29 Nov

Trois questions à : Sandrine Bodennec, Répar’actrice de meubles anciens à Lesconil

Dans son atelier, Sandrine Bodennec a offert une cure de jouvence à de vieux meubles dont les propriétaires voulaient se débarrasser.

Créé à l’initiative du réseau des Chambres régionales des métiers, l’annuaire des Répar’acteurs a pour objectif de permettre au grand public de trouver l’artisan le plus proche de chez lui capable de réparer toutes sortes d’objets de la vie quotidienne. Parce que nous avons pris l’habitude de jeter, plutôt que d’essayer de les remettre en état quand une panne se produit.

En Bretagne, cet annuaire regroupe 500 Répar’acteurs parmi lesquels Sandrine Bodennec, peintre et décoratrice, a ouvert l’Atelier Atoriñ à Lesconil, dans le Finistère. Questions.

Quelle est votre activité, que réparez-vous ?

« Je rénove du mobilier d’occasion, je dirai même que je le revisite. C’est ce qu’on appelle de l’’upsicling, il n’y a pas vraiment de mot français pour qualifier ça. Des fois je ne fais que les repeindre, d’autres fois, je prends des éléments de plusieurs meubles pour en faire un autre. Je fabrique également des luminaires à partir d’objets de récupération. »

Pourquoi vous êtes-vous inscrits sur l’annuaire des Répar’acteurs ?

« On m’en avait parlé lors d’une formation avant d’ouvrir ma boutique. Je me suis tout de suite dit que ça pourrait m’aider à me faire connaître. Et puis c’est toujours bien de rentrer dans un réseau. La base de mon activité c’est le recyclage, du coup, je répondais bien aux critères du label. Comme j’ai été inscrite sur l’annuaire dès le début de mon activité, en février de cette année, je ne peux pas faire de comparaison avant ou après. Pour moins ça tout de suite bien marché. Les gens sont très sensibles quand on leur offre la possibilité de ne plus jeter. »

Qu’est-ce qu’un Répar’acteur selon vous ?

« Un Répar’acteur c’est quelqu’un qui récupère quelque chose qui ne sert plus à personne et qui l’améliore pour qu’il redonne envie à quelqu’un d’autre. Voir à la même personne qui voulait s’en débarrasser. Ça, ça m’arrive souvent. »