Alors qu’approche le centenaire de la mort du photographe landais Félix Arnaudin, Marc Large, le dessinateur de presse aquitain, lui consacre un film de cinéma.
Marc Large, je le connais depuis de nombreuses années. En habitant en Gironde, il est difficile de passer à côté de cette personnalité.
Connu comme dessinateur pour Sud Ouest en alternance avec Urbs, il collaborait aussi pour Charlie Hebdo, Fluide Glacial ou le Canard Enchaîné. Il fut l’un des organisateurs (avec Ricoo) du festival Satiridax. J’ai eu la grande chance de faire un petit film pour lui à l’époque…
Anthony Martin, réalisateur animalier dacquois, s’attèle depuis quelques années à la fiction. J’avais eu l’opportunité de monter un de ces premiers documentaires « phares » en 2006.
Bref, lorsque j’ai eu connaissance de ce projet, je me devais de vous informer et de vous inciter à suivre l’avancé de ce long métrage qu’ils vont co-réaliser. Ces deux génies opérant ensemble, ça attise ma curiosité !
Avec un casting de cette envergure, ça promet le succès… À suivre donc !
« ESPLANDUDA »
Production : Marmita Films
Genre : Long-métrage de fiction
Thème : Biopic, Photographie, Ecologie.
Durée : 90 minutes
Auteur : Marc Large
Réalisateurs : Marc Large et Anthony Martin
Synopsis :
Félix Arnaudin a 13 ans lorsqu’une loi portée par Napoléon III ordonne la plantation massive de pins sur un million d’hectares désertiques jusque là appelés à jute titre : Landes. Arnaudin refuse cette transformation et voue alors sa vie à immortaliser les véritables landes, celles de son enfance. Nostalgique, rêveur, véritable artiste, il produit une œuvre incroyablement riche… mais reconnue seulement après sa mort.
Lou pèc (le fou, en gascon), surnom de Félix Arnaudin, a assisté à l’incroyable et titanesque transformation du paysage et des modes de vie des Landes de Gascogne, entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Sa vie est terriblement romanesque : beaucoup d’incompréhension dans son rapport avec ses concitoyens, un amour interdit, le rejet de sa famille, son déshéritage, une œuvre obsessionnelle, une vie de sauvage dans la nature, la ruine et la mort, avec un sentiment d’inachevé, et finalement une très grande reconnaissance posthume.
Presse :