre à nos festivaliers (grand public) ».
Quoi de mieux en cette veille de rentrée qu’un bon bol d’air pur ? Allez hop, pas de discussion, tout le monde à la campagne comme disait Aristote, ou peut-être Charlotte Julian, je ne sais plus, direction La Chapelle-Palluau dans le 85 samedi 2 septembre pour une petite pause bucolique et néanmoins sonore.
Pour sa 27e édition, le festival Grat’moila redresse la crête mon poulet et propose une affiche pour le moins musclée. Il y aura de l’international, du national et du Vendéen préviennent les organisateurs sur leur compte Facebook, à commencer par les locaux Doggy Strunk qui ont remporté le tremplin Grat’Moila pas plus tard que cet hiver.
Suivront les « so british » Long Tall Texans qui ont dépassé les 30 ans d’âge, les Bob’s Not Dead, Brigitte Bop, les réjouissants Johnny Mafia, Elisa do Brasil ou encore La Souris Déglinguée, véritable légende de la scène alternative française qui mine de rien entame sa quatrième décennie d’existence…
Il reste des places, disponibles sur Ticket net ou France Billet. 15 €. Ouverture des portes à 17h00. Plus d’infos sur le festival ici
Ça va pulser du côté de Frossay ce week-end. Ça va même pulser sévère. Après une édition itinérante en 2016, le festival Couvre Feu s’installe dans cette petite commune de Loire-Atlantique située à une dizaine de kilomètres du terrain de jeu qui l’a vu prospérer à Corsept.
Un site naturel qui accueillera du vendredi 25 au dimanche 27 août six chapiteaux, trois scènes, une trentaine de groupes et quelques milliers de festivaliers, amoureux de musique tous styles confondus.
Ils courent ils courent les Tagada Jones. De ville en ville, de festival en festival, de concert en concert, ici ou ailleurs, en France, aux States ou en Angleterre, toujours aussi enragés et engagés…
Après le mémorable concert donné au Hellfest en juin, les Rennais reprennent le camion et débarquent cette fois à Frossay le 25 août dans le cadre du festival Couvre Feu. Ont-ils pu profiter de l’été pour faire des châteaux de sable à la plage ? Sont-ils heureux de venir à Frossay ? Sont-ils prêts pour la rentrée ? Autant de questions essentielles qui nous hantent depuis des semaines et que nous avons pu enfin poser au leader du groupe, Niko himself…
La dernière fois – et la première d’ailleurs – que nous nous sommes croisés, c’était au Hellfest, un concert absolument dantesque devant une Warzone surchauffée. Tu t’en es remis ?
Niko. Oui, ce concert à vraiment été incroyable, un super souvenir. Depuis nous avons beaucoup joué et chacune des dates que l’on a fait nous a laissé de superbes souvenirs mais bien évidemment on n’a pas oublié ce HF et les 15-20.000 personnes en délire qui chantaient nos morceaux à tue-tête… Un souvenir gravé à tout jamais.
J’ai l’impression que toi et ton groupe avez depuis enchaîné les dates pour une tournée d’enfer qui court jusqu’en février 2018 je crois ? C’est de la folie…
Niko. Comme pour chaque sortie d’album, on joue énormément. Il y a déjà plus de 100 dates programmées depuis la sortie de « La peste et le choléra » en mars dernier, et ça continue… On tournera jusqu’au début 2019 et on atteindra sans doute les 200 concerts sur cette tournée. On adore la scène, c’est notre leitmotiv !
Pas de vacances ? Pas de châteaux de sable sur la plage cette année ? Boulot boulot boulot…
Niko. Mais est-ce qu’on peut considérer réellement que faire des concerts c’est du boulot? Bon disons boulot peut-être mais certainement pas boulot, boulot, boulot. On vie de notre passion et je sais que ça n’est pas forcement donné à tout le monde. Alors tant pis, les châteaux de sable attendront.
Tu me disais dans une interview il y a quelques mois que Tagada Jones, c’était « toujours à fond ». Comment fait-on pour tenir le coup et donner le meilleur de soi à chaque concert dans ces conditions ?
Niko. Alors chacun sa recette, mais pour ma part c’est tout de même une bonne hygiène de vie et du sport. Une bonne alimentation est déjà une sacrée source d’énergie….et puis on essaye de ne pas trop boire 😉
Qu’est-ce qui te fait te lever le matin et bondir sur scène le soir ? La rage ?
Niko. Sans doute, ça n’est pas pour rien que nous avons appelé notre boite de tournée Rage Tour. Lorsque tu te lèves pour aller à l’usine tu n’as forcément pas la même motivation que lorsque tu te lèves pour aller sur scène. Bref, les jours où l’on est un peu crevé, le public nous redonne largement assez d’énergie pour aller jusqu’au concert suivant… Et ça dure depuis 23 ans.
