24 Jan

Sorties de secours : Grand Yellow, Francesco Tristano, Jaune… au programme du week-end

De l’électro pop à la nantaise, un peu de Jaune sans gilet et une promenade électro-classique du côté de Détroit, c’est notre sélection serrée, très serrée, des concerts du week-end en Pays de la Loire. À vous de jouer…

Jaune sera en live à Trempolino le 25 janvier

On commence avec Jaune. Rien à voir avec les gilets, Jaune, Jean Thevenin de son vrai nom, est un artiste multicartes qui a débuté dans la musique par la batterie, accompagnant ici François & the Atlas Mountains, là Petit Fantome ou Melody’s Echo Chamber. Depuis, Jaune a fait du chemin et monté son projet solo, offrant des chansons douces et envoûtantes aujourd’hui réunies dans l’EP La Promesse. Il sera en live à Trempolino à Nantes vendredi 25 janvier dans la cadre de la boum, oui une boum, organisée pour les 10 ans des productions nantaises V.I.A. en compagnie également de Després, Inüit et Lenparrot en DJ sets. Et c’est gratuit, kostenlos comme on dirait à Berlin !

Eux aussi ont du jaune dans le nom, mais rien à voir avec les gilets, Grand Yellow est un duo d’électro-pop nantais créé il y a un peu plus de six ans autour du multi-instrumentiste Nicolas Berrivin et de la chanteuse Clémence Pied. Il a sorti en juin dernier un premier album baptisé La Piscine, 14 titres assez magnétiques. Il sera en live au Ferrailleur à Nantes jeudi 24 janvier

La Folle journée avant l’heure, c’est au 6par4 à Laval vendredi 25 janvier avec le musicien luxembourgeois Francesco Tristano qui proposera un voyage à travers Motor City (Détroit) et sa musique, depuis la Motown jusqu’à la techno… Francesco Tristano s’est fait connaître en mêlant musique classique et électro…

C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.

10 Déc

INTERVIEW. The Fleshtones au service du rock… ou l’inverse

S’ils n’existaient pas, il faudrait les inventer. Mais ils existent et partagent avec nous depuis 42 ans maintenant une vision fun et dansante du garage rock. Le groupe new-yorkais est actuellement en tournée en France avec son nouvel album Budget Buster. Il sera à la Salle Michelet à Nantes le 13 décembre, une toute petite salle pour un groupe majeur de la scène mondiale. Interview…

tchin ! © York Wilson

Ça risque de chalouper fort à l’entrée de La Scène Milchelet le jeudi 13 décembre, le café-concert, dont la jauge ne dépasse pas les 150 places, reçoit en effet ce soir-là l’un des groupes les plus mythiques de la scène rock new-yorkaise, The Fleshtones.

Formé en 1976 dans un New York en surchauffe, à la même époque que les Ramones, Blondie ou encore Television, The Fleshtones impose rapidement sa marque, un rock à l’énergie punk, au son sixties tendance rockabilly et surf music. Et rien ne l’arrête. Le tandem Keith Streng / Peter Zaremba entraîne le groupe dans une orgie de concerts, tout d’abord au mythique CBGB’s à New York puis sur toutes le scènes du monde, les plus grandes comme les plus minuscules.

Le groupe est actuellement en tournée en France avec dans ses valises un nouvel album, Budget Buster, une compilation de quelques faces B et raretés de ces dix dernières années dont le titre hommage au chanteur, guitariste et fondateur des Dogs, Dominique Laboubée. Interview…

42 ans au service du rock. Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?

Peter Zaremba. L’amour de la vie ! En fait, j’ai l’impression que ça fait 42 ans que le rock est à mon service. Les autres gars pensent comme ça aussi. C’est un rêve devenu réalité de jouer le style de musique que nous aimons et de le faire partout dans le monde. Cela me rendrait dingue d’écouter de la très mauvaise musique sans pouvoir rien y faire !

Est-ce qu’il y a des jours où vous vous dites que ce serait chouette d’arrêter le rock et de faire de la pop, du hip hop ou même de l’électro ?

