Québec: le 1er juillet, c'est aussi la Fête du déménagement !

Aujourd'hui, c'est la Fête nationale du Canada ! Les Canadiens commémorent la signature de la Loi constitutionnelle du 1er juillet 1867, aussi appelée Acte de l'Amérique du Nord britannique, qui a permis d'unifier trois colonies de l'Empire britannique en un seul pays. Cette journée est aussi appelée affectueusement Anniversaire du Canada.

Mais au Québec, le 1er juillet, ce n'est pas seulement ça, et les Québécois ont plus souvent les yeux dans les cartons que vers les feux d'artifice. En effet, le 1er juillet c'est... la Fête du déménagement ! 

Au Québec, les baux de location ont en effet une date d'échéance uniforme: ils commencent - et donc finissent - le 1er juillet. Jusqu'à 1975, la date de fin des baux était le 1er mai. Elle avait été inscrite dans le Code civil depuis 1866. Plus d'un siècle après, l'Assemblée décide d'abroger cette loi et de déplacer cette date au 1er juillet, notamment pour éviter que les enfants doivent changer d'établissements scolaires pour seulement quelques semaines.

Derrière le choix du 1er juillet apparaît sans doute aussi une revendication fédéraliste, et on peut y voir comme un pied de nez à la Fête nationale canadienne. La Saint-Jean, Fête nationale du Québec, est elle célébrée le 24 juin.

Le 1er juillet est donc une journée d'effervescence dans toutes les villes québécoises. Les cartons s'empilent sur les trottoirs, on croise des habitants les bras chargés, transportant meubles, valises, matelas, et dans les rues c'est le grand ballet des camions de déménagement - qu'il faut d'ailleurs réserver bien en avance pour être sûr d'en trouver un à disposition.



Entre 200 000 et 250 000 des ménages changent de domicile à cette date - ce qui représente environ 20% de la population québécoise. C'est dans les grandes villes de Québec et Montréal, qui comptent le plus de locataires, que les taux de déménagement sont les plus grands (respectivement 56% et 63%).

C'est également une période cruciale pour les distributeurs d'eau, d'électricité, et pour les compagnies de téléphones, puisqu'il faut changer les comptes de tous ces foyers qui déménagent.

Et après des heures dans les cartons, sous la chaleur estivale du Québec, la Fête du déménagement est ensuite l'occasion parfaite pour inaugurer son nouvel appartement avec quelques bières et des grillades - bon déménagement à tous !

 

Deux femmes transgenres remportent des primaires

Pour la première fois de l'histoire des Etats-Unis, deux candidates transgenres ont remporté hier des primaires électorales. La première, Misty Snow, est sortie gagnante de la primaire démocrate du Sénat dans l'état de l'Utah ; la seconde, Misty Plowright, de la primaire pour la Chambre des Représentants dans le Colorado.

Pour la communauté LGBT, ces deux victoires historiques sont de bon augure, particulièrement après plusieurs mois marqués d'incidents comme la fusillade dans une boîte de nuit gay à Orlando, où la "loi des toilettes" de Caroline du Nord, obligeant les personnes transgenres à utiliser les toilettes correspondant à leur sexe de naissance.

Les deux femmes n'ont pas fait de leur identité un sujet de campagne. Dans la lignée des idées défendues par Bernie Sanders pendant la campagne présidentielle, elles ont insisté sur l'importance de l'augmentation du salaire minimum à 15 dollars de l'heure et à séparer la politique de l'emprise du monde financier de Wall Street.

Mais pour la défenseur des droits des personnes transgenres Dana Beyer, qui s'est présenté trois fois sans succès à la primaire du Sénat dans l'état du Maryland, l'essai a peu de chances d'être transformé. En effet, Snow et Plowright ont gagné dans des districts très conservateurs - leurs chances de remporter l'élection finale face à leurs adversaires républicains sont donc plutôt faibles.

Cependant, leur victoire aux primaires est déjà un progrès, selon JoDee Winterhof, vice-président des affaires politiques chez Human Rights Campaign.

"Peu importe les résultats de l'automne, ces deux candidates ont démontré à toutes les personnes transgenres à travers le pays que notre politique est plus forte non seulement quand des voix différentes sont entendues, mais aussi quand ces voix sont inclues dans le paysage politique," a-t-il déclaré à la chaîne de télévision NBC.

