À Caudan, près de Lorient, le magasin Bric à Brac est un nouveau concept de vente de particuliers à particuliers. Dans un hangar de près de 1 000 m2, chacun peut venir exposer et vendre dans un stand qu’il loue à la semaine les objets dont il souhaite se débarrasser. Une sorte de vide-greniers permanent. Un concept tout droit venu de Finlande.
« C’est leur système de vide-greniers, explique Thomas Lecreux, co-fondateur de Bric à Brac. Comme, à cause de la météo, ils n’ont pas la possibilité de le faire en extérieur. Quand on a découvert ça, on s’est dit que ce serait intéressant d’adapter ce concept en France. »
Tout au long de la semaine, les chineurs peuvent donc venir découvrir et acheter des vêtements, bibelots, livres, jeux, et autres petits appareils ménager d’occasion. Le choix ne manque pas. Un espace encombrant est également mis à la disposition des vendeurs pour des objets plus volumineux tels que des meubles, ainsi qu’un espace puériculture, outillage, des vitrines sécurisées pour les objets de valeur, et même un coin café.
« Ce sont des espaces que nous modérons en fonction de la place disponible et de ce que les revendeurs emmènent. C’est du bonus et c’est inclus dans le prix du stand, précise Thomas Lecreux. On tient aussi à bien accueillir nos clients. »
Comment ça marche et combien ça coûte ?
12 euros la semaine (prix de lancement), 15 euros à partir du 31 mars pour un box de 2,1 m2 avec penderie de 50cm, cintres, étiquettes avec codes-barres permettant d’être tenu informé des ventes réalisées au jour le jour, antivols, tel est le coût d’un emplacement dans ce vide-greniers permanent. Les vendeurs ne sont pas obligé de rester sur place. Deux salariés de Bric à Brac assurent pour eux l’encaissement des ventes, le rangement des stands, l’accueil des clients, la sécurité et l’organisation du lieu.
Chaque stand peut être réapprovisionné pendant toute la durée de la location, entre une et quatre semaine. Bric à Brac reverse 75% des sommes encaissées. Ce sont les vendeurs qui fixent les prix.
Des débuts prometteurs
Ouvert le 11 janvier, sur les 154 stands disponibles, 112 étaient occupés après un mois à peine d’activité, et plus de 4 000 articles ont été vendus. Les réservations (une quinzaine par jour) s’accélèrent. Un succès auquel Thomas Lecreux a toujours cru : « Notre magasin permet de toucher à la fois les amateurs de vide-greniers ou brocante mais aussi des clients qui comme moi n’y ont jamais mis les pieds. Il répond aussi à une nouvelle attente, celle de consommer autrement. »
D’autres Bric à Brac pourraient ouvrir dans un avenir proche. Les fondateurs ne cachent pas leurs ambitions.
« On ne veut pas non plus griller les étapes. Donc on a essayé déjà de faire un premier magasin qui soit le plus carré possible, le plus clair possible, c’est ce à quoi on travaille encore aujourd’hui. Mais c’est vrai que dès le début, on a pensé à cette franchise. Ce n’est pas pour rien qu’on a appelé ça les magasins Bric à Brac. »