24 Jan

En route pour le Morvan !

Le Morvan a ça de particulier qu’il ne laisse personne indifférent. Alors que certains le trouveront froid et désertique, d’autres aiment à le découvrir pour ses paysages exceptionnels et le repos voluptueux que l’on y trouve. C’est mon cas !

J’entamais une balade par des chemins de traverse. Je gardais les incontournables pour plus tard : Bibracte et Autun !

Cette fois-ci ce n’est pas cette histoire là qui m’intéresse, celle du passé gallo-romain de ces lieux, mais celle des lacs, des bois, des gens qui vivent sur cette terre agricole et savent la mettre en valeur.

Ce billet s’adresse aussi bien aux locaux, heureux habitants  de cette région, qu’aux parisiens (nombreux venus se perdre dans le Morvan tout au long de l’année) ou aux méridionaux qui découvriront avec délice l’atmosphère si charmante de Vézelay, Saint-Brisson ou Château-Chinon. Des villes qui ne manquent pas de culture !

Vézelay, une agriculture millénaire : celle du vin 

Maria Cuny est viticultrice. Elle rêvait autrefois d’être bergère, elle l’a été un temps. Elle a beaucoup voyagé en France dans des lieux paisibles comme les Cévennes et c’est à Vézelay, jolie commune de l’Yonne, qu’elle s’occupe désormais de ses vignes depuis 2002.

Son domaine, qui porte son nom, est répertorié bio. Elle utilise même des chevaux pour travailler ses vignes sur les pentes escarpées. En passant par sa boutique située au coeur du village, elle me propose de l’accompagner dans ses vignes : ni une ni deux je la suis, nous profitons d’un temps clément lors d’une balade à travers ce superbe village. Taille, coupe, entretien : elle me fait finalement participer à son travail, remarquable.

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Lorsque vient le moment de la dégustation. Je ne suis pas déçue. Ce moment de partage et la qualité du vin du domaine de Maria me fait briller les yeux et les papilles. A bientôt Maria !

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Et puis mon coup de coeur du matin : le levé de soleil !

Seb Oppin, un guide rando au top !

S’il -vous-plait faites-moi plaisir, n’allez-pas dans le Morvan sans rencontrer Seb Oppin pour une balade à vélo ! C’est la promesse d’une randonnée réussie avec un guide aussi gentil qu’attentif à son Morvan qu’il a adopté il y a des années avec sa famille. Il neigeait le jour de ma balade, ses vélos électriques avec de bonnes pneumatiques se comportent extrêmement bien dans la neige et même dans les sentiers de forets ! C’était magique…

Il est habitué à accompagner et coacher toute sorte de public, des canadiens qui retournent le voir dès qu’ils le peuvent, des familles, des enfants et je passe avec lui un moment enchanteur.

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Et regardez ce que je découvre à la fin de ma balade à Saint-Brisson … !

Les voir de plus près vous tente ?

Voiiiiiilà ! Vous avez vu ? Ils ne sont pas sauvages, hein !

Merci Seb ! Et à bientôt ! Peut-être en été ? 🙂

A ce moment -là j’étais bien partie pour faire la connaissance d’autres animaux. Des chevaux Merens qui font la fierté de Nathalie et Xavier Naud, agriculteur.

Bio Bibracte : des savons au lait de juments 

Le produit est original. Il sort tout droit de l’esprit de Nathalie. Une ancienne institutrice reconvertie dans le domaine agricole. Avec son époux, Xavier, ils possèdent une exploitation avec des moutons, des poules, des vaches et des chevaux ! Lesquels me concernaient particulièrement ce matin-là, lorsque je retrouvais le couple dans l’un de leur parc…

Ils m’avaient provisoirement embauchée, pour quelques heures, afin de les aider à changer les juments d’enclos. Mon enthousiasme a fait mouche ! Mais c’était son compter sur le caractère bien trempé de ses demoiselles, environ une quinzaine, qui en avaient décidé autrement !

Nous nous lancions donc tous les 3 dans une course à la jument, Xavier à cheval, Nathalie et moi à pieds…

Quelle rigolade !

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Ils repasseront finalement le lendemain. Quel luxe de vivre avec la nature et de composer avec ! Je suis conquise !

Le couple m’entraîne à l’intérieur. Dans le salon de la maison, une voisine, Chloé, est déjà attablée et travaille.

Elle a 32 ans et elle est aussi agricultrice. Nouvellement installée après une carrière de comédienne à Paris, elle a l’habitude de prendre conseil auprès du couple et de partager ses astuces et conseils avec Nathalie. Notamment sur la confection du feutre qui entoure le savon au lait de jument produit ici.

Un produit original que je découvre en fabriquant le mien ! C’est stimulant !

L’occasion aussi d’en apprendre plus sur la vie de Chloé et Nathalie et sur leur philosophie : simple, proche de la terre, nature. Elles ont de multiples astuces pour tout transformer, tout utiliser des ressources de la ferme … du lait des juments à la laine des moutons ! Regardez donc …

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Et ce sourire, qui caractérise si bien Nathalie ! Comme moi, elle rie beaucoup, le tournage n’a été qu’une succession de fou rire ! Allez les voir : L’adresse, c’est par là !

Fou rire encore avec l’équipe, lorsque nous sommes rentrés à la ferme à l’arrière du pick-up de Xavier, les cheveux au vent…

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Pour Nicolas, ingénieur du son de France 3, c’est un peu difficile …

Alors que Lauriane et moi sommes totalement insensibles au froid ! … Ou presque 🙂

Allons donc nous réchauffer en dansant !

La galvache des Galvachers morvandeaux 

Ici, on danse de père en fils, de 10 à 99 ans. Sans discrimination. Le tout, l’essentiel, c’est de vouloir perpétuer la tradition. Pour se faire, chausser vos sabots, portez vos coiffes, vos robes de lins colorés et si vous n’en avez pas encore, demandez à la couturière du groupe : elle assiste aux répétitions en brodant les parures des uns et des autres ! Oui ! Chez eux à Château-Chinon, c’est un peu comme une grande famille. D’ailleurs, des familles, il y en a ! Comme Laurent Soullard et sa fille, un pur produit de la galvache puisque ses deux parents se sont connus autour de cette danse folklorique !

Le moment est joyeux. Mais gare à vous si vous vous pointez avec un CD de chansons à la main : là, on vous ne marquerez pas de points ! La tradition, toujours respectée, veut que ce soit des musiciens présents à chaque rencontres qui donnent le là. Le CD est proscrit !

Et que vive la musique…

Il m’entraînent avec eux et m’initient…

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Bye, et salue les galvachers ! Longue vie à vous !

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19 Jan

La route du sel en Franche-Comté : c’est là !

Fabuleuse histoire que celle du sel. C’est celle que je vous raconte aujourd’hui !

J’ai fait un périple merveilleux entre le Doubs et le Jura à la fin du mois de novembre…

Avant de prendre la route, en concoctant mon programme, j’apprends que la région était recouverte par la mer il y a plus de 200 000 ans.

Que reste t-il aujourd’hui de cette époque ? Je me demande. Réponse rapide : l’utilisation du sel ! Industrie florissante du moyen-âge aux années 1960, cette matière continue de vivre de diverses manières dans la région. Je pars sur ses traces.

Mais par où commencer ? Allez, je me lance et vous suggère un itinéraire aussi riche que varié !

Un patrimoine bien conservé 

Mon aventure débute dans un lieu royal : la saline royale d’Arc-et-Senans. Dès mon entrée par le portique principal (qui ressemble à une grotte), je suis BLUFFé ! Les colonnes, les pierres, les détails sont magistraux. Le dessin de cette porte, comme tout ici, est l’oeuvre de l’architecte du roi Louis 15, Claude-Nicolas Ledoux. Elle a été construite entre 1775 et 1779.

A mes yeux, c’est un architecte de génie. Il a d’ailleurs écrit un traité d’architecture qui ressemble à un livre de poésie. Tout est bien bâti, du sel… non… du SOL au plafond, et même dans la morphologie de cette enceinte royale, dessinée en arc de cercle dont il avait rêvé faire une « cité idéale ».

Faute de finances, le projet a été abandonné, mais le lieu garde cette magie picturale, même si l’histoire avec le dur labeur des ouvriers qui s’organisait autour du bâtiment royal principal face à l’entrée, est moins enthousiasmant. A l’époque, les conditions de travail sont extrêmement pénibles.

Concentrons-nous donc sur l’architecture que je vous laisse découvrir en images !

Robert Tassy, directeur archi enthousiaste, est mon guide. Et pas des moindres !

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Et il y a même une patinoire ! Quand j’y suis allée, il y avait aussi une exposition temporaire de Tintin ! Vous me connaissez suffisamment pour imaginer que j’ai chaussé les patins à glace ! Allez-y vous aussi, les renseignements sont ici !

Des galeries séculaires et un musée du sel à Salins-les-bains

Magie magie ! Ou plutôt désir de conserver, là aussi, notre beau patrimoine, les galeries souterraines de Salins-les-bains sont restées intactes…

Je vous y emmène !