L'histoire des personnes transgenres dans la politique américaine est en effet assez courte. Parmi les quelques personnalités, notons Amanda Simpson, première personne transgenre à être nommée à un poste ministériel: elle travaille au ministère de la Défense depuis 2010. Ou encore Stu Rasmussen, maire Silverton, une petite ville d'Oregon, qui a fait sa transition pendant qu'il était en poste.

La Cour Suprême défend le droit à l'avortement

Hier, la Cour Suprême américaine a déclaré illégale une loi qu'avait fait passer le Texas en 2013, et qui obligeait les cliniques d'avortement à avoir les mêmes caractéristiques qu'un vrai hôpital. Cette loi menaçait de faire fermer 34 des 40 cliniques de l'état.

La décision a été un soulagement pour tous les défenseurs de l'avortement dans le pays. En effet, ses conséquences seront ressenties bien au-delà du Texas. D'autres états, comme l'Oklahoma, l'Arkansas, la Louisiane et le Mississippi - tous provenant de la Bible Belt, ces états religieux et en majorité conservateurs du Sud des Etats-Unis - avaient des lois similaires qui vont se retrouver bloquées.

C'est aussi l'occasion de faire un point sur la situation de l'avortement aux Etats-Unis.

Pro-choice, pro-life : un combat permanent

L'opinion publique américaine reste encore divisée au sujet de l'avortement. Selon l'institut de sondage Gallop, 47% des Américains se considèrent pro-choice (pour l'avortement) et 46% pro-life (contre l'avortement). 50% des Américains s'accordent cependant à dire que l'avortement doit être légal sous certaines circonstances (raisons médicales, viols...).

Ces opinions très divisées font de l'avortement un sujet qui revient souvent dans la politique américaine, et particulièrement en ces temps de campagne présidentielle. Aux Etats-Unis, c'est en effet le Planned Parenthood, l'équivalent du Planning familial français, qui s'occupe de l'avortement - et cet organisme reçoit de l'argent de l'Etat.

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Une des questions qui revient fréquemment est donc: faut-il, ou non que le Planned Parenthood soit financé par l'Etat américain ? Sur ce point, Républicains et Démocrates s'opposent, les premiers disant qu'il faut suspendre le financement, les seconds qu'il faut le poursuivre.

Début 2016, le sujet a fait du bruit dans la campagne des primaires, après que Donald Trump a déclaré que les femmes qui choisissent d'avorter devaient recevoir "une forme de punition" - déclaration que les Démocrates avaient grandement critiqué, et sur laquelle Trump avait fini par plus ou moins revenir.

Des disparités selon les états

L'accès à l'avortement est très différent selon les états - et pas seulement à cause de la législation. Le nombre de cliniques crée aussi de grandes inégalités.

Dans le Mississippi, seule 1 clinique pratique les avortements, et elles sont 3 en Oklahoma - les patientes doivent faire parfois plusieurs heures de routes pour y parvenir. A l'inverse, il  y a 249 cliniques dans l'état de New York, et 522 en Californie.

La carte ci-dessous montre le nombre de cliniques par million d'habitants:

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Avec le jugement rendu hier, la Cour Suprême montre qu'elle est là pour unifier le pays autour de certains grands principes, dans un contexte fédéral qui laisse traditionnellement beaucoup d'autonomie aux Etats sur les questions de société.

[Revue de presse] Le Brexit vu des Etats-Unis

Comme ailleurs dans le monde, la presse américaine a réagi à l'annonce des résultats du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne. Les médias ont rappelé que, même si l'enjeu peut sembler lointain pour de nombreux citoyens américains, les conséquences pourraient aussi être importantes de ce côté-ci de l'Atlantique.

En Unes, la stupéfaction

Sans surprise, les grands journaux titraient vendredi sur le Brexit. Et un même sentiment revient: la stupéfaction. Le New York Times titre ainsi "Les Britanniques étonnent le monde avec leur vote pour quitter l'UE" (photo ci-dessus).

Le Boston Herald note aussi "l'étonnement du monde," et titre: "Les Britanniques s'en vont!" (photo ci-dessous).
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Autre titre majeur dans la presse américaine de ces derniers jours: l'incertitude économique et la baisse des marchés. C'est le cas notamment du Washington Post ou du Boston Globe.

