Ce sport très violent est responsable de nombreuses commotions cérébrales mortelles. Dans certains cas, le décès intervient des mois après le choc
C'est le sport national aux États-Unis. Le football américain est une industrie à plusieurs milliards de dollars avec son rendez-vous sacré du Super Bowl. 1 million de jeunes garçons pratiquent ce sport, rêvant de devenir quarterback ou capitaine. Mais après des chocs violents, de nombreux sportifs décèdent régulièrement des suites de commotions cérébrales.
En moyenne, une quinzaine de jeunes joueurs meurent sur le coup chaque année, mais les médecins estiment que seulement la moitié des traumatismes crâniens est détectée. Résultat, beaucoup décèdent de séquelles diverses après une longue déchéance. James Ransom est mort à l’âge de 13 ans, un an après avoir reçu un choc violent. Après des mois de souffrance, le jeune garçon a fini par se suicider. Dépression, perte de neurones, cette maladie s'appelle l'encéphalopathie traumatique chronique et peut se développer des années après un traumatisme.
Un reportage de Loïc de la Mornais, Arielle Monange, Rebecca Suner et Fabien Fougère
Détour dans une brasserie, ces institutions françaises qui voyagent très bien hors de nos frontières. Direction Washington pour le cinquième épisode de notre feuilleton "La tradition à la carte".
Derrière la porte du Diplomate, flotte un parfum de tour de France. Bienvenue chez le maillot jaune des brasseries françaises de la capitale américaine. Avant de monter en selle pour son service, Adnan Ardalan vérifie chaque détail sur toutes les tables pour créer l'illusion parfaite. "La plupart des gens lorsqu'ils viennent ici ne croient pas qu'ils sont à Washington. On se croit à Paris", explique-t-il. Nappes blanches et serviettes au liseré rouge traditionnel, le Diplomate joue sur la mode rétro et les clichés d'une France de carte postale.
Moules, coquilles Saint-Jacques ou encore canard à l'orange
Celui qui dirige les cuisines ne vient pas de Paris. Il est bien américain. Pour lui, Washington se devait d'avoir sa brasserie française. "Ici c'est le melting-pot. Les gens ont envie de tester et d'apprécier cette cuisine française", explique-t-il. Moules, coquilles Saint-Jacques ou encore canard à l'orange remplissent les assiettes. Depuis son ouverture en 2012, 500 couverts sont servis chaque soir.
L'opposition au président Nicolás Maduro est sortie dans les rues pour une première manifestation mercredi 30 janvier.
Au Venezuela, le président Nicolas Maduro accepte le principe d'élections législatives anticipées, mais pas de présidentielle. Il appelle l'armée à se mobiliser contre les rebelles. L'opposition, de son côté, appelle à de nouvelles manifestations. "Des milliers d'habitants de Caracas sont dans les rues, regardez autour de nous, ils sont au pied de leurs immeubles, là où ils travaillent", montre Agnès Vahramian en duplex depuis la capitale du Venezuela.
Un appel au rassemblement pour samedi
"Ils étaient invités à rester tranquillement sur les trottoirs pendant deux heures, mais ils ont pris en fait possession de la rue. Ils sont aux carrefours avec des drapeaux , leurs slogans disent : 'À bas la dictature', 'Maduro doit partir', 'Pour un gouvernement de transition'. C'est la première manifestation de la semaine. Le président autoproclamé Juan Guaido a invité ses partisans samedi (2 février) pour une très grande manifestation", explique la journaliste.
Les fidèles de Nicolas Maduro
Après que Juan Guaido s'est autoproclamé président du Venezuela par intérim, le 23 janvier, Nicolas Maduro bénéficie toujours de soutiens, notamment dans les milieux les plus populaires du pays. C'est le plus grand bidonville du Venezuela : Petare, fief historique de la révolution bolivarienne. Jesus est chauffeur de taxi. Voici sa réaction quand on lui parle de Juan Guaido, président autoproclamé du pays : "Guaido, c'est qui Guaido ? Je ne connais pas ce monsieur. Je ne sais pas d'où il vient ni qui il est. Il est tombé du ciel et maintenant il veut être président", lance-t-il.
Pour Jesus et sa mère, Nicolas Maduro est le seul et unique président du pays. Pas toujours d'électricité ni d'eau, mais Araya nous montre ce que Nicolas Maduro fait de mieux, selon elle; "On a de la farine, du lait en poudre, des lentilles. Je remercie énormément mon président pour tout ce qu'il me donne", dit-elle. Leur président, qui, à la télévision, s'affiche avec l'armée et répète que tout est de la faute des États-Unis, avant de danser la salsa. Mais dans le bidonville, le doute s'installe. À cause des pénuries, l'épicerie n'a quasiment rien à vendre.