PZ. Pas franchement. En vérité, il y a déjà assez de techno de qualité, qui sonne souvent comme l’electro. Mais ça ne m’embêterait pas de jouer dans une soirée des classiques de la pop-culture, des classiques pas classiques ! J’ai la chance de montrer encore plus mon amplitude vocale et d’assurer sur scène. J’ai aussi un excellent set « blues » avec mon ami Mike Edison. Vous devriez voir ça un jour, mais pour le moment je suis très occupé avec les Fleshtones…

On présente souvent les Fleshtones comme une légende vivante. Quel est le secret pour tenir tant d’années ?

PZ. Nous apprécions vraiment ce que nous faisons. Vous ne le voudriez pas ? Et si nous ne le faisions pas, personne ne pourrait prendre notre place.

Vous avez joué un peu partout à travers la planète dans des grandes salles, des petites salles. Où vous sentez-vous le plus en accord avec vous-même? Et Pourquoi ?

PZ. Ma réponse habituelle est le petit lieu intime, quelque chose de très proche des gens. La performance est plus directe et personnelle. C’est ce que j’ai toujours aimé en tant que fan de musique. Adolescent, j’ai participé à de grands concerts et j’ai constaté la déconnexion entre les interprètes et une partie importante du public: moi ! Cela dit, il y a de nombreuses fois où les grands concerts peuvent être très électriques, lorsque nous surfons sur l’énergie de la foule, dans certains festivals comme Sjock en Belgique ou Festival Beat en Italie, mais ceux-ci sont un peu rares. Ne préféreriez-vous pas être au plus près des artistes que vous aimez ?

Vous serez à Nantes le 13 décembre pour présenter votre nouvel album, une compilation de Face B et de raretés. Qu’avez-vous envie de dire aux Nantais ?

PZ. J’aimerais dire aux Nantais qu’ils doivent venir voir les Fleshtones pour partager une soirée très spéciale, de musique, d’énergie et de divertissement. Et peut-être même être transformé – c’est possible lors d’une performance des Fleshtones. Je suis transformé chaque nuit, une autre raison pour laquelle je fais ça. Nantes a toujours été une belle ville, mais maintenant c’est une belle ville avec beaucoup de vie. C’est une ville amusante où jouer, remplie de gens formidables. Nous avons hâte de tous les voir. Nous expliquerons même certaines choses à propos de notre dernier album – celui avec les raretés et les Face B – bien que nous ayons réalisé que nous avions oublié une face B, notre version française de Time Will Tell de Polnareff. C’est comme ça dans la vie réelle, la vie de The Fleshtones, (qui ne sont rien sinon la réalité), rien n’est parfait!

Propos recueillis par Eric Guillaud le 6 décembre 2018. Merci à Lola Marotte pour la traduction

Le groupe sera le 13 décembre à La Scène Michelet à Nantes. Il jouera également au Blue Devils à Orléans le 12 décembre, au El Mediator à Perpignan le 15 décembre, en compagnie des Liminanas, avant de reprendre l’avion pour la maison…

06 Déc

The Blind Suns en concert aux TransMusicales ce jeudi 6 décembre

Des riffs tendus qui s’entendent jusqu’à Austin au Texas, une voix à vous coller des frissons jusqu’au bout des orteils, une présence scénique électrisante, le groupe angevin The Blind Suns débarque aux TransMusicales à Rennes. Branchez les guitares. Interview…

© Fred Lombard

Ça fait quelques années déjà qu’on vous dit tout le bien qu’on pense de The Blind Suns. Le groupe angevin a conquis la scène régionale et même au-delà avec un rock exaltant et énergisant porté par la délicieuse voix, on ne le dira jamais assez, de Dorota Kuszewska.

Participation au festival SXSW d’Austin au Texas, sortie de l’album Offshore, tournée européenne, concerts à Séoul, Tokyo et il y a quelques jours à Taïwan… 2018 est une grosse année pour The Blind Suns et elle n’est pas terminée. Ce jeudi 6 décembre, le groupe est à l’affiche du mythique festival de Rennes, les TransMusicales. Avant de monter sur scène, Dorota Kuszewska et Romain Lejeune ont trouvé cinq minutes pour répondre à nos questions…

Jouer aux Trans, c’est comme jouer partout ailleurs ou il y a un petit quelque chose en plus ?