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Les chaînes de télévisions ont également suivi le référendum et ses suites - aujourd'hui, CNN diffusait par exemple en direct le discours du Premier ministre britannique David Cameron devant son Parlement.

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Et en politique ?

Les personnalités politiques américaines ont très vite réagi à la nouvelle du Brexit. Barack Obama a, dans la matinée de vendredi, déclaré que l'Union Européenne et le Royaume-Uni devraient rester des partenaires économiques des Etats-Unis, ainsi que des alliés privilégiés.

Dans la même veine, Hillary Clinton a déclaré que "les citoyens britanniques avaient fait entendre leur voix," et qu'il fallait maintenant "entretenir les relations américaines avec l'UE et le Royaume-Uni."

Sur les réseaux sociaux, la réaction de Donald Trump a provoqué des réactions oscillant entre la colère et l'hilarité. Le présumé candidat républicain, qui était en Ecosse pour inaugurer un golf dont sa compagnie a fait l'acquisition, a écrit sur Twitter: "Je viens d'atterrir en Ecosse. Les gens sont excités pas le résultat du référendum, ils ont repris le pouvoir dans leur pays, nous ferons la même chose !"

Mais l'Ecosse, au contraire, a voté en grande majorité pour le maintien dans l'Union Européenne. Bref, une fois de plus, le Brexit a permis de montrer que Trump ne tournait toujours pas sept fois la langue dans sa bouche avant de tweeter.

[Vidéo] Les hélicoptères de New-York, des gêneurs ?

95% des hélicoptères qui volent chaque jour dans le ciel de New York sont occupés par... des touristes. En l'espace de 10 ans, le trafic a triplé.

Mais ces balades déplaisent aux New-Yorkais. En cause: le bourdonnement incessant des hélicoptères. L'environnement sonore est trois fois plus fort avec ces vols.

Plusieurs associations de riverains se sont créées pour faire pression sur la mairie. Mais les hélicoptères rapportent chaque année plusieurs millions de dollars à la ville...

Notre reportage à New York, par Valérie Astruc, Regis Massini, Arielle Monange et Sabrina Buckwalter.

A New-York, une jeune artiste de 18 ans expose au MET

Sa carrière n’a pas encore commencé et pourtant son tableau est déjà exposé à New York, au musée du MET ! Cliffanie Forrester, une jeune lycéenne originaire de la banlieue new-yorkaise a peint Uganda à partir d’une photo prise lors d’un voyage en Ouganda, sans se douter une seconde qu’il aurait tant de succès.

A son retour, sa professeur d’art Maria Jimenez l'incite à participer au concours du Metropolitan Museum of Art, qui sélectionne des jeunes artistes pour exposer leurs oeuvres.
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Cliffanie ne se contente pas de remporter le prestigieux concours; elle gagne aussi une bourse pour étudier à l’une des plus grandes universités d’art de New-York. Sa peinture a également été choisie pour être affichée sur les écrans géants de Times Squares 3 minutes toutes les heures entre aujourd'hui et dimanche.

L'artiste compte utiliser ce succès pour continuer à montrer, à travers son art,
 que les vies des personnes noires et celles des jeunes filles sont très importantes et doivent être protégées partout dans le monde. Cliffanie Forrester est très fière d’avoir accompli son but, mais elle ne veut pas s'arrêter là.

“Les gens pensent que je vais m'arrêter parce que j’ai accompli mon but ultime… Mais un jour j’exposerai une autre pièce au MET et rien ne m'arrêtera,” écrit-elle ainsi sur Twitter.

Si vous passez par New-York pendant vos vacances, n'hésitez pas à passer au musée du MET pour voir l’exposition qui, en plus du tableau de Cliffanie, regroupe les 89 autres oeuvres choisies par le jury du concours. Selon la direction du MET, “ce programme a pour but de montrer l’importance de la présence des professeurs d’art au sein des écoles.”

Zoé Maury

Canicule et feux de forêts dans le Sud-Ouest des Etats-Unis

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En jaune, le désert de Sonora.

Le Sud-Ouest des Etats-Unis enregistre depuis quelques jours des records de chaleur; trois états sont particulièrement touchés: la Californie, le Nouveau-Mexique et l'Arizona.

Dans ces régions, les températures sont supérieures à 38°C, et elles ont même atteint près de 48°C dans certaines parties du désert de Sonora, selon le Service météorologique américain.