Mon guide est Frédéric Petrequin. Il a été guide saisonnier de passage, et son passage s’est transformé en un presque gardiennage. Depuis des années il a les clés des galeries et du musée du sel, et me raconte fièrement son histoire, plein d’enthousiasme. C’est très plaisant pour moi, dès que j’entre dans ce sous terrain de 6 mètres de profondeur.

Il fait plus chaud dedans que dehors, j’en suis très heureuse car ce tournage a été marqué par la difficulté des conditions météo…

Je découvre un lieu qui vit presque comme avant, sans être en activité, le matériel d’époque (un balancier, des moulins, etc) sont restés intactes et je me laisse raconter l’histoire de ces hommes qui travaillaient la saumure dans ces sous sols.

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On peut goûter cette saumure à la fontaine. Mais je vous le déconseille, elle est 8 fois plus salée que l’eau de la mer morte. Vous imaginez ? Foncez vérifier !

A deux pas, les thermes de Salins-les-bains !

Si on ne la boit pas, cette eau extrêmement salée a d’excellentes vertus pour la peau et agit particulièrement contre les rhumatismes. Effets thérapeutiques donc, mais pas que ! Je décide de me détendre en essayant les différentes activités des bains thermaux.

Sportives, ou plus calmes. Accueillie par Fabrice Lebeault et son équipe, je passe un agréable moment aux thermes

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Revigorée, je file à pieds sur les hauteurs de Salins…

Direction : le Fort Saint-André ! Wow !

On me promet le plus beau point de vue. Ce que je crois volontiers.

Seulement ce jour-là, le brouillard est aussi épais que glacial. Je m’interroge. Que vais-je voir ? Le sourire de Robert Detey me rassure. Et le feu de bois auprès duquel il m’attend : une visite éclairée et spectaculaire. Promesse tenue.

Au fort Saint-André, Robert est un propriétaire optimiste. Passionné de Vauban, il a flashé sur ce lieu il y plus de 10 ans, en même temps que sur la ville. Je peux vous dire qu’il y a de quoi ! Onze bâtiments dont des chambres d’hôtes et une pièce à vivre qui reçoit ce jour-là ses amis. Et oui ! Ce que je ne savais pas, c’est que je rencontre Robert le jour de son anniversaire ! Et pour l’occasion, un feu d’artifice se prépare, et je vais pouvoir en profiter !

MAGIE DU SPECTACLE, mais aussi acharnement des artificiers, Emily et Julien Chenu, qui plante un décor prêt à être embrasé même par temps de pluie, de vent et de neige ! SI, je vous assure, je n’en crois pas mes yeux ! Et salue mille fois leur témérité.

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Le résultat est sublime, nous découvrons des parties du Fort sous les lumières rouges, bleues, vertes qui éclatent dans le ciel en de magnifiques bouquets. Un grand merci et un vin chaud pour se réchauffer avec de nombreux habitants de la ville… je continue ma balade avec des étoiles dans les yeux !

Les photos du spectacle sont à découvrir dans l’émission bien sûr, mais aussi sur la page facebook des artificiers, ici !

Diner chez Steven Naessens à la Maison Jeunet

L’équipe fait escale sans moi dans cette maison, que dis-je, cette institution étoilée.

Cela ne m’empêche pas d’en parler, puisqu’ils ont eu la gentillesse de m’envoyer quelques photos pour me faire profiter du spectacle !

Je partage donc !

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Ta da daaaaaam !

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Rencontre artistique avec Virginie Blanchard à l’Ateliers des furieux

Virginie est céramiste. Le nom de son atelier est directement inspiré du lieu où il se situe : à la Chapelle-sur-furieuse.

Nous avons le même âge : 32 ans. Et nous partageons un bon moment dans le corps de cette ferme qu’elle a acheté avec une communauté de professionnels (boulangers, maraîchers) qui souhaitent, comme Virginie, s’établir ici, sur ce lieu qui est aussi un lieu de vie.

Un joli projet qui ne demande qu’à éclore ! Pour cela, la communauté a fait des choix forts et ne perd pas de temps. Lors de notre visite, d’autres occupants travaillaient à retaper les lieux. Chaque jour un peu plus.

Pour l’histoire, que je découvre en m’initiant à l’art de la céramique, Virginie et son compagnon ont décidé de ce projet de vie avec un voyage d’un an à vélo qui les a mené jusqu’en Chine ! Avant cela, la jeune femme était architecte et citadine, puisqu’elle vivait à Lyon !

Osé, non ? Chapeau bas et longue vie au projet !

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L’équipe, dont Pierre, joue devant l’objectif de mon appareil photo …

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Pendant que Benoit, le réalisateur, sert de perchoir a ce chat voleur de câlins !

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A très vite !!!!

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BISOUS !

 

12 Déc

Youpi, c’est Noël ! Et dans C’est là aussi !

Il y a mille façons de fêter Noël. Alors que certaines familles filent au ski, d’autres encore s’envolent vers une destination soleil. Et bien moi, je prends les chemins bourguignons qui me permettront de me bichonner, près de chez moi, tout en glanant quelques astuces de-ci, de-là pour préparer les fêtes. Car nous approchons du réveillon et la magie de Noël opère, à condition d’y mettre de soi ! Non ?

Alors voici mes conseils, mes adresses, et quelques astuces pratiques pour se simplifier la vie !

Tout d’abord, un petit état des lieux s’impose. Car j’ai beaucoup appris en préparant mon périple.

La Bourgogne célèbre noël avec ses propres traditions depuis des siècles. Connaissez-vous par exemple le Père Janvier ? C’est notre père Noël local !

Savez-vous que la truffe de Bourgogne (le champignon, pas le chocolat… ) a longtemps été considérée comme la truffe des rois ?

Connaissez-vous l’origine de la bûche de Noël ? Elle aussi, est bourguignonne ! Originellement, cette bûche (qui aujourd’hui nous assomme l’estomac) est de bois ! Autrefois, nous la creusions pour y déposer des sucreries avant de la faire brûler dans la cheminée…

Je suis CER-TAI-NE que vous ne la regarderez plus de la même façon cette année, votre bûche sur la table ! 🙂

Allez, trève d’anecdotes, rentrons dans le dur !

Maude ou le pois des senteurs

Contrairement à ma précédente escapade dans le Jura, cette fois-ci, j’échappe à la neige…

Pas très Noël, certes, mais plus confortable pour toute l’équipe qui n’a pas a enfiler les moufles ; plus pratique avec la caméra, n’est-ce pas !?

Nous débutions avec la fabrication d’un objet de l’avent : la Couronne ! Traditionnellement, cette couronne de sapin est ornée de bougies. C’est la tradition, d’après une légende que j’ai trouvé suuuuuuuuper ! la voici :

La Légende des 4 bougies de l’Avent

-La première bougie soupirait en disant : «Mon nom est la Paix, je brille d’une lumière très claire, mais les humains ne souhaitent pas la paix, il ne me veulent pas». La flamme se réduisit, et s’éteint.

-La deuxième bougie dit : «Mon nom est la Foi, mais je suis devenue superflue. Les humains ne souhaitent plus connaître Dieu. Ma flamme n’a plus de sens ». Elle s’éteint.

Triste et avec une douce voix, la troisième bougie dit : Mon nom est Amour, je n’ai plus la force de bruler, les humains m’ignorent, ils ne voient qu’eux mêmes et pas ceux qu’ils devraient aimer » et la troisième bougie s’éteint aussi.

Un enfant arriva dans la pièce et eut les larmes aux yeux : « Votre rôle est de brûler et non pas de vous éteindre” Soudain on entendit la voix de la quatrième bougie « ne crains rien ! Aussi longtemps que je brûle, nous pouvons rallumer les autres.

Mon nom est Espoir ».

L’enfant pris la flamme de l’Espoir et ralluma la Paix, la Foi et l’Amour

N’est-ce pas tout beau ??? 🙂

Au pois des senteurs à Dijon, Maude m’apprend à composer ma couronne. Elle m’explique que le vert et le rouge sont les couleurs traditionnelles et me propose de mêler épicéa et nordmann, les principales espèces de sapins pour garnir ma couronne. Je pourrai en faire soit une composition pour un chemin de table, soit une couronne à accrocher à ma porte d’entrée. J’opte pour la seconde option et me lance dans l’activité

Maude est fleuriste de père en fille et elle découvre tous les jours un nouvel intérêt pour son métier. Elle adore les tulipes ou le pois de senteur qui a donné son à sa boutique. Mais attention, elle ne discrimine aucune fleur, ni plante : « chacune a sa saison » ! m’explique t-elle, avec ce sourire enchanteur qui ravi celui qui l’écoute.

Regardez donc !

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Elle donne des cours de composition florale le samedi généralement, renseignez-vous ! C’est une bonne occasion de se détendre dans un esprit convivial.

A delà de l’apprentissage d’une technique nouvelle, j’allais à la rencontre d’une personne de grande qualité qui aime ce qu’elle fait. Voici le blog de sa boutique : ici

Bon… ce n’est pas très Noël – quoique – mais voici mon coup de coeur : les roses (pas naturelles) bleues majorelle !!! J’y retournerai pour y acheter un bouquet !

