15 Nov

Sorties de secours : Johnny Mafia, Arno Futur, PIND, Inüit au programme du week-end

Du rock garage qui a du sens, du punk qui n’est pas mort et de la pop made in Nantes… c’est notre sélection serrée, très serrée, des concerts du week-end en Pays de la Loire. À vous de jouer…

© Jessica Calvo

Ils sont quatre, viennent de la bonne ville de Sens, qu’ils ont décrétée unilatéralement « capitale du monde », et comptent bien noyer l’hexagone sous onde sonore tendance rock garage sauvage. C’est en tout cas bien parti avec leur nouvel album tout juste sorti, Johnny Mafia rejoint les MNNQNS et les Pogo Car Crash Control dans le top des groupes français qui montent qui montent qui montent… Ils seront en concert à La Charrue étoilée à Châteaubriant le 16 novembre

Punk is dead ? Punk is not dead. La preuve avec cette journée d’étude PIND proposée par Trempolino à Nantes le 17 novembre autour d’un projet de recherche universitaire consacré à l’histoire de la scène punk en France depuis 1976 jusqu’à nos jours. Je sais, ça fait un peu sérieux mais au delà des débats et autres tables rondes, trois groupes joueront en soirée: Arno Futur, Toxxic TV et Psychotic Unicorns. Et c’est gratuit !

Tout va bien pour Inüit ! Le groupe nantais vient de sortir son premier album, Action, jugé par Les Inrocks comme « indispensable et racé ». Côté concerts, ils n’arrêtent pas, ils seront à Stereolux à Nantes le 24 novembre et avant ça à l’affiche des Z’éclectiques du côté de Cholet le 16 novembre

C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.

Découverte. YEAST en concert ce jeudi 15 novembre au Ferrailleur à Nantes

Trois EP au compteur, pas mal de concerts à travers l’hexagone, une musique pop décomplexée, sexy et funky, une énergie rock, le combo lyonnais YEAST débarque à Nantes avec la ferme intention de dérouiller toutes articulations réfractaires. Interview…

© Maxime Thevenon

Le week-end approche et vous sentez monter en vous comme une folle envie de remuer du popotin en rythme ? C’est normal. Et ça tombe plutôt bien, nul besoin d’ordonnance ou d’invitation VIP, direction le Ferrailleur où se produit ce soir YEAST, un combo lyonnais qui commence sérieusement à faire parler de lui sur la scène pop made in France. La preuve, il est en interview sur notre blog !

YEAST, c’est qui c’est quoi ?

YEAST, c’est Léo (chant/guitare/clavier), Arthur (guitare), Judicaël (basse/synthé) et Cyril (batterie). On existe depuis maintenant 4 ans, et on vient de sortir notre 3e EP, « Dust of Light » le 12 octobre dernier !

YEAST, levure en français. Pourquoi ce nom ? 

On a souvent cette image inconsciente du groupe qui brainstorme pendant des mois pour trouver un nom, et ce n’est pas du tout notre cas ! Le nom YEAST nous est venu hyper naturellement. De base parce qu’on trouvait que ça sonnait bien et que graphiquement c’était joli, tout simplement, et ensuite parce que la base de notre musique est très légère, très aérienne. On s’est dit que ça collait bien et que ça nous correspondait, et en plus c’est un nom qui a le mérite d’intriguer donc banco.

Votre musique est à la fois joyeuse, dansante, pop décomplexée, foncièrement funk, et en même temps un brin mélancolique. C’est comme ça que vous l’imaginiez à vos débuts ?

En partie, ce n’est pas quelque chose d’évident à prévoir ! Je dirais que la base pop décomplexée à la fois joyeuse et mélancolique est arrivée vraiment au début. On s’est rendu compte qu’on aimait beaucoup ce paradoxe qu’on retrouvait dans nos chansons, et la pop, c’est tout simplement l’esthétique de base que nous voulions faire. En fait, c’est surtout ces deux dernières années que nous avons évolué. On a passé un cap en rencontrant des artistes comme Jain, Talisco, Part Time Friends, Her… On a commencé à jouer dans de grandes salles, à aborder la musique d’une façon plus mature, à nous poser de nouvelles questions… C’est au final assez récemment que nous avons pris un tournant plus dansant et funky, c’est un aspect qu’on cherchait à ajouter à notre musique depuis longtemps, mais sans forcément avoir réussi à mettre le doigt dessus jusqu’ici.

