Quand les Simpson rient de Donald Trump

Dans un clip mis en ligne dimanche soir, les Simpson ont décidé... pour qui ils allaient voter ! Cette courte vidéo de deux minutes met en scène les deux personnages principaux, Homer et sa femme Marge, qui regardent à la télévision un clip de campagne.

"Il est trois heures du matin, qui voulez-vous voir décrocher le téléphone ?" demande une voix off, en référence à une célèbre déclaration de Clinton pendant la campagne de 2008, où la candidate démocrate disait qu'elle serait toujours présente pour répondre au téléphone, même en pleine nuit.

S'en suivent deux présentations des candidats à l'élection 2016 : Hillary Clinton, d'abord, assistée de son secrétaire particulier, son mari et ancien président des Etats-Unis Bill Clinton. Et Donald Trump, ensuite, plus occupé à écrire des tweets et se faire maquiller que de répondre au téléphone. Sur son lit, le livre "Les grands discours d'Hitler."

Voici l'intégralité de la vidéo, en anglais : 

Avec ce clip, les Simpson et leurs scénaristes prennent clairement position en faveur de la candidate démocrate. En 2008, Matt Groening, le créateur de la série, avait déjà soutenu Barack Obama face à son adversaire républicain John McCain ; et en 2012, un épisode critiquant la candidature de Mitt Romney avait été diffusé en septembre.

Après 27 saisons et presque 600 épisodes - 596 précisément - la série, débutée en 1989, est toujours un grand succès populaire aux Etats-Unis. Les épisodes font de très bonnes audiences, avec un record à 33,5 millions de téléspectateurs.

Et ce n'est pas la première fois que Donald Trump apparaît dans la série. Déjà en juillet 2015, quelques jours après l'annonce de la candidature de Trump à la primaire républicaine, il avait croisé le chemin d'Homer dans un épisode désopilant. Homer s'était retrouvé perdu dans les cheveux du candidat républicain.

 

La Constitution américaine, nouveau best-seller

Pour ceux d'entre vous qui êtes abonnés à notre newsletter spéciale Présidentielles (pour les autres, c'est par ici: newsletter.francetv.us), nous vous parlions ce matin de l'affaire qui secoue les Etats-Unis depuis la fin de la semaine dernière.

Lors de la Convention démocrate, Khizr et Ghazala Khan, les parents d'un soldat américain mort en Irak, ont fait un discours pour dénoncer les critiques de Trump à l'égard des musulmans, et montrer que leur fils, musulman, avait été un grand patriote et avait donné sa vie pour le pays.

Le candidat républicain a très vite balayé les critiques, mais sa réaction - il a sous-entendu que, si Ghazala Khan ne s'était pas exprimée, c'était parce qu'elle était oppressée, à cause de sa religion - a divisé le parti républicain.

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Mais cette histoire a tout de même fait une grande gagnante. Il s'agit de... la Constitution américaine ! Pendant son discours, Khizr Khan a en effet brandi un exemplaire de poche de la Constitution, en s'adressant à Donald Trump : "Vous voulez diriger les Etats-Unis...mais avez-vous au moins lu la Constitution américaine ?" 

Cela a valu au petit livre bleu une publicité sans précédent. Ce week-end, la Constitution était en effet dans le top 10 des meilleures ventes sur le site Amazon.com. Des dizaines de milliers d'exemplaires ont été commandés au cours du week-end, vendus entre 3 et 4 dollars.

La Constitution américaine a été rédigée en 1787 dans la première capitale américaine, Philadelphie. Elle établie les principes fondamentaux de la politique du pays, de la séparation des pouvoirs au rôle des deux chambres, le Sénat et la Chambre des représentants. Vingt-sept amendements ont été adoptés au cours des années, mais la structure du texte est encore d'origine.

La plupart des éditions de la Constitution comportent aussi le texte de la Déclaration d'indépendance de 1776, qui marque la sécession d'avec la Grande-Bretagne.

Ce n'est pas la première fois que les ventes de la Constitution font les grands titres. En 2012, l'exemplaire personnel de George Washington, le premier président des Etats-Unis, avait été vendu aux enchères pour plus de 10 millions de dollars. 

Que retenir de la Convention démocrate à Philadelphie ?

Après quatre jours de discours et de votes, la Convention démocrate s'est achevée hier. Plus de 50 000 personnes, délégués, membres du parti et journalistes se seront retrouvés dans l'immense salle Wells Fargo de Philadelphie. La Convention aura coûté 80 millions d'euros - somme payée en grande partie par le parti démocrate et la ville de Philadelphie.

