La Renwick Gallery, nouveau hub pour les fans d'art moderne à DC

À première vue, la grande salle aux murs roses du deuxième étage de la Renwick Gallery paraît tout à fait ordinaire. Pourtant, lorsqu’on s’approche de ses parois fuchsia, on découvre quelque chose d’assez curieux : les murs sont recouverts de haut en bas d’une multitude d’insectes.

Cette œuvre de Jennifer Angus fait partie d’une exposition intitulée “WONDER”, installée à la Renwick Gallery depuis le 13 novembre 2015. Son ouverture a attiré un nombre record de visiteurs: en un mois, elle a accueilli autant de fans d’art que chacune des années précédentes.

Cette augmentation rapide est due en partie à la grande publicité dont a bénéficié la galerie grâce aux réseaux sociaux. En effet, d’innombrables photos des fameuses pièces de ce musée ont été partagées sur Internet, faisant de l’exposition un des lieux les plus photographiés de la capitale.

IMG_4516

La Renwick Gallery, située à proximité de la Maison Blanche, montre en ce moment seulement “WONDER”. L’exposition est composée d’œuvres de neuf artistes différents, chacun avec son propre style. Une des sculptures les plus renommées de la galerie est “1.8”, de Janet Echelman (photo ci-dessus).

L’œuvre, un filet suspendu au plafond, dont les couleurs alternent du bleu jusqu'au rose, imite les ondes sismiques du séisme qui en 2011 ravageait les côtes du Japon. Il est courant, lors d’une visite, de voir des visiteurs allongés ou assis sous la sculpture, discutant ou prenant des photos.

Pour la galerie, il est important que les œuvres puissent être partagées, comme en témoigne Nicholas Bell, conservateur du musée depuis trois ans, dans un interview avec le Washingtonian : “Nous encourageons la photographie. Avant, le panneau disait “Photographie autorisée.” Aujourd’hui, nous l’avons changé : on y lit maintenant “Photographie encouragée”. L’atmosphère de la salle a complètement changé!”

Si l’envie vous en prend, n’hésitez pas à aller découvrir les œuvres encore exposées; il en reste trois sur les neuf initialement présentes (les quatre autres on été enlevées en mai).

 

Margaux Shanks

D-Day: 72ème anniversaire du Débarquement

De ce côté de l'Atlantique aussi, le 6 juin est un jour de commémorations. Les Américains se remémorent le Débarquement de 73 000 de leur soldats sur les côtes normandes, au côté des troupes anglaises et canadiennes, pour libérer la France de l'occupation allemande.

Dans un pays où l'armée et les anciens combattants ont toujours une place importante au sein de la société, le 6 juin est célébré comme un moment de grandeur de l'armée américaine.

Les soldats américains ont débarqué sur les plages de Utah et Omaha Beach dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Plus de 15 000 autres ont été parachutés.

Utah_Beach_Landing

Le nombre de victimes côté américain est estimé à 2500 morts et plus de 4000 blessés.

Le D-Day aux Etats-Unis

Chaque 6 juin, le D-Day (littéralement Jour J) donne lieu à des cérémonies un peu partout dans le pays. Le Musée de la Seconde guerre mondiale de la Nouvelle-Orléans organise une série d'événements où seront présenté des reproductions de bateaux ayant servis au débarquement des troupes. A Bedford, en Virginie, les noms des 2500 morts seront lus au cours d'une cérémonie de commémoration.

Certains vétérans se sont également rendus en France avec leurs familles. Réunis sur les plages de Normandie, au côté des anciens combattants anglais, canadiens et français, l'émotion est palpable. Au cimetière américain de Colleville-sur-Mer (photo ci-dessous), Henry Breton, un ancien soldat américain de 91 ans, se rappelle les éprouvantes journées de batailles. "Ca en valait la peine," déclare-t-il.

Traditionnellement, la France décore chaque année des survivants du Débarquement de Normandie. Cette année, le pilote Harold Smith, originaire de New York, va recevoir la Légion d'honneur pour son rôle durant le D-Day. Smith, 98 ans cette année, a dirigé une trentaine de vols au-dessus de la France, y compris le jour du Débarquement, où il a participé aux opérations de bombardements.

Ralph Ticcioni, originaire du Wisconsin, a également reçu hier la Légion d'honneur à 93 ans. Il y a 72 ans, l'homme faisait partie des parachutistes qui ont atterri sur les plages normandes.