On sent pas mal d’influences diverses dans vos chansons mais quel groupe, quel artiste, album ou concert vous a donné envie de faire de la musique ?

On a tous un parcours propre à nous même, et malgré quelques références communes, on a tous eu ce déclic de façon différente. Ce qui est sûr, c’est qu’on a tous eu la chance d’avoir écouté des disques supers dans la voiture de nos parents ! Bowie, The Doors, Supertramp, The Stranglers… Et ensuite, on s’est tous construits individuellement au fil du temps. C’est assez délicat comme question, parce qu’on écoute pas du tout la même chose à l’âge où on commence à faire de la musique qu’à celui où on en a fait notre métier.

Plus généralement, quelles sont vos influences ?

Les groupes qu’on aura tendance à citer le plus souvent seraient des groupes comme Foster the People, Foals, Phoenix, ou plus récemment des groupes comme Parcels ou The 1975, qui nous ont beaucoup marqué par leur créativité et leur laisser-aller dans l’écriture de leur musique. Après, on écoute et on s’inspire de tout ! Ce n’est pas parce que la base de notre musique est pop qu’on s’arrête à ça. Par exemple, en live, on a une attitude très rock. Ce n’est pas quelque chose de calculé, c’est comme ça, c’est naturel. On n’hésite pas non plus à s’inspirer de compositeurs classiques, de producteurs électro… il n’y a pas de règle en fait.

Quel album aurait tendance à tourner sur vos platines en ce moment ?

Il y a l’album de Parcels et le dernier Foster the People justement, qui prennent pas mal de place en ce moment ! Sinon il y a les derniers albums de Kimbra, Phoenix, l’Impératrice… On a quand même été pas mal gâtés ces derniers mois.

Vous venez de Lyon, c’est le bon endroit pour vivre, trouver l’inspiration et développer un projet comme le vôtre ?

Comme partout, c’est un endroit avec des plus et des moins, c’est une ville superbe, agréable à vivre, il s’y passe plein de chose, il y a des artistes extraordinaires un peu partout… Mais en même temps c’est très compliqué de sortir de Lyon quand on fait de la pop, du rock, ce genre de musique. Lyon est une ville qui a une culture électro hyper forte, et c’est tout sauf facile de tirer son épingle du jeu dans ces conditions. C’est simple, les choses ont commencé à bouger pour nous le jour où nous avons décidé d’aller faire des petits concerts dans des bars, des clubs, un peu partout en France. Au-delà de ça, ça nous a fait un bien fou de prendre la route et de partir à l’aventure. On garde des souvenirs exceptionnels, notamment du Grand Ouest.

Qu’est-ce que vous vous racontez dans le van pendant les longs voyages?

On y passe beaucoup de temps dans ce van, alors si on devait tout te lister, on en aurait pour un bon moment ! On parle de tout et de rien, on peut se raconter n’importe quoi et piquer des grands fous rires entres potes, comme avoir des discussions sérieuses avec notre manager qui nous accompagne sur presque tous les concerts, ou simplement ne rien dire et regarder le paysage. Ou encore le téléphone et Netflix, c’est une invention formidable.

Vous avez environ 4 ans d’âge, 3 EP et pas mal de concerts au compteur. Et demain ?

En 4 ans on a fait quand même pas mal de choses, parfois on regarde derrière nous et on se dit « On a déjà fait tout ça ? je ne m’en étais même pas rendu compte… ». Mais on est loin d’avoir fait le tour de la question. On a encore beaucoup de concerts en perspective, en France et ailleurs, notamment une tournée d’une semaine début décembre en Allemagne. On continuera à défendre notre dernier EP sur scène en 2019, en nous allons tout doucement commencer à nous pencher sur l’écriture d’un premier album.