La rage… et l’amour de la musique je suppose. Quel album a tourné sur ta platine à en user la pointe diamant cet été ?
Niko. Alors cet été, c’est l’album de Frank Carter qui a tourné le plus. En plus, on a eu la chance de jouer deux fois avec lui cet été : au Hellfest et au mythique festival punk anglais Rebellion.
Le dernier album en date de Tagada, La Peste et Le Choléra, parle de la guerre en Syrie, des migrants, de la haine et des attentats, notamment ceux du 13 novembre à Paris. Comment as-tu vécu ceux de Barcelone ? Crois-tu qu’on puisse, qu’on doit, s’habituer à l’horreur ?
Niko. Nous avons l’habitude de nous nourrir de l’actualité pour faire nos morceaux, mais franchement on aimerait bien s’en passer !!! J’ai bien peur que pour les années à venir on paye un lourd tribut.
Il ne faut pas oublier que la quasi-totalité des auteurs d’attentats sont nos concitoyens. Nous avions fait en 2006 un morceau nommé « le feu aux poudres » sur l’abandon des jeunes dans les quartiers les plus difficiles. Aujourd’hui, les plus faibles d’entre eux se laissent attirer dans les filets des terroristes. Il aurait fallu traiter le sujet en amont, aujourd’hui le mal est fait et ça risque de durer encore longtemps, trop longtemps.
On a le sentiment que cet album, le neuvième, est une étape importante, qu’il a propulsé le groupe dans une autre dimension…
Niko. Je crois que c’est sans doute l’intégralité de la carrière de Tagada qui propulse le groupe. Nous avons un parcours atypique puisque nous avons toujours tout fait en DIY (Do It Yourself, ndlr). Il n’y a donc jamais eu de gros moyens ou de grosses promos, juste le travail de petites fourmis du rock, indépendantes et alternatives. Aujourd’hui pas mal de jeunes s’intéressent à ce parcours différent, loin des succès, de la mode et des hits radios.
Direction le festival Couvre Feu vendredi 25 août, une étape comme les autres ?
Niko. Oui et non, ce sera la troisième fois que nous nous produirons sur le festival, alors on a toujours une émotion supplémentaire quand on joue pour des gens qui nous soutiennent depuis le début. Et puis la Loire-Atlantique c’est une région où Tagada à toujours eu de très bons retours, on s’attend donc à une belle ambiance.
Comment s’annonce la rentrée pour les Tagada Jones ? Vous avez bien toutes vos petites fournitures ?
Niko. On prépare de petits changements dans le set, car comme on joue énormément et que pas mal de gens viennent nous voir plusieurs fois dans l’année on ne veut pas les lasser. Donc, au programme de la rentrée : remplacer quelques anciens crayons par des crayons neufs !!!
Inutile de jouer les équilibristes comme la demoiselle de l’affiche pour réclamer à cor et à cri de la bonne musique pour votre retour de vacances, le festival Teriaki a pensé à vous comme il le fait tous les deux ans depuis… depuis pas mal de temps déjà !
22 ans d’existence ? Il suffisait de compter, c’est simple, c’est en tout cas la onzième édition, oui déjà, de ce festival de musiques indépendantes et scénographiées. 22 ans mais Teriaki refuse toujours de rentrer dans le rang des festivals policés. Ici, on ne fait pas dans la complaisance, ni dans la demi-mesure, Teriaki est un festival de passionnés pour les passionnés, un rendez-vous de curiosités sonores et visuelles pour ceux qui aiment la découverte, le décalé et parfois même le bizarre.
Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Oui oui, on a dit bizarre. Bizarre comme ce groupe de Rouennais Agamemnonz qui joue de la surf-music avec un nom de héros et des costumes de dieux grecs. Pas banal…
Παράξενος diraient les Grecs mais je m’égare. Agamemnonz ne sera pas seul à braver les stades, pardon les scènes du festival. Comme à chaque édition, la programmation se veut riche et surprenante avec quelques grands noms des musiques amplifiées contemporaines, Holy Fuck, Yonatan Gat ou encore Torb…
À l’affiche également, des groupes émergents tels que Usé, Le Comte ou Cold Pumas…
Et des locaux, Yum Yum, Tanguy Clerc ou Quadrupède du Mans…
Musique mais pas que, Teriaki, c’est aussi des installations connectant musiques amplifiées et nouvelles technologies, des performances, des ateliers, des conférences, des ciné-concerts… avec pour unique objectif « de susciter l’inoubliable, de suggérer le sourire et de provoquer la fête ». On ne pouvait rêver de mieux, On se retrouve sur le dancefloor…
Pour les pas trop balaises en géo, Carelles se trouve dans le nord de la Mayenne, pratiquement à la frontière avec la Basse-Normandie. Et que se passe-il à Carelles depuis 7 ans à pareille époque ? Le festival Terra Incognita qu’on ne peut que vous conseiller au regard de la programmation. Alors que se joue à quelques kilomètres de là – 113 exactement – La Route du rock avec quelques pointures internationales comme The Jesus and Mary Chain, PJ Harvey ou encore Mac Demarco, Terra Incognita vous propose plutôt de défricher le terrain musical à grands coups de découvertes.