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Le Morvan, premier producteur de sapins

Pierre est la 6eme génération de producteur de sapins. C’est un trentenaire, comme moi. Le courant passe tout de suite avec ce voyageur-curieux qui, après avoir foulé le sol africain pendant un an pour travailler dans une association, puis parisien où il a fait une école de commerce, est revenu dans sa Bourgogne natale pour poursuivre l’activité familiale. MAIS, ou plutôt ET… il y a inscrit sa patte !

Pierre est un observateur. Et un entrepreneur malin ! A Paris, il constate que les logements de ses camarades son souvent petits. Habité par son histoire et celle de sa famille, cela lui donne une idée ; pourquoi ne pas créer un mini sapin que l’on décorerait en quelques clics sur internet et qui trouverait sa place dans un 30 mètres carrés ?

C’est la naissance de My Little sapin ! Un concept innovant pour lequel il emploie près de 10 personnes la pleine saison venue.

Pour une 30aine d’euros, le petit sapin en pot arrive chez vous par la poste avec ses éléments de décorations prêts à être utilisés. Il n’y a donc « plus qu’à » ! Et pour ma part, en rencontrant Pierre j’apprends que le sapin favori des français est le Nordmann, robuste et qui ne perd pas ses aiguilles contrairement à l’épicéa qui a un autre avantage, son parfum !

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Et nous voici donc dans les coulisses de la fabrication de sapin, ces petits arbres poussent pendant 5 ans ! Vous imaginez le travail que cela représente ?

Et pendant ce temps, notre équipe, elle aussi, travaille ! Yohan m’équipe au son alors que Romuald nous éclaire de ses plus belles lumières !

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Quoique vous choisissiez si ce n’est pas déjà fait, sachez que si vous souhaitez avoir un sapin tendance, la déco à privilégiez est une décoration naturelle, avec des fruits séchés par exemple, ou des sucreries ! Une version « nature » inspirée des pays nordiques est également en vogue.

A la maison, j’ai le mien !

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Merci Pierre !

La ferme de la Ruchotte ou THE PLACE TO BE !

Quelle chance d’avoir croisé le chemin du cuisinier Frédéric Ménager en ce beau matin ensoleillé de novembre !

Cette ferme qui s’étend sur des hectares dans le lieu dit de Bligny-sur-Ouche est un havre de paix. Où les poules gambadent en liberté dans une herbe fraîche. Il ne s’agit que de races anciennes ; des La flèche, une race de petites poules noires, des Le Mans, des Gauloises dorées, la plus vieille race française dont on ait la trace !

Ces volailles fascinent Frédéric par leur histoire autant que par leur saveur, qui donne une chair ferme, qui se tient et qui a le bon goût de ce qu’elles picorent : que du nature !

Je peux vous dire qu’elles sont incomparables ! Et aux fourneaux, c’est autant de simplicité que lors de notre échange : en somme, que du bonheur !

Même si les tables de la ferme auberge de Frédéric ne désemplissent pas, ne vous découragez pas. Réservez et prenez le temps de vous balader près des poulaillers et de la porcherie où vous croiserez sûrement Mélissandre qui s’occupe aussi de tout ce petit monde.

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Alain derrière la caméra est aussi heureux que moi !

Je dois vous dire aussi que Frédéric, avec toute la cohérence de son projet de vie, réservé un nouveau sort à sa ferme ! Les travaux sont en cours … écoutez donc son projet !

Et en cuisine, c’est une petite poulette La Flèche et un potimarron que l’on cuisine !

Voici le conseil de Frédéric. Bien graisser la volaille avec du beurre, un four chauffé à 180 degrés, une petite heure de cuisson en l’arrosant toutes les 10 minutes et le tour est joué !

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Des truffes, vous avez vu des truffes ?

…. Il se pourrait bien qu’elles viennent de Bourgogne, elles aussi !

Allez zou, je vous emmène à la truffière de Thierry et Julio !

L’or (noir) des Valois  

Il y a Thierry et son fidèle compagnon à quatre pattes que je découvre sur le bord de la route à Nuits-Saint-Georges… Dans leur truffière, tout va vite : car ce chien de race italienne est remplit d’énergie, et quand il s’agit d’aller renifler les truffes de bourgogne, et bien, c’est plutôt son maître qui court ! Et moi !

 

 

Lauriane, Vincent, moi et toute l’équipe vous souhaitons un JOYEUX NOËL !!!

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BISOUUUUUUUUUS ! Et faites-vous plaisir !

 

 

14 Nov

Le jura, magnifique terre de bois

Et voilà, j’en reviens… J’avais hâte de ce tournage dans les forêts aux bonnes odeurs de bois, et bien je me suis ré-ga-lée !

Allez, je vous raconte TOUT …

Evidemment, je partais couverte. Interdiction formelle d’oublier gants, bonnets et écharpes sous peine de geler net dans les bois.

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Et c’est ce que je vérifie en arrivant sur place, dans la forêt de Moirans, de la Pesse où je retrouve Gwénaël. Il a 29 ans et a fait de son métier une passion, il le pratique depuis plus de 15 ans déjà. Ce matin, dans la neige, casque sur la tête et tronçonneuse à la main, il abat un sapin long de 27 mètres. Il calcule un instant et décide de le couper de façon à ce qu’il tombe à gauche de l’épicéa sans l’abîmer, et dans un axe accessible pour le travail forestier, principalement le transport du bois pour la découpe.

Voici son travail …

Pour enfin aboutir à cet impressionnante chute …

Et le bonus du bûcheron… ses conseils pour connaître l’âge d’un arbre …

Journée en extérieur donc, nous poursuivons vers une activité que j’ai hâte de découvrir, ainsi que le professionnel qui me reçoit : le débardage à cheval !

Michel Pagnier, ce fou de chevaux 

Michel est cocher. Dans son attelage de Grandvaux à La Chaumusse, il possède une quarantaine de chevaux de traits comme les comtois, des magnifiques chevaux de race Fjords et d’autres encore dont les races sont croisés entre race espagnole et comtois, ce qui donne un très beau mélange d’animaux gracieux et très maniable pour le travail.

Il les bichonne non seulement parce qu’ils les aime, mais aussi car ces animaux sont son outil de travail. Parmi toutes les activités qu’il a dans sa ferme, j’allais à sa rencontre pour découvrir celle du débardage. Peu de tracteurs sur place, pas de travail automatisé.

Les Comtois, ces nobles chevaux peuvent tirer jusqu’à 2 fois leur poids, c’est à dire plus d’1 tonne et demi. Cette force mise au service d’un travail besogneux et complexe permet à Michel de sortir de la forêt les arbres fraichement coupés sans abîmer les sols. Pour lui, c’est un « métier d’avenir ». Et cette activité non mécanique serait selon lui adaptable à 20% de la surface forestière française.

Je suis ravie de l’apprendre. Sans compter que cela permettrait aussi de perpétuer la race comtoise, ces superbes chevaux à la crinière blonde, menacés de disparaître sans la filière chevaline … Beurk. Pour une passionnée comme moi, cette simple pensée me donne froid dans le dos !

Ce jour-là Michel transmet son savoir à des stagiaires. Claire, Emilie, Emilien et Laurent sont d’âge disparates mais pratique le même métier ; ils sont tous les 4 agriculteurs. Travailler avec le cheval leur paraît naturel. Ils me réservent un accueil formidable et nous nous attelons au débardage gaiement, dans la forêt de La Chaumusse

Et pour rejoindre la forêt, notre attelage nous guidait, je profitais de cette balade à côté de Laurent, un des stagiaires

 

https://youtu.be/ucRC1l9YUSc

 

 

 

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Merci mille fois pour cette expérience fantastique, et j’espère que vous serez bien à vos postes le 14 janvier car il y a une petite séquence inédite que j’ai hâte de vous faire partager !

Le petit chalet du Jura de Brigitte

Le calendrier des réservations du petit chalet du Jura de Brigitte ne désemplit pas. J’y fais étape pour le soirée, près du feu je me réchauffe et l’équipe aussi. Loïc et Jacques-Emile profite de ce feu sous le regard de notre hôte qui aime particulièrement ce lieu. Un rêve de plusieurs années. Ce chalet a été son habitation, et ça se sent ! La décoration, l’atmosphère, tout y est agréable

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Et tout est de bois ! Même cette montée d’escalier où une canne de bois est installée en guise de rambarde. 🙂 Un détail chic créatif que j’apprécie !

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A Vevy, l’atelier de Benoit Jaillet

J’ai adoré l’atelier de Benoit Jaillet. C’est surtout de l’art figuratif que je découvre à travers les vitres fenêtres depuis l’extérieur. Essentiellement du bois taillé et sculpté, puis peint ou non. Des objets inspirés du regard qu’il pose sur la nature qu’il aime observer et dont il se nourrit.

Voici quelques-unes de ses oeuvres

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Au fond de la galerie ouverte à tous, son atelier de travail. Où siège un gros poêle à bois à côté d’un grande pièce de bois que Benoit est en train de sculpter : elle rejoindra bientôt les autres pièces de sa collection, dont certaines exposées ont été crées il y a plus de 20 ans

 

 

Allez, je vous mets dans l’ambiance du tournage !