Merci YEAST

Propos recueillis par Eric Guillaud. YEAST sera en concert ce jeudi 15 novembre au Ferrailleur à Nantes avec Two Faces et The Rams. Plus d’infos sur YEAST ici

08 Nov

Sorties de Secours : Agar Agar, LANE, Puts Marie et Savak au menu du week-end

De l’électro pop à tendance expérimentale, du rock très rock et du post-punk, c’est notre sélection serrée des concerts du week-end en Pays de la Loire. À vous de jouer…

© Rémi Srce

Pour Les Inrocks, il serait « le duo français que le monde nous envie », ni plus ni moins. Le plus simple pour le vérifier, c’est d’écouter l’album qu’il vient de sortir ou mieux encore de filer à Stereolux le 10 novembre, le duo parisien vous fera goûter de son amour pour la musique électro tendance expérimentale. À l’heure où sont écrites ces quelques lignes, il restait des places mais je ne saurais vous conseiller de réserver très vite…

Si je vous dis LANE, ça ne vous dira peut-être pas – encore – grand chose. Mais si je vous dis The Thugs et Daria, je vois déjà vos visages s’illuminer. Oui, le mythique groupe angevin est de retour, en partie du moins. Eric et Pierre-Yves Sourice ont rebranché les guitares en compagnie de Félix Sourice et deux musiciens de Daria, Etienne et Camille Belin. Résultat de cette presque réunion de famille, un bon gros son rock comme on aime. Le groupe sera en concert au VIP à Saint-Nazaire le 9 novembre en compagnie des Suisses Puts Marie…

Eux viennent de Brooklyn, New York, et jouent de l’indie rock influencé par l’underground américain des années 80 et le post-punk britannique. Ils viennent tout juste de sortir un album et s’offrent une petite tournée en France et en Angleterre. Ils seront au Zinor à Montaigu le 9 novembre en compagnie de Train Fantôme et Brainfreeze…

C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.

18 Oct

Sorties de secours : Moodoid, Kazy Lambist, Jake La Botz et San Carol au menu du week-end

Du disco-funk à paillettes, du roots rock et de la pop sophistiquée, c’est notre sélection serrée des concerts du week-end en Pays de la Loire…

San Carol © Fred Lombard

Il a cartonné avec le titre Je suis la montagne, cartonné une nouvelle fois avec La Lune, le groupe emmené par Pablo Padovani a pourtant choisi de ne pas s’endormir sur ses lauriers, changement de cap pour son deuxième album, le ton se fait moins pop baroque, plus funk. Moodoid sera en live au 6par4 à Laval le 18 octobre en compagnie de Kazy Lambist…

Chanteur, auteur-compositeur et même acteur (Animal Factory, True Detective…), Jake La Botz a plus d’une corde à sa guitare. Il vient de signer son huitième album, « Sunnyside », dix titres de roots rock teintés de blues et de folk. On compare sa voix à celle de Tom Waits ou de Willy de Ville, Jake La Botz sera en concert le 19 octobre à Fuzz’yon à La Roche-sur-Yon, le 20 octobre au VIP à Saint-Nazaire…

Deux ans, deux ans qu’on ne l’avait pas vu sur une scène. Et pour cause, San Carol était au fond de la mine pour en extraire quelques pépites sonores. C’est chose faite, le projet angevin de Maxime Dobosz retrouve la lumière des projecteurs dès le 19 octobre avec dans son sac un nouveau clip, un concert au Bras de Fer à Nantes et surtout la sortie d’un bel album qui brille dans la nuit. Tout ça le 19. Et si jamais vous êtes invité au repas annuel de Tante Sophie ce jour-là, séance de rattrapage le 20 au Chabada à Angers…

C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.

