La situation apparaît tellement serrée qu’elle peut être qualifiée de trop serrée pour que l’on puisse trancher (too close to call) avec, selon Electionscope, 50,3% des voix au second tour pour l’équipe sortante de Frédéric Béatse, en duel avec la droite et, sans le FN qui ne devrait pas pouvoir se maintenir au second tour.
Ville de gauche stable, avec un chômage élevé
Depuis 1983, on a toujours voté à gauche aux municipales à Angers. Le taux de chômage (par zone d’emploi) est assez élevé à 10,1% en 2013. C’est un élément qui devrait pénaliser les sortants socialistes. (http://www.electionscope.fr).
La gauche l'emporte -à nouveau- de peu comme en 2008, ou cette fois elle passe son tour ?
La situation à Angers semble des plus imprévisibles à cause de divisions et dissidences à droite comme à gauche. Pour le FN aussi, la situation est tangente. Gaëtan Dirand souhaite faire 10%, comme Marine le Pen en 2012 lors de la dernière présidentielle à Angers, mais le pourra-t-il ? il semblerait que non.
Christophe Béchu investi par l’UMP devra affronter la liste de Laurent Gérault. Mais à gauche, Jean-Luc Rotureau en congé du PS peut constituer un réel danger pour le sortant. A moins qu’une fois encore –comme en 2008- la gauche ne l’emporte que de quelques centaines de voix. En 2008 seulement 667 voix ont départagé Jean-Claude Antonini (50,61%) et …Christophe Béchu (49,39%) !
(Résultats à confirmer dans une dernière simulation mi-mars dès que seront connus les chiffres du chômage par zone d’emploi pour décembre 2013).