Un marteau, des ciseaux, une belle pièce de bois et de la créativité : Benoit est parti dans son travail, avant de m’initier 🙂

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Romuald à la lumière, Philippe aux images, Vincent au son et puis …..mes deux gardes du corps…. Jacques-Emile et Loïc (assistant réalisateur et réalisateur, en réalité 😉

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Ah j’oubliais… Benoit fait aussi des formations ! A l’atelier durant une résidence de 5 jours ou à l’extérieur. Consultez-le ! C’est testé et approuvé ! 😉

 

Unis vers Nature : totale débrouille au coeur des bois

Emilie et Nicolas vivent pleinement leur amour pour la nature et particulièrement pour les forêts et les bois ! Ils ont même consacré leur activité professionnelle à la faire découvrir aux autres. Comme à moi, ce jour-là. Emilie connait les plantes, leurs bienfaits et leur aide pour se soigner ou pour se nourrir par exemple.

Elle m’apprend alors à les repérer, à discerner les bonnes des nocives. Nicolas, son compagnon sait lui comment créer un abri en pleine forêt ou encore allumer un feu … sans feu ! Ils proposent des formations, stages de découverte et de survie pour apprendre à poser un autre regard sur la nature. « Elle comporte ses dangers, c’est à nous de l’apprivoiser et de l’accepter telle qu’elle est », me disent-ils. C’est leur philosophie. Sympa, non ?

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Et regardez le beau tapis rouge qui se déroule devant nous à l’automne ?

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Nicolas débute son feu… en pleine nuit, le froid est tombé, il est grand temps … !

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Du design de bois au lycée Pierre Vernotte 

C’est un lycée professionnel qui a su moderniser les métiers du bois, un matériau précieux qui fait parti intégrale de l’histoire de Moirans-en-Montagne et des alentours depuis des siècles.

Ici, les élèves apprennent à tailler, sculpter, peindre, faire de la marqueterie, mais aussi à penser la confection d’un meuble fonctionnel et de décoration de A à Z. Le savoir faire est aussi important que l’aspect créatif.

Et les jeunes que j’ai rencontré ne sont pas à court d’idées ! Supervisés par des profs en OR (dont certains ont fait leur classe dans ce lycée avant d’y enseigner), ils mènent des projets ambitieux, fortement encouragés par leur proviseure, Corinne Renaud ! Fraîchement débarquée et initiatrice d’une dynamique d’ouverture ! Ce qu’elle souhaite, c’est que les jeunes qui passent par Vernotte puissent aisément concurrencer les grandes enseignes d’ameublement, car ils doivent entrer dans la danse, même si certains choisiront des métiers de niche.

Dans tous les cas, les lycéens se forment avec plaisir et joie de vivre, et cela fait plaisir à voir !

Un grand grand merci à TOUUUTE l’équipe et aux jeunes qui se sont prêtés au jeu du tournage avec brio !

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Encore une super émission, plein de bisous les amis !!!!                   DSC_0426

 

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02 Nov

J’adopte la rock attitude en Bourgogne Franche-comté

Je vous donne un itinéraire des plus rock à la fois sur la Bourgogne et en Franche-Comté

Dans la cuisine d’Olivier

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Olivier Strieff n’est pas seulement connu pour avoir participé à un télé crochet. Au relais de Saulx, à Beaune le chef à l’allure gothique perpétue une cuisine de tradition avec sa patte à lui. Mais. surtout, avec Nina, sa femme, fille de vigneron, qu’il aime par dessus tout. A côté du couple lorsque j’arrive dans le restaurant, Chopin nous attend. C’est leur chien. Il vivent tous les trois dans l’appartement du dessus.

Je n’avais jamais rencontré Olivier pourtant une sensation de déjà vu m’a frappé lorsque j’ai poussé la porte du restaurant. L’ambiance était tamisée, il s’était vêtu d’un vêtement spécial pour nous recevoir, manifestement. Un rock très chic avec une chemise qui fait penser au romantisme ! Et son maquillage… immanquablement noir ! A table, il ne mangeait pas mais déguster un verre de vin rouge local en lisant Charles Baudelaire. Un livre d’une reliure de valeur qui m’a fait penser qu’il avait une grande affection pour cet auteur. Et il écoute…. Chopin !

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A t-il une image à racheter suite à son passage télévisuel sur une chaîne nationale (dont il parle volontairement peu) ou est-ce, en réalité, le vrai Olivier ? Je me demande.

Je découvre en réalité un homme qui se moque des conventions, bourré de sensibilité et qui ne souhaite pas entrer dans une case.

La seule qu’il accepte c’est celle de rockeur. Son personnage et la mise en scène qui l’accompagne font parti de lui et sont pour lui un moyen d’exprimer un peu de son goût pour l’art et le jeu… peut-être comme d’autres grands sensibles et timides ? Je suis inspirée par cette rencontre qui va me mener à apprendre à cuisiner une lotte à basse température dans un environnement résolument rock !

Le chef est seul dans sa cuisine, Nina est un salle. Indochine ou Nirvana l’accompagne le plus souvent dans son travail. Et il ne s’en est pas privé avec moi !

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La recette de la lotte est dans son livre, avec des images très rock poétique. J’ai pris quelques photos pour vous !

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Olivier est un chef généreux et bienveillant qui s’amuse dans son travail. Et en plus, il a plein de potions magiques ! 🙂

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Les rues de Beaune sont belles et agréables. J’ai l’occasion de découvrir quelques pépites sur mon chemin avec l’équipe … Romuald, Alain, David, Vincent et Lauriane !

 

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Des tatouages à la main noire

La main noire est un salon de Besançon. Jean-Marc ne compte plus les tatouages qu’il a sur son corps. Chacun a son histoire, il symbolise une rencontre ici ou sur d’autres continents, la naissance de sa fille ou la mort d’un ami. Il ne sait pas me dire son attachement à un plutôt qu’un autre : tous comptent.

Dans le salon que ce belfortain a crée, on cultive l’esprit originel du tatouage : celui de la tribu. L’atmosphère est chaleureuse et l’esprit rebelle bien présent, en toute bienveillance. Nous passons quelques heures dans le salon et je suis heureuse de pouvoir échanger avec Morgane, Valentin et les autres.

Je n’ai pas souhaité me faire tatouer, mais j’ai pu faire un essai sur… un pamplemousse ! La main tremble sous l’outil alors le geste doit être ferme et précis pour que le tracé soit régulier !

En attendant de m’améliorer je m’imprègne de l’ambiance bien affirmée du lieu ! Regarder les oeuvres au mur est un plaisir que je partage avec l’équipe …. PUNK IS NOT DEAD !

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N’est-ce pas Alain ??? 🙂

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La suite de mon parcours m’emmenait dans la campagne franc-comtoise. Heureusement que nous savions où nous allions car les chevaux apalaches et les drapeaux nous auraient plutôt mis sur la piste d’un décor américain. C’est le rêve de Cyril qui tient le Old school repair à Dampierre-sur-Linotte, en Haute-Saône. Ce rêve est devenu réalité avec ce corps de ferme, comme un ranch 

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Dans le jardin, il y a même une Cadillac des années 60 ! J’adore cette couleur, et nous décidons de faire la bande annonce de l’émission ici, tout près d’elle !

Il faut dire que tout le club des bikers des motrikes est là, ou presque ! Sur leur blog, ils nous racontent leur sorties et balades. Il y a aussi Camille, de l’association des smoke and iron MC, une association caritative américaine au rayonnement international.

Cyril partage avec ses amis et sa famille l’amour pour cette moto caractéristique : la Harley Davidson. Après une première carrière en tant que coiffeur, Cyril laisse pousser barbe et cheveux à sa guise, enfile foulard et bottes Santiags et fabrique, dans son jardin, un grand garage où il installe à la fois sa boutique et son atelier de réparation de moto !

C’est vraiment un milieu inattendu qui nous surprend tous !

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Et après l’aide apportée à Cyril, nous partons en balade, Alain et sa caméra son prêts à embarquer sur l’une des Harley pour tout mettre en boite ! (Vous avez déjà vu Alain sur un canoë, c’est normal, il est super tout terrain notre Alain !!!)

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Pendant ce temps, Francis qui pilote le drone se met au volant de la Cadillac…. il adôôôôôôre les voitures ! Je me comprends, quelque soit le moyen de transport, se balader en Haute-Saône est un plaisir

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Souvenez-vous, la semaine dernière, dans la Bourgogne des 5 sens, Francis nous fait de très belles images comme ceci ! Regardez- le donc à l’oeuvre ! Que de bons souvenirs….. !

Le Rock’n’roll entre dans la danse 

De retour à Besançon, je rencontre Pierre-Alexandre. Je me glisse dans sa salle de danse alors qu’il est en plein cours. J’observe les pas. Danseur confirmé, il est spécialiste des danses de couple ! Parmi elles, le rock’n’roll !

