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La Cour Suprême va se prononcer sur un décret d'Obama au sujet de l'immigration
Le président Obama a-t-il le droit de régulariser la situation de millions d'immigrés arrivés illégalement sur le territoire ? La Cour Suprême a annoncé mardi qu'elle se prononcera sur le sujet dans les mois à venir.
Le calendrier est d'autant plus important que le mandat de Barack Obama s'achève à la fin de l'année. Le président a donc quelques mois pour mettre en oeuvre son programme, qui "autoriserait les immigrés illégaux [dont les enfants sont citoyens ou résidents américains] à rester dans le pays et postuler pour obtenir un permis de travail", à condition d'avoir vécu sur le territoire américain pendant au moins cinq ans et de ne pas avoir commis de crimes ou de délits répétés, écrit le Washington Post. Plus de 5 millions d'immigrants sont concernés, selon le journal.
Le programme a été attaqué en justice par 25 états républicains, qui réclament que le Congrès ait son mot à dire sur la réforme de l'immigration, portée par le président.
Dans le même temps, des défendeurs des droits des immigrés se sont élevés contre ce qu'ils nomment une trahison de la part de l'administration Obama : une série de raids pour expulser des immigrants présents illégalement, la plupart issus d'Amérique centrale.
The Washington Post : La Cour Suprême va se prononcer sur l'autorité d'Obama en matière de politique d'expulsion (anglais)
La détente se poursuit entre les Etats-Unis et l'Iran, après la levée des sanctions nucléaires et la libération de prisonniers américains
L'accord sur le nucléaire iranien vient d'entrer en vigueur, après que l'autorité nucléaire internationale ait confirmé ce samedi que Téhéran avait bien respecté ses obligations. Une grande part des sanctions imposées par les Etats-Unis, l'ONU et l'Union européenne sont donc levées.
Au lendemain de l'annonce, l'administration Obama a cependant annoncé des sanctions contre le programme de missiles balistiques de l'Iran.
Le NYT précise que les sanctions nucléaires qui viennent d'être levées ne sont pas comparables à celles imposées pour les missiles. "La levée des sanctions nucléaire samedi a permis à l'Iran de refaire sont entrée dans les marchés mondiaux de pétrole", écrit le NYT. Conséquence probable : une nouvelle baisse du prix du pétrole.
Au contraire, "les nouvelles sanctions sont principalement dirigées contre les individus et des petites entreprises accusées de fournir des technologies cruciales à l'Iran", lit-on dans le Times. "Puisque les sanctions sont concentrées sur ces individus et sociétés, la plupart des Iraniens n'en ressentiront pas les effets, et les pénalités sont minuscules en comparaison".
Par ailleurs, trois Américains prisonniers en Iran ont été libérés ce week-end. Parmi eux, un journaliste du Washington Post, un ancien militaire et un pasteur.
Malgré cette apparente détente, précise le journal, des "forces [à Washington et Téhéran] sont contre toute forme de coopération".
NYT : 3 Américains libérés quittent l'Iran, les Etats-Unis imposent de nouvelles sanctions (anglais)
Crise de l'eau potable dans le Michigan : Obama a déclaré l'état d'urgence à Flint
Le président a qualifié d'état d'urgence la crise de l'eau potable dans la ville de Flint (dans le Michigan, un état du Midwest), où la présence de plomb a été détectée dans l'eau courante de milliers d'habitants.
L'état d'urgence permet à la ville de recevoir l'aide de l'état fédéral pour résoudre la crise - de quoi acheter de l'eau en bouteille et des filtres.
Cependant, la Maison blanche a refusé de déclarer l'état de catastrophe naturelle, qui aurait permis de débloquer plus d'aide du gouvernement, car le crise n'est pas due à des événements imprévisibles, mais à des décisions humaines.
En effet, l'empoisonnement est dû à la décision de changer la source d'approvisionnement de l'eau courante, afin de faire des économies.
NYT : Etat d'urgence déclaré pour la crise de l'eau, causée par l'homme, dans une ville du Michigan (anglais)
Bernie Sanders, un Obama "plus blanc, plus âgé", qui déstabilise Clinton ?
Comme en 2008, Hillary Clinton est mise en danger par un concurrent surprise dans la course à la Maison blanche. A l'époque, il s'agissait de Barack Obama. Pour Vice, cette fois, c'est Bernie Sanders, une version plus âgée, plus blanche, plus optimiste de l'Obama de 2008, qui déstabilise Clinton.
Mais le parallèle a ses limites : le lobby pro-LGBT Human Rights Campaign soutenait Obama en 2008, mais s'est prononcé en faveur de Clinton ce mardi, rapporte Politico.
Ce samedi, les trois candidats démocrates à la Maison blanche s'affrontaient pour leur quatrième et ultime débat télévisé avant les primaires. La tensions entre Hillary Clinton et Bernie Sanders, les deux favoris, est montée d'un cran alors qu'un sondage place les deux candidats aux coudes à coudes dans l'Iowa, état où se tiendra la première primaire du parti.
Lors du débat, Hillary Clinton s'est posée en héritière de Barack Obama et candidate évidente du parti, d'un ton calme et assuré. Bernie Sanders a quant à lui accusé Clinton d'avoir reçu 600 000 dollars de frais pour des conférences de la banque d'affaires Goldman Sachs, ce qui selon lui aurait influencé les propositions de Clinton.
France 24 : Débat démocrate : Hillary Clinton tente d’enrayer la "révolution Sanders"
S'il est élu président, Donald Trump promet de forcer Apple à fabriquer ses produits aux US
Côté républicain aussi, on se prépare aux primaires de février. "On va faire en sorte qu'Apple commence à construire leurs foutus ordinateurs et leurs trucs dans ce pays, au lieu [d'aller dans] d'autres pays", a déclaré le candidat républicain en tête des sondages, connu pour ses déclarations choc, notamment au sujet de la Chine.
Apple développe ses produits et designs en Californie, précise Bloomberg, "mais fait produire la plupart de ses iPhones, iPads et ordinateurs Macintosh via des sous-traitants situés dans des pays comme la Chine. Apple a construit et assemblé de nombreux produits aux Etats-Unis jusqu'à la fin des années 1990, et a ensuite opté pour la production en Asie afin de profiter de la base industrielle de la région et des coûts de main d'oeuvre moins élevés".
Pourtant, selon CNN, de nombreux composants d'Apple sont toujours fabriqués aux Etats-Unis.
Bloomberg : Trump dit qu'il fera en sorte qu'Apple produise ses produits aux US (anglais)