Hier soir, c'est le discours d'Hillary Clinton qui a clos la soirée. Le maître-mot : "ensemble." La semaine dernière à Cleveland, Donald Trump a déclaré qu'il était le "seul" à pouvoir régler les problèmes. La rhétorique d'Hillary Clinton, c'est justement l'inverse : s'unir pour aller mieux, régler les problèmes ensemble. "Personne ne peut diriger seul," a-t-elle dit. Elle a insisté sur son expérience en politique - huit ans en tant que Sénatrice de New York, puis Secrétaire d'état de Barack Obama.

Dans l'ensemble, la Convention s'est donc terminée dans une meilleure atmosphère qu'elle ne s'était ouverte. Les partisans de Bernie Sanders n'étaient pas résignés - ils portaient ce soir des tee-shirts jaunes, fluorescents dans la pénombre de la salle, et continuaient ainsi leur combat - mais semblaient être d'accord sur le fait qu'il leur faut s'unir contre Donald Trump.

Malgré un mauvais départ, les Démocrates semblent, à l'issue de ces quatre jours, plus unis qu'ils ne l'étaient lundi. L'unité a été acquise par quelques orateurs marquants de cette semaine : Joe Biden, qui a ravivé la flamme du patriotisme mercredi ; Bernie Sanders, qui a tout fait pour que ses électeurs se rallient au parti démocrate, malgré les scandales et les fuites d'e-mails ; et Barack Obama, qui a hier presque donné les clés de la Maison Blanche à Hillary Clinton.

La candidate démocrate a esquissé les lignes d'un programme somme toute assez classique, mais orienté vers la gauche suite à la primaire qui l'a opposée à Sanders.Thèmes principaux : emplois, salaire minimum, éducation gratuite ; égalité entre tous les citoyens ; et une mention spéciale au traité transpacifique (TPP), auquel beaucoup de Démocrates (et de Républicains) s'opposent.

Mais cela reste vague, et la déception demeure : une très grande majorité des discours de cette Convention (y compris une partie de celui de Clinton) ont été des discours "anti-Trump," expliquant pourquoi ce dernier ne devait pas accéder à la Maison Blanche. On aurait aimé plus de fond, plus d'idées, plus de débats. Moins de souvenirs des années passées, et plus de plans pour le futur. Etre dans la contre-offensive, répondre aux attaques des Républicains, est-ce vraiment la meilleure solution pour gagner des électeurs, récupérer des voix qui penchent vers le bulletin Trump ? Rien n'est moins sûr.

Ce qu'il manque à Clinton, c'est l'atout de Trump : une masse d'électeurs dévoués, prêts à faire plusieurs heures de route pour aller voter le 8 novembre. Et la stratégie mise en place par les Démocrates ne sera sûrement pas suffisante pour les convaincre de changer d'avis. Il faut des propositions, des idées innovantes, un renouveau, que nous n'avons pas vraiment eu hier soir. 

A l'issue de ces deux semaines de Conventions, c'est donc ça qui nous a manqué : de véritables programmes. A la place, nous avons eu, souvent, un concours d'attaques et d'insultes. A quoi s'attendre, alors, pendant les débats entre les deux candidats, qui commenceront en septembre ?

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Bill est-il véritablement un atout pour Hillary Clinton ?

Hier, le deuxième jour de la Convention a été marqué par le discours de Bill Clinton, l'ancien Président des Etats-Unis de 1993 à 2001. Mais son nom est-il vraiment un atout pour la campagne d'Hillary Clinton ?

Les Américains gardent en général un bon souvenir de sa présidence : et pour cause, avec 3,9%, le taux de chômage était à ce moment-là le plus bas depuis les années 1970, et l'économie allait bon train. Plus de 20 millions d'emplois ont été créés pendant ses deux mandats.

Sur le plan international, il est aussi à l'origine de la signature des accords d'Oslo, qui permettent la paix entre Israël et la Palestine - cette photo a fait le tour du monde :

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En huit ans, Bill Clinton a eu en moyenne 55% d'opinions favorables selon l'institut de sondage Gallup, ce qui le place devant la plupart des autres présidents américains.

C'est aussi une figure récurrente des Conventions démocrates, puisqu'il est apparu à toutes depuis 1988, alors qu'il était à l'époque Gouverneur de l'Arkansas. En 2008 et 2012, il a permis au parti de s'unir derrière Barack Obama, et ses talents d'orateur - malgré un discours un peu long hier soir - continuent de ravir les Démocrates.

