Une chose est certaine, Louis et Suzanne, frère et sœur dans la vie, Des Roses sur la scène, n’auront pas besoin d’un GPS pour rejoindre le site du festival Viens dans mon île mercredi 8 août, ces deux Nantais ne sont pas ici en terre inconnue, loin de là, L’Île d’Yeu est leur deuxième maison. Interview…
@Carla Rondeau
Bonjour Louis et Suzanne. Comment allez-vous ?
On va bien merci. En vacances à l’Île d’Yeu alors tout va bien.
Vous jouez le mercredi 8 août au festival Viens dans mon île sur l’Île d’Yeu. Je crois savoir que vous connaissez bien les lieux…
Oui effectivement on connait très bien l’Ile d’Yeu. Depuis notre plus jeune age, nous y allons tous les étés car notre oncle possède une maison là bas mais depuis cinq ans nous avons notre propre maison non loin du port, ce qui nous permet d’y passer énormément de temps. On y a fait des saisons dans les bars, magasins etc… C’est un endroit très important pour nous, c’est ici que le projet est né, qu’il s’est développé à travers le temps avec différents clips tournés sur l’île par exemple. Et maintenant l’album… Ça ne cessera jamais.
Vous partagerez la scène avec Catherine Ringer, Les Négresses Vertes et Michael Jones. Ça vous convient ?
Oui c’est super d’avoir l’opportunité de jouer avec des artistes comme ça. On a beaucoup écouté les Rita étant enfants donc c’est chouette d’ouvrir pour cette soirée.
Et l’album, votre premier album ? Où en est-il ?
Il est en cours de préparation. Depuis le mois d’Avril, on est à l’Ile d’Yeu ou on a installé un petit studio dans notre maison pour travailler sur ce premier album. On avance bien.
Avez-vous un message personnel pour les milliers de festivaliers qui vous rejoindront sur l’île
Profitez bien de cet endroit incroyable et attention aux vélos !
Merci Louis et Suzanne. Merci Des Roses. Propos recueillis par Eric Guillaud le 5 août 2018
Plus d’infos sur le groupe ici, sur le festival Viens dans mon île là
Il tourne il tourne notre duo angevin. Depuis début juin, The Mirrors enchaîne les concerts avec toujours la même énergie électrique et parfois quelques aléas météorologiques. De quoi engranger de beaux souvenirs pour l’hiver et préparer l’avenir. Interview…
Bonjour Sarah et Corentin, comment allez-vous ?
Salut ! Ça va bien, il fait beau, il fait chaud, c’est l’été !
Une tournée, ça ne s’improvise pas. Comment vous y êtes-vous préparés ?
Les festivals d’été se bookent très longtemps à l’avance, donc on y a travaillé à l’automne dernier et on a calé ces dates petit à petit ; pour préparer au mieux le live on a eu la chance de faire une résidence en mai / juin, à Mayenne, avec Sébastien Rousselet, chanteur de Babel. On a aussi énormément composé et rajouté quelques nouveaux morceaux dans le set. On a beaucoup travaillé et considérablement amélioré le live. Maintenant, on est hyper heureux de le faire découvrir de plus en plus au fil des dates !
Qu’est -ce que vous appréciez le plus dans une tournée ?
L’humeur générale, le fait de partir pour faire ce qu’on préfère le plus avec plein de rencontres, de découvertes et d’aventures en perspective. Rien n’est jamais prévisible, ce n’est pas toujours facile mais on sait pourquoi on est là et c’est toujours un plaisir extrême de défendre le projet sur scène à chaque date, malgré tous les aléas possibles d’une tournée, et à travers toutes les belles surprises aussi. C’est dans ces moments-là que l’on se retrouve le plus au cœur du projet, c’est très intense.
Quel est votre dernier concert ?
Le 21 juillet au Festival Guitare en Scène, près de la frontière suisse.
Comment ça s’est passé ?
Là, pour parler d’aventures et de rencontres, on a un très bel exemple !
On devait jouer le 20 juillet à 18H45 mais la météo ne nous a pas permis d’assurer notre set ce soir-là. Il a été repoussé à 21H15 entre The Liminanas et BRMC mais la météo ne s’était toujours pas arrangée et contrairement à ces derniers, on était sur la scène extérieure.
