Installé à Pont-Scorff, près de Lorient, Fabrice Le Vouédec est plombier. Son activité principale : la rénovation de salle de bain, et depuis peu, les petits dépannages. Mais pour cela, l’artisan a décidé de laisser sa voiture au garage et de n’intervenir qu’à vélo. Un biporteur à assistance électrique, équipé à l’avant d’une caisse de 180 litres, un moyen de transporteur plus écologique, mais aussi beaucoup plus pratique.
« Sur Lorient, explique-t-il, comme dans beaucoup agglomérations, ça devient de plus en plus difficile de stationner, d’intervenir pour des petits travaux. Alors qu’à vélo, on évite les embouteillages, on a le droit de circuler sur les lignes de bus, et on peut se garer juste au pas de la porte des clients. Pas besoin de trimballer ses outils sur des kilomètres ».
Pour les petites bricoles
Changer un joint, remplacer un syphon ou réparer un robinet, pour Fabrice Le Vouédec, cette nouvelle activité se limite bien au petit dépannage. Quand beaucoup de plombiers refusent de se déplacer « pour ce genre de petites bricoles » parce que trop peu rentables, lui peut répondre aux appels grâce à son vélo. Mieux même, les tarifs qu’il applique sont moins élevés que ceux qu’il facture quand il se déplace en voiture. 16 € TTC contre 35 € HT.
« C’est moins cher parce que les assurances sont moins chères, qu’il y a moins d’entretien et plus de carburant à payer. Du coup, ce que l’on gagne d’un côté, c’est le client qui en profite ». L’artisan garantit même des factures sans mauvaises surprises et la possibilité de recevoir un devis. « Là, j’ai une cliente chez qui je vais intervenir pour changer le syphon d’un évier. Je lui ai demandé de m’envoyer une photo. Cela me permet de commander tout de suite la bonne pièce et de savoir combien de temps cela me prendra pour la remplacer ».
Bientôt un deuxième vélo ?
Pour cette nouvelle activité, Fabrice Le Vouédec a ouvert un nouvel atelier à Lorient pour être au plus près des clients qui font appel à lui. Les gros chantiers, la rénovation des salles de bain, il la délègue désormais à un salarié. Lancée le 25 mars, l’artisan ne s’interdit pas d’acquérir un deuxième vélo et d’étendre son champ d’intervention à d’autres communes de l’agglomération, en commençant par Lanester.
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