29 Déc

Miles Davis les sessions photographiques de Jean-Pierre Leloir : du son et des photos

Deux noms, deux artistes d’exception, l’immense photographe Jean-Pierre Leloir d’un côté, la légende du jazz Miles Davis de l’autre, et un très beau livre au centre qui raconte leur art respectif mais aussi cette relation qu’ils ont entretenue des années durant, une relation basée sur un respect mutuel…

« Miles était un homme qu’on n’approchait pas si on ne le connaissait pas… », écrit la fille du photographe Marion Leloir dans la préface de ce livre, poursuivant : « Jean-Pierre Leloir l’approchait et le photographiait avec prudence, comme il sied entre artistes. Il disait de ce personnage qui l’avait profondément marqué : « il acceptait ma présence ».

Aucun doute sur le fait que Miles Davis acceptait la présence de jean-Pierre Leloir. Chaque photographie en apporte la démonstration. Qu’il s’agisse des clichés pris sur scène au Club Saint-Germain, dans l’intimité de sa loge en compagnie de Juliette Gréco, lors d’un moment de détente sur une plage de la côte d’Azur, Jean-Pierre Leloir nous montre l’artiste, le légendaire trompettiste, mais aussi l’homme.

Les photos, tantôt en noir et blanc, tantôt en couleurs, sont accompagnées des textes et commentaires de Philippe Margotin, grand spécialiste de la musique et notamment du jazz et du rock. Il a signé précédemment des ouvrages portant sur des artistes comme Elvis Presley, les Rolling Stones, Pink Floyd, Bob Dylan ou encore Led Zeppelin.

Près de 200 pages, autant de photographies, dont certaines inédites, cette monographie parue en novembre aux éditions Glénat porte un regard lumineux sur Miles Davis et sur le travail de Jean-Pierre Leloir. Un très beau livre.

Eric Guillaud

Miles Davis, les sessions photographiques de Jean-Pierre Leloir. Glénat. 39,95€

20 Déc

Vieillir, c’est quoi ? Réponse dans Les Géants, le nouveau clip du trio nanto-manceau CORBO

Entre rock, hip hop et chanson française, il n’aura fallu que deux petites années à CORBO pour tracer sa route et imprimer son nom en lettres capitales sur l’asphalte. Pas de ralentissement prévu en 2019, le groupe travaille sur un mini-album et nous offre dans l’immédiat un nouveau clip dans lequel il est question de vieillir…

© Jean-Marie Jagu

Vieillir ou non ? Pas vraiment le choix, alors autant le faire en écoutant Les Géants, nouveau titre et nouveau clip du combo CORBO, quatre minutes ni plus ni moins pour se plonger dans son univers singulier, un savant mélange de rock, de hip hop, de chanson française avec des textes slamés, du beatbox, des synthés et une guitare ténor.

Le clip a été réalisé par Robin Alliel, un tournage en condition live aux Saulnières au Mans avec la participation du danseur Gabriel Um. Simon, chanteur et guitariste, nous en dit deux mots:

« Sur le titre Les Géants, on propose une réponse surréaliste à ce vieux démon existentiel qui nous taquine : Vieillir, c’est quoi ? »

« On avait envie de faire un truc original avec ce morceau, et notre rencontre récente avec Gabriel Um est tombée à pic. C’est intéressant pour nous d’avoir cette vision de la chanson, qu’elle soit habitée. On aime beaucoup l’idée du clip/live ; on est complètement entre les deux ».

« Le son du clip ne vient pas d’un enregistrement studio, c’est du live. Et l’image et la lumière (Antonin Subileau) sont très travaillées et dynamiques, il y a beaucoup de cuts dans le plan-séquence qui constitue la base du clip : ça c’est l’idée de Robin Alliel. On remercie vraiment Superforma et l’équipe des Saulnières de nous avoir permis de concrétiser ces idées, et aussi Maud Costa qui nous aide à ficeler le projet tout entier ».