Un village avec tout ce qu’il faut pour passer un bon moment, un camping pour bien dormir, des petits plats confectionnés à partir d’ingrédients issus de l’agriculture biologique et/ou locale… Que demander de plus ? De la musique peut-être. Vingt groupes sont à l’affiche et parmi eux nos trois bonnes raisons de courir à Carelles :
1/ Les MNNQNS ou MaNNeQuiNS viennent de Rouen et balancent un rock à la fois sauvage et élégant, influencé par des groupes comme Television, Sonic Youth, Death Grips, Tame Impala ou encore The Horrors. Adrian, le chanteur et guitariste du groupe nous confiait dans une interview fin 2016 : « toute la démarche du projet étant d’écrire le meilleur morceau pop possible avant de l’envoyer valser dans les abysses à grand renfort d’effets et de dissonances ». C’est la formule secrète de MNNQNS et c’est bon !
2/ Pethrol avec un H et sans E est un duo pop électro lyonnais fondé en 2013 et réunissant la pétillante Héloïse Derly et le sympatique Cédric Sanjuan. Un album au compteur, « Figures », pas mal de concerts à travers la France et quelques clips dont le magnifique « As Far As I Know » que voici voilà…
3/ Mountain Bike vient d’une ville dont le nom se termine par elles comme Carelles mais commence par Brux. Ils sont belges donc mais ont révisé leur géo, eux, et posté ces quelques lignes sur leur compte Facebook : « Ce samedi on sera au festival Terra Incognita. On a regardé sur Wikipédia, c’est situé dans le pays de la Loire (la charmante localité de Carelles se trouve à mi chemin entre Rennes, le Mans et Saint Malo), il y a 20 habitants au Km2 et la densité de population est en légère baisse. Voilà ». Merci Wikipédia. Pour ce qui est de la musique, Mountain Bike joue un rock aux mélodies imparables dans la lignée de leurs concitoyens Absynthe Minded…
Voilà nos trois bonnes raisons mais il y en a beaucoup d’autres…
La fête promettait d’être belle et elle sera assurément au rendez-vous jusqu’au dimanche 20 août même si un agriculteur propriétaire de quelques terrains autour du site principal du festival breton a eu l’indélicatesse de déposer deux gros tas de fumier à quelques heures de l’ouverture, l’un près de l’entrée des artistes et l’autre près du point d’accueil des festivaliers.
« C’est l’aboutissement d’années de tensions et de rapports détestables », a expliqué à l’AFP le directeur de la Route du rock, François Floret, jugeant que l’agriculteur, Jean-Luc Lecoulant, « agit comme un seigneur sur son domaine. Nous ne disons rien d’habitude face à son chantage et à ses mesquineries, pour ne pas mettre d’huile sur le feu, mais nous sommes obligés cette fois de nous expliquer afin de faire comprendre que nous sommes victimes de cet individu ».
Il accuse l’agriculteur d’utiliser l’électricité du fort pour alimenter les clôtures des enclos où paissent ses vaches charolaises. « Non seulement il se sert du circuit communal à titre privé, mais cela pose un problème de sécurité, pour l’évacuation des lieux, si ce branchement sauvage venait à faire sauter la lumière », dénonce François Floret.
Jean-Luc Lecoulant, de son côté, refuse de s’exprimer. « Je suis chez moi, je fais ce que je veux ! », a-t-il simplement lâché au journal Ouest-France.
Appelés sur place par les organisateurs, les gendarmes n’ont pas constaté d’infraction « à première vue », jugeant l’agriculteur libre de déposer du fumier sur ses terres. Ils ont tenté en vain de jouer les médiateurs. Le maire de la commune de 2.400 habitants, Jean-Francis Richeux, regrette « la façon de faire » de Jean-Luc Lecoulant, qu’il a démis mercredi de ses fonctions d’adjoint.
Mais qu’importe l’odeur du moment qu’on a le son, le bon son , et de ce côté-là ça devrait aller. Pour sa 27e édition, La Route du Rock vous offre sur un plateau The Jesus and Mary Chain, PJ Harvey, Allah Las, Angel Olsen, Parquet Courts, Mac Demarco, Future Islands, Soulwax, Thee oh Sees, Temples, Black Lips, Yak… bref que du bon et il reste des places.
Mieux qu’un tee-shirt estampillé Hellfest, mieux qu’une boule de neige qui n’aurait pas résisté à la chaleur, mieux que n’importe quel selfie, voici le souvenir idéal de cette douzième édition du festival de l’extrême : un film de 2 minutes 30 secondes chrono. Attention frisson…