Les anciens de Melun se rappellent au bon souvenir de PSA

Naïma Hammoumi, ex-salariée du site de PSA à Melun a tellement envie de parler et de raconter ce que sont devenus les salariés de l'ancien site de pièces détachées. Elle est, aujourd'hui, leur porte parole : "À Aulnay ils ont raison de se battre, nous on s'est pas battu parce que personne n'a parlé de nous, on n'a eu aucun soutien" explique-t-elle. En effet, aujourd'hui 400 salariés de l'ancien site PSA de Melun-Sénart, situé à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), sont toujours sans emploi.

Porte close

Porte close à l'usine PSA d'Aulnay ce matin. Rien à voir avec la grève entamée mercredi 16 janvier dit la direction, tout à voir avec la grève au contraire rétorque la CGT .

Louis Gallois entre au conseil de surveillance de PSA

Louis Gallois, sera nommé administrateur de PSA Peugeot Citroën. L'ancien patron d’EADS, auteur du fameux rapport sur la compétitivité des entreprises, entre au conseil de surveillance du groupe automobile. Après avoir accordé une garantie de 5 à 7 milliards à la Banque PSA Finance, la filiale de crédit du constructeur, l’Etat avait exigé en contrepartie qu’un administrateur indépendant « en lien avec l’État» et un administrateur salarié fassent leur entrée au conseil de surveillance du groupe. Tout en exigeant un droit de regard sur la stratégie de l'entreprise.
Première réaction, celle du délégué CGT de PSA-Aulnay, Jean Pierre Mercier

La CGT a un plan B

Aujourd'hui, le cabinet d'expertise Secafi viendra remettre aux élus du CCE (Comité central d'entreprise) de PSA son rapport définitif sur la restructuration du groupe. Neuf scénarios étudiés et un dixième à la demande de la CGT. Un plan B que Jean Pierre Mercier, délégué à Aulnay et Bruno Lemerle, élu à Sochaux sont bien décidés à argumenter. Pour les deux responsables syndicaux : "En l'état le plan Varin, un plan financier pas industriel, compromettrait l'avenir de PSA et surtout l'ensemble de la filière automobile". Ils avaient donné rendez-vous à la presse hier matin au siège de la CGT à Montreuil. Dans cette même salle, en juin 2011, la CGT avait rendu public l'intention de PSA fermer l'usine d'Aulnay où travaillent 3 000 salariés.

PSA : les américains débarquent, les salariés s'inquiètent

Les investisseurs étrangers sont bienvenus à Aulnay.
Sur le site PSA d'Aulnay-sous-Bois, Nolan Rollins est un peu perdu. La quarantaine élégante, il a débarqué de Louisiane il y a quelques jours. Notre pays a beau être à l'origine de la découverte de cette partie de l'Amérique, pour lui, la France n'était qu'un vieux souvenir d'écolier. Jusqu'au jour où Gérard Ségura, maire d'Aulnay-sous-Bois, lui a fait comprendre qu'il pourrait y faire des affaires.

Réactions à la sortie de l'usine

Cette semaine on a beaucoup parlé de PSA : stratégie de groupe, caution bancaire, négociation du volet social, revitalisation du site, réunion tripartite, le dit, le non dit des hommes politiques ceux qui savaient ceux qui ne savaient pas. Bref on a beaucoup parlé de PSA mais on a peu entendu les salariés d'Aulnay. Nous avions envie de les écouter à la fin de cette semaine chargée d'actualité.

Le maire d'Aulnay a "les moyens de discuter" avec PSA

"Nous n'avons pas forcément confiance ni en la capacité ni en l’honnêteté complète de PSA en matière  de réindustrialiser du site d’Aulnay." C’est dit. Gérard Ségura, le maire d’Aulnay-sous-Bois, n’y va jamais pas par quatre chemins. Jeudi, il est associé, avec le maire de Rennes et les élus concernés, à la...