Inutile de jouer les équilibristes comme la demoiselle de l’affiche pour réclamer à cor et à cri de la bonne musique pour votre retour de vacances, le festival Teriaki a pensé à vous comme il le fait tous les deux ans depuis… depuis pas mal de temps déjà !
22 ans d’existence ? Il suffisait de compter, c’est simple, c’est en tout cas la onzième édition, oui déjà, de ce festival de musiques indépendantes et scénographiées. 22 ans mais Teriaki refuse toujours de rentrer dans le rang des festivals policés. Ici, on ne fait pas dans la complaisance, ni dans la demi-mesure, Teriaki est un festival de passionnés pour les passionnés, un rendez-vous de curiosités sonores et visuelles pour ceux qui aiment la découverte, le décalé et parfois même le bizarre.
Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Oui oui, on a dit bizarre. Bizarre comme ce groupe de Rouennais Agamemnonz qui joue de la surf-music avec un nom de héros et des costumes de dieux grecs. Pas banal…
Παράξενος diraient les Grecs mais je m’égare. Agamemnonz ne sera pas seul à braver les stades, pardon les scènes du festival. Comme à chaque édition, la programmation se veut riche et surprenante avec quelques grands noms des musiques amplifiées contemporaines, Holy Fuck, Yonatan Gat ou encore Torb…
À l’affiche également, des groupes émergents tels que Usé, Le Comte ou Cold Pumas…
Et des locaux, Yum Yum, Tanguy Clerc ou Quadrupède du Mans…
Musique mais pas que, Teriaki, c’est aussi des installations connectant musiques amplifiées et nouvelles technologies, des performances, des ateliers, des conférences, des ciné-concerts… avec pour unique objectif « de susciter l’inoubliable, de suggérer le sourire et de provoquer la fête ». On ne pouvait rêver de mieux, On se retrouve sur le dancefloor…