Le festival nous a donc proposé de décaler le concert au lendemain soir, 21H15 juste avant Zucchero (hahaha). On a accepté, et c’était une sacrée soirée ! Un sacré séjour même, puisqu’on a passé 2 jours entiers là-bas ; l’accueil était incroyable, on s’est vraiment sentis chez nous, toute l’équipe était hyper chaleureuse. Un super souvenir donc!
Et le prochain sur la liste ?
Le 24 août au festival Terra Incognita à Carelles (53), ça fait un moment qu’on voulait le faire alors on est très heureux de faire partie de cette superbe programmation. On a hâte !
Pouvez-vous nous raconter votre date la plus folle de ce début d’été ?
C’est sans aucun doute le festival Guitare en Scène dont on parlait juste avant. Elle avait d’emblée commencé assez follement d’ailleurs, puisqu’on avait quitté Angers la veille vers 23H30 pour arriver au festival le matin.
Comment s’occupe-t-on entre deux dates ?
Cet été, on prend un peu de temps pour nous mais sinon on travaille continuellement sur le projet, tout ce qu’il y a à faire dans l’ombre, et on compose beaucoup… On prépare la suite!
Et l’ambiance dans le van ?
Dans le van, on écoute beaucoup de musique, on chante, on papote, on rigole, on fait des blagues de beauf…
Les tournées, c’est aussi l’occasion de rencontres et de découvertes. En avez-vous une en tête ?
On en a tellement, c’est difficile. Entre les équipes qui accueillent, des personnes du public avec qui on a beaucoup discuté, et les groupes qu’on a croisé…
Mais justement on va choisir Équipe de Foot, un duo avec qui on a joué plusieurs fois et qu’on avait rencontré sur une date il y a un peu plus d’un an. Depuis on est tombés amoureux d’eux et on a trop hâte de rejouer avec eux. Allez écouter leur album, il est incroyable…
Quel est le programme pour le groupe après la tournée des festivals d’été ?
Toujours travailler sur le développement du projet, et plus concrètement, un passage en studio à la rentrée et potentiellement la sortie d’un single en fin d’année…
Merci Sarah et Corentin, merci The Mirrors. Propos recueillis par Eric Guillaud le 29 juillet 2018
The Mirrors sera en concert au festival Terra Incognita à Carelles le 24/08, au festival Simone pète les watts à La Réole le 7/09, aux Concerts Sauvages à Nantes le 8/09…
Sel, rock et bonne action ! C’est le programme de cette soirée caritative programmée le 19 mai à la salle Paul Fort à Nantes et intitulée Do It Your Sel avec sur scène Leo Seeger, UK on The Rocks et Rosemary & The Brainless Idols…
Avant d’être le nom d’une soirée caritative, Do It Your Sel est celui d’une association fondée pour agir en faveur des personnes polyhandicapées et de leur famille ET, dans le même temps, valoriser la tradition du sel sur l’île de Noirmoutier par la promotion et la vente par des bénévoles d’un kit de fabrication de sel, l’intégralité des ventes étant reversée pour accompagner le polyhandicap.
Au menu de cette soirée, trois groupes nantais : Leo Seeger, UK on The Rocks et Rosemary & The Brainless Idols. 10€ l’entrée. Plus d’infos sur l’association ici, sur le concert là
On vous avait prévenu icidès la sortie de leur premier album, une écoute prolongée des Shame peut provoquer des agacements musculaires voire pour certains une furieuse envie d’en découdre avec l’arthrose. En concert, ces sensations sont décuplées. Pour le vérifier, rendez-vous le 18 mai à Nantes, le groupe anglais est à l’affiche du festival Wine nat / White Heat, 4e édition, aux côtés de Duchess Says, J.C. Satàn, Snapped Ankles ou encore Bonnacons of Doom. Et rien que pour ça…
C’était écrit quelque part, l’année 2018 serait leur année. Et pour bien en profiter, le quintet post-punk londonien a sorti son album au tout début du mois de janvier alors que chacun d’entre nous était encore occupé à digérer la dinde et les huîtres dans un état de léthargie avancée.
Depuis, le groupe a pas mal voyagé pour défendre son album, en Europe mais aussi aux États-Unis. Il débarque enfin en France à partir du 17 mai pour trois dates à Bordeaux, Lille et Nantes où il jouera la tête d’affiche du festival Wine Nat / White Heat, quatrième saison, du 18 au 20 mai.
Shame ne sera pas seul, une quinzaine de groupes se partageront les scènes du Pôle étudiant et du Lieu Unique, notamment Duchess Says, J.C. Satàn, Snapped Ankles, Bonnacons of Doom, Tootard, Chickn, Melkbelly ou encore The Frank & Walters.