Le Venezuela s'apprête-t-il à vivre une semaine de violences ? L'opposition appelle à manifester contre Nicolas Maduro. Juan Guaido, président autoproclamé, appelle l'armée à se mettre du côté du peuple.
Ils avancent d'un pas déterminé vers la caserne présidentielle, prêts à rencontrer des militaires aux ordres de Nicolas Maduro. "Non, je n'ai pas peur, car je suis du côté de la vérité", annonce une opposante. Ce sont des mères de famille, des habitants du quartier, et quelques militants politiques. Entre leurs mains, un projet d'amnistie pour les militaires qui rejoindraient leur mouvement. Dans la cour de la caserne, les militaires se regroupent. Le texte est glissé sous la porte, les militaires le déchirent. "C'est un manque de respect", dénonce une manifestante.
Juan Guaido, l'espoir des opposants
Celui pour qui ces militants se battent, le voici dans une église : Juan Guaido, 35 ans, issu d'une famille modeste et jusqu'ici inconnu. Il soulève les foules, défie Nicolas Maduro sans peur. "On va provoquer la paix et la prospérité pour le Venezuela", explique-t-il. Juan Guaido est l'espoir du groupe qui distribue la loi d'amnistie : une coiffeuse, une garde d'enfants, une chef de restaurant et un ingénieur. "La classe moyenne n'existe plus", dénonce l'une d'entre eux.
Un reportage d'Agnès Vahramian, Fabien Fougère et Eva Uzcategui
Le Venezuela est plus que jamais fracturé, avec d'un côté le président Nicolas Maduro, de l'autre le président autoproclamé Juan Guaido. Quel avenir pour le pays ?
"C'est une scène incroyable à laquelle nous avons assisté", lance Agnès Vahramian en duplex depuis Caracas, au Venezuela, vendredi 25 janvier."Le président autoproclamé Juan Guaido est descendu dans la rue, où il s'est adressé à ses partisans pendant plus d'une heure. Alors qu'il est resté discret, voire caché pendant quelques jours, il leur a dit de se mobiliser la semaine prochaine."
Un appel à manifester pacifiquement
Et la journaliste de poursuivre : "Il veut qu'ils descendent dans la rue de manière pacifique. Il a aussi dit qu'il allait rédiger une loi d'amnistie et que ses partisans devaient l'imprimer et la distribuer autour d'eux, notamment aux militaires, policiers et fonctionnaires qui pourraient rallier son mouvement. Nicolas Maduro s'est dit prêt à dialoguer alors que Juan Guaido craint toujours une arrestation. Il l'a redit pendant sa tribune."
Erin Brockovich, portée à l'écran par Julia Roberts, revient. Elle accuse son vieil ennemi, le groupe d'énergie PG&E, d'avoir une responsabilité dans les incendies de Paradise en Californie.
Elle a donné rendez-vous aux équipes de France 2 au parlement de Sacramento, en Californie. Autour d'elle, les victimes des grands incendies de l'automne en Californie. Erin Brockovich repart au combat. Elle met en cause la société d'électricité Pacific Gaz dans les incendies qui ont ravagé Paradise, devenue depuis ville fantôme. Elle y a recueilli des dizaines de témoignages : la chute d'un pylône mal entretenu aurait mis le feu.
De nouveau face à l'entreprise Pacific Gaz
C'est un vieil ennemi que retrouve Erin Brockovich. Celui de son premier combat, il y a 22 ans, raconté dans le film avec Julia Roberts. Pacific Gaz polluait alors les eaux d'un village et cherchait à négocier au rabais. Erin Brockovich obtiendra 330 millions de dollars de dommages et intérêts. La voilà à nouveau face à Pacific Gaz. La militante n'a rien perdu de sa fougue ni de son charisme. Elle n'est toujours pas avocate, mais est payée par les cabinets avec lesquels elle travaille.
Un reportage d'Agnès Vahramian, Fabien Fougère et Charlotte Mattout
Donald Trump reconnaît officiellement le leader de l’opposition vénézuélienne, Juan Guaidó, comme président par intérim. En pleine journée de manifestations dans le pays contre l’actuel président Nicolas Maduro, le président du Parlement s’est autoproclamé « président en exercice ». Notre correspondant Loïc de la Mornais revient sur la position du président américain.
