21 Mar

Parent d’enfant autiste : une vie de combattant avec beaucoup de douleurs ?

 

 

En France, environ 12 millions de personnes souffrent de douleurs chroniques et 2,6 millions de personnes souffrent de douleurs neuropathiques . Dans ce lot de personnes avec douleurs, il y a beaucoup les parents d’enfant autiste et les personnes autistes également. Avec le stress et l’angoisse du quotidien, beaucoup vivent dans la fatigue nerveuse, le stress des administrations et des personnes autour qui rejettent la différence et le nombre de spécialistes, examens pour l’enfant… Beaucoup de parents vivent un stress équivalant (D’après une étude sérieuse !) aux soldats poilus de la première guerre mondiale sur le champs de bataille…

Qui plus est, beaucoup de couples ayant des enfants différents se déchirent et vivent le divorce de plein fouet. Ce qui rajoute au stress de la différence, un fond très difficile et une ambiance … de merde. La culpabilité, la dépression, la force et l’énergie que les parents tentent d’avoir, de ce fait (Homme ou femme !) font que les gens vivent avec des dos coincés, des nerfs en vrac, des douleurs aux jambes etc… Et vivent alors avec une douleur qui devient chronique par la suite. De plus, vous rajouter le syndrome du parent qui passe ses enfants avant elle et qui se néglige dans sa propre santé pour continuer à faire évoluer son enfant… Et vous avez le portrait de la maman-papa d’enfant autiste… Ils ne sont pas tous dans cet état mais beaucoup quand même… Et certains vont jusqu’au suicide dans l’ignorance la plus totale de notre société.
Alors comment vivre mieux malgré cette vie de turbin difficile ? Il y a beaucoup à faire. Tout d’abord si j’ai un conseil à donner, c’est celui là :

-Essayez de prendre un peu de temps pour vous. Quand les enfants ont stabilisés les problèmes de sommeil et qu’ils dorment mieux, essayez de faire un peu de relaxation. Plus vous prendrez soin de vous, mieux ce sera pour votre équilibre mentale ! C’est bête et simple mais c’est pourtant efficace ! Un peu de musique que vous aimez, de préférence avec des rythmes lents pour calmer vos angoisses et vous vous posez.

-Lisez ! Avec un bon café, dès que votre enfant est au lit (ou à l’école pour les plus chanceux), faites un moment dans votre journée 15 minutes de lecture avec un café. Vous remplacez la clope par la lecture ! Vous verrez, ça fait du bien au mental de lire. Lire calme 90 % des angoisses. Essayez ! C’est toujours ça de gagné ! (Vous pouvez lire le manuel illustré de Patfawl, je le connais bien ! Il est très gentil ! ) Dans votre grande journée périlleuse avec des risques collatéraux chaque minute, vous tentez cela et vous allez vous sentir déjà mieux.

-Faites vos nuits… Vous angoissez la nuit parce que vous avez peur de l’avenir de votre enfant après votre mort ? Vous ne savez pas comment voir l’avenir ? Déjà, essayez de parler à des amis, votre compagnon-compagne si vous en avez un ou bien chez un professionnel mais surtout parlez ! Vous avez des angoisses qui pourrissent vos pensées, le mieux est d’en parler pour mieux expulser ce qui vous tracasse… Ainsi en faisant comme ça et en vous ouvrant aux autres, la parole se libérera et vous dormirez déjà mieux… Sauf si vous avez des douleurs liées à des pathologies (comme moi par exemple) ,normalement en ayant vos nuits, en vous laissant un peu de temps pour votre vie d’humain, vous vous sentirez déjà mieux et pus d’attaque ! ET si vous remplacez la cigarette (qui est un excitant ! et non un calmant pour votre cerveau) par la lecture (qui ne fait absolument pas mal pour votre état cérébrale ) et si vous essayez de vous détendre dans votre vie en ponctuant votre quotidien de petits moments pour vous, vous allez moins souffrir dans votre corps et vous pourrez retrouver votre enfant avec délice et joie !

-Un dernier conseil simple encore : mangez équilibré ! Il ne s’agit pas là de conseils de minceur ou de régimes à la con… Non ! Juste manger normalement ! Ne sautez pas de repas et essayez vraiment de faire de la cuisine avec tout ce qu’il vous faut pour votre santé. Les compléments alimentaires également, sont très bien pour complémenter un repas mais vous pouvez, si vous n’avez pas de temps ou peu, utiliser des boites comme les boites de rééquilibre alimentaires par exemple ou bien faire des petits plats si vous aimez manger mais par pitié : mangez !!! Car se laisser mourir pour faire évoluer son enfant ne fera qu’empirer votre condition de parent en difficulté ! Même si parfois l’argent se fait rare car chômage etc… Il est essentiel de se prendre en main et de vivre le mieux possible comme tout le monde…

Éduquez un enfant différent, en France est difficile, on est bien d’accord mais vous avez également le droit de vous donner des moments dans votre quotidien pour vivre votre vie de femme et d’homme… C’est vitale et important et ça ne fera jamais de mal !
Battez vous comme vous pouvez surtout mais gardez la foi ! Et si vous déprimez trop, essayez de vous arrêtez quelques minutes et réfléchissez ! Vous vous sentirez mieux…

Ces conseils sont bons pour tout le monde… N’hésitez pas à partager cet article et soyez le plus heureux possible ! Je sais que c’est difficile à faire mais essentiel ! Et vous verrez que beaucoup de douleurs vont disparaître juste parce que vous vivez mieux ! Pour les douleurs chroniques liés à des maladies, je ferais un autre article sur cela… J’arrête cet article ici car c’est l’heure de mon bain chaud. Non, je rigole, je vais conduire mon beau fils chez l’orthophoniste. Ciao !

Peter Patfawl, beau père d’un enfant autiste et auteur du manuel illustré : comment garder un enfant autiste quelques heures pour aider ses parents, aux éditions la boite à pandore. Disponible partout en librairie.