Sur une musique d’Elvis Presley, je me joins au couple et le prof est mon partenaire de danse. Il me montre les pas principaux et m’entraîne sur une figure de portée qui me fait beaucoup rire : elle s’appelle « le cheval », et c’est ainsi que je me retrouve la tête en bas, les chevilles sur les épaules de Pierre-Alexandre ! Quelle rigolade !

Je passe un moment de détente absolue et je vous invite à y aller vous aussi ! D’autant que Pierre-Alexandre est un professeur pédagogue et drôle ! Voici son site !

 

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Valentin ou l’art de la lutherie à Belfort

Valentin a son est luthier pour instruments à cordes pincées. Il a son propre atelier ; Guitare Novo. Ebeniste, menuisier, Valentin se lance dans la confection de sa première guitare pour sa petite amie. Il continue désormais dans sa boutique pour les nombreux clients qui lui demande parfois du sur mesure. J’aime le voir travailler le bois.

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Les deux frères Valentin et Daniel jouent tous les deux de la guitare et ils m’apprennent un standard des Cranberries que j’aurai l’honneur d’interpréter dans l’émission (hum hum hum)

Et une petite Marseillaise pour nous ! Ecoutez donc !

Une autre adresse que je vous conseille, le site de Stéphane Forjan et son association de skateboard que vous trouvez ici !

 

A TREEEEEEEES VITE !

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30 Oct

Eveiller ses sens en Bourgogne pour jouer l’épicurien

La Bourgogne est un super terrain de jeu pour les 5 sens. Nous nous doutons d’emblée que sur une terre qui réunit les plus grands vignobles, les belles tables gastronomiques (et autres bien sûr!) qui vont avec, les paysages graphiques que l’ont connait, prendre soin de ses sens, c’est tout un art ! Et bien j’ai pu le constater lors d’activités variées dont je vous raconte les coulisses immédiatement.

Je vous invite à suivre le parcours que je vous propose car il est non seulement plein de sensations, mais aussi surprenant du début à la fin !

Les reptiles captent un sixième sens : 

La science fiction l’a imaginé, la nature l’a fait ! Les reptiles sont fascinants à de nombreux titres. D’abord parce qu’ils nous font greloter… de peur bien souvent ! Normal, nous les méconnaissons.

Je me propose donc de vous transmettre ce que j’ai pu apprendre avec Matthieu, soigneur animalier au parc de l’Auxois. Les serpents ont 3 sens différents des nôtres.

D’abord la vue. Ces animaux ont la faculté de percevoir les images en infra rouge. Un récepteur leur permet en effet de voir la nuit.

L’ouïe est également propre à leur fonctionnement. Et c’est surement là le plus étonnant, en tout cas selon Matthieu. Les serpents n’entendent aucun son mais ressentent des vibrations.

C’est ce qu’il appelle le sixième sens.

A mes yeux ce qui reste le plus surprenant est leur odorat ; ces reptiles sentent … avec leur langue ! C’est pour cela qu’ils la sortent régulièrement en l’agitant devant nous ! Ce n’est pas pour nous attaquer ! Je ne sais pas pour vous, mais apprendre cela a gommé une bonne partie de mes craintes vis à vis de cet animal rampant !

Quoiqu’il en soit, de l’autre côté des vivariums, tous ces animaux restaient une vraie curiosité pour toute l’équipe. C’est Jacques-Emile, notre assistant réalisateur !

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Jean-Philippe filme pendant que Romuald photographie le boa !

Pour ma part j’allais côtoyer de prêt ces bêtes-ci … Des iguanes verts … Lui, c’est le mâle dominant. Et il a un drôle de rituel ! Lorsqu’il se sent menacé ou tout simplement perturbé par la présence d’un tiers, il secoue son goitre de gauche à droite plusieurs fois, assez sèchement. Cela nous indique que nous ne sommes pas les bienvenus, et qu’il nous défie. Dans ce cas, il vaut mieux rester impassible, si vous hochez la tête il n’appréciera pas et va surenchérir …

Je vous assure, un python en comparaison, c’est un gros nounours !

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Mais aussi, ces bêtes-là !

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Allez, le temps d’apprivoiser la bête et c’est parti, mon amour des animaux m’a aidé à dépasser la crainte que j’avais au départ ! J’ y prends goût ! 🙂 Mmmmmm, ils ont la peau douce !

Comme je n’ai pas eu l’occasion de le faire dans l’émission, je raconte mon anecdote ici …

Un jour, l’amie d’un ami, qui possédait un boa pour animal de compagnie est allée voir son vétérinaire.

 » Bonjour monsieur, je viens consulter pour mon boa. Depuis quelques semaines, il ne mange pas et la nuit, il vient se coller contre moi

-Et bien ma chère, votre animal est en train de s’affamer et de prendre vos mesures afin de vous manger ! »

Allez, n’ayez pas peur, je n’ai aucune preuve que cette anecdote n’est pas une blague, et en plus, il n’y a pas que des boas au parc de l’Auxois, il y a aussi des couleuvres de l’amour !!!

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Allez, assez papoté, on nous attend ! Alors, en route !

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L’ouïe vibre au rythme des percussions africaines à Marsanay-le-bois

Julien est né en Bourgogne il y a 35 ans. Il est adulte lorsqu’il part en Afrique arpenter cette terre dont il connait déjà la musique. Puis il revient en apportant avec lui des bouts de sa culture. Celle qui résume toute la philosophie des percussions, qu’il enseigne : c’est l’oralité. Je joue du piano en totale amatrice. J’ai donc pu emmener dans mes bagages une partition que j’aurai aimé qu’on joue, ou que Julien joue. Il m’a arrêté tout de suite en me disant que je faisais fausse route ; il ne lit pas la musique, il l’écoute et la reproduit.

C’est ce qu’il fait avec ses élèves. Des jeunes, des enfants, des personnes en situation de handicap aussi à qui la musique offre un soutien. Il se rend chez eux, avec son camion rempli d’instruments de musique. C’est un professeur de musique ambulant, dans sa région qu’il adore.

Jouer avec lui est super et je passe un moment génial à reprendre la « phrase » qu’il m’apprend (ensemble de sons)

Avant tout, l’équipe se prépare ….

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Ecoutez donc le travail de Julien et de son orchestre sur son site !

En côte-d’Or : piloter sur un circuit de terre

Ce n’est pas du kart. Ce n’est pas non plus de la voiture de course. Nan ; c’est autre chose. Et lorsque vous l’avez essayé, vous ne pouvez pas vous y tromper.

A Is-sur-Tille, à 20 kilomètres de Dijon, Florent Belfani un presque champion d’Europe, m’attend. Il est venu de Lyon, où il donne des cours, pour piloter sur le circuit Nicolas Kein, reconnu pour être dans les meilleurs. D’ailleurs il accueille un championnat d’auto cross et de Sprintcar.

Pour ma part, avec Florent, je m’essaie au kart-cross sur un de ses engins…. qui captive l’équipe… masculine bien entendu je ne vous fait pas de dessins !

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Voilà donc l’engin. Un moteur de moto (160 chevaux je crois) sur une voiture de 300 kilos. J’ai tellement peur de dire des bêtises que je ne développerai pas davantage.

Toujours est-il que ce que je peux affirmer, c’est sa spécificité : un pilotage sur un circuit de terre. Ce qui est bien plus glissant que le goudron. Mais moins que la glace bien entendu ! Donc dans la classification, des pilotes, c’est un circuit moyennement compliqué. Mais les virages sont nombreux et pour certains assez difficile à négocier car secs !

Alors j’apprends à travailler ma vue, et je suis bien guidée !

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L’équipe est super, et Hélène m’a même prêté sa tenue de compétition ! Youpi, une femme dans ce sport !!!

La tête dans les étoiles au Charlemagne 

A Pernand-Vergelesses, je rencontre Laurent Peugeot. Il dirige son restaurant,le Charlemagne, depuis 2001. Sa cuisine, mélange de spécialités bourguignonnes et saveurs asiatiques, a été récompensée par l’attribution d’une étoile par le guide Michelin en 2006. C’est le graal.

Je suis enthousiaste, là aussi, de le rencontrer. Il me transmettra forcément quelques-unes de ces astuces de chef.

Il a tout préparé pour cela !

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L’équipe se met en place

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Y compris Romuald, le roi « soleil » dont le métier est éclairagiste…. !

Autour de la table installée au milieu des vignes Laurent me raconte son parcours tout en me faisant déguster des condiments japonais comme de la poudre de pommes de terre violettes, du miso brun ou encore du Yuzu, un agrûme bien acidulé.

Laurent a été formé par le chef Jacques Lameloise, 3 étoiles au guide Michelin, à Chagny. C’est parce qu’il est tombé amoureux d’une jeune chef asiatique, en stage dans ce restaurant, qu’il s’est intéressé, puis s’est formé à manier les saveurs asiatiques.

Dans sa cuisine, je participe à l’élaboration d’un nouveau plat : un maki de crustacé avec un jus de homard, des légumes et le tout dans un « Bento », sorte de bocal en verre qui ressemblerait au Tupperware que l’on connait mieux.

