En Italie, les voitures partagées rencontrent un très grand succès. On en trouve à tous les coins de rue de Rome, de Milan et dans une trentaine de villes de la péninsule. Contrairement au système développé en France, les utilisateurs peuvent laisser ces véhicules n’importe où. Il n'existe pas de stations de voitures partagées. C'est leur facilité d'utilisation qui explique l'engouement. Dans la péninsule, près d’un million de personnes les utilisent déjà.
Dans l’enfer des embouteillages des grandes villes italiennes telles Rome ou Milan, les voitures partagées sont dorénavant partout. Electriques ou à essence, de couleur rouge, jaune ou blanche, depuis quatre ans, leur nombre explose.
Aujourd’hui, plus d’un million d’italiens en sont adeptes. Pour la seule ville de Rome, on en compte 350 000.
Les utilisateurs semblent conquis par ces véhicules : « C’est très pratique : plutôt que d’attendre un bus qui n’arrivera jamais, je prends une voiture partagée. » « Dans le centre historique de Rome, ce qu’il faut c’est des petites voitures comme celles-là, parce que les rues sont très étroites. » « C'est ça qui est intéressant, on la gare où on veut. Vous la trouvez, vous la prenez et vous la laissez où vous voulez. » Pas d’assurance à payer, pas de réparations à assumer, ce système facilite grandement la vie des italiens.
Un système qui a ses inconvénients
Ce concept des voitures partagées n’est pas sans faille est a aussi ses défauts. Souvent, les conducteurs se garent n’importe où sous prétexte que les voitures repartiront très vite. Quant au prix, sept euros la demi-heure, il reste très supérieur à celui des transports en commun.
Pourtant, même les entreprises sont séduites par le car-sharing. Prenons par exemple le cas de Marco, commercial. Son entreprise prend en charge tous ses déplacements professionnels en voiture partagée. « Ces véhicules sont parfaits pour une utilisation professionnelle. Ils sont deux fois moins chers que le taxi, ils sont nombreux, je ne perds pas de temps à en trouver et je peux toujours prévoir la durée de mes trajets. »
Dans la péninsule, il y a aujourd’hui 70% d’utilisateurs de voitures partagées en plus par rapport à l’année dernière. Elles sont désormais présentes dans les trente plus grandes villes du pays.