Ils sont trois jeunes frangins, bretons, rennais pour tout vous dire, et fous de musique. Ils viennent de sortir aujourd’hui même un premier album éponyme chez Mauvaise Foi Records et Rose Coloured, sept titres largement imprégnés des années 60, du garage au surf en passant par la pop la plus débridée, c’est frais, coloré, et ça fait plutôt du bien par où ça passe…
Vous pouvez découvrir l’album sur vos plateformes d’écoute et de téléchargement préférées, la version physique (Cd et vinyle) est pour l’instant en vente uniquement aux concerts des BOPS.
En attendant, voici le clip Dunder Mifflin que vous pouvez vous passer en boucle, ça détend !
Bops sera en concert un peu partout en France les prochaines semaines, en vrac à Montpellier le 14/10, Boulternere le 15/10, Argelès-Gazost le 17/10, Tours le 19/10, Poitiers le 20/10, Nantes le 21/10, Laval le 24/10, Rennes le 18/11 avant de prendre la route pour le Royaume-uni, l’Italie et la Suisse.
Maiden ? Pas Maiden ? Peu importe, vous ne saurez de toute façon pas avant trois ou quatre semaines dans le meilleur des cas si le mythique groupe de heavy metal britannique est à l’affiche ou non de cette 13e édition du Hellfest, vous ne saurez d’ailleurs rien de l’ensemble de la programmation. Pour la troisième année consécutive, la billetterie du Hellfest ouvre vendredi matin sans qu’un seul nom soit divulgué…
Et elle se fermera de la même façon, quelques jours plus tard (une dizaine en 2016) avec des dizaines de milliers de pass vendus et un festival affichant fièrement complet huit mois avant l’ouverture des portes de l’enfer.
Moi regardant mon compte pensant aux places Hellfest misent en vente vendredi pic.twitter.com/1ShuKhspmf
« Jamais un festival français n’avait rencontré une telle marque de confiance et de fidélité de la part de ses fans »
Ça, ce sont les gentils organisateurs qui le disent. Mais ils ont raison. Seule certitude, il faudra jouer des coudes ou plus sûrement de l’index pour cliquer le plus rapidement possible et remporter le pass qui vous fera Youououahahahayesyesyes hurler de bonheur seul devant votre ordinateur.
Et côté programmation ?
« Cette année encore le Hellfest annoncera la quasi intégralité de son line up qu’une fois que celui-ci sera finalisé, il va donc falloir attendre encore quelques semaines avant de connaître les noms des groupes qui vont composer l’affiche 2018… »
Ça aussi, c’e sont les gentils organisateurs qui le disent. Pas trop d’inquiétude, le Hellfest est aujourd’hui un des rendez-vous incontournables des festivals de métal et plus largement des festivals de musique en France. Les groupes, même s’ils demandent des sommes de plus en plus astronomiques, ont intérêt à y figurer en bonne place.
Alors Maiden sera-t-il de la partie ? Pas de fumée noire du côté de Cugand où se situe le siège social du festival de métal. L’animateur de radio et grand spécialiste du métal en France Francis Zégut, généralement très bien informé, a cité ce nom avec un point d’interrogation dès le 19 septembre sur son site.
Du côté des métalleux, les choses sont plus claires, Pour Hervé, « Ça ne serait pas une grosse surprise. Ils étaient tête d’affiche » il y a 2 ans et comme le festival respecte très largement la règle du ‘laissons passer un an’ avant de les reprogrammer ça serait logique. Du coup les autres têtes d’affiche sont à chercher du côté de Scorpions, Def Lep, Rammstein, ZZ Top… Evidemment je preférerais Van Halen mais ça n’arrivera pas. Peut-être les QOTSA qui pourraient tourner en plein air l’été prochain ».
Les paris sont ouverts…
En attendant, rien ne nous interdit de rêver et de nous faire plaisir…
C’est une grande première pour notre blog Supersonikk, une grande première également pour le groupe nantais After the Bees, une exclu pour l’un, un clip pour l’autre, et pour les amoureux du folk en général la promesse d’un album à la fois sensuel, intime et lumineux, dans les bacs le 3 novembre…
Nous avions rencontré After the Bees en 2013 pour une interview.Le groupe venait de remporter le tremplin des Jeunes Charrues et s’apprêtait à jouer sur la scène du prestigieux festival breton.
« C’est énorme, on a du mal à réaliser! », nous confiait alors Alexandra, membre fondatrice du groupe. Depuis, pas mal d’accords ont sonné sur sa guitare, les concerts se sont enchaînés avec de belles premières parties, notamment pour Asaf Avidan, Cats on Trees, Elysian Fields ou encore Piers Faccini. Et puis la formation a évolué passant de quatre à deux musiciens, la musique s’est affinée, l’univers, dessiné.