Avec laurent je découvre l‘Umami : une terme qui qualifie une 5eme saveur détectée par la langue après le salé, le sucré, l’acide et l’amer. Littéralement, umami signifie « Goût savoureux »

Effectivement, le goût est à la hauteur de la surprise : toutes les saveurs cohabitent merveilleusement.

Et voici la carte que le chef lance ce jour-là…. Et que nous avons eu la chance de goûter !!!

MIAM !

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Parcours olfactif avec Sylvain Fauré

Je me disais en sourdine qu’un parcours olfactif dans les vignobles bourguignons, ce n’était peut-être pas très original.

Sylvain m’a prouvé le contraire.

Sa particularité, ce sont ses connaissances géologiques et historiques qui nous permettent, visiteurs, d’aborder la terre avec un regard presque scientifique.

Vuylgarisé, bien sûr.

A quoi ressemblait la Vallée il y a 100 000 ans ? Et pourquoi cette terre est-elle propice à planter de la vigne ?

Les ceps ne souffrent-ils pas trop du réchauffement climatique ? Les vignerons bourguignons vont-ils devoir s’adapter dans les 10 ans à venir ?

Voilà quelques-une des questions auxquelles Sylvain a répondu.

Et puis, j’ai mis le nez dedans, franchement ! Je me suis prêtée au jeu du blind test olfactif pour reconnaître les arômes qui peuvent composer les vins. C’était très amusant

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Et sur ce promontoire, à Saint-Romain, c’était carrément magique, et nous savourions un de ces vins qui se fabriquent dans la vallée que nous observions tous pendant ce couché de soleil

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Et puis j’ai filé pour un terrain de sport…. le rugby touché, un sport apparu en Australie dans les années 50.

J’ai rejoins l’équipe des vieux crampons à Genlis. Avec eux, le traditionnel plaquage est remplacé par un touché (comme quand on joue à chat perché ! 🙂

Ca défoule !

Je suis ravie de mon escapade autour de ces 5 sens qui nous caractérisent, et que l’on aime tant chouchouter !

 

25 Oct

Le Jura, terre de bois – bientôt dans C’est là !

C’est une émission qui envoie du bois, comme disent les canadiens qui eux aussi, chérissent leurs forêts !!!

C’est le moment d’étaler ma science, je ne peux pas résister ! Savez-vous que Juria en latin ou Juris en franco-provençal (pour Jura) signifie « forêt de montagne » ?

Ce mot puise ses racines dans un terme plus ancien, Jor, qui veut dire « hauteur boisée ».

Vous sentez l’odeur du sapin ? Des épicéas ? Vous voyez la canopée se dessiner dans le ciel ?

Il est question de tout cela dans cette nouvelle balade qui débute la semaine prochaine. Je suis très impatiente !

Alors en attendant je prends contact avec nos guides pour l’émission, je nous concocte le top du top !

A très vite !

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22 Oct

Mon programme détente en Franche-Comté

 Se mettre au vert, c’est une activité nécessaire de temps en temps pour recharger les batteries.

J’avais decidé de partir en voyage dans la nature, sur des terres que je méconnaissais, comme d’autres en Franche comté et apparement je ne suis pas la seule. Cette Terre c’est la Haute-Saône.

J’avais entendu qu’on la nomait la Haute patate. Je ne trouvais pas ce petit nom très flatteur, j’avais décidé de rendre justice à cette zone dans laquelle j’allais méclater !

Après avoir repéré les meilleures activités pour m’oxygener, tout en douceur,  avoir contacté tous mes hôtes, rassemblé mes affaires dont une paire de jumelles pour explorer la nature, c’est parti pour la Haute-saône, et j’ai la patate !

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Découverte d’un joyau d’architecture : la Chapelle de Ronchamp

 Ronchamp est un lieu étonnant. Ce village de moins de 3000 habitants s’observe depuis une colline qui a été repéré il y a fort longtemps par ses habitants. Les premiers habitants, des gaulois, s’y sont installés au 9eme siècle.

 Elle a également été choisi par le célèbre architecture franco suisse Le Corbusier pour y construire une chapelle qui n’a rien de commun. La Chapelle de Notre-dame du Haut. Le bien nommée !

 Mais qu’a t-elle d’orignal, me demanderez-vous ? Et bien, aucun de ses murs n’a d’angle droit ! A l’époque, au milieu du 20eme siècle, l’idée semble farfelue. Et aujourd’hui, elle surprend toujours !

Même si le site a un aspect religieux, – des soeurs clarisse de Besançon vivent sur place, au monastère sainte-claire où elles reçoivent des voyageurs. elles ont quitté la ville pour la tranquillité de la colline de Ronchamp, et son esprit – il s’agit surtout d’un lieu de visite et d’accueil ou s’est mis en place un esprit de partage et d’hospitalité comme avec cette petite maison en contrebas de la Chapelle destinée à héberger les voyageurs ou tout simplement les visiteurs venus passer un moment au calme quelques jours. Comme je le faisais plus brièvement ce jour-là.

 

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Le lieu est inspirant, l’équipe qui découvre la bâtiment est surprise par l’aspect innatendu de son style et ses courbes rondes.

C’est une curiosité que je vous invite à connaître ou redécouvrir ne serait-ce que le temps d’une escapade de quelques heures.

 

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Même si il pleut et que Loïc notre réalisateur est converti en porte parapluie pour protéger nos cameras !!!

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Je n’ai pas été surprise de voir qu’elle jouissait d’une côte de popularité élevée dans les guides touristiques puisque nous avons croisé le chemin de bon nombre de touristes européens, asiatiques ou américains dès l’ouverture du site.

Il y a aussi une association qui oeuvre à la préservation du site et de cet esprit de partage. Elle est présidé par Jean-Jacques Viriot, un archictecte et fin connaisseur d’arts avec qui j’échange ce jour-là

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Les cabanes de Julien à Belfahy

 Se mettre au vert, c’est prendre soin de soi.

Julien a transformé l’exploitation familiale où jadis son père avait inventé la première remontée mécanique de la région en un lieu d’accueil où les curieux font étape pour profiter des charmes d’une cabane perchée dans les arbres comme habitation.

Il y a dans les cabanes de Julien tout ce qu’il faut pour se chouchouter. Le confort d’une chambre classique, avec l’odeur du bois en plus et même, un jacuzzi ! Julien me donne les clés de la cabane au lynx. 🙂 Je regrettais de ne pas pouvoir en profiter moi aussi ! Manque de peau, j’avais oublié mon maillot …. J’ai pris quelques photos pour vous

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Le jacuzzi est juste à côté de la porte d’entrée. Vous voyez ?

Je me suis consolais près du chien de la maison. Un magnifique beauceron au sang mêlé qui avait exactement le même regard que la chienne de ma famille quand j’étais enfant … Partir a été un crève-coeur !

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Mais heureusement, j’allais retrouver d’autres animaux à Mélisey…

“L’accueil paysan” une autre vision de la ferme au moulin Begeot

Tout en m’apaisant, ce voyage m’emmenait au contact de personnes engagées. J’aimais particulièrement ces rencontres.

Annelies s’est installée en haute-Saone il y a 20 ans. Avant, elle était au Pays Bas. Un coup de Coeur pour la nature, le calme et l’humilité des habitants de cette terre pourtant si généreuse l’a faite déposer ses valises ici ; au moulin Begeot 

Elle a eu plusieurs vies avant, dont une vie sur un péniche, et c’est d’ailleurs par les canaux qu’Annelies a découvert la france et la region bourguignonne voisine.  

Dans sa ferme, sorte de ferme du Bonheur, les paons vivent en liberté avec les chats qui se pavannent d’un côté à l’autre de la route qui sépare la demeure d’Annelies et sa famille et la camping installé sur le terrain où les ânes et les chèvres vivent, tantôt dans l’étable, tantôt en liberté. 

Un grand sentiment de liberté se transmet de sourire en sourire.

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Le ballon de Servance : un ballon protégé

Le ballon de Servance est un ballon comtois des haut-Vosges qui culmine à plus de 1200 mètres d’altitude, superbement préservé et entretenu par des amoureux de la nature comme Sébastien !

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L’escape game, une découverte pleine de jeu !

Que ceux qui n’aiment pas jouer lèvent la main ! Je crois que vous êtes peu nombreux… A Belfort, je me suis amusée dans un escape game, un jeu d’évasion grandeur nature imaginé par Victoria et son époux, deux ingénieurs qui ont inventé les énigmes eux-même ! Le but à la clé du bastion ? Enfermés dans la tour 27 des fortifications belfortaines (oui oui, ici même, dans ce lieu historique) l’équipe de joueurs dispose d’une heure pour résoudre une énigmes à l’aide d’indices cachés dans la pièce. Il s’agit d’un jeu de logique. C’est tout bonnement génial ! Nous, nous devions retrouver les plans de la ville que Vauban ce cher ingénieur constructeur avait égaré. Et nous avons réussi, en étant juste 3 dans l’équipe !

Ce qui est une petite prouesse, nous a dit Victoria 🙂

Dans la tour de Victoria, il y a 3 salles. Je n’en ai fait qu’une, alors j’y retournerai pour essayer de me challenger sur les autres !!!

