La zézette, c'est privé

Moi - Dis-moi où tu as mal ma chérie, et je te fais un bisou.

Ma fille - C'est ma zézette qui pique.

Moi - Ah, on ne peut pas faire de bisou à cet endroit.

Ma fille (convaincue) - Oui, on ne fait pas de bisous à la zézette, parce que la zézette, c'est pas très propre.

Moi - Mais pas du tout, ma chérie. Bien sûr, il ne faut pas la toucher avec des mains sales, mais ce n'est pas sale (et là, gros flashback sur le Nulle Part Ailleurs des années 90). C'est juste que c'est un endroit privé.

Ma fille (convaincue) - Oui, on ne fait pas de bisous à la zézette, c'est PRIVE.

Moi - Oui, enfin, ne le dis pas comme ça non plus (et là, image fugace de moi dans un commissariat en train de m'expliquer avec véhémence). C'est juste que c'est un endroit intime, c'est à toi, les autres n'ont pas le droit de le toucher.

Ma fille - Mais moi, je ne peux pas faire de bisous à ma zézette.

Moi - Bon, laisse tomber.

 

La clé pour rentrer de bonne heure

Les enfants à l'école, check. Le petit mot à la maîtresse, check. Le babysitter, check. C'est juste dommage d'avoir oublié de lui refiler les clés de la maison. Résultat : ils étaient à qui les enfants qui dessinaient par terre dans le hall de l'immeuble entre 16h30 et 17h30 ? Parce qu'évidemment, un oubli pareil tombe toujours un jour de pluie.

Ces derniers jours de vacances

Je ne connaitrais pas la nostalgie des derniers jours de vacances cette année. Ce moment où on se dit que c'est déjà fini, que c'était bien, qu'on aimerait que ça dure encore un peu. Et si on changeait de vie chéri ?

Bien sûr, il y a eu cette dernière journée à la campagne où on a cueilli des mûres et des fleurs, pour la confiture et un bouquet. Préparer une confiture me fait l'effet d'être une mère merveilleuse pendant deux heures. La cueillette avec les enfants est toujours rigolote. Ulysse se démène et écrase tout, Dalva s'assoit à côté du sceau et pique des mûres tous les cinq minutes. Puis l'odeur des fruits qui cuisent dans le sucre me rappelle mon enfance et ma propre mère. D'où ce sentiment de super maman, je présume.

Puis on est rentré. Je suis allée inscrire mes enfants au centre de loisirs pour la dernière semaine avant l'école et j'ai découvert que c'était complet. Les deux monstres hyperactifs qui m'ont collé aux basques tout le mois d'août sont donc restés avec moi. Je l'ai bien pris, on a fait des trucs cools, hein. Mais une semaine à remplir sans une demi-journée pour soi, c'est un peu long. Alors voir sur Facebook les statuts de mamans qui attendent la reprise du boulot avec impatience me fait bien sourire.