After the Bees, c’est aujourd’hui Alexandra Guillot, à la guitare et au chant, et Cécile Gravot à la harpe. Côté influences, l’ombre de PJ Harvey et de Neil Young plane au dessus du groupe depuis ses débuts en 2011. De belles références pleinement assumées et assimilées que l’on pourra apprécier sur le premier album du groupe, Let’s rise, dont la sortie est prévue le 3 novembre chez LMP / Modulor .
En attendant, le clip All Right, réalisé par Ambre Gaultier, une jeune artiste talentueuse qui vient de l’univers de la BD et de l’animation, nous en offre un avant goût prometteur. Nous avons demandé à Alex, Cécile mais aussi à Ambre de nous en dire un peu plus sur sa réalisation…
« Pour le premier clip, nous avons choisi un morceau qui nous tenait à cœur… », précisent Alex et Cécile, « parce que c’est l’un des premiers que nous avons composé à deux. On a toutes les deux flashé sur une réalisation d’Ambre Gaultier, « l’amoureuse », que nous avions vu passer sur Facebook. La poésie graphique délicate en noir et blanc d’Ambre nous semblait proche de notre univers. On lui a laissé carte blanche. Le clip ajoute une lecture, colle complètement au sens, c’était magique de découvrir le travail d’Ambre ! »
« Le groupe m’a laissé carte blanche… », explique Ambre, « avec comme seule référence une de mes animations qui les avait marqué. Coup de bol, ce travail était celui qui me plaisait le plus et qui avait été pour moi le plus épanouissant à exécuter. Tout le travail du clip s’est fait sur le rythme, et comment représenter mon ressenti direct de la chanson. J’ai donc illustré couplet après couplet, au fur et à mesure ».
« J’ai travaillé sur une évolution des sentiments, sur cette escalade de détresse mêlée à une forme de fierté du personnage. J’ai vraiment tenu à marquer profondément les caractères des 2 personnages, rendre au mieux des sentiments que tout le monde a déjà vécu ou vivra à un moment (sans vouloir être pessimiste) ».
« C’est passionnant l’illustration musicale, ça a été pour moi une super expérience, riche et intense ! Je me suis énormément fait plaisir en travaillant, car le sujet est profond et impactant, c’est comme illustrer un témoignage ».
Propos recueillis par Eric Guillaud le 10 octobre 2017
After the Bees en concert : 02/12/17 – Release Party « Let’s Rise »- La Luciole – Alençon / 07/12/17 – Release Party « Let’s Rise »- Stereolux – Nantes / 20/01/18 – Espace Capellia – La Chapelle Sur Erdre
C’est un sacré colosse, une incroyable bête de scène, c’est surtout une grosse, une très grosse pointure de la musique soul et rythm and blues américaine, Sugaray Rayford sera en live sur la scène du Ferrailleur mercredi 11 octobre. Une légende américaine à portée de voix, et quelle voix, qui vous emportera loin !
À la croisée du rythm’ and blues, de la soul et du funk, la musique de Sugaray Rayford nous transporte immédiatement dans l’Amérique du siècle passé, celle d’Otis Redding ou de James Brown, d’Isaac Hayes ou de Wilson Pickett, celle bien sûr du label Stax. Aucune nostalgie malgré tout, au contraire, la musique de Sugaray Rayford est pleine de vie et de générosité, ses paroles reflètent l’air du temps et ses concerts, emmenés par la même section cuivre qui a fait le succès de l’album Back To Black d’Amy Winehouse, sont incroyables d’énergie et de puissance.
Particulièrement prolifique, menant plusieurs projets de front, Sugaray Rayford a enregistré sous ce nom quatre albums en sept ans, le dernier, sorti chez Bling Faith records en 2017, enregistré à Rome, s’intitule The World That We Live In. Le titre Take Me Back en est extrait. Poussez les chaises et les tables, montez le son… c’est tout bon !
Sugaray Rayford se produira au Ferrailleur mercredi 11 octobre à 20h30. Il reste des places ! Plus d’infos ici
Bon, autant l’avouer tout de suite, je ne connaissais absolument rien de ce groupe jusqu’à la découverte du vinyle Get Born chez mon libraire préféré. Une pochette qui attire l’œil, un look seventies et une musique qui titille les écoutilles. Allez hop, un petit sms à mon banquier qui m’accorde généreusement un prêt de quinze euros et direction la platine la plus proche…
Et elle n’en revient pas la platine. Comme si on lui avait injecté un sérum anti-âge, mieux une potion magique pour remonter le temps, de quoi décrasser la tête de lecture et soulever la couche de poussière des haut parleurs pour l’éternité ou presque…
Pendant que le vinyle tourne à plein régime, je décide de jeter un œil vite fait sur internet pour y apprendre la base de l’essentiel, le début du commencement. Jet c’est qui c’est quoi ?