11 Oct

Sorties de secours : Birth of Joy, Hubert Félix Thiéfaine et Mourn au menu du week-end

C’est bon, vous avez obtenu votre pass pour le Hellfest ? Alors vous pouvez reprendre une vie normale et courir vers la salle de concerts la plus proche. Du rock psychédélique made in Hollande, de la chanson française qui descend de la montagne et de l’indie rock catalan, c’est notre sélection serrée des concerts de ce week-end en Pays de la Loire…

Depuis son passage aux Transmusicales à Rennes en 2012, il ne se passe plus une année sans que le trio hollandais Birth of Joy ne revienne nous voir. Depuis le 29 septembre, il est à nouveau sur nos terres, prêt à dégainer son rock psychédélique fiévreux. Un groupe à déguster sur scène. Ça tombe bien, Il est le 11 octobre à Fuzz’Yon à La Roche-sur-Yon et le 12 octobre au VIP à Saint-Nazaire…

Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir : Un album, le premier, a suffi pour faire d’Hubert Félix Thiéfaine l’une des grandes figures de la chanson française avec sa voix et sa poésie inimitables. C’était en 1978. 40 ans plus tard, le chanteur aux 170 chansons, 5 millions d’albums vendus et 2 Victoires de la musique remonte sur scène pour une tournée anniversaire qui commence par le Zénith de Nantes vendredi 12 octobre…

Ils viennent de Catalogne, ont tous dans la vingtaine et déjà trois albums studio en poche, trois albums d’indie rock brut de décoffrage, entre punk et pop, avec des influences à chercher du côté de PJ Harvey ou Patti Smith. Mourn sera au Lieu Unique samedi 13 octobre en compagnie du Nantais Nathan Leproust et de son nouveau projet Teenage Bed…

C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.

09 Oct

DÉCOUVERTE. The Slow Sliders surfe sur la pop tranquille

Ils sont nantais d’adoption mais brestois de naissance, quatre potes qui se sont rencontrés sur les bancs de l’école et ont décidé un beau jour de se lancer dans la musique sous les couleurs de The Slow Sliders. Ils viennent de sortir leur premier album Glissade tranquille chez Kythibong. Rencontre…

© Magad’ (Gavotte Misaine)

On le compare – trop? – souvent à Mac DeMarco, la coqueluche de l’indie pop à la cool. Il y a de ça très certainement. Mais The Slow Sliders n’a pas attendu que le nom du musicien américain soit sur toutes les lèvres pour affirmer son style, tranquille.

Un rythme posé, des guitares sous effet, une voix lointaine, flottante, et des mélodies finement ciselées qui s’invitent dans votre cerveau droit pour ne plus jamais en sortir, c’est la marque de fabrique du groupe aujourd’hui installé à Nantes.

Mais ne vous fiez pas aux apparences, derrière cette nonchalance de circonstance se cachent quatre musiciens qui ne sont pas venus jusqu’ici pour faire de la figuration. En huit ans, Gwen (guitare solo), Clovis (batterie), Victor (chant et basse) et Axel (guitare rythmique) ont acquis l’expérience nécessaire pour envisager aujourd’hui de voir plus loin, tourner à l’étranger et surtout enregistrer un premier album. Il s’appelle Glissade tranquille, huit titres qui brillent par leur écriture et leur tonalité à la fois mélancolique et lumineuse.

Nous avons rencontré Gwen et Clovis par un jour un peu triste, un peu gris, pas très loin de leur studio de répétition, pas très loin non plus de la salle de concerts nantaise Stereolux où le groupe se produira le 20 octobre. Nous avons évoqué l’album, les influences du groupe, les textes, Mac DeMarco et même la chanson Yesterday. Interview ici et maintenant…

Plus d’infos sur The Slow Sliders ici

Plusieurs dates à vernir pour voir et écouter The Slow Sliders : le 18 Octobre à l’Échonova à Saint-Avé, le 19 Octobre au Portobello à Caen, le 20 Octobre à Stereolux à Nantes, le 22 Octobre à l’Expression libre à Troyes, le 23 Octobre au Point Éphémère à Paris, le 24 Octobre à Fuzz’Yon à La Roche-sur-Yon, le 26 Octobre à L’avant-Scène à Bordeaux, le 22 Décembre à l’Espace Glenmor à Carhaix…

04 Oct

Sorties de secours : Zenzile, Her et General Elektriks au menu du week-end

Un précurseur du dub hexagonal, une figure de la soul rennaise et un groupe qui va vous faire danser, c’est notre sélection serrée des concerts du week-end en Pays de la Loire.

