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"Dégagements, la Tunisie un an après"

Très intéressante exposition à l’Institut du monde arabe à Paris (IMA) jusqu’au 1er avril 2012 sur les artistes tunisiens et la révolution de janvier 2011. Celle que l’on appelle aussi « la révolution de la Dignité » (thawrat al-Karama) dont le mot emblématique, crié dans les manifestations par des milliers de Tunisiens, était « Dégage ». Sous-entendu : «Dégage, le dictateur, avec ton régime totalitaire».

Moncef Guellaty (DR)

L'éditeur tunisien Moncef Guellaty

(Publié le 20-3-2012)
Moncef Guellaty est éditeur et membre fondateur de la section tunisienne d’Amnesty International. Il vient d’écrire «Tunis, le pouvoir piégé par la Toile» (Michel de Maule), petit livre très intéressant sur la Révolution tunisienne. Un évènement qu’il raconte avec beaucoup d’humour et d’émotion.

Mosaïque du IVe siècle de notre ère représentant Virgile (musée du Bardo)

Quand le musée, lui aussi, fait sa révolution...

(Publié le 21-10-2011)
Y a-t-il un rapport entre le musée archéologique du Bardo et les évènements politiques qui secouent la Tunisie ? Ce somptueux musée, installé dans les bâtiments de deux palais des beys de Tunis (XIXe), est notamment connu dans le monde entier pour la richesse de ses collections de mosaïques. Il fait actuellement l’objet d’une très importante opération de modernisation, la fin des travaux étant prévue pour mars 2012.

Le ministre de la Culture, Ezzedine Beschaouch, dans son bureau (FTV - Laurent Ribadeau Dumas)

Ministre dans la transition démocratique

(Publié le 22-10-2011)
Comment un expert de l'UNESCO en exil depuis 20 ans devient-il ministre de la Culture de la transition démocratique ?
C’est ce qui est arrivé à Ezzedine Beschaouch, archéologue de formation passé par l’Ecole normale supérieure à Paris, qui était, il y a encore quelques mois, secrétaire permanent du Comité international de coordination pour Angkor. Quelle action a-t-il pu mener comme ministre de la Culture dans un contexte politique difficile ? Témoignage.

Abdelfattah Amar, président de la Commission nationale d'établissement des faits sur les affaires de corruption (FTV - Laurent Ribadeau Dumas)

Pas de démocratie sans lutter contre la corruption

(publié le 22-10-2011) Une Commission nationale d'établissement des faits sur les affaires de corruption a été créée après l'effondrement du régime Ben Ali. Rencontre avec son président, Abdelfattah Amar. (M. Abdelfattah Amor est décédé d'une crise cardiaque le 2 janvier 2011)