Eric Guillaud

Plus d’infos sur CORBO ici

Les groupe sera en concert à Challans le 17 janvier dans le cadre du Festival Régions en Scènes

DÉCOUVERTE. V’Nuss, une voix soul dans un univers pop-rock

Elle a été biberonnée à la musique tous azimuts, depuis le gospel jusqu’au hip hop, en passant par le reggae, le folk, le zouk ou le RnB. Et ça se sent même si aujourd’hui Vanda-Vanessa Selmar alias V’Nuss a choisi son camp, un rock aux accents pop. La jeune femme installée à Gorges en Loire-Atlantique vient de sortir un premier album avec le groupe nantais Coloma and the K. Interview…

V’Nuss est née et a grandi sur l’île de Saint-Martin avant de rejoindre les Pays de la Loire. Depuis, la jeune-femme a multiplié les expériences musicales et affûté sa voix, une voix joliment soul qui surprend agréablement dans l’univers pop-rock qu’elle défend aujourd’hui à travers l’album So Far From the Mirror

Vous avez choisi un nom de déesse et pas n’importe lequel, V’Nuss. L’amour, c’est quelque chose que vous aimez chanter ?

V’Nuss. Le nom V’Nuss est inspiré par la contraction de mon prénom composé (Vanda-Vanessa), mais Vénus est également depuis la nuit des temps celle qui engendre les civilisations, donc donne l’image d’une femme forte, Je n’ai pas choisi ce nom pour l’amour mais plutôt pour l’image qu’il renvoie. Selon Cicéron, il existerait quatre Vénus, d’où ma diversité musicale.

Hip hop, reggae, folk, zouk, R&B… vous avez été biberonnée à tous les styles musicaux imaginables, vous avez une voix soul, mais votre premier album est plutôt teinté rock. Pourquoi ce choix ?

V’Nuss. Grâce à mes origines, j’ai été bercée par tous les styles, Saint-Martin est un vrai carrefour culturel et musical, Si aujourd’hui mon cœur penche vers le rock c’est d’une part pour me démarquer et sortir des clichés « Caraïbes = musique du soleil ou musique Caribéenne », et surtout parce qu’après m’être longtemps cherchée je me retrouve dans ce style.

https://www.youtube.com/watch?v=2kfiZ5ta2qI

Vous êtes effectivement originaire de Saint Martin, dans les Antilles. On écoute beaucoup de rock là-bas ?

V’Nuss. À St Martin/Sint Maarten, on écoute vraiment de tout même si le rock n’est pas aussi réputé qu’ic. J’ai fait mes premières découvertes grâce à des amis d’amis qui arrivaient de Métropole ou des États-Unis et grâce aussi à certaines radios (les groupes Link’n Park, Red Hot Chili Peppers …).

Le chant et les paroles c’est vous, la musique c’est Coloma and the K, un groupe nantais. Comment vous êtes-vous rencontrés ?

V’Nuss. Après avoir sorti mon Ep fin 2017, j’ai eu envie de me lancer dans un nouveau projet. J’ai alors décidé de faire appel à des auteurs-compositeurs en passant une annonce sur un site de musique. Bernard Coloma, alors en quête d’une voix pour un projet identique, a répondu à mon annonce. Nous avons échangé longuement ensemble sur l’attente de chacun puis petit à petit le projet est né. Bernard est auteur-compositeur de l’album et j’en suis l’interprète. Certains textes ont dû être retravaillés par mes soins afin qu’ils me collent plus à la peau car ils étaient déjà existants et écrits pour être chantés par un homme.

Entre votre univers et celui de Bernard Coloma, ça sonnait d’emblée comme une évidence ?

V’Nuss. En effet, la plume de Bernard se situe entre le fantastique et la poésie. Et cette façon qu’il a de pouvoir parler de faits actuels de manière imagée tout en gardant une part de légèreté grâce aux couleurs de la folk, du blues et cette guitare saturée m’a tout de suite fait tilt.

https://www.youtube.com/watch?v=_loGMbUv7-A

Avez-vous le sentiment que cet album vous ressemble au final ?

V’Nuss. Oui, tout à fait ! Comme je le dis souvent, je suis une artiste qui ne veut pas être cataloguée, je refuse d’être mise dans une case. Je fais la musique que j’ai envie sur le moment, peu importe le style. Il s’avère que j’adore le rock car il me procure beaucoup de bien être et de lâcher prise, mais je me ne voyais pas faire un album purement axé sur le rock et j’avais envie d’y ajouter d’autres sonorités, briser un peu plus les codes.

Quelles ont pu être vos influences pour ce premier album ?

V’Nuss. Au premier abord, je ne voulais justement aucune influence. Pour se faire je m’étais mise comme dans une bulle, nous avions une ligne conductrice « 70’s rock », Mais inconsciemment j’ai pu faire ressortir quelques influences telles que Avril Lavigne à ses débuts, Skunk Anansie…

Quel album tourne en boucle sur votre platine en ce moment ?