© Tim Deussen – General Elektriks

Il aurait pu tout arrêter au décès de son alter ego Simon Carpentier en août 2017, mais non, Victor Solf a choisi de continuer l’aventure en sa mémoire. Le premier album de Her est sorti en mars 2018, depuis, le Rennais est en tournée à travers la France, il sera jeudi 4 octobre au Chabada à Angers…

Son nouvel album sort cette semaine et signe son grand retour au dub originel, celui de la Jamaïque, celui aussi de ses débuts, Zenzile sera en live le 6 octobre au Jardin de Verre à Cholet en compagnie de Jay Ree et Jamika…

Pop, funk, hip hop, jazz, électro… le Français Hervé Salters, à l’origine du projet General Elektriks, aime le mélange des genres et, forcément, ça se sent à l’arrivée. Sa musique est la résultante de toutes ces influences. En concert, pas de temps morts, ça chante, ça danse… On saute dans ses baskets et direction le centre culturel de Saint-Sébastien-sur-Loire le vendredi 5 octobre…

C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.

27 Sep

Sorties de secours : Keren Ann, les festivals Things We Fest et FVTVR au menu du week-end

Un festival punk, l’anniversaire d’un label nantais, une grande chanteuse folk-rock accompagnée d’un quatuor à cordes, c’est notre sélection serrée du week-end, des concerts incontournables en Pays de la Loire.

© Amit Israeli – Keren Ann

Et on reparle du Zinor. Après l’Aïnu Fest la semaine passée, la salle de concert de Montaigu accueille le Things We Fest, 2e édition. Au programme des concerts mais pas seulement avec, dans le plus grand désordre, Litovsk de Brest, Long Way Home de Nantes, Cookies de Paris, Eat Me d’Angleterre, Chacals d’Angers, Krokodil de Reims… ou encore Buried Option d’Orléans. Bref, pas loin de 25 groupes venus d’un peu tous les horizons pour deux belles soirées les 28 et 29 septembre…

Sept albums studio, des collaborations tout à fait remarquables, notamment avec Benjamin Biolay, une voix incroyablement belle et émouvante, pas mal de singles qui nous tournent encore dans la tête, essayez Sur le Fil et vous comprendrez, bref une vie déjà bien remplie. Mais Keren Ann n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers, la voici à nouveau sur la route, en compagnie cette fois du quatuor à cordes Debussy. Et c’est beau à en pleurer ! L’artiste sera au Quai à Angers le 29 septembre et au LU à Nantes le 2 octobre…

Il a sorti des disques de Minitel Rose, Rhum For Pauline, Pégase, Disco Anti Napoleon, Romantic Warriors, College, Ricky Hollywood, Mou ou encore Ed Mount, le label FVTVR fête ses 10 ans et vous invite à souffler les bougies en compagnie des artistes du label dans le cadre de la 4ème édition de son festival qui se déroulera le 29 septembre à Trempolino à Nantes… Au programme : exposition, concerts, performance, DJ, lives acoustiques…

C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.

20 Sep

Sorties de secours : Vampillia, Aïnu Fest et Chien Fantôme au menu du week-end

Du métal japonais, un festival underground pour gens spéciaux et du rock de chambre… c’est notre sélection serrée du week-end, des concerts incontournables, surprenants ou déroutants. Hey Ho Let’s go !