Du côté des politiques, les commémorations du 6 juin sont aussi un moment privilégié pour rappeler les sacrifices qui ont été nécessaires pour permettre le retour de la paix. Comme chaque année, c'est aussi l'occasion de regarder le célèbre discours de Ronald Reagan à la Pointe du Hoc, prononcé à l'occasion du 40ème anniversaire du Débarquement, et qui est toujours d'actualité aujourd'hui.

Le Guide Michelin à la rencontre de DC

Pour la première fois de son histoire, Washington DC va voir nombre de ses restaurants entrer au fameux Guide Michelin, l’un “des plus grands arbitres du monde en gastronomie” selon le Washington Post. La capitale américaine sera ainsi la 4ème ville des Etats-Unis, après New-York, San Francisco et Chicago, à faire l’objet d’un guide qui sera publié le 13 octobre prochain.

La scène gastronomique au sein du District a en effet bien évolué depuis ses débuts dans les années 1980. Tout a commencé en 1979, avec l’arrivée du jeune chef français Jean-Louis Palladin, déjà doublement étoilé - à 28 ans il a été le plus jeune chef à recevoir cette distinction. Palladin s’installe dans le tristement célèbre Watergate Hotel et crée un restaurant à son nom: “Jean-Louis at the Watergate”.

AAEAAQAAAAAAAAWoAAAAJDIxYzI3OGQzLTRhYmEtNDQ5My05MGU3LTI2ZTZlYTAxYTZmNw

Jean-Louis Palladin


Selon lui, la qualité des produits trouvés en France n’est en aucun cas meilleure que celle que l’on pourrait servir aux Etats-Unis. Mark Furstenberg, qui dirige la boulangerie Bread Furst, pense quant à lui que Washington à encore “un grand avenir culinaire devant elle.”

La gastronomie à Washington s’est donc bien développée, et c’est à l’aube de l’automne 2015 que les inspecteurs du Guide Michelin ont commencé leur longue sélection sous couvert d’anonymat, parcourant chaque restaurant passible de recevoir une récompense. Ces professionnels de la cuisine suivent des règles strictes, et jamais l’un d’eux ne pourra manger dans le même restaurant plus d’une fois par an - ils continueront cependant à dîner dans la capitale en attendant la publication du guide.

Les étoiles n’ont pas encore été révélées mais, d’après Pete Selleck, président du groupe Michelin en Amérique du Nord, “les restaurants qui afficheront deux ou trois étoiles ne seront pas une surprise;  la surprise, ce sera plutôt la découverte de ceux qui se verront attribuer une première étoile.”

Certains restaurants du District n’en seront en effet pas à leur première récompense, comme par exemple Rose’s Luxury, dont le créateur Aaron Silverman a reçu le prix James Beard Award du meilleur chef.

La maire de la capitale, Muriel Bowser, a encouragé cette initiative et invité à “célébrer les restaurants locaux,” comme elle l’a annoncé mardi dernier sur son compte Twitter, posant sur la photo en compagnie du célèbre bonhomme blanc et de Pete Selleck. Ces étoiles, n’étant attribuées que pour une seule année, restent en effet du court terme, et elles pressent les restaurateurs à faire de leur mieux pour tenter de garder cette distinction le plus longtemps possible. Cela a d’ailleurs créé des polémiques lorsque plusieurs restaurateurs se sont donnés la mort à cause de la pression que les étoiles faisaient peser sur les épaules.

Mais à Washington l’heure en est encore à la joie et à la célébration, car la capitale vient, au bout de plusieurs décennies d’évolution, de bel et bien graver sa marque dans la liste des villes au fort patrimoine gastronomique.

 

Malo Barthélémy

Le doughnut, gâteau préféré des Américains

[Attention, overdose de sucre dans cet article.] Décidément, il y a vraiment des Journées dédiées à toutes sortes de choses... et aujourd'hui, aux Etats-Unis, c'est la Journée nationale des doughnuts !

Ce petit gâteau rond et sucré, avec un glaçage et des décorations de toutes les couleurs, est plus qu'une pâtisserie : c'est une véritable institution.

Les doughnuts - ou donuts, les deux orthographes sont acceptées - auraient été inventés au milieu du 19ème siècle, dans la région de Boston, et, parce qu'ils étaient faciles à manger et à conserver, ils se seraient vite répandus parmi les matelots et les capitaines de navires.

