Johnny Depp au Hellfest ! Si l’annonce de sa venue avec Hollywood Vampires a créé le buzz cette semaine, le pirate des Caraïbes n’a jamais été loin du rock’n’roll que ce soit dans sa vie privée ou sur un plateau de cinéma. Certains rêvent de devenir acteur, lui a toujours voulu être une rock star…
Tout le monde connaît le johnny Depp acteur et réalisateur, beaucoup moins le Johnny Depp guitariste. Pourtant, il a commencé sa carrière comme musicien. C’était son rêve de devenir une rock star. Plus tard, son parcours cinématographique, sa vie privée, seront jalonnés de références au rock’n’roll à commencer bien évidemment par son rôle du capitaine Jack Sparrow dans Pirates des Caraïbes, inspiré par le personnage de bande dessinée Pepe le Pew et surtout par le guitariste des Rolling Stones Keith Richards.
Attention, un musicien venu d’ailleurs se pose à califourchon, enfourche son sitar électrique et vous invite à vivre la Trans mystique le temps de trois concerts dans le cadre du festival Culture Bar-Bars à Nantes.
Avec sa chevelure, ses bagues et ses tatouages, on pourrait croire que Sitarsonic débarque tout droit de Goa en Inde. Erreur, Paco Rodriguez est bel et bien français et n’a rencontré le Sitar qu’en 1994. Dans une autre vie, il était le guitariste du légendaire groupe bordelais Gamine (Voilà les anges), pendant pop d’un autre fameux groupe de l’époque lui aussi girondin : Noir désir ! Également producteur, il a façonné le premier album des Little Rabbits et celui du groupe Autour de Lucie.
Sitarsonic tourne depuis 2000 et en est à son 7e album auto-produit: « Radio Mantra « (2016) explore des horizons de plus en plus mystiques alliant compositions et Mantra, les chants religieux bouddhistes hypnotiques. Extrait…
Sur scène, Paco est accompagné pour cette mini-tournée en improvisation par French Tourist qui lui ne se contente pas de passer les disques mais accompagne les nappes avec des sons et des instruments bien à lui (Shruti Box, Theremin, Scratch, Percussions). Derrière le nom d’artiste French Tourist se cache une vieille connaissance du temps des Little Rabbits. En effet, le Nantais Laurent Allinger sévit en tant que DJ depuis un bon quart de siècle sur la scène nantaise. En solo ou dans des projets artistiques qu’il aime comme ces tournées qu’il organise des deux côtés de l’Atlantique avec les rockers et bluesmen de Tucson en Arizona.
Nous avons rencontré nos deux compères après leurs 2 heures de live à La Motte aux cochons (44) le 11 novembre. Ils évoquent dans cet extrait d’interview la culture du café concert en France…
Sitarsonic sera en concert les 24, 25 et 26 novembre dans les bars nantais : Cour 87, L’R de rien et Chez Lulu.
On pressentait fortement la venue d’Iron Maiden, c’est confirmé. On espérait celle de Guns N’Roses, rien n’est joué. Mais l’affiche est loin d’être complète. Près de 150 autres noms seront dévoilés d’ici quelques jours ou semaines. En attendant, on se raccroche aux 13 premiers noms lâchés dans un élan de générosité très contrôlé. Retour sur une semaine chargée…
Lundi. Tout le monde s’attendait à connaître les premiers noms lundi à 13h13 histoire de rester dans l’esprit du teasing mis en place il y a quelques semaines pour annoncer l’ouverture de la billetterie le 13 octobre à 13h13. Mais les noms ou plus exactement l’unique nom du jour est finalement tombé à 14h13. Pourquoi 14h13 ? Peut-être pour se mettre à l’heure anglaise car… oui… le légendaire groupe britannique Iron Maiden sera bien à l’affiche de la 13e édition du festival des musiques extrêmes qui se jouera du 22 au 24 juin 2018 à Clisson. Quant à Guns N’Roses, on doit encore patienter…
Mardi.Après Iron Maiden hier, on pouvait s’attendre aujourd’hui aux Guns N’Roses mais c’est Judas Priest, Nightwish, Megadeth et Hollywood Vampires qui sortent du chapeau, ce qui porte à cinq le nombre de groupes dévoilés pour cette 13e édition…
Beaucoup d’entre nous sommes plus habitués à le voir jouer au cinéma que dans une salle de concert mais oui, Johnny Depp fait aussi de la musique avec ses amis Alice Cooper et Joe Perry dans un groupe de hard rock baptisé Hollywood Vampires, en activité depuis 2015. Le trio a même sorti un premier album de reprises en 2015 qui n’a pas franchement reçu un accueil enthousiaste de la part des médias.