© Rob Walbers

Du métal japonais ? Ceux qui fréquentent assidûment le Hellfest savent pertinemment que ça existe. Et si vous en doutez encore, alors direction Fuzz’Yon à La Roche-sur-Yon ce week-end, dimanche 23 septembre à 19h30 pour être précis, où se produira le groupe Vampillia. Son univers est vraiment très surprenant, à la fois doux comme la rosée du matin sur les cerisiers en fleurs et brutal comme un tsunami. C’est expérimental, avant-gardiste, inclassable… mais follement nécessaire. Vampillia partagera la soirée avec les Français Alcest…

On reste en Vendée avec l’Aïnu Fest 8e édition, une « rencontre populaire et festive de gens un peu spéciaux et particulièrement adorables autour de la musique dite amplifiée », prévient l’organisateur. Pour vérifier si vous êtes un peu spécial, direction le Zinor à Montaigu les 21 et 22 septembre. Pas mal de groupes à l’affiche dans un peu tous les styles, du reggae inversé avec Ouverture Eclair, du mur du son avec Sister Iodine, du doom jazz avec Gura, du rap minéral avec Sous-Terre, du Grave New Punk avec Sexplosion et même du Gabber musclée avec Hilguegue. Que demandez de plus ?

On termine avec Chien Fantôme, un groupe nantais qui fait dans le rock de chambre, oui oui, de la musique calme et tranquille, douce et mélancolique, aux « nuances crépusculaires et cordes fantomatiques ». Une batterie, une guitare, un violon, un violoncelle, deux voix, et hop nous voilà partis pour un beau voyage. Ah oui j’oubliais, Chien Fantôme sera en live à La Grande Barge à Nantes le 21 septembre

C’est tout pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine si tout va bien.

04 Sep

NAKED (in a sphere) en concert vendredi 7 septembre à Téloché pour la présentation de son nouvel album Reborn

Il y a du Massive Attack dans l’air mais pas que ! En huit ans d’existence et trois albums, le groupe manceau NAKED (in a sphere) à affiné son style, trouvé sa voie et sa voix dans un trip hop à la fois mélodique et puissant. Il sera en concert vendredi 7 septembre à la Citadelle des Anges à Téloché dans la Sarthe, l’occasion de les découvrir un peu plus. Interview…

@ Yanbes Photos

Pourquoi ce nom, NAKED (in a sphere) ? C’est un peu étrange non ?

Mag (chant lead). NAKED (in a sphere), littéralement « nu dans une bulle », c’est se retrouver sans filet, sur une scène, à défendre notre musique, nos chansons, tout en partageant notre univers avec le public, comme dans un cocon.

On sent bien sûr l’influence de Massive Attack dans votre univers musical. Mais qu’est-ce qui vous différencie selon vous du groupe britannique ?

Mag. Massive Attack est une référence que nous apprécions énormément. La différence est nécessairement par nos personnalités respectives, nos influences et nos parcours ; et le mélange de tout ça. NAKED (in a sphere) est une trip-hop mélodique par le chant et par la guitare, avec un mélange de downtempo, de dream pop, de rock, par l’association forte basse / batterie, et planante par les claviers et les machines.

La différence est dans la « recette » et « les ingrédients » pour un univers commun avec Massive Attack, puisque vous les citez, qui incite le corps à marquer le tempo et l’esprit à s’évader. La différence est dans la voix ; dans les voix ; en alternance de douceur et de puissance.

Quelles sont vos autres influences peut-être moins perceptibles ?

Mag. Nous aimons beaucoup Archive, Ez3kiel, Bonobo, Pink Floyd, London Grammar, Portishead, Hooverphonic, Unkle, et bien d’autres artistes et groupes qui évoluent dans ces styles « groove » et parfois « transcendants ».

Quel groupe, quel album ou quel titre vous a récemment scotché ?

Mag. Nous sommes 5 ; donc 5 réponses : l’album « The road part 1 » de Unkle pour moi, l’album « Shake Shook Shaken » de The Do pour La Djag, l’album « The much much how how and I » de Cosmo Sheldrake pour Stef, le titre « Dig » de Black Honey pour Romain et le titre « Habibi » de Tamino pour Etienne.