Pour sa septième édition, le festival L’Ère de Rien reprend ses marques sur les bords de la Sèvre à Rezé et vous attend de pied ferme les 20 et 21 avril pour deux soirées de concerts autour de la nouvelle scène rock. Pas de grosses pointures à tiroir caisse ici mais des jeunes pousses montantes qui ne sont jamais avares en décibels et en énergie…
Le groupe suédois Francobollo
Pour faire un bon festival, il faut quoi ? Des artistes, c’est la base, un bon chapiteau, c’est plus confort, de quoi se restaurer et boire un verre… ou deux… mais pas plus promis juré, de quoi faire un peur de tri comme à la maison, une équipe de bénévoles très très dévouée, une scénographie pour les yeux et du bon matos sono pour les petites oreilles. Et bien, vous savez quoi ? Il y a tout ça au festival L’Ère de rien, tout ça et bien plus encore…
On y a déjà entendu…
Vous voulez des noms ? En voilà… BRNS, Blaenavon, By The Sea, C Duncan, Childhood, Cosmo Pyke, Farao, FYFE, Francis Lung, Gengahr, Half Moon Run, Hein Cooper… on reprend son souffle… Holy Esque, Hyphen Hyphen, Hold your Horses, Isaac Gracie, Jerkcurb, Jonathan Boulet, Liss, Loyle Carner, Marika Hackman, Mermonte, Mozes and the Firstborn, Nilufer Yanya, Only Real, Palace, Pixx, Rat Boy, Requin Chagrin, Splashh, Spring King, The Big Moon, The Dodos, Twin Peaks, Trudy and the Romance… se sont succédé sur la scène du festival.
On n’y a jamais entendu mais ça ne va pas tarder…
Douze groupes viendront faire briller leurs décibels dans la nuit rezéenne, douze groupes, pas mal d’anglais comme Sorry, Sports Team, Lauren Auder, The Magic Gang, Benny Mails ou encore Westerman et ses délicates folk songs…
Des Anglais mais aussi des Australiens, Vacations, des Norvégiens, Boy Pablo, et des Suédois, oui, les groupe s’appelle Francobollo et ça donne ça…
Côté français, deux noms sont à l’affiche cette année, La Houle d’Angers et Vain, des nanto-bresto-rennais…
Musique mais aussi arts graphiques
La musique c’est bien, c’est même très bien mais le graphisme c’est pas mal non plus. Alors les deux ensemble, au même endroit et au même moment, ça ressemble au bonheur. Comme chaque année, le festival invitera une sélection d’artistes graphiques, Novland, Mona Menuau Meslier, Chantal Frontale, Paul Northe…
Un festival à prix libre
Ça ne veut pas dire qu’ici on rase gratis, qu’on y arrive les mains dans les poches et les poches vides. Ce système permet au festival de rester accessible à tous mais sa programmation, son existence même, dépendent bien évidemment de ses recettes de billetterie. À vous de voir en votre âme et conscience.
Une équipe de bénévoles passionnés
On termine avec le teaser du festival tourné à proximité du site, léger et drôle, c’est la signature de l’équipe de ce rendez-vous aujourd’hui incontournable pour tous les amateurs de rock.
Expo, concerts, performances et conférences, le nouveau festival Les Nuits du Bénin débute ce soir à Nantes. Quatre jours pour découvrir les artistes qui font la culture de ce pays africain, petit par la taille mais immense notamment par son apport aux musiques actuelles…
Tout le monde connaît Angélique Kidjo mais après ? Le Bénin, petit pays francophone d’Afrique de l’Ouest, coincé entre le Togo et le Nigéria, berceau de la culture vaudou et du funk africain offre une scène musicale exceptionnelle et pourtant souvent méconnue.
Le collectif Benin International Musical, BIM pour les intimes, piloté par le producteur français Jérôme Ettinger, a été créé dans le but de mettre en lumière cette ébullition musicale. Il sera l’invité exceptionnel de la première édition du festival Les Nuits du Bénin.
Dans le détail
Le festival débute ce jeudi soir par le concert du BIM, le « Benin International Musical », à la salle Paul Fort. Il se poursuivra le vendredi 6 avril par une conférence intitulée « Du Dahomey au Bénin », suivie d’un concert de Jimmy Belah au Pannonica. Direction le Ferrailleur le 7 avril pour une soirée autour de Samifati et Diflex, Duchesse, Hoxo & Sergent Markus ainsi que le DJ set Good Morning Africa. Enfin, des performances clôtureront le festival au Théâtre La Ruche le 8 avril.