Eux ne font pas de cinéma – quoique un peu quand même sur scène – mais de la musique à 100% et depuis très longtemps, parfois même très très longtemps, Judas Priest, Nightwish, Megadeth rejoignent également l’affiche de cette 13e édition dont il nous manque encore plus de 150 noms.
Contrairement à Hollywood Vampires, ces trois derniers poids lourds du métal ont tous déjà joué sur la scène du Hellfest, Megadeth par quatre fois, en 2007, 2012, 2014 et 2016, Judas Priest par deux fois en 2011, 2015 et Nightwish en 2015.
Mercredi. Toujours pas de Guns N’Roses en vue ce mercredi mais les organisateurs du Hellfest ont dévoilé quatre nouveaux noms, et pas des moindres, qui rejoignent Iron Maiden, Judas Priest, Nightwish, Megadeth et Hollywood Vampires sur l’affiche 2018…
Et ces groupes sont : Avenged Sevenfold, Marilyn Manson, Limp Bizkit et Stone Sour.
Des millions d’albums vendus à travers le monde, 17 millions d’amis sur Facebook, 9 albums studio, des récompenses à ne plus savoir qu’en faire… c’est une très grosse pointure du heavy metal américain qui débarquera en juin prochain au Hellfest.
Déjà à l’affiche du festival en 2014, Avenged Sevenfold pourrait bien faire trembler la terre clissonnaise avec sa musique qui allie metalcore et hard rock plus classique, la brutalité d’un côté, la mélodie de l’autre. Le concert de 2014, donné juste derrière celui d’Aerosmith, avait très fortement impressionné les festivaliers présents. Il revient cette fois en tête d’affiche et il le mérite…
Trois autres groupes américains s’ajoutent à la programmation aujourd’hui, Marilyn Manson, Limp Bizkit et Stone Sour, tous déjà passés par le Hellfest.
Jeudi. Dernière salve de noms avant un retour au calme de quelques jours, voire quelques semaines, et la divulgation de l’intégralité de l’affiche du Hellfest 2018. Au menu de ce jeudi, A Perfect Circle, Body Count, Deftones et Parlway Drive, trois revenants et un nouveau – ou presque – venu à Clisson et toujours pas de Guns N’Roses…
Les mauvaises langues pourraient dire « rien de nouveau sous le soleil de Clisson » puisque Body Count, Deftones et Parkway Drive sont déjà passés par le Hellfest. Mais il y a tout de même un petit nouveau, le groupe américain A Perfect Circle n’a en effet, comme le soulignent les organisateurs du festival, jamais foulé la verte prairie du Hellfest.
Le groupe non mais son leader oui. Maynard James Keenan est par ailleurs le chanteur de Tool et de Puscifer. Ce dernier fut programmé en remplacement de Down suite à la polémique liée au salut nazi de Phil Anselmo en 2016…
Le groupe de nu metal américain Deftones avait littéralement enthousiasmé les festivaliers en 2010 avec un show d’une incroyable intensité. Il revient donc en 2018 avec quelques années de plus, un musicien en moins, le bassiste Chi Cheng décédé en 2013, et deux albums studio supplémentaires dont le fameux Gore jugé par les spécialistes plus rock et ambiant.