Alors, Bill, atout pour la campagne d'Hillary ? Plusieurs scandales ont malgré tout émaillés sa présidence, et notamment Monica Lewinski et la plainte pour harcèlement sexuel déposée par une de ses anciennes collaboratrices.

Bill et Hillary Clinton sont aussi mis en cause dans l'affaire du Whitewater : ils sont soupçonnés d'avoir fait pression sur un juge de l'Arkansas pour obtenir un prêt illégal pour une de leur associée.

Quelques événements plus récents ternissent encore l'image dorée que Bill aurait pu avoir: en premier lieu, sa rencontre avec Loretta Lynch, la Procureure générale des Etats-Unis, quelques jours avant que le FBI rende ses conclusions sur le rôle d'Hillary Clinton dans l'affaire des emails (vous pouvez retrouver un petit résumé de cette histoire dans notre newsletter du 1er juillet).

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Pour l'instant peu présent dans la campagne - il n'est apparu dans des meetings que dans des petites villes - Hillary Clinton avait assuré il y a quelque mois que Bill aurait un rôle crucial si elle était élue. Ce rôle n'a pas encore été précisé, mais une chose est sûre : Bill Clinton a hier soir de nouveau charmé la foule des Démocrates rassemblés dans le hall de la Convention. Les Etats-Unis sont prêts pour avoir, peut-être, un "First Husband" à la Maison Blanche.

A.P.

[Vidéo] Manifestation des anti-Clinton

Les partisans de Bernie Sanders ont prévu des manifestations pendant toute la durée de la convention démocrate.

Alors qu'Hillary Clinton vient d'être officiellement nommée candidate du parti démocrate ce mardi 26 juillet, les partisans de Bernie Sanders ne comptent pas baisser les bras, d'autant plus après les révélations de corruption au sein même du Comité National Démocrate.

Dimanche dernier, le site Wikileak a révélé 19 000 emails échangés entre les hauts placés du parti démocrate. Ces emails prouvent la préférence du parti pour Hillary Clinton.

Quelques heures après ces révélations, Debbie Wasserman Schultz, alors présidente du parti démocrate, a démissionnée.

Clémentine Boyer Duroselle

Convention démocrate : pour les électeurs de Sanders, le combat continue

Retour sur une première journée de Convention démocrate, marquée par une ambiance tendue entre les électeurs de Sanders et ceux de Clinton.

14h : Bernie Sanders prend la parole devant ses délégués réunis à Philadelphie. Mais le discours tourne mal quand il les encourage à se rallier à Hillary Clinton: Sanders est hué par ses délégués, qui scandent "We want Bernie" (= Nous voulons Bernie).

16h : Ouverture officielle de la Convention.
Devant la salle, quelques centaines de manifestants pro-Sanders dénoncent la corruption de Clinton et du parti démocrate. L'affaire des e-mails, dont nous vous parlions dans notre newsletter d'hier, est pour eux une preuve de plus que les primaires ont été trafiquées. 

Dans la salle, l'ambiance est tout aussi tendue. Les délégués de Sanders crient et huent dès que le nom de Clinton est prononcé. Dans le camp adverse, le ton n'est pas plus calme. Les premiers discours ont donc été assez peu audibles.

16h45 : Incapable de contenir cette agitation, le Comité national démocrate publie un communiqué dans lequel il présente ses excuses pour "les remarques inacceptables" contenues dans certains des emails révélés hier par WikiLeaks : "Le parti n'accepte pas - et n'acceptera plus - que des propos irrespectueux soient tenus à l'encontre de nos candidats."

17h30 : Bernie Sanders publie lui aussi un communiqué, dans lequel il rappelle ses délégués à l'ordre et leur demande de ne pas manifester quand il sont dans la salle où se déroule la Convention.

23h : Bernie Sanders clôt cette première soirée de Convention en prenant la parole au milieu d'une foule en liesse. Il faudra de longues minutes avant que les applaudissements et les cris de soutien cessent, et qu'il puisse commencer à parler.

Une fois de plus, Sanders a appelé à l'unité, et s'est rangé du côté de Clinton - et cette fois-ci, il n'a pas été hué par ses délégués. Dans la foule on aperçoit des visages fermés, même des larmes. Mais "la révolution politique continue," assure Sanders.


