02 Août

It’s Hard to Hate : le nouveau clip du groupe nantais The Slow Sliders

Originellement amarré en rade de Brest, The Slow Sliders a jeté l’ancre dans le port de Nantes voici quelques années histoire de s’offrir de plus larges horizons. Il vient de partager sur les réseaux sociaux un nouveau clip généreusement décalé avec vue sur mer. Un clip réalisé par Edgar Imbault qui nous explique ici-même le pourquoi du comment…

@ Gavotte Misaine

Ça aurait pu être l’occasion d’une sortie en bord de mer pour faire le plein d’iode. Mais non! Pour son nouveau clip, le groupe a donné carte blanche à Edgar Imbault qui avait déjà réalisé le précédent, Pady. Et du coup, aucun des membres du groupe n’apparaît sur les images. En lieu et place, un mannequin de vitrine svelte et blond tendance Brice de Nice et un acteur, Edgar Imbault lui-même, affublé d’un tee-shirt « vote for Pedro ». L’amour à la plage en version drôle et décalée, Edgar Imbault nous dit tout en attendant la sortie du premier album du groupe, Glissade tranquille, le 21 septembre…

« C’est le début de l’été, il fait beau. Je passerais bien mes journées à la plage mais personne n’est dispo pour m’y accompagner et de toute façon j’ai un clip à faire pour le nouveau morceau des Slow. 

Qu’à cela ne tienne, melons l’utile à l’agréable. À défaut de pote en chair et en os, je pars à la recherche d’un mannequin en silicone et l’embarque avec moi pour une virée au bord de l’eau en me disant que ça pourra faire un clip sympa.

Mon envie de base lorsque le groupe m’a confié la réalisation de ce clip était de proposer quelque chose d’estival, en peu de temps et avec le minimum de moyen.

L’idée de tourner sur une plage, sans équipe technique et en me mettant moi-même en scène s’est donc imposée.

L’objectif était de conserver la même esthétique et le même décalage par rapport au réel que pour Pady, leur précédent clip. 

Sans chercher à illustrer les paroles du morceau, j’ai pris comme point de départ narratif le titre « It’s Hard To Hate » pour imaginer une relation un peu absurde et forcément unilatérale entre un mec et un mannequin de vitrine.

Après avoir écrit quelques séquences, le groupe m’a fait confiance et je suis parti tourner pendant trois jours sur une petite plage, quelques heures tous les matins, assez tôt pour être tranquille.

Le tournage dans ces conditions était un petit défi. Je n’ai pas réussi à tourner tout ce que j’avais imaginé mais d’autres idées me sont venues au fur et à mesure (la fin notamment). J’ai vécu de grands moments de gène et de solitude, sous les regards interrogateurs des familles et des randonneurs mais j’y ai pris beaucoup de plaisir. »

Merci Edgar Imbault, merci The Slow Sliders

Propos recueillis par Eric Guillaud le 30 juillet 2018

Plus d’infos sur le groupe ici