Enfin, visible depuis le 4 et jusqu’au 23 avril au Pannonica, l’exposition « Sur la route du Benin International Musical » propose une série de photographies signées Axel Vanlerberghe retraçant le parcours du collectif.
À moins de vous être mis en mode hibernation, il est absolument impossible que vous soyez passés à côté. C’est LA sensation rock de l’année, LE groupe français dont on parle partout et que nous envieraient, peut-on lire ici ou là, les Anglo-Saxons. Peut-être ! En attendant, The Limiñanas est en tournée à travers l’hexagone. Il sera notamment le 30 mars à Angers, le 20 avril à Nantes. Interview…
On ne les arrête plus les Limiñanas ! Concerts, clips, passages télé, interviews et… un nouvel album, Shadow People, un petit bijou de dix titres qui apporte la preuve qu’on peut faire du très bon rock en France, et quel rock, « de la musique bricolée à la maison par deux fondus de garage punk des années soixante et de musique tordue française, saupoudrée d’influences catalanes et pieds-noirs espagnoles », nous déclarait Lionel Limiñana dansune interview en mai 2016.
Avant le passage du groupe au Chabada à Angers le 30 mars et à Stereolux à Nantes le 20 avril, nous avons posé quelques questions à Lionel sur la montée en puissance du groupe. Premier constat, face au succès, l’homme reste humble et accessible…
Nous vous avions interviewé en mai 2016 à l’occasion d’un – excellent – concert à Nantes. J’ai comme l’impression qu’il s’est passé pas mal de choses dans votre vie d’artiste depuis ces deux petites années ?
Lionel. On a pas mal tourné et beaucoup bossé en studio. On a rencontré beaucoup de gens, voyagé et appris. Oui, ça a été deux belles années, bien remplies.
Du Figaro à Rock’n’Folk en passant par Télérama, Les Inrocks, Ouest-France, Canal+ et même France 3 Pays de la Loire, vous faites l’unanimité. C’est pas mal pour un groupe qui ne cesse de se proclamer sans ambition particulière ?
Lionel. Oui! Et si on parle de plan de carrière, effectivement on n’en a pas. Notre seule ambition est de continuer d’enregistrer, de produire des disques. Et de maintenir le groupe live en vie, ce qui reste le plus compliqué aujourd’hui. On est dix sur la route, économiquement, humainement, en terme d’organisation, c’est une usine à gaz ! Surtout pour ce genre de musique. C’est très fragile.
Pour obtenir cette unanimité, avez-vous dû faire des concessions dans votre musique ?
Lionel. Non, on a jamais fait la moindre concession. Et Shadow People est notre album le plus raide en terme d’atmosphère et de production. On a toujours fait exactement la musique que nous voulions.
La presse unanime et les professionnels de la profession à vos pieds, Laurent Garnier qui remixe du Limiñanas, Emmanuelle Seigner qui chante sur le nouvel album, Anton Newcombe, leader du groupe de rock psychédélique The Brian Jonestown Massacre, qui apporte sa contribution, tout comme Bertrand Belin… C’est un peu le bonheur non ?
Lionel. On est parfaitement épanoui si c’est le sens de ta question! Mais je ne crois pas que qui que ce soit soit à nos pied. Ce sont des camarades que nous avons croisé en tournée la plupart du temps et avec lesquels nous sommes devenus amis.
Album, tournée, clips, promo… Vous rêvez de quoi en ce moment ? De vous retrouver chez vous tranquille cinq minutes au coin du feu ?
Lionel. Alors malheureusement on a plus de cheminée! Et non, on est content de tourner, d’enregistrer, de voyager. C’est un choix et personne ne t’oblige à le faire. Et puis il faut arrêter de dire que c’est difficile. J’ai bossé à l’usine, dans les champs, en interim pendant longtemps. C’est là qu’il faut avoir du courage, de la volonté.
Merci Lionel, merci The Limiñanas
Propos recueillis par Eric Guillaud le 27 mars 2018. Plus d’infos sur le groupe ici.