A 23h26, tous ses abonnés reçoivent un mail intitulé "Les prochaines étapes de notre Révolution." Ce message annonce la création d'un groupe justement intitulé "Notre Révolution," qui aura pour but de "poursuivre le travail commencé durant la campagne" et "transformer la politique américaine." Hillary Clinton, elle, ne sera pas apparue pendant cette première journée.

A.P.

Convention républicaine : l'heure des bilans

La Convention républicaine a pris fin hier, après quatre jours de discours et un vote qui a conduit à la nomination de Donald Trump comme candidat du parti républicain pour l'élection présidentielle 2016. Retour sur ce qu'il faut retenir de cette Convention.

Une unité de façade ?

L'équipe de Trump ne s'attendait peut-être pas à la défection de Ted Cruz, qui a refusé, mercredi, de soutenir le candidat du parti. Et elle a sans doute regretté les absences remarquées de John Kasich, de la famille Bush, ainsi que de plusieurs Sénateurs républicains.

Malgré tout, beaucoup de membres influents se sont finalement rangés derrière le candidat, et la Convention n'a pas été contestée (il n'y a eu qu'un tour de vote pour nominer Trump). Le parti républicain paraît donc avoir atteint son meilleur ordre de bataille. Trump, le candidat de l'anti-establishment et du "système pourri," a finalement réussi à contraindre ledit système à sa volonté.

L'ennemie commune

Un nom est revenu dans la quasi-totalité des discours : celui d'Hillary Clinton, qui est ainsi devenue l'ennemie commune à tous les Républicains. Le fameux "il ne faut pas laisser Clinton arriver au pouvoir" est un argument maintes fois entendu, notamment dans la bouche de Paul Ryan, le président de la Chambre des Représentants.

La présumée candidate démocrate est ainsi bien utile aux plus modérés des membres du parti républicain: dire qu'il ne faut pas la laisser gagner, cela permet de seulement signifier qu'il faut voter républicain, sans vraiment dire son soutien à Trump.

Le FBI enquête d'ailleurs actuellement sur des menaces de morts qui auraient été proférées à l'encontre de la Secrétaire d'état, dont le service d'ordre doit être sur les dents à quelques jours du début de la Convention démocrate.

Quelle ligne politique ?

Beaucoup de spectacle pendant cette Convention, beaucoup de compliments envoyés à Trump et à ses enfants, beaucoup de bénédictions pour l'Amérique et les Américains - mais finalement assez peu de discours de fond. Il faut dire que les délégués avaient discuté de la ligne du parti la semaine précédent la Convention.

Un point à noter cependant :  l'accent a été mis sur la politique sécuritaire qui sera menée par Trump s'il est élu. Son discours final, sobrement intitulé "Law and order" (Loi et ordre), était presque entièrement tourné vers la sécurité intérieure (criminalité, agressions) et extérieure (terrorisme, immigration). Un sujet qui passe bien auprès de ses électeurs: "Build the wall," scandait hier la foule pendant le discours de Trump, faisant référence au mur qu'il a annoncé vouloir construire entre le Mexique et les Etats-Unis pour stopper l'immigration illégale.

Trump a donc réussi, pendant cette année passée à faire campagne, à réunir derrière lui une base solide d'électeurs qui lui sont dévoués corps et âme. Mais aura-t-il réussi à convaincre les autres, les Républicains plus modérés, moins conservateurs ? Après cette Convention, rien n'est moins sûr.

A.P.

 

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[Carnet de voyage] La plage à New York, c'est possible

New-York, ses gratte-ciel, ses rues encombrées et ses taxis jaunes, ses panneaux publicitaires et ses lumières multicolores; souvent, quand on se rend dans la Grosse Pomme, c'est pour se plonger dans cet environnement urbain hors norme, coupé en son centre par le grand poumon vert qu'est Central Park.

Mais les locaux et les habitués savent que New-York, ce n'est pas que ça - et que la ville peut aussi être une destination...de plages.

A un jet de métro, on se trouve en effet sur la côte, face à des plages de sable blanc et à l'océan Atlantique, dont la température n'est certes pas très élevée à cette latitude, mais dont la fraîcheur peut être une pause agréable au milieu de l'agitation et de la chaleur de la ville pendant les mois d'été. 

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Coney Island, manèges et hot-dogs.

Et il y en a pour tous les goûts. La plus populaire (et aussi la plus proche de la ville, accessible par les lignes de métro Q, N, D et F) est sans doute Coney Island, la plage au Sud du quartier de Brooklyn. Célèbre pour son parc d'attraction posé sur la plage au milieu des immeubles d'habitation, pour ses hot dogs et pour son atmosphère fun, c'est aussi une plage qui devient très encombrée dès les premiers week-ends d'été. 

