21 Mai

L’âme japonaise en pleine Bourgogne !

Cette semaine, c’est une aventure osée, surprenante et un brin originale que je vous propose.

L’équipe et moi, nous avons décidé d’arpenter la Bourgogne en quête de … Japon !

Cela nous a mené vers la gastronomie japonaise, bien sûr. Mais aussi vers la composition florale avec un art bien spécifique, celui de l’Ikebana. Et les oreilles ont aussi vibré au rythme du Japon grâce à la charmante compagnie de Lucie et Hervé qui m’ont fait connaître le tambour japonais ; le taiko !

J’ai aussi flirté avec le jeu de rôle en rencontrant une partie de la communauté de cosplayer bourguignons dans un salon de Manga T qui appartient à Laetitia, folle du Japon

Bilan, de joyeuses et surprenantes rencontres… Je me croyais au pays du soleil levant !

L’Ikebana ou la composition florale 

C’est un art d’une beauté pure et discrète. Très esthétique, il est aussi plein de symboles.

Ikebana signifie « faire vivre les fleurs » en japonais.

En rejoignant le cours de Christine Guillemot dans son atelier de Dijon, je ne m’attendais pas à découvrir un art si riche, où aucun geste ni choix ne se fait au hasard. « Tu vois, me dit Christine, maître ikebana de l’école Sogestu au Japon (l’une des plus prestigieuses) ces trois branches qui composent la base d’un bouquet Ikebana sont inclinées à 45 degrés, 15 degrés et 75 degrés ; elle représente l’homme, le ciel et la terre »

Comme beaucoup de traditions japonaises, cet art floral enseigné aux jeunes femmes au même titre que la calligraphie dans les familles, est empreinte de philosophie. « Ici, c’est Confucius qui semble avoir inspiré les techniques de composition », m’apprend Christine.

Avec Christine, après le cours, un sourire de reconnaissance pour l’enseignement reçu

Les élèves du cours de Christine viennent une fois par semaine, certains depuis une décennie

Et ici, mon bouquet une fois terminé ! On y retrouve l’inclinaison da la 1ere composition d’un bouquet.

Pour le réaliser, je me suis appuyé d’un schéma

Le Taiki, tambour traditionnel japonais 

J’aime la musique. Il ne se passe pas une journée sans que j’en écoute et en général, je chante (d’ailleurs au moment où j’écris ce blog, c’est ce titre d’Aaron Neville qui m’accompagne)

Après avoir récemment dansé du Hip-Hop pour C’est là!, et joué du jdembé, je suis donc en route pour Belfort cet après-midi là, je suis invitée chez Lucie et Hervé qui ont un Dojo dans leur maison

Après m’avoir invitée à faire la traditionnelle cérémonie du thé afin de faire connaissance, le couple enfile un kimono, m’en prête un et m’invite à les suivre dans leur dojo, le lieu où on étudie, où l’on développe sa pratique

Regarder plutôt, une image vaut mille mots

J’ai trouvé cet instrument d’origine guerrière très beau, les mouvements sont inspirés des arts martiaux, qu’Hervé pratiquent aussi. Plus précisément, il manie les sabres

Ils sont les seuls dans la région a enseigner le taiko et voici toutes les informations afin de les contacter, ne serait-ce que pour assister à un de leurs concerts ! Je vous invite vivement à y aller

 

Un IMMENSE MERCI à vous deux !!!

Bissoh, les saveurs japonaises à Beaune

Mikihiko et Sachiko Sawahata sont les propriétaires du restaurant japonais Bissoh à Beaune. En japonais le terme Bissoh signifie « respect du four. »

Contrairement à ce que l’on peut croire, la cuisine japonaise n’est pas forcément crue. Le chef, qui a travaillé dans de nombreux pays, s’emploie à accommoder des produits régionaux à la mode japonaise. Comme des tempura au riz de veau, sorte de beignets à la farine de riz. Sa femme, Sachiko est sommelière. Elle a élaboré une carte qui rassemble 500 vins de bourgogne et qui s’est faite remarqué par sa richesse.

C’est un délice pour moi d’apprendre la découpe du poisson et la cuisson des tempura au côté de ce couple, je regrette alors le repas copieux récemment pris avant le tournage …

 

Sushis de thon rouge et d’anguille accompagnés de 3 sortes de miso

 

Mikihiko Sawataha aux fourneaux dans son restaurant le BISSOH

L’équipe : ici Benoit Lichté et Romuald Piniac avant tournage

 

 

Le Manga-T, la seconde maison de Laetitia Noblesse

Laetitia est une folle du Japon. Elle a crée un lieu où on peut venir boire un thé ou une limonade japonaise en dégustant un taïyakis, pâtisserie en forme de poisson et fourrée de pâte de haricot rouge, ou encore lire un bon manga.

Les autres clients que j’ai pu rencontrer viennent y dessiner car ils s’y sentent bien. Ou bien ils s’y retrouvent, partageant la passion commune du cosplay, tous déguisés. Lorsque je rentre dans cette échoppe en plein coeur de la Dijon, je suis très surprise de voir une telle diversité et des personnes déguisés comme un jour de carnaval. Je vais donc à leur rencontre

  

 

Et donc un grand merci à Laetitia !!! <3 (coeur avec les doigts)

J’espère que cette balade au coeur de la bourgogne, en quête de Japon vous aura donné l’envie d’aller vous même découvrir ces adresses

Merci d’être fidèle à mes aventures et à très bientôt !