Romain et Dorota. Bien évidemment jouer aux Trans, c’est un événement pas comme les autres : ce concert peut être un bon accélérateur dans la carrière du groupe ! Mais cette année a été tellement forte en moments fous en particulier à l’étranger (tournées USA, Corée, Japon, Italie, Autriche, Taïwan) qu’on commence à s’y habituer.

Comment vous êtes-vous préparés à ce rendez-vous ?

On a eu l’occasion de travailler récemment en résidence sur ce show en particulier avec David Rolland, un chorégraphe ; et sinon plus légèrement, on vient de passer deux jours en tournée à Taïwan dont un jour de « tourisme » qui nous à permis une bonne détente à base de massages asiatiques et de nourriture épicée. Nous sommes rentrés en pleine forme.

Vous en attendez quoi concrètement ?

Il y a beaucoup de professionnels présents, même si notre entourage est déjà construit (nous avons déjà un producteur de tournée et un label), c’est l’occasion de convaincre des médias et des programmateurs de salles et festivals, pour avoir plus de presse et de dates l’année prochaine.

Est-ce que vous prendrez le temps d’aller voir d’autres groupes ?

Oui ! On a une liste de concerts assez longue à aller voir, si on devait n’en retenir qu’un ce serait BODEGA, un groupe US dont on est tombé totalement fan en écoutant la compilation des Trans.

Et après les Trans, c’est quoi le programme pour The Blind Suns ?

Il nous reste une date sur cette tournée, le 16 décembre au Jardin de Verre à Cholet, ensuite un rapide repos pour les fêtes et on reprend l’année prochaine à fond avec déjà beaucoup de dates calées et des sessions d’enregistrement pour mettre sur bande toutes les nouvelles compositions qu’on a accumulé cette année, en vue d’un nouveau single voire un nouvel album. Affaire à suivre!

Merci Romain et Dorota

Nouveaux morceaux, nouveau show… et nouveau clip, The Blind Suns vient de diffuser Texas Sky, nouvel extrait de l’album Offshore sur des images tournées au Texas…

The Blind Suns est en concert ce jeudi 6 décembre à 15h30 à L’Étage. Gratuit.

D’autres groupes ligériens sont au programme du festival Bars en Trans qui se déroule simultanément et affiche cette année 130 groupes dans une quinzaine de lieux différents. Il s’agit de The Loire Valley Calypsos et Alma Road le 6 décembre à 19h au Ty Anna Tavarn, Gaume le 7 décembre à 20h au Mondo Bizarro, Mou le 8 décembre à 16h au 1988 Live Club, Quentin Sauvé le 8 décembre à 20h au Papier timbré.

22 Nov

The Fleshtones : une légende du rock’n’roll en concert à La Scène Michelet à Nantes

Leur réputation est inversement proportionnelle à la taille de la salle de concert qui les accueille, The Fleshtones Mesdames et Messieurs seront à La Scène Michelet le 13 décembre. Pas sûr qu’il y ait de la place pour tout le monde…

© York Wilson

Ça risque de chalouper fort à l’entrée de La Scène Milchelet le jeudi 13 décembre, le café-concert, dont la jauge ne dépasse pas les 150 places, reçoit en effet ce soir-là l’un des groupes les plus mythiques de la scène rock new-yorkaise, The Fleshtones.

Formé en 1976 dans un New York en surchauffe, à la même époque que les Ramones, Blondie ou encore Television, The Fleshtones impose rapidement sa marque, un rock à l’énergie punk, au son sixties tendance rockabilly et surf music. Et rien ne l’arrête. Le tandem Keith Streng / Peter Zaremba entraîne le groupe dans une orgie de concerts, tout d’abord au mythique CBGB’s à New York puis sur toutes le scènes du monde, les grandes comme les minuscules.

Certains d’entre vous se souviennent peut-être encore de leur passage au café-concert Stakhanov à Nantes en 2012, un concert survolté d’une heure trente pour quelques privilégiés, ou de celui, plus récent à L’Oasis au Mans en décembre 2017.