Des centaines de milliers de personnes dans les rues de Caracas, au Venezuela pour demander le départ du président Maduro et la tenue d'élections. Le nouveau président du Parlement s'est autoproclamé président par intérim le 23 janvier. Au moins quatre personnes sont mortes dans des affrontements avec les forces de l'ordre. Les manifestants dénoncent l'hyperinflation et les pénuries. En début de semaine, un petit groupe de militaires s'étaient retranchés dans une caserne en appelant à l'insurrection populaire. Mais l'armée est restée fidèle à Nicolas Maduro. De nouvelles échauffourées ont éclaté entre opposants et forces de l'ordre.
Donald Trump reconnait Juan Guaidó
Depuis les États-Unis, Donald Trump a rapidement réagi. "Il reconnaît Juan Guaidó comme président en exercice. Les États-Unis sont en conflit ouvert avec Nicolas Maduro depuis le début et avaient qualifié sa réélection de 'farce'. Une intervention de l'armée américaine au Venezuela était à l'étude à Washington", explique le journaliste Loïc de La Mornais.
C'est une vidéo que vous avez peut-être déjà vue, celle de la gymnaste américaine Katelyn Ohashi, qui a enflammé la toile cette semaine avec une prestation des plus originales. Retour en images...
La vidéo de la jeune gymnaste américaine a été visionnée près de 50 millions de fois à travers le monde. Katelyn Ohashi y affiche toujours un large sourire avant de s'élancer. Dans un programme de gymnastique au sol, où la moindre erreur peut coûter la victoire, la jeune femme a enchaîné les figures techniques, avec une confiance irrésistible. La gymnaste de 21 ans a réussi à emporter avec elle toute la salle des championnats universitaires américains.
Une revanche pour cet ancien espoir olympique
1 minute 30 de prestation sur les airs de Tina Turner et Michael Jackson, à en rester bouche bée. Ébahi, à la fin, le jury s'est levé en lui décernant la note maximale. "Le sol, c'est la discipline où je peux vraiment m'exprimer. C'est comme si c'était une fête, un jeu pour moi. Ça montre le côté amusant de la gymnastique qui a bien souvent été verrouillée", explique Katelyn Ohashi. Sa performance très médiatique a, qui plus est, un parfum de revanche pour cet ancien espoir olympique de la gymnastique américaine. Katelyn Ohashi s’est par le passé blessée. Une opération à l'épaule et des douleurs au dos l'ont un temps éloigné des tapis et des agrès et de cette pression constante.
L'Académie des Oscars a dévoilé ce matin les nominations aux Oscars 2019, La Favorite et Roma sont en tête, avec dix nominations chacun. Les deux films sont en lice pour recevoir la statuette du Meilleur film aux côtés de BlacKkKlansman, Black Panther, Bohemian Rhapsody, Green Book, A Star Is Born et Vice. La 91e cérémonie des Oscars sera diffusée en direct du Dolby Theatre de Los Angeles, le dimanche 24 février sur ABC.
Événement de cette année, le premier film produit par Netflix à être retenu dans la catégorie Meilleur film : Roma, un film réalisé par le mexicain Alfonso Cuaron. Tourné en noir et blanc et en langue espagnole, il bat tous les records en étant nommé dans dix catégories. Romaraconte l'année tumultueuse d'une jeune domestique pour une famille de la classe moyenne à Mexico. L'histoire se déroule au début des années 1970.
Le long-métrage a déjà remporté deux Golden Globes, dont celui du Meilleur film en langue étrangère, et trois Critics' Choice Awards dans les catégories Meilleur film, Meilleur film en langue étrangère et Meilleure mise en scène.
De son côté, La Favorite mise sur son trio d'actrices : Olivia Colman interprète Reine Anne, dont Rachel Weisz et Emma Stone se disputent les faveurs. Toutes trois sont nommées et le film d'époque concourt dans les catégories Meilleur scénario original, Meilleurs décors et Meilleurs costumes.
Dans la catégorie Meilleure actrice, Olivia Colman est en compétition notamment avec Glenn Close, pour The Wife, Melissa McCarthy pour Can You Ever Forgive Me ?, et Lady Gaga, remarquable pour son rôle d'Ally dans le drame sur fond musical A Star Is born. Le tube du film, Shallow, est d'ailleurs pressenti pour remporter la statuette dans la catégorie Meilleure chanson. Quant à Yalitza Aparicio, comédienne amatrice et star de Roma, elle pourrait créer la surprise en devenant la première actrice amérindienne à remporter un Oscar.