La sélection des iNOUïs 2018 a été dévoilée hier par Trempolino. Après Voyov et Inüit, c’est au tour de Degree et Afrodite de défendre les couleurs des Pays de la Loire au Printemps de Bourges qui se jouera du 24 au 29 avril…
Afrodite
On les appelait autrefois les Découvertes du Printemps de Bourges, on parle aujourd’hui des iNOUïs du Printemps de Bourges. Un changement de nom qui intervient en 2012 mais ne modifie en rien l’objectif de ce dispositif : révéler au public, aux programmateurs, aux journalistes et globalement aux passionnés de musique les nouveaux talents français.
Beaucoup de groupes ou artistes ont bénéficié de ce dispositif de repérage et d’accompagnement. En vrac et dans le plus grand désordre, on peut citer François and The Atlas Mountains, Fauve, Concrete Knives, Skip the Use, Juliette… ou encore Feu! Chatterton. Et côté Pays de la Loire, Disco Anti Napoleon, Von Pariahs, Hocus Pocus, Elmer Food Beat, Thylacine, i.s.l.a., Jumo, Bantam Lyons, San Carol, Jeanne Cherhal… et l’an passé Voyov et Inüit.
Deux projets ont été sélectionnés cette année. Qui sont-ils, d’où viennent-ils ? Réponse maintenant…
Degree est un musicien nantais qui n’a pas encore passer le cap des 20 ans. Il se dit inspiré par Bon Iver, Chet Faker ou James Blake, cultivant « la mélancolie au travers d’arrangements mixant sonorités digitales et organiques ». Résultat : un électro-folk ouaté!
À la fois groove, soul, hip hop, afrohouse, la musique d’Afrodite nous embarque pour un voyage musical d’une très grande richesse. Afrodite est un duo formé il y a peu par la chanteuse Audrey Lopes qu’on peut régulièrement entendre sur les scènes nantaises et la Rennaise Maclarnaque qui navigue entre mix, compositions et beatmaking.
Degree et Afrodite joueront le 26 avril à 12h30 au 22à Bourges en compagnie de Flèche Love, Edgär, Juicy et KROY. Mais avant cela, ils seront en showcase public à Trempolino à Nantes le 19 avril.
Ils débarquent tout juste d’une mini tournée en Asie, Tokyo, Séoul, Pyeongchang en une petite semaine, de quoi se faire plein de nouveaux amis et revenir complètement jetlagués. Pas le temps cependant de se plaindre, K20 et Warren des KO KO MO seront sur la scène de Stereolux dès vendredi 23 février, un concert un peu particulier en ouverture de l’exposition « Rock! Une histoire nantaise »…
Depuis la sortie de leur album Technicolor Life, ils sont partout, infatigables, passionnés, aimants et aimés, supportés par un nombre toujours croissant de fans, les KO KO MO n’en finissent plus de porter haut les couleurs du rock sur les scènes de France et d’ailleurs. À peine revenus d’Asie, ils enchaînent avec le concert exceptionnel célébrant l’inauguration de la non moins exceptionnelle exposition Rock! Une histoire nantaise dont on vous parlait ici il y a quelques jours. Bien sûr, ils ne seront pas seuls sur la scène de Stereolux, il s’agit d’une soirée intergénérationnelle avec une multitude d’artistes sous le patronage de trois chefs de familles: 20syl & Hocus Pocus, Pégase et donc KO KO MO. L’occasion de poser quelques petites questions à K20 des KO KO MO…
Bonjour K20, vous revenez d’une tournée en Asie. C’était comment ?
K20. Première date pour nous à Tokyo au Japon, showcase important pour la suite de notre histoire et futures tournées Asiatiques. Puis Séoul en Corée Du Sud pour partager la scène du Club Sharp avec 2 groupes Coréens, puis les dates improbables à Pyeongchang dans l’est de la Corée Du Sud pour les JO 2018.
Ce sont des moments de vie incroyables, intenses, surprenants, plein de surprises et surtout de belles rencontres. Que dire de plus que les voyages nous font vivre des choses merveilleuses et renforcent notre duo déjà bien soudé.
On a pu suivre vos déplacements en photo sur votre compte Facebook. Toujours l’idée du partage ?
K20. Nous trouvons ça très important et respectueux pour la famille, les proches et les fans de partager nos tournées et notre actualité. L’avantage des réseaux sociaux aujourd’hui. Quelques photos + nos plannings journaliers, nos aventures et mésaventures aussi.
Vous parlez sur votre compte Facebook d’une date importante pour la suite de notre histoire en Asie au club Kinoto. En quoi était-elle importante ?
