Basée à Ploumilliau, Endro est une toute nouvelle entreprise de cosmétiques créée par un jeune couple du Trégor, Boris Le Goffic et Marion Le Goualher. Une marque de déodorants naturels (endro signifie nature en Breton), faciles à utiliser, vendus dans un bocal en verre recyclable ou réutilisable à l’infini.
« C’est venu de Marion, explique Boris Le Goffic. À la recherche d’un déodorant sans produits chimiques, et qui correspondent à ses goûts, elle ne trouvait rien dans le commerce qui lui convienne. Alors elle s’est lancée dans le Do It Yourself, (le faire soi-même), très en vogue ces derniers temps ».
Sur Internet, la jeune femme va découvrir la recette d’un baume qu’elle va tester, aimer, puis fabriquer pour son usage personnel. C’est elle aussi qui a l’idée d’utiliser de petits bocaux de verre comme contenant qu’elle offrira à sa famille ou ses amis à qui le déodorant plaît aussi.
« A ce moment-là, se souvient Boris Le Goffic, je revenais d’un voyage en Asie. J’y ai vu des mers de plastiques, ça m’a marqué. Comme j’étais à la recherche d’un projet professionnel, je me suis dit : pourquoi pas ! »
Début juin 2019, le couple se lance. Cela commence par une campagne de financement participatif. Objectif : 200 pré-ventes en un mois. « Cela nous permettait de réunir les fonds nécessaires à une première production et de connaître l’engouement que susciterait notre projet ».
Les jeunes entrepreneurs seront très vite rassurés. Au final, ce ne sont pas 200, mais 1 459 bocaux qui seront commandés. Les déodorants plaisent, leur simplicité, l’engagement de la petite entreprise artisanale pour l’environnement.
Une première gamme de quatre déodorants est créée avec pas plus de quatre ingrédients (huile de coco bio, amidon de maïs bio, cire de carnaùba bio, bicarbonate de sodium), auxquels s’ajoutent deux huiles essentielles. « On voulait que les gens sachent exactement ce qu’ils appliquent sur leur peau. »
Aujourd’hui, les cosmétiques Endro sont en vente sur Internet et dans 140 magasins « vrac » ou « bio ». De nouveaux produits sont en préparation, leur lancement est prévu en début 2020. Et toujours, dans un souci de préserver l’environnement, Boris Le Goffic et Marion Le Goualher travaillent à la mise en place de consignes.
« Demain, assez rapidement, les bocaux pourront être ramenés dans les magasins où ils ont été achetés. Nous, on les récupérera pour les nettoyer et les remettre en service. »