Claire Cariou vit à Audierne, dans le Finistère et a décidé de faire une pause dans sa carrière d’enseignante pour consacrer tout son temps à la réduction des déchets. Au départ, une démarche personnelle, qui peu à peu s’est transformée en un désir d’entraîner le plus de monde possible dans cette aventure.
« C’était un peu, dit-elle, comme une révélation. Le besoin de servir à quelque chose, le sentiment que c’est utile de faire ça, même si je sais que c’est une goutte d’eau, que je ne changerai pas le monde. »
Deux minutes pour apprendre à ne rien jeter
Comment s’organiser pour ne plus rien avoir à mettre à la poubelle ? Des solutions existent, elles sont connues, mais demandent de changer certaines de nos habitudes. Acheter en vrac, fabriquer sa propre lessive, ses lingettes, autant de petits gestes du quotidien que la jeune femme vous invite à découvrir sur sa chaîne Youtube.
Changement de nom, pas de mission
Initialement appelé Far Waste, rebaptisé Côte Waste pour une question de propriété de marque, pour tourner chacune de ses courtes vidéos (entre 2 et 3 minutes pas plus), Claire Cariou a dans un premier temps fait appel à ses amis avant de se tourner vers un public plus large.
« Ce sont mes testeurs, mes cobayes, précise-t-elle. C’était vraiment important pour montrer que je ne suis pas toute seule à tripper pour le zéro déchet, et qu’on n’a pas besoin d’être spécialiste en la matière pour changer deux ou trois habitudes. Certains gestes sont extrêmement simples à mettre en place. Et s’il y en a qui sont trop compliqués, on ne les fait pas ! »
Une association engagée
Et puis, il y a un mois à peine, début avril 2019, Côte Waste est devenue une association. En plus de son activité de Youtubeuse, Claire Cariou anime des ateliers, répond aux sollicitations d’établissements scolaires, de collectivités locales, assure même, chaque semaine, une chronique en breton sur Radio Kerne, une radio locale du sud Finistère.
Infatigable militante du zéro déchet, Claire Cariou dit avoir encore de nombreux projets dans ses cartons. « Réduire ses déchets, c’est tellement positif… Moi, je ne ressens aucune contrainte, il n’y a rien de casse-pied. Si un geste est trop compliqué, je ne le fais pas. C’est aussi simple que ça ! »