Porte close
Porte close à l'usine PSA d'Aulnay ce matin. Rien à voir avec la grève entamée mercredi 16 janvier dit la direction, tout à voir avec la grève au contraire rétorque la CGT .
Porte close à l'usine PSA d'Aulnay ce matin. Rien à voir avec la grève entamée mercredi 16 janvier dit la direction, tout à voir avec la grève au contraire rétorque la CGT .
"Aujourd'hui c'est nous, mais demain ce sera peut être votre tour." C'est en substance, ce que les ouvriers d'Aulnay sont venus dire à ceux de l'usine PSA de Saint Ouen ce matin.
Aujourd'hui, le cabinet d'expertise Secafi viendra remettre aux élus du CCE (Comité central d'entreprise) de PSA son rapport définitif sur la restructuration du groupe. Neuf scénarios étudiés et un dixième à la demande de la CGT. Un plan B que Jean Pierre Mercier, délégué à Aulnay et Bruno Lemerle, élu à Sochaux sont bien décidés à argumenter. Pour les deux responsables syndicaux : "En l'état le plan Varin, un plan financier pas industriel, compromettrait l'avenir de PSA et surtout l'ensemble de la filière automobile". Ils avaient donné rendez-vous à la presse hier matin au siège de la CGT à Montreuil. Dans cette même salle, en juin 2011, la CGT avait rendu public l'intention de PSA fermer l'usine d'Aulnay où travaillent 3 000 salariés.
Le sort des plus anciens toujours en négociation.
Jean Pierre Mercier nous a donné rendez-vous dans un centre commercial de Bagnolet à la sortie du métro. Vendredi c'était la fin du deuxième round de négociations avec la direction de PSA sur l'avenir des ouvriers de plus de 55 ans.
Les vétérans d'Aulnay, on en parle beaucoup ces jours-ci, alors que les négociations ont débuté entre les syndicats et la direction PSA sur la question des seniors. 3 000 emplois doivent être supprimés à l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois, parmi eux 640 ouvriers ont plus de 55 ans. Lhoussain Boujioui, est l'un d'entre eux. Ils ne sont plus qu'une poignée à porter ainsi la mémoire de l'histoire d'Aulnay. Alors, nous l'avons rencontré cet homme discret. A la descente du bus venant de l'usine dans un café à Saint Ouen.
Un Comité central d'entreprise (CCE) le matin au siège de PSA puis une réunion tripartite à Bercy l'après-midi avec le gouvernement. Ce jeudi 25 octobre était un peu la journée de tous les dangers pour les PSA d'Aulnay. La CGT comme le SIA, (le Syndicat indépendant de l'automobile) ne cachaient pas que la partie serait serrée.
Ghislaine Tormos n'est pas femme à se laisser facilement impressionner. Que son supérieur hiérarchique lui fasse comprendre à mots couverts que ce serait sûrement mieux pour son avenir de ne pas "sortir" (entendez de ne pas manifester) n'a pas empêché Gigi d'être devant le Salon de l'auto ce mardi avec ses copains de la CGT. Bien au contraire. Que son syndicat, le SIA, n'appelle pas à manifester elle s'en moque.
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