Il faut dire que nos quatre trublions n’ont pas franchement l’âge de leurs artères, ne s’économisant jamais sur scène. Le concert nantais s’inscrit dans le cadre d’une tournée européenne qui doit les emmener du côté du Royaume-Uni, de l’Italie ou encore des Pays-Bas, avec dans leurs valises un nouvel album, Budget Buster, une compilation de quelques faces B et  raretés de ces dix dernières années.

À l’heure où sont écrites ces quelques lignes, il reste des places.

Eric Guillaud

Plus d’infos sur The Fleshtones ici, pour les places c’est là

19 Nov

Exclu. INÜIT joue Tomboy en live sur la scène des Z’Éclectiques

Supersonikk vous offre une petite douceur pour bien commencer la semaine avec un extrait live du groupe nantais INÜIT qui se produisait il y a quelques jours sur la scène des Z’Éclectiques à Cholet…

©MaxPPP – Romain Boulanger

Faut-il encore présenter INÜIT, le groupe pop nantais qui monte doucement mais sûrement ? Actuellement en tournée à travers l’hexagone pour défendre son premier album « indispensable et racé », comme l’écrit le journal des Inrocks, INÜIT était à l’affiche du festival Les Z’Éclectiques à Cholet la semaine dernière, il sera samedi 24 novembre à Stereolux à Nantes et entre les deux sur France 3 Pays de la Loire, un reportage à voir et à écouter vendredi sur notre chaîne et un extrait live ici et maintenant. Tomboy comme si vous y étiez…

France 3 Pays de la Loire : Leroy – Ropert – Evrard – Guilbaud

15 Nov

Les Z’éclectiques, tous les groupes qu’il faut voir en un clic

Du jazz à la pop, en passant par l’électro ou le space afro-disco, peu importe le style, le festival Les Z’éclectiques fête ses vingt ans du 15 au 17 novembre à Angers, Chemillé et Cholet autour d’une programmation comme toujours ouverte, curieuse et populaire. On vous dit tout ici…

© JULIE OONA

Pendant trois jours, du 15 au 17 novembre, les Z’éclectiques nous offrent pour ses 20 ans un plateau de choix, une Collection Automne réunissant une bonne quinzaine de groupes ou artistes d’envergure nationale, voire internationale, mais aussi des artistes locaux ou émergents, de quoi repartir dans tous les cas avec une surdose de vitamine. Et ça, c’est plutôt bon pour affronter l’hiver qui arrive…

On commence avec qui ?  En fait, tout a commencé le 14 novembre, date passée au moment d’écrire ces quelques lignes, un concert rencontre à la médiathèque de Cholet avec les Angevins Des Lions Pour Des Lions. Bon, c’est passé, alors passons…

Mais dès ce jeudi soir, on entre dans le dur avec une soirée électro – hip hop à l’espace culturel de l’université à Angers. Deux groupes au programme : CTRFÇN, dîtes Contrefaçon, et SEIN…

Vous dormez un peu, si vous le souhaitez, un petit café, et on se donne rendez-vous le vendredi 16 novembre, au Jardin de Verre à Cholet cette fois, en compagnie de deux noms nantais, Inüit et Voyou, de la pop dans les deux cas, et le coup de coeur des organisateurs, Kepa. Nous, notre coup de cœur serait plutôt Voyou mais peu importe, ils jouent le même soir et au même endroit. Pas de choix à faire ici…

Idem pour le samedi, si vous préférez Agar Agar à Bagarre, Thérapy Taxi à Feu! Chatterton, Romeo Elvis à Boris Brejcha, Soviet Suprem à Winston Mcanuff, ou le contraire, pas la peine d’avoir développé un don d’ubiquité exceptionnel pour les voir et les entendre, ils seront tous sur la scène du théâtre Foirail à Chemillé. Nous, on aime Thérapy Taxi et son côté un peu rock, un peu pop, un peu rap, un peu électro, un peu variété…

Et ce n’est pas fini. Le 17 novembre et à Chemillé toujours , une nouvelle scène, la Zec Lab, sera dédiée à la découverte, à l’émergence, avec des artistes locaux ou des ovnis musicaux comme, Clara Luciani, Des Lions Pour Des Lions, Les Pascals ou encore The Mauskovic Dance Band.

Voilà, vous savez tout mais si ça ne suffit pas, vous pouvez toujours aller voir ici.

Eric Guillaud