07 Fév

Album, single, release party, clip… le duo nantais KO KO MO toujours à bloc !

C’est l’une des locomotives rock de la scène nantaise, le groupe qu’il faut avoir vu sur scène et entendu sur disque pour comprendre que, oui, le rock a encore de beaux jours devant lui. KO KO MO revient le 29 mars avec un nouvel album et dès maintenant avec un single et un clip à faire fondre l’univers. Branchez les guitares…

KO KO MO © Jean Marie JAGU

Après Technicolor, le tandem le plus ouf de la planète rock actuelle débarque avec un nouvel album baptisé Lemon Twins. Ce sera pour le 29 mars. Release party dans la foulée le 6 avril à Stereolux.

De quoi rendre dingues les plus impatients mais mais mais Supersonikk lève un peu le coin du voile avec une petite interview ici et maintenant à l’occasion de la sortie du premier single extrait de l’album, Self Love Age, et du très beau clip réalisé par Sébastien Marqué…

C’est le grand retour des KO KO MO ? Qu’est-ce que vous avez fait depuis deux ans ? Bronzage intensif au Canaries ou Trek en Birmanie ?

K20. Ce n’est pas un “Grand Retour”, mais simplement la sortie de notre deuxième album “Lemon Twins”, 2 années après notre 1er Technicolor Life et entre temps, pas de bronzage intensif ni de trek en Birmanie, mais plutôt en tournée en France et pas mal à l’international en 2017 / 2018.

Le nouvel album Lemon Twins est prêt à sortir. Des rumeurs persistantes parlent d’une compile de berceuses. Vous confirmez ?

K20. Oui, Lemon Twins est en cours de pressage pour le moment et bientôt prêt à sortir, ça ne sera malheureusement pas une compile de berceuses, mais bien évidemment la suite logique de KO KO MO, c’est à dire que l’on reste dans la même veine du premier opus en version plus brute, avec plus de partis pris et bien assumés. On vous laisse le découvrir…

Plus sérieusement, comment vous sentez-vous à la veille de sa sortie ? Satisfaits, libérés, reposés, inquiets ?

K20. Pour ne rien vous cacher, nous sommes évidemment reposés du fait qu’il soit terminé et fiers de ce 2e album, beaucoup plus de travail et de partis pris que le précédent. En sachant que pour Technicolor Life nous n’avions aucun recul puisque c’était notre 1er album.

Après plus de 200 dates, beaucoup des voyages, de rencontres et de créations sur les routes, bien sûr que nous sommes non pas inquiets, mais un peu stressés de ce sortie d’album. Pour nous c’est le 2e, mais pour beaucoup de personnes, c’est le premier…

Mais tellement hâte qu’il soit dans vos oreilles 😘

Le premier single s’appelle Self Love Age. Qu’est-ce que ça raconte ?

K20. C’est l’histoire d’une rencontre qui bouleverse une vie. Au point de remettre en jeu ces priorités de la vie et de lâcher un peu les artifices de nos petites boites électriques… « Nos insupportables » comme on aime bien les appeler… Et leur pouvoir auto-centriste qu’on connait bien sur la société. C’est une sorte de renaissance.

Qui dit sortie d’album dit release party. Ce sera à Stereolux le 6 avril. Grosse fête en perspective ?

K20. Et bien oui, venez donc toutes et tous avec tout le monde le 6 Avril prochain, pour cette soirée sortie d’album dans la salle Maxi de Stereolux.

Grosse fête sûrement mais surtout gros kiffe en famille 🔥❤.Tellement contents de le partager sur scène à la maison. Rendez-Vous le Samedi 6 Avril 2019 avec quelques surprises.

Merci K20, merci Warren. Propos recueillis par Eric Guillaud le 6 février 2019 (sortie officielle du single le 8 février)

Plus d’infos sur KO KO MO ici

05 Fév

Coocoo Bird : le tandem Héron & Duval à la conquête de l’Ouest avec un premier clip

Drôle d’oiseau que ce duo. Héron & Duval, s’est posé sur les rives de la Loire, du côté d’Oudon, où il cultive la différence avec un univers fleurant bon l’ambiance de saloon…

À ma droite Gaston Patapon, dit le Héron, à ma gauche, Corto Duval dit l’Audacieux, deux musiciens et comédiens lancés dans une belle chevauchée créatrice autour d’un projet baptisé Héron & Duval, lancé il y a six mois du côté d’Oudon, et d’un spectacle basé sur le folklore américain de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.

Coocoo Bird est le nom de son premier clip réalisé par Aurélie Piel et Nicolas Lamour, un clip tourné au domaine de la Pilardière à Oudon. Gaëtan Durandière, alias Corto Duval et Nathan Dallérac, alias Gaston Patapon, nous le présentent en quelques mots…

« L’idée du clip m’est venu un soir en revoyant le film Gang of New York. J’en ai parlé dès le lendemain à mon collègue Nathan qui était emballé par l’idée. On a discuté de ce projet avec Bérangère Barathon et on est allé au domaine de la Pilardière à Oudon à quelques kilomètres de chez moi. On s’est assez vite projeté et entendu sur l’ambiance, l’univers, que l’on souhaitait créer. Il nous restait à trouver le financement ».