Quatre personnes ont déjà été victimes de cette vague de chaleur, et des milliers d'autres ont dû quitter leurs maisons à cause de la menace des feux qui se sont déclenchés sous l'effet des fortes températures.

Dans le centre du Nouveau-Mexique, un feu s'est répandu sur plus de 70 km2, détruisant 24 habitations dans le massif de Manzano, au Sud d'Albuquerque, la plus grande ville de l'état. A Azusa et Duarte, deux villes du comté de Los Angeles, la police a ordonné une centaine d'évacuations, et les habitants pouvaient déjà apercevoir des colonnes de fumées noires monter depuis les monts San Gabriel.

La région fait régulièrement face à des feux meurtriers. Déjà l'année dernière, la région de Los Angeles avait connu sa plus forte vague de chaleur depuis 25 ans. 

Cette canicule teste également les limites des capacités de production d'électricité dans le Sud-Ouest des Etats-Unis. En effet, avec une demande d'air conditionné qui explose, les distributeurs d'électricité ont, en début de semaine, demandé aux habitants ainsi qu'aux entreprises de limiter leur consommation électrique en éteignant les lampes inutiles, en ne mettant pas la climatisation en-dessous de 25°C, et en attendant la nuit pour utiliser les appareils à forte consommation, comme les machines à laver ou les sèche-linges.

Pour le moment, les capacités électriques ont résisté, et il n'y a eu aucune coupure de courant. A partir de ce soir, les températures devraient commencer à baisser progressivement, ce qui devrait soulager les pompiers et les habitants. Jusqu'à aujourd'hui, les bibliothèques et les piscines municipales restaient ouvertes plus longtemps, pour permettre un peu de répit à ceux qui n'ont pas la climatisation chez eux.

Un Britannique inculpé pour avoir voulu tuer Donald Trump

L'incident a eu lieu ce week-end, pendant un meeting de Trump à Las Vegas: Michael Sandford, un Britannique de 19 ans, a été arrêté après avoir tenté d'arracher une arme des mains d'un policier. Son but? Tuer Donald Trump, le présumé candidat du Parti républicain.

Sandford serait arrivé aux Etats-Unis il y a un peu plus d'un an et demi, pour y rejoindre sa petite amie, selon une source proche du dossier. Il était depuis resté illégalement sur le territoire américain. La semaine dernière, il se serait rendu dans un champ de tir du Nevada pour y "apprendre à tirer."

Le jeune homme a déclaré aux enquêteurs qu'il savait qu'il risquait d'être tué par la police durant sa tentative de meurtre, mais que cela ne l'empêchait pas d'être déterminé. Au contraire, Sandford a précisé qu'il comptait "recommencer," et il avait d'ailleurs déjà acheté un billet pour un autre meeting de Trump, à Phoenix cette fois, au cas où sa première tentative échouait. Cela faisait "environ 1 an" qu'il réfléchissait à tuer Donald Trump.

https://twitter.com/justinjm1/status/744985387181969408

Michael Sandford a été inculpé hier dans le Nevada, pour "acte de violence sur un terrain privé." S'il est reconnu coupable, il risque une forte amende et une peine de prison pouvant aller jusqu'à dix ans.

Les autorités britanniques, par le biais d'un porte-parole du Bureau des affaires étrangères, ont déclaré qu'elles allaient "apporter [leur] aide à [leur] ressortissant."

Ce n'est pas la première fois que Trump fait face à des attaques ou des manifestations durant ses meetings. En mars dernier, un américain, Thomas Dimassimo, s'était précipité sur la scène lors d'un discours dans l'Ohio. La veille, Trump avait aussi annulé un meeting à Chicago, à la suite de manifestations violentes entre des pro-Trump et des anti-Trump. Et en mai, des manifestants avaient allumé des feux en face d'un bâtiment où Trump faisait un discours, dans le Nouveau-Mexique.

Une course à l’espace très libérale

Le gouvernement américain s’apprête à autoriser le premier vol commercial vers la Lune. Mais avant de rêver à des cratères et autres empreintes lunaires, il faudra attendre. Attendre que législation se fasse, et que le vide juridique qui a jusque-là empêché toute initiative privée de vendre à prix d’or les trajets vers notre satellite ne se remplisse.