Eux aussi sont américains, les Body Count sont passés par le Hellfest en 2015 sur la scène d’une Warzone archi-bondée pour l’occasion, une foule curieuse de découvrir le leader du groupe, le rappeur et acteur Ice-T. Si vous n’avez pas pu comme beaucoup approcher de la zone en 2015, alors voici l’occasion d’une séance de rattrapage…
Toujours pas de Guns N’Roses en vue ce mercredi mais les organisateurs du Hellfest viennent de dévoiler quatre nouveaux noms, et pas des moindres, qui rejoignent Iron Maiden, Judas Priest, Nightwish, Megadeth et Hollywood Vampires sur l’affiche 2018…
Vous allez me dire que ça fait bientôt deux ans qu’ils fêtent leurs trente ans de scène. Et vous avez entièrement raison. Mais les Elmer Food Beat ne s’en lassent pas de fêter les bonnes choses, nous non plus. Tout avait commencé avec l’album studio « À Poil les filles » sorti début 2016, les revoici avec un « Live en public avec des gens devant »en CD et DVD mais aussi avec une BD, oui oui, une BD un peu cochonne réunissant cinq histoires tirées de leurs chansons. Quand les Elmer Food Beat inventent l’actualité permanente…
Un album studio, une tournée interminable à travers l’hexagone, un concert de fou aux Nefs en juin 2016 et aujourd’hui un album live CD et DVD ainsi qu’une BD, c’est l’apothéose de pratiquement deux années de célébration marquées aussi, malheureusement par la disparition de Twistos.
« Nous n’avons pas songé à arrêter. Pour lui, pour continuer son oeuvre et son message de légèreté… », nous a confié Manou dans cette interview…
Trente ans de scène, c’est beaucoup et peu à la fois. Est-ce que vous avez réalisé tout ce dont vous rêviez ?
Manou. Presque tout. Il ne reste plus qu’à faire la première partie des Beatles. Ecrire une chanson avec Calogéro pour Johnny. Faire un duo avec Lady Gaga. Et jouer à Barcelone.
Si on vous donnait la possibilité de recommencer votre vie artistique à zéro, vous feriez quoi ?
Exactement la même chose, mais avec les organes de John, Paul et Rocco en plus.
Lors de ce fameux concert aux Nefs, le 11 juin 2016, vous êtes montés sur scène avec la musique de la série télévisée Happy days, c’était un jour particulièrement heureux pour vous ?
À chaque fois que l’on monte sur scène c’est un jour heureux pour nous.
On a une pensée bien évidemment pour Twistos qui était encore de ce monde à l’époque. On le voit jouer, chanter. Et puis… cette putain de maladie. Comment rester léger après ça ? Vous avez pensé arrêter ?
Non, nous n’avons pas songé à arrêter. Pour lui, pour continuer son oeuvre et son message de légèreté.
On le voit sur les images du DVD, il y a avait des gens devant la scène, des vrais gens, plein même, c’est d’ailleurs marqué sur la pochette de l’album, « avec des gens devant ». Vous les avez payés ?
Ça nous a coûté un bras, mais ça en valait la peine. Ils ont bien crié et applaudi, c’était beau…
Des punks, des ordinaires, des jeunes, des vieux, des gens seuls, des familles, des hommes, des femmes, plein de femmes, de très jolies femmes… c’est tout ça le public d’Elmer Food Beat ?
Oui exactement, c’est tout ça et bien d’autres encore. Surtout les belles filles.
Ça vous fait toujours chaud au cœur de voir cette belle popularité après 30 ans de scène ou vous êtes complètement blasés ?
Je crois même qu’on savoure davantage aujourd’hui, avec le recul, avec l’expérience. On se rend compte qu’on a une chance unique de vivre ça encore et toujours. Et d’autant plus avec le départ de notre pote, on se dit qu’on doit en profiter encore davantage.
Un album studio, une tournée, un concert exceptionnel aux Nefs, un live en CD-DVD et même une BD. On ne risque pas de l’oublier cet anniversaire. Si vous deviez en garder un souvenir, ce serait qui ou quoi ?
Un souvenir en particulier, je ne sais pas. Peut-être un concert d’exception à la Cigale le 4 juin 2016, vraiment un concert de folie, avec un des plus beaux rappels qu’on n’ai jamais eu. Et notre dernier concert avec Twistos à La Turballe le 24 juin 2017…
On parlait de la BD à l’instant, est-ce que votre personnage de scène ne vient pas un peu de cet univers-là ?