Tacos et frozen margaritas à Rockaway Beach.

Tacos et frozen margaritas à Tacoway Beach, Rockaway.

Pour plus de calme - et de place pour poser sa serviette - il faut s'éloigner un peu du centre. Plus à l'Est, dans le quartier du Queens, prenez la ligne A et descendez le long de la plage de sable blanc de Rockaway Beach ou de Jacob Riis. Moins d'infrastructures, mais tout de même quelques endroits où manger en bord de mer.

Comptez 1 heure de trajet depuis Brooklyn, 1h30 depuis Manhattan - mais le trajet en métro, qui passe au-dessus de la Baie de Jamaica, donne de jolies perspectives sur Rockaway.

Enfin, si vous avez plus de temps et voulez découvrir Long Island, cette île à l'Est de New York a plusieurs plages à vous proposer. La tranquille Long Beach, que le Conseil pour la défense des ressources nationales a désigné comme "une des plages les plus propres des Etats-Unis" (et la plus "épatante" de New York) ; ou l'incroyable Fire Island, cette bande de terre longue de 50 kilomètres, et large de seulement... 160 à 400 mètres.

 

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Fire Island

Une bonne manière de découvrir New York autrement, et de se mêler à ses habitants, loin du flot des touristes de Manhattan. Car outre la mer et le sable, les quartiers de bord de mer sont souvent des endroits authentiques avec une population diverse, qui permettent d'avoir une nouvelle image de la ville.

A.P.

[Vidéo] Des prothèses de main faites à la maison

Dans un établissement scolaire de Portland, en Oregon, les élèves ont construits une prothèse de main pour un de leur camarade, né avec une malformation à la main gauche. Tout cela avec une imprimante 3D.

Maintenant disponibles dans le commerce, certains particuliers ont également une de ces imprimantes à la maison. Grâce à ce système au coût réduit, les enfants peuvent qui changer de main plusieurs fois, au fur et à mesure de leur croissance.

Une nette amélioration de leur mode de vie, même si le fonctionnement de ces mains reste rudimentaire.

Notre reportage, par Jacques Cardoze, Laurent Desbois et Fabien Ortiz. 

 

Barack Obama a remis la plus haute distinction militaire à la Maison Blanche hier

Barack Obama a remis la médaille d’honneur ce lundi au lieutenant-colonel Charles Kettles pour avoir sauvé la vie de 44 soldats pendant la guerre du Vietnam.

Le président a également raconté à l’assemblée les actions héroïques de ce dernier. Kettles était aux commandes de son hélicoptère ce 15 mai 1967 lorsqu’il s’est porté volontaire pour apporter du renfort à une brigade prise au piège par les forces nord-vietnamiennes. Après avoir fait plusieurs voyages pour évacuer des soldats blessés, le pilote n’a pas hésité à braver les forces ennemies encore une fois pour sauver 44 autres soldats bloqués après que leur hélicoptère ait été détruit lors d’une attaque.

Les enfants et petits-enfants de Charles Kettles, ainsi que des hauts placés de l’armée américaine et certains des soldats sauvés ce 15 mai 1967, étaient présents pour l’occasion. La médaille d’honneur, connue sous le nom de “Medal of Honor” aux Etats-Unis, est la plus haute distinction militaire dans le pays.

Pendant son discours, Obama a rappelé que Kettles, 86 ans, est « un incroyable modèle » et qu’il « représente les Etats-Unis sous leur meilleur jour. »

Le président des Etats-Unis a également fait référence aux récentes fusillades qui ont eu lieu et qui ont divisées le pays, pour rappeler que l’histoire de Kettles était un exemple flagrant de ce pourquoi les Etats-Unis devaient s’unir et non se diviser. « Son histoire est la quintessence des Etats-Unis, » a dit le président Obama. « Veiller les uns sur les autres, avec la conviction que personne ne doit être laissé derrière. Ce ne devrait pas seulement être le crédo de nos soldats, mais un crédo pour notre pays. »

Malgré ses exploits, Kettles reste modeste. Pour lui, « la seule chose qui compte c’est que » 44 soldats aient eu la vie saine et sauve.

Lt. Col. Charles Kettles s'est exprimé devant la presse à l'issue de la cérémonie - Maison Blanche, 18 juillet 2016

Lt. Col. Charles Kettles s'est exprimé devant la presse à l'issue de la cérémonie - Maison Blanche, 18 juillet 2016