La police. Il n'avait pas confiance en elle et d'ailleurs personne dans sa famille n'aurait jamais pensé se fier aux forces de l'ordre. Giuseppe Grassonelli a été élevé comme ça, dans le défi de la société.
Né dans le sud de la Sicile ou la règle c'est d'être en dehors des règles.
Là bas c'est l'Etat qui est vu comme une institution criminelle pas les assassins qui tuent pour l'une ou l'autre des mafias.
Dans Malerba, Mauvaise Herbe publié aux édition J.C Lattès, Giuseppe Grassonelli revient sur ses brèves années comme "latitante" tueur en cavale.
A 49 ans il a surtout passé plus de la moitié de sa vie en prison, condamné à la perpétuité réelle pour ne pas s'être repenti.
Mais s'il n'a jamais parlé, jamais regretté ses meurtres "commis par vengeance" dit-il, son parcours carcéral ne l'en a pas moins fait réfléchir aux chemins qu'il faut prendre pour quelque soit ses origines ne pas devenir de la mauvaise herbe.
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