V’Nuss. Alors, je n’écoute pas en boucle un album en particulier, J’aime plutôt découvrir les nouveaux talents de la scène émergente et peu importe le style, Mais j’ai mes petits coups de cœur comme le chanteur franco-britannique Jon Norris et ses morceaux black roses et Cigarette burn.

V’Nuss est un projet solo. Pourtant, vous avez toujours joué en groupe, hier avec Diamond’Z D.N.A et Acoustik’ment Vôtre, aujourd’hui avec Coloma and the K. Pourquoi ? C’est plus confortable, plus rassurant pour vous ?

V’Nuss. Les Diamond’z n’était pas un groupe mais un collectif pluridisciplinaire avec differentes individualités qui se complétaient. Acoustik’ment Vôtre était un duo guitare voix de reprise ou j’évoluais quand même en solo accompagné d’un musicien. Et Coloma and the K a conçu et enregistré l’album, c’est donc tout naturellement qu’il partage avec moi l’affiche sur l’album. En tout état de cause, le confort vient du fait d’être accompagnée de musiciens sur scène, ce qui me procure encore plus de plaisir. Raison pour laquelle je suis actuellement en pleine formation de mon Band.

L’album est sorti il y a quelques jours maintenant. À quoi devrait ressembler l’agenda de V’Nuss dans les semaines à venir ? Concerts, promo… ?

V’Nuss. En effet, l’album So Far From The Mirror est sorti le 23 Novembre dernier, nous sommes actuellement en pleine promo (radio…). Nous avons depuis fait quelques dates en version électro-acoustique afin de présenter l’album, d’autres dates arrivent mais nous sommes encore en pleine recherche de prestation cette fois-ci avec le groupe que nous sommes en train de monter dans le but de viser les festivals, salles de concert…

Propos recueillis par Eric Guillaud le 19 décembre 2018

Plus d’infos sur V’Nuss ici

18 Déc

Festival Acoustic au Poiré-sur-Vie : les premiers noms de la 10e édition dévoilés

Dix ans!  Dix ans de rencontres avec des artistes de renommée nationale et internationale. Dix ans à défendre une certaine conception du festival, Acoustic se jouera du 22 au 24 mars et dévoile aujourd’hui même une grande partie de sa programmation…

© Arno Lam – Manu Katché et ses invités offriront au public le boeuf des 10 ans

Yann Tiersen, Thiéfaine, Dominique A, Thomas Dutronc, Louise Attaque, Cascadeur, Maxime Leforestier… En 10 ans, le festival a vu passer sur sa scène quelques-uns des plus grands noms de la chanson française, quelques stars internationales aussi comme Asaf Avidan, Peter von Poehl ou encore Keziah Jones.

Des noms mais aussi une certaine idée de ce que doit être un festival, Acoustic a un esprit convivial, presque intime, avec une salle réaménagée pour l’occasion et une jauge limitée à 1200 personnes par soirée.

Au programme cette année, et en commençant par la fin, Charlie Winston, Clara Luciani et Naya le 24 mars, une tête d’affiche mystère (pour le moment!) le 23 mars, Illona Bolou, Hugo Barriol et le bœuf des 10 ans le 22 mars.

Quésako le boeuf des 10 ans ? Une fête autour de l’immense batteur Manu Katché et ses invités, tous passés par le festival, une soirée qui réunira Keziah Jones, Tété, Hugh Coltman et un invité surprise.

La billetterie est ouverte. Les pass 3 jours vont de 90 à 95€, la soirée oscille à plein tarif entre 34 et 47€

Eric Guillaud

Plus d’infos sur le festival ici

Le Nantais Voyou reprend le titre Jardin d’hiver du chanteur Henri Salvador pour une compilation de chansons de Noël

À la demande de la plateforme musicale Deezer, 29 artistes français ont signé des reprises de chansons de Noël ou d’hiver réunies dans une compilation baptisée Le Grand Noël. Parmi eux, le Nantais Voyou et le titre Jardin d’hiver écrit par Benjamin Biolay et Keren Ann pour Henri Salvador…

© Camille Dronne

Si vous n’avez jamais entendu parler de Voyou, alors ça ne devrait pas tarder. C’est l’artiste qui monte en ce moment sur la place de Nantes. Lauréat Fair 2019, Voyou prépare actuellement un premier album qui sera disponible le 15 février prochain. Son nom : Les bruits de la ville.