Pendant la Première guerre mondiale, les soldats américains, nostalgiques du pays, ont amené la recette en Europe. La Journée du doughnut a d'ailleurs été créée en l'honneur de ces membres de l'Armée du Salut américaine, qui ont fait le voyage avec les soldats et qui, pour les nourrir et remonter le moral des troupes, leur faisaient des doughnuts et les leur apportaient sur le front.

Après la guerre sont apparues les premières machines automatisées, et les premières boutiques spécialisées. Le très sérieux Musée national de l'Histoire américaine de Washington DC possède même dans sa collection une des plus anciennes machines à fabriquer des doughnuts.

DunkinDonuts

On trouve maintenant des doughnuts partout aux Etats-Unis. La ville de Providence, dans l'état de Rhode Island, a été désignée "Capitale américaine du doughnut." C'est en effet la ville qui compte le plus de magasins de doughnuts, avec un peu plus de 25 boutiques pour 100 000 habitants. Vient ensuite Boston, avec 20 magasins pour 100 000 habitants.

La folie du doughnut a également créé tout un folklore, comme par exemple le "Tour de Donut" : une course de vélo qui a lieu chaque année dans l'Ohio, et qui passe par plusieurs boutiques de doughnuts. Pour chaque gâteau mangé, le coureur se voit retirer 5 minutes sur son temps final. "Pendant cette course, votre capacité à manger des doughnuts est aussi importante que votre capacité à faire du vélo !" peut-on lire sur le site Internet.

Pendant la Journée nationale du doughnut, les grandes enseignes américaines comme Dunkin' Donuts ou Krispy Kreme organisent des événements ou des promotions et distribuent des gâteaux gratuits.

Si vous aussi vous voulez succomber à la folie doughnuts, choisissez une recette par ici ou par là. Les ingrédients dont vous aurez besoin sont somme toute assez simples: du lait, de la farine, et une bonne dose de beurre et de sucre!

[Vidéo] Des petites annonces pour réadopter un enfant

Réadopter des enfants, c'est possible aux Etats-Unis. Et le phénomène, récent, est même très simple dans la plupart des états américains. Les parents peuvent mettre une petite annonce sur Internet, et, quand une nouvelle famille est trouvée, il suffit d'un simple acte notarial pour que le transfert soit conclu.

La pratique n'est pas contestée par l'opinion américaine; le but, c'est que chacun y trouve son compte et que l'enfant rejoigne le meilleur foyer possible. Mais les changements fréquents peuvent toutefois être éprouvants.

Notre équipe est partie à la rencontre de Sam, un petit garçon recueilli par Brian et Shannon Carroll, un couple qui a réadopté six enfants en trois ans.

Un reportage de Valerie Astruc, Regis Massini, Arielle Monange et Sabrina Buckwalter.

 

#WearOrange: Journée de sensibilisation aux violences liées aux armes

Du orange dans les rues, au travail, pendant les différentes manifestations organisées dans le pays: pour la Journée nationale de sensibilisation aux violences liées aux armes (National Gun Violence Awareness Day), les Américains sont appelés à s'habiller en orange. Une manière d'attirer l'attention sur la violence des armes, qui fait des Etats-Unis le pays développé où on compte le plus de meurtres par balle.

Selon l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, près de 30 personnes sur 1 million sont mortes à cause des armes à feu en 2012. Ce chiffre place le pays bien au-dessus des autres pays occidentaux. En Suisse, deuxième du classement, ce nombre tombe à 7,7 ; au Danemark, en Allemagne ou en Australie, il est inférieur à 3.

C'est dans les grandes métropoles que l'on trouve le plus de meurtres par balle. La carte ci-dessous recense les fusillades de masse ("mass shooting") ayant eu lieu aux Etats-Unis depuis le début de l'année 2016. Selon le Mass Shooting Tracker - qui définit une fusillade de masse comme une tuerie où au moins quatre personnes sont mortes - il y en a déjà eu 161. 213 personnes sont mortes et plus de 500 ont été blessées.

Avec 14 fusillades, Chicago est au premier rang des villes avec le plus de mass shootings. Viennent ensuite Houston (5), Detroit (4) et Las Vegas, Orlando, Atlanta et la Nouvelle-Orléans (3).