"Nous n’avons pas l’autorité formelle pour gérer ce qui arrive en orbite ou sur d’autres corps planétaires. C’est le problème face auquel nous luttons," a expliqué au Guardian George Nield, dirigeant du Bureau de transport spatial commercial.

Pourtant, il va falloir agir vite : Moon Express, le projet lunaire basé en Floride lancé par l’entreprise Space X, est prévu pour 2017, et attend la permission du gouvernement américain. Sur son site, l’entreprise -privée- a déclaré que son robot lunaire était au point. Celui-ci devrait être lancé, après accord du gouvernement américain, pour une mission de deux semaines sur le satellite.

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L’objectif de la mission sera d’explorer les territoires afin de trouver des ressources, les analyser, et finalement les rapporter sur Terre. Plus précisément, Space X est à la recherche de métaux et d’Helium-3, un composé qui bouleverserait la manière d’exploiter l’énergie nucléaire. Selon l'entreprise, la mise en place d'un vol lunaire pourrait permettre d’envisager une exploration martienne seulement un an plus tard, en 2018.

Pour le moment, seuls les Etats, et non les entreprises privées, ont été autorisés à mettre en orbite des satellites autour de la Terre. Cependant, alors que les agences gouvernementales des Etats-Unis restent embourbées dans leurs inextricables problèmes juridiques, les autres pays avancent. Début juin, le Luxembourg a ainsi annoncé être prêt à se lancer dans la course aux astéroïdes. Le but : forer les corps stellaires afin de trouver des ressources qui n’existent qu’en quantité très limitée sur Terre.

Ici, l’avance technologique est d’or : comme l’avait décidé à majorité le Congrès américain en novembre 2015, toutes les ressources dans l’espace appartiennent à celui qui les trouve.

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Cette décision avait été applaudie par Eric Anderson, président et fondateur de Planetary Ressources, une entreprise américaine de forage d’astéroïdes : "Plus tard, nous verrons ce moment comme un pas de géant vers la transformation de l’humanité en une espèce multi-planètes. Cette légalisation établit le même cadre de soutien qui a créé les plus grandes économies de l’histoire, et permettra le développement de l’espace."

L'avance prise par le Luxembourg fait grande impression : au total, ce sont plus de 220 milliards d’euros de budget qui seront alloués à cette nouvelle course au forage. Les Emirats arabes unis semblent aussi plus qu’intéressés par le nouveau territoire illimité qu’offre l’espace. Dans cette loi de la jungle très libérale, les Etats-Unis ont peut-être déjà été doublés par plus rapides qu’eux.

A.S.

Vitaly Zdorovetskiy interrompt la finale de la NBA

La semaine dernière, Vitaly Zdorovestskiy s'est précipité sur le terrain de basket qui accueillait un match de la phase finale de la NBA entre les Cavaliers de Cleveland et les Guerriers de Golden State. Le jeune homme était torse nu et avait peint "Trump sucks" sur sa poitrine - que l'on pourrait traduire par "Trump est pourri" ou "Trump est un crétin."

https://www.youtube.com/watch?v=c4aNTFf6o7A

Il a été arrêté par les agents de sécurité et a passé plusieurs heures en garde à vue. Mais le message est passé, et a fait le buzz sur les réseaux sociaux. A sa sortie, le jeune homme a posté une photo de lui sur son compte Twitter, souriant et avec le hashtag #MissionAccomplie. Il risque néanmoins une peine allant d'une amende à six mois de prison, et va devoir comparaître devant le tribunal de Cleveland.

Zdorovestskiy n'en est pas à son premier coup d'essai. Il s'est fait connaître sur YouTube, en postant des vidéos de blagues, et est déjà intervenu lors d'événements sportifs. Certains se souviendront par exemple de son apparition sur le terrain du match Allemagne-Argentine, en finale de la Coupe du Monde de 2014. Cette fois-ci, il avait peint sur sa poitrine l'équivalent de "Je suis né blagueur" et avait essayé d'embrasser le joueur allemand Benedikt Howedes. 

Le mois dernier, il avait déjà été arrêté à Los Angeles, après être monté en haut du signe Hollywood en brandissant une pancarte "Je suis de retour."

Né en Russie, Zdorovestskiy est désormais une véritable star et est à la tête d'une chaîne YouTube qui compte plus de 9 millions d'abonnés. Ses fans attendent chacune de ses nouvelles vidéos avec impatience.