En attendant, le Nantais multiplie les expériences, ici un clip en compagnie de la chanteuse Yelle, là une reprise de la magnifique chanson Jardin d’hiver pour une compilation proposée par Deezer. L’exercice n’est jamais facile, Voyou s’en sort très bien en s’appropriant l’oeuvre de très belle façon.

Le rendez-vous musical de France Télévisions, Basique, a eu l’excellente idée de l’enregistrer lors d’une session live. On monte le son, attention frissons…

Plus d’infos sur Voyou ici

11 Déc

Exclu. Closer, le nouveau clip de Moustache Museum

Fin d’année particulièrement intense pour Moustache Museum et ses six musiciens. Après un quatrième EP sorti il y a quelques jours, le groupe nantais dévoile aujourd’hui un nouveau clip. Et c’est en exclu sur le blog Supersonikk de France 3 Pays de la Loire…

© DR

Huit ans d’existence, quatre EP, pas mal de concerts au compteur et un univers musical qui navigue librement et habilement entre le folk, le blues, la country et le rock, de quoi susciter de furieuses envies d’escapades vers l’Ouest américain.

Moustache Muséum dévoile aujourd’hui un nouveau clip sur le très rock et entraînant Closer, un tube en puissance extrait de l’EP Worlds End disponible en téléchargement ici et en Streaming sur les plateformes habituelles. Réalisé par Pierre-Alexandre Chauvat, ce clip a été tourné en partie dans le magnifique gymnase Coidelle à Nantes où s’est installé le club de boxe Le Ring nantais. Dans l’immédiat, on pose les gants, on monte le son et on admire le travail.

« On souhaitait avoir un clip pour communiquer sur la release du dernier EP, et se faire plaisir avec de belles images.

On a choisi Closer qui est d’après nous le titre le plus catchy de l’EP et demandé à un ami réalisateur, Pierre-Alexandre Chauvat de nous conseiller dessus. Au final il était emballé par le projet et nous étions fans de son travail, donc il a réalisé le clip, en nous drivant de A à Z.

Son professionnalisme et les moyens qu’il a mis en place ont permis un résultat qui dépasse nos attentes. Et merci beaucoup à Carine, pour tous les coups de main, et Charles et Mamadou qui ont été des figurants au top ! »

Propos recueillis par Eric Guillaud le 10 décembre 2018

L’album est disponible ici Plus d’infos sur le groupe là

Pour découvrir Moustache Museum en live, deux dates à retenir : la release party le 3 février au Ferrailleur à Nantes en compagnie de Okay Chorale, le 16 février à La Motte aux Cochons à Saint-Hilaire-de-Chaléons…

10 Déc

INTERVIEW. The Fleshtones au service du rock… ou l’inverse

S’ils n’existaient pas, il faudrait les inventer. Mais ils existent et partagent avec nous depuis 42 ans maintenant une vision fun et dansante du garage rock. Le groupe new-yorkais est actuellement en tournée en France avec son nouvel album Budget Buster. Il sera à la Salle Michelet à Nantes le 13 décembre, une toute petite salle pour un groupe majeur de la scène mondiale. Interview…

tchin ! © York Wilson

Ça risque de chalouper fort à l’entrée de La Scène Milchelet le jeudi 13 décembre, le café-concert, dont la jauge ne dépasse pas les 150 places, reçoit en effet ce soir-là l’un des groupes les plus mythiques de la scène rock new-yorkaise, The Fleshtones.

Formé en 1976 dans un New York en surchauffe, à la même époque que les Ramones, Blondie ou encore Television, The Fleshtones impose rapidement sa marque, un rock à l’énergie punk, au son sixties tendance rockabilly et surf music. Et rien ne l’arrête. Le tandem Keith Streng / Peter Zaremba entraîne le groupe dans une orgie de concerts, tout d’abord au mythique CBGB’s à New York puis sur toutes le scènes du monde, les plus grandes comme les plus minuscules.

Le groupe est actuellement en tournée en France avec dans ses valises un nouvel album, Budget Buster, une compilation de quelques faces B et raretés de ces dix dernières années dont le titre hommage au chanteur, guitariste et fondateur des Dogs, Dominique Laboubée. Interview…

42 ans au service du rock. Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?

Peter Zaremba. L’amour de la vie ! En fait, j’ai l’impression que ça fait 42 ans que le rock est à mon service. Les autres gars pensent comme ça aussi. C’est un rêve devenu réalité de jouer le style de musique que nous aimons et de le faire partout dans le monde. Cela me rendrait dingue d’écouter de la très mauvaise musique sans pouvoir rien y faire !