« On a lancé une campagne de financement participatif sur 40 jours. En 3 jours on avait le budget ! Ensuite on a contacté des professionnels pour la captation, et nos potes pour avoir de l’aide. Certains sont figurants, d’autres nous ont aidé pour le Jour J : (cuisine pour les 30 personnes, entretien du feux, réparation des pannes électriques…). En amont, nous avons travaillé la scénographie. On avait des idées bien précises (roulotte, chevaux, mobiliers…) ».

« L’énergie de la préparation, des donateurs, des participants le jour J était belle. On a terminé par une grosse fête, le soir même, dans une ferme à côté de chez nous. Maintenant cet outil va nous permettre de présenter notre projet musical qui débute tout juste. On commence les concerts dans un mois. On a hâte ».

Eric Guillaud

Plus d’infos sur Héron & Duval ici

Le groupe sera en concert au Café du Havre à Oudon le 19 avril 2019, au Rouge mécanique à Nantes le 11 mai 2019, au Jean Geste Café à Gesté le 18 mai 2019

01 Fév

CLIP. Ultra Vomit en mode anime pour chanter les louanges du Takoyaki

C’est à chaque fois une surprise totale, un délire général, une folie dégénérative et communicative, du grand n’importe quoi mais du résolument génial, les Nantais d’Ultra Vomit sont de retour avec un clip complètement foldingue…

© Charlotte Gonzalez

À l’heure où l’on vante l’économie de proximité, les bienfaits des circuits courts, les bons légumes de saison, on aurait pu espérer que les Nantais Ultra Vomit signent une chanson sur la mâche, les rigolettes, le muscadet ou encore le curé nantais, de bons produits du terroir en somme, mais non, les quatre musiciens ont décidé de vendre leur âme au pays du soleil levant en nous chantant les louanges du Toyaki, toyoka, takoyo… pardon… Takoyaki, le tout façon anime japonais. Grandiose !

Eric Guillaud

Faites chauffer les platines. L’album du vendredi : l’indispensable Fever de Balthazar

Chez les Balthazar Monsieur, on sait rester élégant en toutes circonstances même quand on met des hyènes ou assimilées sur la pochette de son dernier album et qu’on le baptise Fever. Depuis Applause, son premier album, le groupe belge a su garder le cap d’un rock « too much class for the neighbourhood » comme auraient dit les Dogs. Montez le son…

Jinte Deprez et Maarten Devoldere © Athos Burez

Et c’est vrai qu’ils ont la classe nos rockeurs belges préférés, la classe belge peut-être, de cette classe qui a permis à Deus, Ghinzu, Girls in Hawaii ou encore et bien sûr Arno de venir grattouiller et pousser la chansonnette sur nos terres rock avec succès.

Balthazar, c’est d’abord une basse qui tacle en douceur, un son énorme mais avec finesse, délicatesse, classe. On y revient. Et puis c’est le chant bien sûr avec la voix sensuelle, chaude, de Maarten Devoldere, une voix qui glisse sur la batterie, le clavier, les guitares, le violon et vous emmène loin, très loin, un subtil mélange de Leonard Cohen et de Tom Waits, disent les spécialistes, une voix bien à lui surtout, reconnaissable entre toutes. C’est avec Rats, le deuxième album, que Balthazar décolle. Avec le troisième, Thin Wall, il reste en lévitation…

Et puis… et puis le groupe se met en sommeil ou en pause comme on veut. La violoniste quitte le navire. Chacun vaque à ses occupations, Jinte Deprez avec son projet J.Bernardt, Maarten Devoldere avec Warhaus. C’est beau, ça ressemble à du Balthazar mais ce n’est pas du Balthazar.

Est-ce la fin de l’aventure ? Trois albums et puis s’en va ? Le monde a tremblé mais…

« Ça a toujours été l’objectif de se regrouper pour faire un autre album. On a fait nos projets solos pour sortir d’une routine qui devenait dangereuse pour notre cohésion. Il y avait clairement un danger de devenir trop prévisibles vis-à-vis de nous-mêmes », déclare Jinte Deprez à Culturebox.  

Et finalement les revoili les revoilà avec Fever, 11 titres d’une énergie folle, à tomber par terre et se rouler sur la moquette, du Balthazar aux accents funk qui dit merde à la morosité, ne demande qu’à vous faire danser. On dit Fever inspiré par les expériences solo des deux membres historiques, c’est surtout la suite logique d’une belle aventure musicale avec des titres qui mettront d’accord les fans de la première heure rassurés par des titres comme Fever, et tous les petits nouveaux forcément conquis par Wrong vibration. La preuve, certaines dates de leur tournée européenne affichent d’ores et déjà complet. Rendez-vous à Lille le 24 mars, Paris le 25 mars, Montpellier le 29 mars, Mérignac le 2 avril, Nantes le 3 avril… La classe !

Eric Guillaud

Balthazar, Fever (Pias).