Un problème que Barack Obama aura tenté de résoudre pendant ses mandats ; mais sans succès. Le Président s'est heurté à plusieurs reprises à la National Riffle Association (NRA), le puissant lobby des armes qui, d'une certaine façon, fait la pluie et le beau temps de la politique américaine.

Au contraire, avec la peur du terrorisme, le nombre d'armes en circulation aux Etats-Unis a même augmenté sous sa présidence. Il y en aurait aujourd'hui environ 357 millions - pour 318 millions d'habitants.

"Nous ne ne pouvons pas considérer que ce niveau de violence par armes à feu est quelque chose de normal. Nous devons agir pour empêcher ces fusillades de se produire encore et encore. #WearOrange" (=Portez du orange), a écrit Barack Obama aujourd'hui sur Twitter.

Le combat pour la régulation des armes semble encore long aux Etats-Unis, et beaucoup restent très attachés au fameux "Second Amendement" de la Constitution, qui garantit à chaque citoyen le droit de porter une arme. Mais les initiatives se multiplient, aujourd'hui en particulier, pour faire entendre une autre voix: celle qui défend une meilleure régulation des armes.

En pleine affaire du tueur de UCLA à Los Angeles, qui a tué une personne à l'Université et une autre à son domicile, les associations se battent pour que ce genre de meurtres cessent.


"Ma plus grande frustration jusqu'à présent est le fait que la société n'ait pas voulu prendre des mesures de base pour que les armes ne tombent pas entre les mains des gens qui pourraient faire avec elles beaucoup de dégâts. Nous sommes le seul pays développé sur Terre où cela arrive..."
Barack Obama, juin 2014.

A.P.

A Washington DC, Christine and the Queens poursuit son aventure américaine

C'est un spectacle multiple; à la fois chant, danse, effets visuels, Christine and the Queens maîtrise tous les niveaux de la scène. Hier soir dans la capitale américaine, elle a réalisé un concert de haut niveau, devant une salle comble - et conquise. La suite d'une belle aventure américaine pour la chanteuse française ?

On entendait certes beaucoup parler français dans la salle - les videurs du Club 9:30, où se déroulait le concert, n'avaient sûrement jamais vu autant de cartes d'identité françaises lors d'une même soirée  - mais la foule était tout de même hétéroclite.

Certains étaient là par l'intermédiaire de leurs amis français, et y voyaient une bonne occasion de découvrir la chanteuse; d'autres connaissaient ses chansons en anglais, comme "Tilted", la version internationale du tube "Christine", se rappelant son passage l'été dernier dans l'émission Late Night With Seth Meyers sur la chaîne NBC.

https://www.youtube.com/watch?v=ahdKbFiuuOw

Christine, pseudonyme d'Héloïse Letissier, a elle-même traduit ses textes. Dans un interview avec le magazine Time, elle explique que la traduction de "Christine" n'a pas été un processus laborieux: "J'ai aimé traduire, et retrouver la même idée en anglais qu'en français. Dans cette chanson, j'utilise des images amusantes pour exprimer les pensées de quelqu'un qui n'arrive pas à trouver sa place."

Et sa place, chacun était libre de la trouver hier soir dans la salle de concert. La chanteuse a ouvert son spectacle en déclarant qu'ici "il n'y a qu'une règle: chacun est libre d'être ce qu'il a envie d'être."

Sur scène, Christine and the Queens fait ce qu'elle veut. "C'est pour ça que j'ai fait ce métier," raconte-t-elle. "Sur scène, je peux contrôler, décider de ce qui se passe. Ce n'est pas comme dans la vraie vie, où j'ai l'impression de ne pas me sentir à ma place."

Les chorégraphies très travaillées, ainsi que la scénographie qui alterne jeux de lumière et vidéos, permettent à la chanteuse de créer un univers, peut-être "étrange," comme elle le dit, mais dont la porte est grande ouverte. Au rythme des tubes qui s'enchaînent, mais également des morceaux nouveaux et des créations, chacun est invité dans son monde - et on y rentre très volontiers.

Christine and the Queens jouera ce soir à Philadelphie, le 3 juin à New York, et le 17 juin au festival Best Kept au Pays-Bas.

[Vidéo] Etats-Unis, le pays sans AOC

Un Chablis américain à seulement 3 euros le litre, du parmesan quatre fois moins cher que la version italienne, du Champagne aux myrtilles ou de la feta du Wisconsin... aux Etats-Unis, ces produits sont des noms propres, et non pas des spécialités régionales.