Côté masculin, Christian Bale, dans la peau de l'ancien vice-président Dick Cheney dans Vice, affrontera Bradley Cooper venu défendre A Star Is Born, Rami Malek, grand vainqueur des Golden Globes pour son interprétation de Freddie Mercury dans le biopic Bohemian Rhapsody, Willem Dafoe, dans At Eternity's Gate et Viggo Mortensen dans Green Book.
Viggo Mortensen, avec son rôle remarqué dans Green Book, pourrait surprendre l'auditoire en remportant l'Oscar du Meilleur acteur. Dans ce film, il interprète l'histoire vraie de Donald Shirley (Mahershala Ali), pianiste noir, qui osa en 1962 une tournée dans le Sud des États-Unis encore régi par la ségrégation raciale, sous la protection d'un garde du corps d'origine italienne. Le film a été sélectionné dans cinq catégories, dont celle du Meilleur film.
La liste complète des nominations :
Meilleur film
Black Panther
BlacKkKlansman
Bohemian Rhapsody
La Favorite
Green Book
Roma
A Star is Born
Vice
Meilleur réalisation
Spike Lee, BlackKlansman
Pawel Pawlikowski, Cold War
Yorgos Lanthimos, La Favorite
Alfonso Cuaron, Roma
Adam McKay, Vice
Meilleure actrice principale
Yalitza Aparicio, Roma
Glenn Close, The Wife
Olivia Colman, La Favorite
Lady Gaga, A Star is born
Melissa McCarthy, Can You Ever Forgive Me ?
Meilleur acteur principal
Christian Bale, Vice
Bradley Cooper, A Star is born
Willem Dafoe, At Eternity's Gate
Rami Malek, Bohemian Rhapsody
Viggo Mortensen, Green Book
Meilleure actrice dans un second rôle
Amy Adams, Vice
Marina de Tavira, Roma
Regina King, If Beale Street Could Talk
Emma Stone, La Favorite
Rachel Weisz, La Favorite
Meilleur acteur dans un second rôle
Mahershala Ali, Green Book
Adam Driver, BlaKkKlansman
Sam Elliott, A Star Is Born
Richard E. Grant, Can You Ever Forgive Me ?
Sam Rockwell, Vice
Meilleur film étranger
Capharnaum
Cold War
Never Look Away
Roma
Shoplifters
Meilleur film d'animation
Les Indestructibles 2
L'île aux chiens
Miraï, ma petite sœur
Les mondes de Ralph 2
Spider-Man New Generation
Meilleure bande originale
Black Panther
BlacKkKlansman
If Beale street could talk
L'île aux chiens
Mary Poppins Returns
Meilleure chanson originale
"All the stars", Black Panther
"I'll Fight", RBG
"The Place where the lost things go", Mary Poppins Returns
"Shallow", A Star is born
"Where a cowboy trades his spurs for wings", La Balade de Buster Scruggs
Donald Trump est sorti de son silence dans la soirée du samedi 19 janvier. Il a soumis une offre aux Démocrates, afin de sortir du "shutdown", que décrypte Loïc de La Mornais en direct de Washington.
Il promettait une annonce majeure. Donald Trump s’est exprimé dans la soirée du samedi 19 janvier, alors que l’administration fédérale est paralysée depuis cinq semaines en raison d’un désaccord entre le président des États-Unis et les Démocrates sur la construction d’un mur anti-migrants à la frontière mexicaine. En direct de Washington (États-Unis), Loïc de La Mornais fait le point.
Une mesure démocrate en échange du mur ?
"C’est un Donald Trump plus posé, moins vindicatif que d’habitude qui s’est adressé aux Américains, explique le journaliste. Il a fait une proposition aux Démocrates après cinq semaines de ‘shutdown.’ D’abord recruter plus d’agents de la police aux frontières pour surveiller la frontière avec le Mexique. Recruter aussi plus de juges à l’immigration et surtout une vraie proposition, quasiment démocrate, accorder une protection, un sursis temporaire de trois ans à un certain nombre de migrants déjà entrés sur le territoire américain, notamment les ‘dreamers’, c’est-à-dire les jeunes mineurs arrivés illégalement avec leurs parents. (…) En échange, il tient toujours à ses cinq milliards d’euros environ pour financer son mur."