Pas l’ombre d’un de nos festivals habituels cet été. Mais le coronavirus aura peut-être eu une vertu, celle de révéler un peu plus leur utilité sociale. Le Pôle de coopération pour les musiques actuelles en Pays de la Loire sort une étude sur le sujet. Les festivals ne sont pas que divertissants.
Avec habituellement plus de 180 festivals de musiques actuelles, les Pays de la Loire affichent une belle dynamique, constituant pour les jeunes ligériens « des espaces propices aux premières expériences de sorties culturelles… ». Mais il serait simpliste de réduire tous ces festivals à leur seul caractère divertissant, c’est ce qui ressort d’une étude réalisée par Marion Tourrier Leglise, chargée d’étude missionnée par le Pôle de coopération pour les musiques actuelles. Pour elle, les festivals sont bien plus que ça, ils sont des « laboratoires où l’on innove sans cesse pour s’adapter et surprendre, où l’on rend possibles de nouvelles pratiques sociales et professionnelles… ».