Je vous le conseille, j’ai beaucoup ri !

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BISOUS et à bientôt !!!!!

 

 

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15 Oct

Survol au dessus de la Bourgogne … Une vue du ciel !

Ce périple, entrecoupé de rayons de soleil, allait débuter tout en légèreté… dans les airs. Et je m’en réjouissais, car de tous, c’est bien mon élément préféré !

Youpi donc, c’est une emission dans laquelle on va s’aérer, et je suis surexcitée car je me suis concoctée un programme EX-TRA !

Première découverte : se balader avec des faucons à Bibracte

Là, c’était carrément deux plaisirs pour le prix d’un. Trois en réalité, vous allez vite comprendre pourquoi.

Tout d’abord, le tournage débutait à Bibracte. Haut-lieu de notre histoire, le lieux même où Vercingétorix s’est fait chef des gaulois pour affronter Jules César. Là-bas, depuis 2007, des fouilles archéologiques ont été entreprises et les chercheurs ne cessent de découvrir des vestiges de notre passé. C’est incroyable, personnellement, cela me bluffe totalement !

D’ailleurs lorsque nous arrivons sur les hauteurs du site, lors de notre cheminement en voiture, entre 2 coups d’yeux sur le tableau de bord de la voiture qui indique une température à 1 chiffre, j’aperçois les pelles mécaniques en pleine oeuvre. Ce n’est pas l’envie qui me manque de faire un saut pour aller fouiner. Seulement, le temps presse. Car nous sommes attendus

Par des drôles d’oiseaux ! Au nombre de 4 ! Maud et Julien, un couple de fauconnier. Et un second couple ; deux oiseaux, deux sublimes faucons impatients d’aller se balader.

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Maud et Julien font équipe dans la vie comme dans leur activité professionnelle. Leur fauconnerie est un quelque sorte un autre de leurs enfants. A la Comelle, ils proposent des balades découverte avec leurs oiseaux, qui parfois viennent se poser sur notre bras, parfois choisissent le confort d’une branche.

Maud a eu une première vie avant de se lancer ; elle était artiste plasticienne. Mais lorsque son chemin a croisé celui de Julien, le réveil a été immédiat. Désormais elle chouchoute des dizaines d’oiseaux qu’elle nourrit et canalise avec des pattes de poussins (une partie de leur repas, oui oui !) lorsqu’ils faut les faire revenir. Ce qui n’est pas toujours facile !

J’ai passé un moment délicieux avec eux deux et avec l’équipe. Après cette balade dans le Morvan, qui mêle histoire et découverte de l’animal, nous sommes allées à leur fauconnerie, qui est aussi leur maison.

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Et Pierre, le réalisateur de l’émission, appréciait tout autant. Un tantinet troubadour vous ne trouvez pas ?

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Ca tourne !!!

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Voler à Darois : THE experience

La route continue sur une piste… du tarmac avant d’être celle des airs. Bruno Ducreux est pilote, voltigeur, réparateur et chef d’entreprise qui dirige une centaine de travailleurs à l’aéro restauration service de Darois.

C’est un lieu exceptionnel, qui juxte l’aérodrome. Allez y faire un tour, cela vaut le détour croyez-moi ! Dans des hangars grands comme un marché dans les Halles d’une ville de taille moyenne, tiens, disons celle de Dijon, sont entreposés des avions. Des biplans à 99%, vous savez, ces avions avec des ailes superposées ?! Ce sont les avions de collection, pour la plupart. Avec des hélices, comme dans les films ! En tout cas c’est la réaction que j’ai en les voyant.

Certains employés soudent, d’autres poncent, d’autres fabriquent des plans, et Bruno passent des dizaines d’heures sur internet, entre autres choses, pour trouver les bonnes pièces pour réparer un avion qui peut dater de 1930. Depuis plusieurs années, l’armée marocaine confie a Bruno l’entretien, la réparation et la maintenance de sa flotte d’avion.

Lorsque je suis dans le hangar, le second qui se trouve à l’abri des regards, je tombe nez à nez avec un avion aux ailes relevées, d’un bleu éclatant, magnifique, avec des milliers de rivets qui me font penser à une oeuvre d’art. C’est un peu cela pour moi, le travail de Bruno. Je suis à la fois captivée et portée par l’énergie de ce lieu vibrant qui raconte la passion de chacun des employé en un coup d’oeil.

Des collectionneurs du monde entier font confiance à cet équipage, certains avions coûtent jusqu’à 2 millions d’euros. Quelques-uns d’entre eux ont une histoire folle, ont été trouvé en lambeaux pendant la 1ere guerre mondiale et ont été totalement remis à neuf ici.

Je craque particulièrement sur un Lerd. Année de fabrication : 1929.

J’embarque à bord. Moi et toute ma reconnaissance pour Bruno, qui m’emmène en balade. Vous le voyez dans l’émission, je pare mon costume d’aventurière de l’ancien temps et je plonge avec délice dans son monde, haut dans le ciel

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L’équipe est aussi totalement fascinée, n’est-ce pas, Pierre !? (Oui, un autre, au son cette fois-ci!)

 

Mon escapade continue et sur le trajet j’aperçois d’autre pirates de l’air. Comme à montforgueil ou à l’aéroport de Chalon. Ici, je m’initie à la soufflerie ! Quoi, vous ne connaissez pas ? Jetez donc un coup d’oeil !

L’idée c’est de décoller du sol grâce à un air pulsé à 160 kilomètres/heure, et de voler dans un tube de Plexiglas de 6 mètres de haut et de 2 ou 3 mètres de largeur. C’est juste génial !

Pour les informations pratiques je vous laisse vous renseigner par ici. Sachez que le vol dure 1 minute, c’est exactement le temps du saut en parachute : descendre 6000 mètres d’altitude en 1 minute.

Cette fois-ci, je ne me suis pas sentie l’âme bien veillante pour m’y essayer mais une autre fois, accompagnée de cette merveilleuse équipe qui a pour certains 30 000 sauts au compteur, je me jetterai de l’avion.

J’en ai vu le faire et ça donne ça

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et une équipe motivée !

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J’avais tout de même envie de m’envoler à l’air libre, et sans moteur. Il me restait une solution : la montgolfière

Je prenais les routes de Remigny pour rejoindre Pierre, (encore un!) Il m’offre un voyage dans les airs avec son ballon. J’avais envie de parler avec lui de l’origine, des frères Montgolfier, du premier vol depuis le village d’Annonay en Ardèche, puis cette fabuleuse histoire du vol du roi… Toute l’histoire de la montgolfière est passionnante.

Je survole nos magnifique vignobles, ces paysages graphiques tout recherchés, sur notre passage, les yeux son rivés sur le ballon multicolore

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10 Oct

En Franche-Comté : le tricot, c’est toute une histoire

Je vais vous raconter cette fois-ci la merveilleuse histoire du tricot ! Je vous le dis d’emblée ; il s’agit là d’un défi presque aussi grand que gravir la via Ferrata d’Ornans (confère mon périple au coeur de la Vallée de la Loue du dimanche 1er octobre)

Oui, aussi vertigineux pour moi qui ne sais pas recoudre le dernier bouton tombé de ma veste préférée, et pour qui la tenue de baguettes fait forcément référence à un repas asiatique ou aux délicieuses baguettes de pain que fait mon cher père.

Bref ; un saut dans l’inconnu dans lequel je me lance aujourd’hui, avec le début du tournage ce mardi.

Sous un ciel propice aux plus belles balades, je prends la direction du village de Villers Grélot, en voiture.

C’est dans un atelier de tissage et de feutrage que j’ai rendez-vous. Je vais rencontrer Agnès Guenin. A mon arrivée, je sais que je ne me suis pas trompée d’adresse car, depuis l’extérieur de la maison dont les murs sont pourtant en pierres, j’entends le métier à tisser. La tisserande que je vais rencontrer est à l’oeuvre.

J’observe la vitrine et vois toutes sortes d’objets en laine, des petits nounours (c’est sa marotte !), comme des chapeaux, son atelier en est également rempli.

Agnès m’accueille pieds nus, ou plutôt en chaussettes, c’est comme ça qu’elle est le plus à l’aise pour travailler avec les 6 pédales de son métier à tisser ! Un bien bel outil que je découvre pour la première fois !

J’ai une superbe photo à vous montrer que je vais ajouter dès que je peux ! Car là, c’est panne sèche…

Elle me confie qu’elle est l’une des 60 tisserandes en France à posséder un tel outil pour travailler, selon un récent sondage. Je suis très étonnée, et me dis également que le travail que nécessite son utilisation ne correspond pas à l’urgence de notre temps, où les choses vont vite ! Ce qui explique peut-être cela ?

Mais Agnès, à la cordeline, elle, n’est pas pressée. Elle ne se soumet pas non plus au diktat de la productivité à tout prix. Son travail se rapproche plutôt d’un artisanat d’art. Elle dit elle-même qu’elle fait « à l’envie », et lorsque je regarde sur le métier l’étole qu’elle est en train de créer, je me rends bien compte que même si elle le souhaitait, elle ne pourrait pas reproduire deux fois le même ouvrage à l’identique tant il y a de couleurs et de tissus différents !