K20. Nous avons depuis 2 ans une belle relation avec le public asiatique (Chine, Indonésie, Corée Du Sud…). Le Japon était une première pour nous… Cette date était importante car c’était un showcase devant des programmateurs importants pour la suite de notre histoire en Asie. À suivre…
Pas le temps de souffler, vous serez sur la scène de Stereolux vendredi pour un concert un peu particulier qui inaugure l’exposition « Rock! Une histoire nantaise ». Et vous ne serez pas seuls, vous avez invité quelques personnalités du rock nantais à vous rejoindre sur scène. Peut-on avoir quelques noms et savoir pourquoi vous les avez choisis ?
K20. Un peu jetlagués certes, mais nous n’allons pas nous plaindre. Nous vivons tellement de belles choses. Effectivement, une belle soirée familiale s’annonce pour vendredi, nous avons invité des belles figures nantaises soit mais surtout des ami(e)s et talentueux artistes. Nous n’allons pas tout vous dire, car il n’y aurait plus de surprises. Nous représentons la famille « Rock » soit, mais vu nos invité(e)s, cela promet un beau voyage musical assez éclectique.
Qu’est-ce qu’on pourra entendre ? Des morceaux de votre répertoire ? Des reprises ?
K20. Le but pour nous est d’avoir une base KO KO MO tout en mettant en avant nos invité(e)s avec un répertoire nantais.
Vous appartenez à la dernière génération ou presque du rock nantais ? Quels sont les groupes qui vous ont marqué et peut-être même incité à jouer de la musique ?
K20. Warren et moi n’avons pas grandi avec les mêmes références musicales vu notre différence d’âge, mais cela n’empêche pas d’avoir beaucoup de références communes aujourd’hui comme Radiohead, Led Zeppellin, Black Keys, Jack White…
Est-ce qu’il y a selon vous un jeu rock « à la nantaise » ou du moins un esprit rock nantais ?
K20. Nous ne voyons pas cela comme ça, il y a pour sûr un sacré vivier de musiciens, artistes à Nantes. Le bon esprit nantais est bien évidemment présent et existant.
On dit que Nantes a une image très rock en France, le ressentez-vous ainsi dans vos déplacements ?
K20. Pas forcément « Rock »… Certes, nous remarquons que Nantes à une belle et bonne image artistique, en dehors de l’éléphant (sourire). Des noms comme Hocus Pocus, Malted Milk, C2C, Von Pariahs… et maintenant KO KO MO (sourire) ressortent souvent. Mais qu’est-ce que ça veut dire « Rock » aujourd’hui ?
Vous rappelez-vous de votre premier concert nantais en tant que spectateur ?
K20. Pour ma part, j’ai des souvenirs de Tri Yann et Gilles Servat. Pour Warren, c’est Philippe Ménard et Gaby Blues Band.
Depuis la sortie de votre album, vous n’arrêtez plus. Tournée, clips, télés… c’est quoi la prochaine étape ?
K20. Jocker + surpriseS…
Merci K20, merci KO KO MO
Propos recueillis par Eric Guillaud le 21 février 2018. Plus d’infos sur le groupe ici, sur le concert « Rock! Une soirée nantaise » là
En 20 ans de service, le festival La Nuit de l’Erdre s’est imposé dans le paysage ligérien comme l’un des rendez-vous incontournables de l’été avec à chaque fois une affiche réunissant poids lourds internationaux, artistes français de renom et découvertes locales. Vendredi 26 janvier, le festival pose sa sono à Stereolux à Nantes où il soufflera ses bougies en très bonne compagnie…
Souvent complet, jamais à court d’idées pour renouveler chaque année une affiche vouée à attirer un public de tous les âges et de tous les milieux, le festival La Nuit de l’Erdre vous donne rendez-vous cette année du 29 juin au 1er juillet autour des artistes Orelsan, The Hives, Justice, Asaf Avidan, alt-J, Shaka Ponk, Bernard Lavilliers ou encore Vianney.
Le 29 juin, c’est un peu loin mais le 26 janvier c’est maintenant. Le festival investira les deux salles de Stereolux pour fêter dignement ses 20 ans avec là encore une affiche savoureuse. Dans la salle micro se succéderont Chanson d’occasion, Douchka et Dätcha Mandala. Du côté de la salle maxi, vous pourrez voir et entendre Lyre le Temps, Mai Lan et Dirty South Crew.
Electro, pop, rock, chanson française… la soirée sera à l’image du festival, éclectique et festive.