La fin des blagues Carambar, ou l’augmentation du stress social

Comme à son habitude, l'actualité de cette semaine a été éprouvante pour notre santé mentale. Les nouvelles déprimantes se sont enchaînées :

"Un candidat de "Koh-Lanta" meurt sur le tournage de l'émission",

"De la viande de cheval retrouvée dans du couscous Garbit et dans des boîtes de ravioli Panzani",

"Des dizaines de plaques d'égouts volées dans des communes du Nord",

"Des pharmaciens confrontés à des ruptures de stock quotidiennes".

Mais la pire info, c’est peut-être cette annonce faite par l’entreprise Carambar : la disparition prochaine des célèbres blagues offertes par la marque depuis plus de 40 ans. Car c’est cette touche d’humour, associée au parfum caramel et à cette texture tenace, qui nous donnait ce petit coup de pouce joyeux, nous faisait encore tenir bon et nous permettait de garder la tête hors des eaux de la misère sociale. Certains auteurs en psychologie affirment en effet que l’humour est une stratégie d’adaptation utilisée dans la gestion du stress. Une des principales fonctions du rire serait d’entretenir nos relations sociales et donc de multiplier nos chances d’obtenir des gratifications, augmentant ainsi notre résistance face aux coups durs de la vie quotidienne.

Carambar avait donc son rôle à jouer dans le maintien de notre santé mentale. Alors, pour ne pas sombrer tout de suite, je ponctuerais ce post par une des meilleures boutades du répertoire Carambar :

Quelle est la ville la plus féroce ?

Lyon.