Mais qui se cache derrière ces formes géométriques ? Un nouveau groupe dont on connaît pour l’instant le nom, Rouquine, mais absolument pas les visages. Il vient de sortir son premier single, une rêverie électro-pop baptisée Cyborg, et en promet un nouveau tous les mois à partir de septembre…
J’aurais pu en introduction vous donner le pédigré des musiciens qui composent ce nouveau groupe mais on se limitera à dire qu’il s’agit d’un duo issu d’un groupe qui a marqué la scène ligérienne et au-delà, un duo qui aime James Blake et Orelsan, Alt-J et Son Lux, Boris Vian et la poésie, l’électro et le rap, la chanson française et la pop urbaine.
Pour le reste, nos mystérieux musiciens, peut-être de vrais cyborgs, nous expliquent le comment du pourquoi de ce premier titre…
« On ne savait pas où on allait et c’est comme ça qu’on a créé Cyborg. C’est le premier de la liste. D’autres vont suivre, une fois par mois. Toute une galerie de personnages qui viennent de ce qu’on a vu, entendu et vécu. Des bandes originales, des films dont on se fait les images ».
Si on ne se touche pas, est-ce qu’on se fera moins mal, tous en bluetooth et tout sera normal
« Cyborg, ça parle de l’amour qu’on se déclare les yeux rivés sur une lumière bleue, d’un date trouvé dans le big data, du technologique qui à la fois nous relie, nous sépare et nous transforme peu à peu, nous, les humains, en autre chose. Alors, à l’heure du sans contact généralisé, on peut dire que Cyborg résonne ».
Propos recueillis par Eric Guillaud le 19 juin 2020