Le pays est un des seul à n'avoir pas signé les accords reconnaissant l'Appellation d'Origine Contrôlée (AOC). Les producteurs américains peuvent donc réutiliser librement les AOC européennes.

C'est un problème récurrent des accords entre les Etats-Unis et l'Union Européenne. En effet, les Américains espèrent pouvoir un jour vendre leurs produits sur le territoire européen - sans se plier aux exigences des AOC.

Notre reportage par Valérie Astruc, Régis Massini, Laurent Desbois, Arielle Monange et Sabrina Buckwalter.

Un gorille abattu au zoo de Cincinnati bouleverse les Etats-Unis

C'est l'histoire qui a mis en émoi les Américains ce week-end. L'équipe du zoo de Cincinnati, dans le Sud-Ouest de l'Ohio, a tué un gorille pour sauver un enfant qui s'était glissé dans la cage de l'animal.

Le gorille de 17 ans, Harambe, a transporté le garçon autour de la cage pendant une dizaine de minutes, avant que l'équipe d'intervention du zoo ne prenne la décision de l'abattre. Thane Maynard, le directeur du zoo, a déclaré pendant la conférence de presse qui a suivi cet événement que l'enfant "était dans une situation de danger imminent," et que l'équipe n'avait pas eu d'autres solutions.

WesternLowlandGorilla03
Cet incident a entraîné de vives réactions dans le pays. Tout d'abord parce que Harambe était un gorille des plaines de l'Ouest, une espèce en danger dont le nombre d'individus a diminué de 60% au cours des vingt dernières années, selon l'organisation World Wide Fund (WWF).

De plus, l'événement a relancé les débats sur la place des animaux en captivité. La primatologue Julia Gallucci a réagi dimanche en publiant sur le site de l'association "Pour une Ethique dans le Traitement des Animaux" (PETA) une déclaration dans laquelle elle dit que "la captivité n'est jamais acceptable pour un gorille ou pour toute autre espèce de primates. Dans certains cas - comme celui-ci - la captivité est même mortelle."

Mais, d'un autre côté, la captivité permet de préserver les espèces en danger. Robert John Young, un chercheur de l'Université de Salford qui étudie le comportement des animaux en captivité, a déclaré au Washington Post que "le concept de ce que doit être un zoo est en train de changer rapidement." Il évoque par exemple le zoo de Philadelphie, où les gorilles ont un grand espace pour vivre.

Cela permet ainsi de protéger les espèces en danger de la chasse et du braconnage. Harambe faisait d'ailleurs partie d'un programme de protection des gorilles créé en 1988, le Gorilla Species Survival Plan. "C'est une grande perte pour la famille du zoo," a déclaré Thane Maynard. "Et pour toute la population de gorilles dans le monde."

https://twitter.com/MashableFR/status/737537988054241280

Sur Internet, la famille du garçon a été mise en cause. Une page Facebook a été créée en l'honneur du gorille, et les médias américains ont rappelé les règles de base à suivre lors des visites familiales au zoo. La numéro 1? Ne pas quitter les enfants des yeux.

Joyeux Memorial Day !

Aujourd'hui, c'est un jour férié aux Etats-Unis: le Memorial Day. Cette journée, célébrée chaque dernier lundi de mai depuis le milieu du 19ème siècle, a pour but de rendre hommage aux combattants des Forces armées américaines morts au combat.

Des parades militaires et des défilés sont organisés dans la plupart des grandes villes du pays. Le président américain se rend chaque année au cimetière militaire d'Arlington, près de Washington DC, pour déposer une gerbe devant la tombe du Soldat inconnu.

Barack Obama au cimetière d'Arlington, en 2013.

Barack Obama au cimetière d'Arlington, en 2013.

En général, le week-end du Memorial Day est aussi le premier week-end vraiment estival. C'est l'occasion de se retrouver en famille ou entre amis et de passer quelques jours à la campagne ou à la plage - attention, les routes et les aéroports sont toujours particulièrement chargés en cette période. 

Et, surtout, c'est le moment parfait pour... les traditionnels barbecues ! Parmi les plats favoris de cette journée: les côtes de porcs (ribs), les brochettes, le poulet, les hot-dogs et des légumes grillés en accompagnement. Les couleurs du drapeau américain sont partout - jusque dans les assiettes !

memorial_day_picnic

Bon Memorial Day à tous !

L'équipe du bureau de France 2 à Washington