Est-ce qu’il y a des jours où vous vous dites que ce serait chouette d’arrêter le rock et de faire de la pop, du hip hop ou même de l’électro ?

PZ. Pas franchement. En vérité, il y a déjà assez de techno de qualité, qui sonne souvent comme l’electro. Mais ça ne m’embêterait pas de jouer dans une soirée des classiques de la pop-culture, des classiques pas classiques ! J’ai la chance de montrer encore plus mon amplitude vocale et d’assurer sur scène. J’ai aussi un excellent set « blues » avec mon ami Mike Edison. Vous devriez voir ça un jour, mais pour le moment je suis très occupé avec les Fleshtones…

On présente souvent les Fleshtones comme une légende vivante. Quel est le secret pour tenir tant d’années ?

PZ. Nous apprécions vraiment ce que nous faisons. Vous ne le voudriez pas ? Et si nous ne le faisions pas, personne ne pourrait prendre notre place.

Vous avez joué un peu partout à travers la planète dans des grandes salles, des petites salles. Où vous sentez-vous le plus en accord avec vous-même? Et Pourquoi ?

PZ. Ma réponse habituelle est le petit lieu intime, quelque chose de très proche des gens. La performance est plus directe et personnelle. C’est ce que j’ai toujours aimé en tant que fan de musique. Adolescent, j’ai participé à de grands concerts et j’ai constaté la déconnexion entre les interprètes et une partie importante du public: moi ! Cela dit, il y a de nombreuses fois où les grands concerts peuvent être très électriques, lorsque nous surfons sur l’énergie de la foule, dans certains festivals comme Sjock en Belgique ou Festival Beat en Italie, mais ceux-ci sont un peu rares. Ne préféreriez-vous pas être au plus près des artistes que vous aimez ?

Vous serez à Nantes le 13 décembre pour présenter votre nouvel album, une compilation de Face B et de raretés. Qu’avez-vous envie de dire aux Nantais ?

PZ. J’aimerais dire aux Nantais qu’ils doivent venir voir les Fleshtones pour partager une soirée très spéciale, de musique, d’énergie et de divertissement. Et peut-être même être transformé – c’est possible lors d’une performance des Fleshtones. Je suis transformé chaque nuit, une autre raison pour laquelle je fais ça. Nantes a toujours été une belle ville, mais maintenant c’est une belle ville avec beaucoup de vie. C’est une ville amusante où jouer, remplie de gens formidables. Nous avons hâte de tous les voir. Nous expliquerons même certaines choses à propos de notre dernier album – celui avec les raretés et les Face B – bien que nous ayons réalisé que nous avions oublié une face B, notre version française de Time Will Tell de Polnareff. C’est comme ça dans la vie réelle, la vie de The Fleshtones, (qui ne sont rien sinon la réalité), rien n’est parfait!

Propos recueillis par Eric Guillaud le 6 décembre 2018. Merci à Lola Marotte pour la traduction

Le groupe sera le 13 décembre à La Scène Michelet à Nantes. Il jouera également au Blue Devils à Orléans le 12 décembre, au El Mediator à Perpignan le 15 décembre, en compagnie des Liminanas, avant de reprendre l’avion pour la maison…

07 Déc

Exclu. The Blind Suns en live sur la scène des TransMusicales

Le groupe de rock angevin The Blind Suns était à l’affiche des TransMusicales à Rennes jeudi 6 décembre où il a offert un set énergique et efficace. France 3 Pays de la Loire était là. Extrait…

© F3 – The Blind Suns sur la scène de L’Etage

« Bien évidemment jouer aux Trans, c’est un événement pas comme les autres : ce concert peut être un bon accélérateur dans la carrière du groupe », nous disaient Romain et Dorota il y a quelques heures dans une interview toujours disponible ici. Et visiblement, tout s’est déroulé comme ils l’espéraient, estimant dans un post Facebook publié cette nuit « finir l’année de la plus belle des manières ».

Vous les avez loupé ? Et vous vous en mordez les doigts ? Pas de panique, ils joueront une dernière fois cette année avant de prendre un peu de repos, ce sera au Jardin de Verre à Cholet le 16 décembre. En attendant, voici un extrait de leur concert aux Trans, filmé à l’occasion d’un reportage à découvrir sur notre antenne.

Leroy / Ropert / Pogu / Landreau / Bontemps