Jet est né en 2001 du côté de Melbourne et flirte question influences avec les Beatles, les Sex Pistols, les Kinks, AC/DC, Iggy Pop ou encore les Rolling Stones, bref que du bon, du très bon, un panel rock assez large qui donne effectivement à l’album une couleur générale singulière.
Et d’apprendre que le vinyle Get Born – dont je tiens la pochette entre mes petites mains fébriles – n’est pas une nouveauté mais la réédition d’un album sorti en 2003, qu’il s’agit tout simplement du premier album du groupe, qu’il en vendit plus de trois millions d’exemplaires à travers le monde, qu’il en signa deux autres avant de se splitter en 2012 et de finalement revenir aux affaires en 2016.
Pour ceux qui comme moi reviendraient d’un stage longue durée de ukulélé en Corée du Nord, Jet c’est ça…
Plus de 45 millions de vues sur YouTube, un single qui a fait le tour de la planète plusieurs fois et qui revient nous réchauffer l’atmosphère de quelques degrés avec 12 autres titres du même acabit. Get Born est un album rock, très rock, avec des riffs enragés, une énergie folle sur chaque morceau, une pépite en somme absolument essentielle dans une discothèque digne de ce nom. Et pour ceux qui auraient un banquier généreux, il se murmure que le deuxième album du groupe, Shine On, aurait lui aussi été réédité!
D’abord fanzine de six pages puis véritable magazine, Tranzistor a participé pendant 16 ans et 60 numéros à la promotion des musiques actuelles en Mayenne avant de disparaître en mars 2017. Pour mieux réapparaître aujourd’hui…
60 numéros, 16 ans d’existence, ça valait bien un petite pause, juste le temps nécessaire pour repenser le support et ses missions. « Une page se tourne. Tranzistor saisit l’occasion de se réinventer, pour explorer demain le vaste espace du champ culturel et artistique en Mayenne, du théâtre aux arts visuels. Avec toujours une tendresse particulière pour la musique… » expliquait Nicolas Moreau dans le dernier édito.
Et le voilà ce Tranzistor qu’on nous promettait tout beau tout nouveau. Le format a été augmenté, la maquette revue, et le noir et blanc a laissé la place à la couleur, bref de quoi oublier ces quelques mois sans nouvelles…
Et chose promise, chose due, on y parle toujours musique avec la chronique « sur écoute » qui passe en revue les derniers albums régionaux et la fameuse compile qui offre un panorama de la création musicale en Mayenne.
Chose promise aussi, Tranzistor s’ouvre donc aux arts d’une façon plus large. Au menu ce mois-ci, une rencontre avec le chorégraphe David Drouard, une interview du conteur Nicolas Bonneau, un dossier très complet sur l’art à l’école et plein d’autres petites infos…
Côté graphique, on garde la très bonne habitude d’inviter un graphiste, en l’occurrence ici le duo Agathe Demois et Vincent Godeau qui nous offrent des visuels colorés et poétiques.
Histoire de fêter ce retour aux affaires, un concert Tranzistor on air est organisé au Théâtre de Laval le 7 octobre, jour de sortie du magazine, avec les groupes présents sur la compile tels que EZPZ, Vistina Orkestra, Maen ou encore Super Shiva.
Après un post Facebook affreusement énigmatique posté mi-septembre annonçant la 13e édition en ces termes « You can’t control it » et provoquant un déluge de commentaires, de pronostics et de fantasmes, les organisateurs du festival de musiques extrêmes de Clisson réitèrent leur plan de comm satanique avec deux teasers dignes des plus grands films d’horreur. De quoi perdre définitivement son sang froid…
Maman j’ai peur !
« Ahhhhhhhhhhh on en peux plus laaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!!!! », lance Steve, un métalleux internaute effrayé ou plus vraisemblablement impatient d’en savoir un peu plus. Que veut dire ce message « Is 13 your lucky number » ? Qu’il y aura seulement 13 billets mis en vente en ligne, s’inquiète Leeloo ? Ou plus simplement que l’ouverture de la billetterie se fera vendredi 13 octobre à 13h13 comme le pense Nicolas ?
Ouverture de la billetterie et grosse annonce ?
Et certains se mettent à rêver que ce vendredi 13 pourrait être aussi l’occasion d’une annonce, d’une grosse annonce, genre Iron Maiden et Metallica sur la même affiche s’emporte Bastien. « J’ai vu Ben (le boss du Hellfest, ndlr) ce soir au Leclerc avec un sweet Maiden, je pense que c’est un signe !! », confirme Eric…
Quoiqu’il en soit, rendez-vous le 13 octobre sur le site du Hellfest…?