Ce périple, entrecoupé de rayons de soleil, allait débuter tout en légèreté… dans les airs. Et je m’en réjouissais, car de tous, c’est bien mon élément préféré !
Youpi donc, c’est une emission dans laquelle on va s’aérer, et je suis surexcitée car je me suis concoctée un programme EX-TRA !
Première découverte : se balader avec des faucons à Bibracte
Là, c’était carrément deux plaisirs pour le prix d’un. Trois en réalité, vous allez vite comprendre pourquoi.
Tout d’abord, le tournage débutait à Bibracte. Haut-lieu de notre histoire, le lieux même où Vercingétorix s’est fait chef des gaulois pour affronter Jules César. Là-bas, depuis 2007, des fouilles archéologiques ont été entreprises et les chercheurs ne cessent de découvrir des vestiges de notre passé. C’est incroyable, personnellement, cela me bluffe totalement !
D’ailleurs lorsque nous arrivons sur les hauteurs du site, lors de notre cheminement en voiture, entre 2 coups d’yeux sur le tableau de bord de la voiture qui indique une température à 1 chiffre, j’aperçois les pelles mécaniques en pleine oeuvre. Ce n’est pas l’envie qui me manque de faire un saut pour aller fouiner. Seulement, le temps presse. Car nous sommes attendus
Par des drôles d’oiseaux ! Au nombre de 4 ! Maud et Julien, un couple de fauconnier. Et un second couple ; deux oiseaux, deux sublimes faucons impatients d’aller se balader.
Maud et Julien font équipe dans la vie comme dans leur activité professionnelle. Leur fauconnerie est un quelque sorte un autre de leurs enfants. A la Comelle, ils proposent des balades découverte avec leurs oiseaux, qui parfois viennent se poser sur notre bras, parfois choisissent le confort d’une branche.
Maud a eu une première vie avant de se lancer ; elle était artiste plasticienne. Mais lorsque son chemin a croisé celui de Julien, le réveil a été immédiat. Désormais elle chouchoute des dizaines d’oiseaux qu’elle nourrit et canalise avec des pattes de poussins (une partie de leur repas, oui oui !) lorsqu’ils faut les faire revenir. Ce qui n’est pas toujours facile !
J’ai passé un moment délicieux avec eux deux et avec l’équipe. Après cette balade dans le Morvan, qui mêle histoire et découverte de l’animal, nous sommes allées à leur fauconnerie, qui est aussi leur maison.
Et Pierre, le réalisateur de l’émission, appréciait tout autant. Un tantinet troubadour vous ne trouvez pas ?
Ca tourne !!!
Voler à Darois : THE experience
La route continue sur une piste… du tarmac avant d’être celle des airs. Bruno Ducreux est pilote, voltigeur, réparateur et chef d’entreprise qui dirige une centaine de travailleurs à l’aéro restauration service de Darois.
C’est un lieu exceptionnel, qui juxte l’aérodrome. Allez y faire un tour, cela vaut le détour croyez-moi ! Dans des hangars grands comme un marché dans les Halles d’une ville de taille moyenne, tiens, disons celle de Dijon, sont entreposés des avions. Des biplans à 99%, vous savez, ces avions avec des ailes superposées ?! Ce sont les avions de collection, pour la plupart. Avec des hélices, comme dans les films ! En tout cas c’est la réaction que j’ai en les voyant.
Certains employés soudent, d’autres poncent, d’autres fabriquent des plans, et Bruno passent des dizaines d’heures sur internet, entre autres choses, pour trouver les bonnes pièces pour réparer un avion qui peut dater de 1930. Depuis plusieurs années, l’armée marocaine confie a Bruno l’entretien, la réparation et la maintenance de sa flotte d’avion.
Lorsque je suis dans le hangar, le second qui se trouve à l’abri des regards, je tombe nez à nez avec un avion aux ailes relevées, d’un bleu éclatant, magnifique, avec des milliers de rivets qui me font penser à une oeuvre d’art. C’est un peu cela pour moi, le travail de Bruno. Je suis à la fois captivée et portée par l’énergie de ce lieu vibrant qui raconte la passion de chacun des employé en un coup d’oeil.
Des collectionneurs du monde entier font confiance à cet équipage, certains avions coûtent jusqu’à 2 millions d’euros. Quelques-uns d’entre eux ont une histoire folle, ont été trouvé en lambeaux pendant la 1ere guerre mondiale et ont été totalement remis à neuf ici.
Je craque particulièrement sur un Lerd. Année de fabrication : 1929.
J’embarque à bord. Moi et toute ma reconnaissance pour Bruno, qui m’emmène en balade. Vous le voyez dans l’émission, je pare mon costume d’aventurière de l’ancien temps et je plonge avec délice dans son monde, haut dans le ciel
L’équipe est aussi totalement fascinée, n’est-ce pas, Pierre !? (Oui, un autre, au son cette fois-ci!)
Mon escapade continue et sur le trajet j’aperçois d’autre pirates de l’air. Comme à montforgueil ou à l’aéroport de Chalon. Ici, je m’initie à la soufflerie ! Quoi, vous ne connaissez pas ? Jetez donc un coup d’oeil !
L’idée c’est de décoller du sol grâce à un air pulsé à 160 kilomètres/heure, et de voler dans un tube de Plexiglas de 6 mètres de haut et de 2 ou 3 mètres de largeur. C’est juste génial !
Pour les informations pratiques je vous laisse vous renseigner par ici. Sachez que le vol dure 1 minute, c’est exactement le temps du saut en parachute : descendre 6000 mètres d’altitude en 1 minute.
Cette fois-ci, je ne me suis pas sentie l’âme bien veillante pour m’y essayer mais une autre fois, accompagnée de cette merveilleuse équipe qui a pour certains 30 000 sauts au compteur, je me jetterai de l’avion.
J’en ai vu le faire et ça donne ça
et une équipe motivée !
J’avais tout de même envie de m’envoler à l’air libre, et sans moteur. Il me restait une solution : la montgolfière
Je prenais les routes de Remigny pour rejoindre Pierre, (encore un!) Il m’offre un voyage dans les airs avec son ballon. J’avais envie de parler avec lui de l’origine, des frères Montgolfier, du premier vol depuis le village d’Annonay en Ardèche, puis cette fabuleuse histoire du vol du roi… Toute l’histoire de la montgolfière est passionnante.
Je survole nos magnifique vignobles, ces paysages graphiques tout recherchés, sur notre passage, les yeux son rivés sur le ballon multicolore