L’équipe est fascinée, y compris Pierre, notre réalisateur, qui a fait ses emplettes pour Noël avant de repartir ! Il a craqué sur les chapeaux d’Agnès, des pièces qu’il compare à des oeuvres d’art !

Les photo arrivent !!! Et les vidéo aussi !

De mon côté, je repars avec une fleur que j’ai faite moi-même avec Agnès qui m’a transmis son savoir-faire du feutre ! Une technique très ludique et très agréable qui permet de rétrécir la laine. Pas comme lorsqu’on la passe à la machine à laver par erreur, non ! Mais de manière maîtrisée, pour en faire par exemple des petits chaussons pour bébé !

Et finalement, pour une sceptico-novice, je suis plutôt preneuse d’un autre cours, une autre fois.

Je file me coucher car demain, j’ai rendez-vous avec des Alpagas…

La ferme aux Lamas de Christelle et Patricia 

J’ignorais totalement que quelque part dans le Doubs, sur les hauteurs de Mamirolle, des personnes avaient eu l’idée d’élever des Lamas et des Alpagas pour la qualité de leur laine. Bien sûr, nous avons tous en tête que l’alpagas est une bonne laine. Mais aussi que ces animaux viennent d’Amérique du Sud, du Pérou ou du Mexique ! Que diable font-ils en Franche-Comté ?

Et bien le Doubs qui bénéficie d’un bon niveau d’ensoleillement est propice à leur épanouissement. L’altitude, qui va avec les degrés en négatif la nuit, satisfait aussi leurs conditions de vie.

Connaissez-vous la différences entre Lamas et Alpagas ? La laine d’alpagas est de meilleure qualité. Entendons-nous, cela ne veut pas dire qu’il faille délaisser le lamas, mais plutôt qu’avec l’Alpagas, on monte d’un cran avec une laine très adaptée pour la production textile par exemple.

Mais attention, l’un comme l’autre doit être jeune pour donner sa meilleure laine. Jusqu’à 1 an, Patricia et Christelle récoltent le nec plus ultra de leur animaux.

Un élément favorise également la qualité de la toison : la nourriture. En se nourrissant des verts pâturages, les camélidés donnent une meilleure laine que si leur repas était fabriqué industriellement avec des propriétés nutritionnelles moindres.

Et puis, regardez comme ils sont heureux dans leurs prés !

 

 

 

Enfin, ils et elles ! Les Lamas, ce sont des mâles. Les alpagas, des femelles. Et je peux vous dire qu’il y a une grande différence de comportement entre les mâles et les femelles. Ces messieurs sont calmes et dociles ; d’une compagnie agréable et douce. Contrairement à ces demoiselles qui sont agitées et largement plus caractérielles ! Et ne croyez pas que c’est seulement en présence des caméras et de l’équipe ! (amusée)

Que nenni ! Généralement, il est plus commode d’avoir des mâles si l’on tient à sa tranquillité. Il en va de même avec les juments ! Ou les chiens ! J’en ai fait l’expérience, je vous le dis de mon coeur, c’est mon conseil du jour !

Avec ces deux amies aux intérêts communs, j’apprends encore 2 choses qui me captivent.

Vous voulez savoir ?

Allez je suis sympa, je partage. Et bien sachez que le lamas ne se tond se sur la partie supérieure du ventre ! La croupe ou l’encolure ne donnent pas la même qualité de laine ! Idem pour les pattes ou sous le ventre. Alors là, la laine est carrément inexploitable.

J’étais surprise, et devrais chercher un peu plus loin si je veux savoir pourquoi un tel phénomènes, car les filles ne savent pas ! En revanche, elles m’apprennent une information bien utile ! Savez-vous comment l’aventure de l’élevage de Lamas a commencé pour Christelle ? Et bien figurez-vous qu’elle cherchait un animal pour aider son mari a débroussailler leur grande propriété. Au fil de ses recherches, elle découvre que le lamas est archi efficace en la matière : elle en embauche donc près d’une quinzaine ! 🙂

Sur cette vidéo, Patricia confirme

 

 

 

 

Sachez que la Ferme aux Lamas loue également des animaux pour entretenir vos jardins ! Véridique ! Allez donc voir par vous même !

Le mohair, reine de la laine

Pour sentir cette matière, sans laquelle ne tricot n’est pas, j’allais voir un second élevage d’un peu plus près. Des chèvres Angora qui vivent paisiblement dans la campagne de Lavans-Vuillafans !

Ce sont ces chèvres, qui ressemblent à des moutons à s’en méprendre!, ces chèvres donc qui donnent le mohair, une des laines les plus chères avec le cachemire. Comptez au moins 150 euros pour un pull. Fait main bien sûr ! Sinon, c’est que vous aurez loupé votre achat, si vous voyez ce que je veux dire !

Ces chèvres donc pâturent, comme les lamas, dans de belles étendues verdoyantes. Leur origine est plus su sud, en Turquie. L’Anatolie plus précisément. Et j’apprends qu’Angora, le doux nom qui leur a donné leur race, est un dérivé d’Ankara, d’où elles viennent.

Laure et Christelle sont belles soeurs et pendant que l’une se consacre plus à la traite des 300 autres chèvres laitières que la famille possèdent, l’autre, Laure donc, qui a craqué sur cette race bien spécifique il y a des années, s’occupe du cheptel de 20 bêtes. De la tonte tous les 3 mois, au nettoyage de la laine, à la sortie des animaux mais aussi au dessin et à la confection des pièces (pas seule mais elle y contribue bien largement), Laure inscrit sa patte dans l’activité familiale.

Avec elle, près de chats et non loin plus des vaches, je passe un bon moment ponctué de « maman, je peux aller jouer ? » c’est la sortie des classes et un de ses 6 enfants préfère manifestement s’entraîner au croquet qu’aller faire ses maths. Il part en courant dans la direction opposée de son chat qui, lui aussi, gambade dans cette joyeuse propriété.

Un café Tricot : quesaquo ?

Aujourd’hui, jeudi, je me rends dans LE lieu qui reste pour moi un concept vague, un terme creux : le café tricot. A Besançon, au milieu d’un supermaché et d’une boutique de prêt-à-porter se trouve La boîte à laine. Au 15 rue Xavier Marmier (je le sais, parce que c’est moi qui est rentré l’adresse dans le GPS)

Angélique a ouvert une boutique de vente de laine en 2014. Elle y entrepose avec goût et attention des milliers de pelotes de laine de qualité différentes, avec des couleurs à foison !

C’est beau. Lorsque l’on rentre, on a immédiatement envie de toucher.

Je suis surprise car je ne m’attends pas à me rendre dans une boutique, mais plutôt dans un café, dans lequel on tricoterait.

Oui je sais c’est un pas fantasmagorique mais c’est ce que mon imagination avait fabriqué. Manifestement, de toutes pièces.

Car l’activité de café tricot se situé au coeur du magasin, sur une table qui pouvait accueillir 6 personnes, 6 femmes en l’occurence, avec moi, ce jour-là.

Liliane, Maryse, Isa, Martine, Angélique et moi. Et puis Roméo ! C’est le chien de Maryse. Aussi souvent par terre que sur les genoux de madame.

En les joignant, je veux comprendre le plaisir qu’elles retirent à tricoter, ensemble, dans ce magasin. En réalité, je veux comprendre tout court pourquoi le tricot.

Toutes indiquent le plaisir qu’elles prennent à se retrouver. Le lien social se tisse en même temps que le tricot sur l’aiguille.

Elles évoquent aussi l’aspect thérapeutique du tricot. Tricoter leur permet de ne penser à rien, de se détendre, de stresser

Enfin, je fameux « faire soi-même ». L’anglicisme dirait plutôt « Do it yourself » (DIY). La satisfaction d’un objet confectionné par soi, à son goût et avec sa propre fantaisie. Les filles me disent qu’elles sont fières de pouvoir passer à la boutique pour montrer aux unes et aux autres un ouvrage terminé !

Ce qui est également important, c’est la notion de transmission ! Chacune apporte à l’autre sa technique et elles s’enrichissent mutuellement.

Prendre un moment pour soi est également apprécié de chacune. Couper du quotidien, des enfants ou petits-enfants, des conjoints. Et ainsi pouvoir parler librement. Aborder tous les sujets que l’on souhaite, sans autre tabou que l’autocensure

Et puis, évidemment, tricoter reste un bon passe-temps. Les points sont la plupart du temps accessibles et la technique permet alors de faire plusieurs activités ne même temps comme regarder la télévision en tricotant. Ou bien encore bavarder en tricotant !

Des tas de bonnes raisons qui ne me convaincront pas à m’y mettre, en tout cas ma maintenant même si certaines de mes copines en seraient ravies, mais qui les encourage TOUTES à donner du coeur à l’ouvrage, comme des milliers de tricoteurs en France qui s’y mettent à tous âges !

A tout vite pour de nouvelles aventures ! 😉

 

 

 

 

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