Tout à fait Elmer Food Beat est vraiment un groupe directement issu de l’univers BD et également dessins animées à la Tex Avery.
Qu’est-ce qui vous a le plus influencé finalement dans votre parcours ?
Les Beatles, les Ramones, Coluche, Gotlib, Charles Bronson et Clint Eastwood.
À la fin du concert, vous affirmez que vous ferez encore plein de disques dans les trente prochaines années. Promis, juré ?
Promis, juré, craché…
Merci Manou, merci Elmer Food Beat. Propos recueillis le 14 novembre 2017 par Eric Guillaud
Manou et Grand Lolo seront en dédicaces à la Fnac de Nantes mercredi 15 novembre à 15h et au Salon international du disque à Rezé le 26 novembre à partir de 14h.
Après Iron Maiden hier, on pouvait s’attendre aujourd’hui aux Guns N’Roses mais c’est Judas Priest, Nightwish, Megadeth et Hollywood Vampires qui sortent du chapeau, ce qui porte à cinq le nombre de groupes dévoilés pour cette 13e édition…
Ils l’avaient annoncé sur les réseaux sociaux dès vendredi, Ben Barbaud et son équipe commencent aujourd’hui même à lever un coin du voile sur l’affiche 2018, des noms donnés au compte-gouttes histoire de faire durer le suspense. Au menu de ce lundi : Iron Maiden.
Vous aimez D’Art d’Art, l’émission de France Télévisions ? Alors vous aimerez certainement la web série Une chanson, l’addition!. Proches dans le concept, l’une et lautre racontent l’histoire d’une création artistique, la première dans le domaine des arts plastiques, la seconde dans l’univers de la musique…
capture d’écran vidéo Une chanson, l’addition!
Savez-vous pourquoi le titre Seven Nation Army du groupe américain The White Stripes est devenu l’une des chansons les plus connues au monde, un hymne repris dans les stades de football ? Non ? La réponse en images…
Depuis mai 2017, à raison d’une vidéo par semaine, Samuel Degasne, que vous voyez à l’image, Loll Willems et Anne-Laure Degasne nous parlent de musique sur une chaîne Youtube intelligemment baptisée Une Chanson, l’addition!. Le but est de décortiquer les grands standards de la musique depuis les années 60 jusqu’à nos jours, en s’arrêtant ici sur le contexte de création, là sur les paroles, les secrets de fabrication ou encore les anecdotes qui font la petite histoire des grandes chansons.
Vingt-trois vidéos sont disponibles à ce jour avec, à chaque fois, un invité-surprise, musicien, comédien ou youtubeur, c’est documenté, léger dans le ton, parfois drôle, parfait pour un dimanche soir.
Space Techno Rock Ultimate Project, Strup pour les intimes, est de retour sur notre bonne vieille Terre avec un album aux ambiances spatiales tamisées…
Ne vous fiez surtout pas à la photo, les Strup peuvent avoir l’air étranges comme ça, de quoi les imaginer importés d’une planète lointaine mais non, ils appartiennent bien à notre monde, ils sont même rennais c’est dire, et balancent un rock galactique à faire rougir les étoiles.
L’album Space is the Place vient de sortir, dix morceaux pour embarquer avec eux dans un voyage spatial, attention à la marche, attention aux turbulences,vous entrez dans une autre dimension…
L’album Space is the Place est disponible sur toutes les bonnes plateformes de téléchargement.
Le magazine ligérien qui s’intéresse au rock partout où il est revient avec un 24e numéro aux couleurs d’Oasis…
Un numéro qui sent le souffre ? Peut-être avec cette couverture des frères Pétard et « le récit de cette ascension improbable de deux frères de Manchester, habitués à communiquer à coups de batte de cricket… »
Oasis mais pas que ! Au sommaire, vous retrouvez les anecdotes du monde du rock en mode grignotage, des papiers sur Otis Redding, Marc Bolan, les Sex Pistols, les Blues Brothers, Marilyn Manson, Stereophonics ou encore Steven Wilson et les habituelles rubriques.
Attention, le tirage est limité à 5000 exemplaires. Ne tardez pas trop pour réserver le vôtre. C’est ici que ça se passe !