Reborn, votre troisième album, a quelques mois déjà. Comment le jugez-vous avec le recul ?

Mag. Nous en sommes très fiers. Il est la continuité logique des deux albums précédents et il marque en même temps la puissance que nous souhaitions y mettre. Nous l’avons réalisé tous les 5 et nous le portons avec beaucoup d’enthousiasme. La présence de la batterie et de la basse dégage l’intensité que nous voulions, là où les albums précédents étaient plus « doux » en terme d’arrangements.

Vous annoncez un concert inédit vendredi à Téloché. Qu’aura-t-il d’inédit ?

Mag. Ce concert marque pour nous une nouvelle étape dans notre esthétique de scène : l’intégration de la vidéo. Nous avions déjà fait en sorte de développer la cohérence des lumières avec notre musique, notamment lors d’une résidence dans la salle des Saulnières au Mans, dans le cadre des accompagnements SUPERFORMA (SMAC de la Sarthe) et à la veille de notre release party pour l’album REBORN. Nous avons conçu nos tableaux et travaillé le tout pour en faire un univers que nous pouvons emmener partout, même dans de tous petits lieux. L’inédit pour la Citadelle des Anges, est de présenter notre travail pour créer une cohérence entre la musique, les lumières et les images. La Citadelle des Anges à Téloché est l’écrin qui nous a incité à franchir le pas et à travailler pendant plusieurs mois sur ce beau projet.

Vous avez été élu Artiste de l’année en 2017 dans le cadre des Talents de la Sarthe. Qu’est ce que ça vous a apporté ?

Mag. Nous sommes heureux de cette distinction dans le sens ou c’est un journal local (Le Maine Libre) et le département de la Sarthe qui nous ont nominés sans que nous le sachions… donc une reconnaissance de notre existence sur la scène sarthoise ; et dans le sens où c’est par vote du public : c’est la meilleure chose qui soit. Cela a participé au rayonnement du groupe dans le département cependant l’impact réel est difficilement palpable.

Vous avez fait pas mal de concerts depuis la sortie du troisième album il y a un an. Lequel vous a plus particulièrement marqué et pourquoi ?

Mag. Il y a notre « release party » aux Saulnières qui était un aboutissement après une année de travail, de l’écriture à la sortie physique de l’album REBORN. Il y a aussi eu notre concert en première partie d’Archimède à l’Oasis au Mans et en plus atypique, notre concert dans la bibliothèque nationale de Belgique. Et puis notre concert dans une salle de cinéma, dans un Château, … tous ces concerts, ces lieux, ces publics, nous marquent et nous touchent. A chaque fois, il se passe quelque chose. Il n’y a pas de comparaison possible pour en choisir un parmi les autres.

A quoi pourraient bien ressembler les prochaines semaines pour le groupe ?

Mag. Les prochaines semaines seront consacrées à plusieurs choses : sortir des extraits vidéos de notre live à la Citadelle, sur notre chaine YouTube, finaliser l’écriture et la composition du prochain album pour se consacrer ensuite aux arrangements, préparer les prochains concerts en intégrant les nouveautés présentées à la Citadelle des Anges.

Vos ambitions ?

Mag. Aller toujours plus loin dans les idées pour faire voyager notre bulle et prendre toujours autant de plaisir à partager notre musique avec le public. Etre programmés partout, tout au long de l’année, pour ne vivre que de notre musique.

Un mot pour finir ?

Mag. Nous sommes en autoproduction. Nous gérons nous-mêmes tous les aspects du développement de notre carrière d’artiste pour porter notre musique le plus loin possible. En plus d’être musiciens, nous sommes à tour de rôle attachés de presse, tourneurs, managers, techniciens, producteurs, commerciaux, chauffeurs, vidéastes, etc. Notre ambition est de confier ces rôles à des partenaires, de déléguer certaines activités et de nous consacrer ensemble au développement de NAKED (in a sphere).

Propos recueillis par Eric Guillaud le 4 setpembre 2018

Plus d’infos sur le groupe ici et