Le Sénat condamne les tortures de la CIA

C'est un rapport au long cours. Près de 5 années ont été nécessaires, plus de 6 millions de documents internes de la CIA ont été analysés et étudiés.

C'est un éclairage saississant sur les pratiques de la CIA durant la "Guerre contre le terrorisme" menée après les attaques du 11 septembre 2001.

Aujourd'hui, deux dysfonctionnements sont clairement mis à jour et condamnés par la chambre haute du Parlement américain.
Tout d'abord, la CIA a induit en erreur de manière régulière la Maison Blanche et le Congrès sur les informations obtenues lors de la détention et des interrogatoires des suspects terroristes. Ensuite, les méthodes utilisées par la CIA s'avèrent beaucoup plus brutales que l'Agence d'Intelligence américaine ne l'avait admis à l'Administration Bush et au public américain.

Surtout, ce rapport du Sénat américain confirme l'ulisation systématique de la torture durant les interrogatoires menés par la CIA. Des méthodes parmi les plus horribles selon les sénateurs comme la privation de sommeil ou bien encore les menaces de mort. Pire, avec l'approbation du personnel medical de la CIA, les prisonniers étaient nourris et hydratés par voie rectale dans le but de "prendre un controle total des prisonniers" selon le chef des interrogatoires de la CIA.

Pour la présidente de la commission, la démocrate Dianne Feinstein, "les techniques d'interrogatoire renforcées de la CIA n'ont à aucun moment permis de recueillir des renseignements relatifs à des menaces imminentes, telles que des informations concernant d'hypothétiques bombes à retardement dont beaucoup estimaient qu'elles justifiaient ces techniques."

Une version contestée par le patron de la CIA de l'époque John Brennan. Si ce dernier admet que le recours à la torture fut une erreur, il soutient cependant que les interrogatoires menés par la CIA avaient "permis de récupérer des renseignements qui ont permis d'empêcher des attentats, de capturer des terroristes et de sauver des vies."

Un "rapport partisan" pour certains Républicains qui voient ici une "réécriture des évènements historiques".

De son coté, le président Obama, qui avait mis fin à ce programme à son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2009, espère que ce rapport permettra d'"éviter à l'avenir l'usage de méthodes contraires aux valeurs américaines." Pour lui, "une des grandes forces qui fait de l'Amérique un pays exceptionnel, c'est sa volonté de confronter son passe, de faire face à ses imperfections, de changer et de faire mieux."

Voir ici le rapport complet du Sénat

Laurent Desbois

Obama en 3D, plus vrai que nature !

Le président américain s'est prêté à une séance photo un peu particulière. Barack Obama s'est fait tirer le portrait entouré d'un dispositif de lumières et de caméra inédit. L'objectif : obtenir une réplique parfaite de son buste en trois dimensions grâce à des imprimantes nouvelles générations. Le résultat est saisissant.

Mort de Marion Barry, "maire à vie" de Washington DC

Il fut le maire le plus charismatique et emblématique de la capitale américaine. Marion Barry  fut maire à quatre reprises. De 1978 à 1990 puis de nouveau en 1994. Fils d'ouvrier agricole, né dans le Mississippi, il fut surtout connu et apprecié pour son engagement en faveur des droits civiques. Sous son impulsion, de nombreux programmes sociaux pour favoriser l'emploi des Noirs ont été mis en place.

Cependant, beaucoup se souviennent de lui comme le "crack Mayor". Le 18 janvier 1990, il est arreté dans une chambre d'hotel de Washington DC fumant du crack en compagnie d'une femme. La scène filmée par une caméra du FBI fait le tour du monde. Marion Barry sera envoyé en prison ou il restera 6 mois.

Cet épisode ne l'empechera pas de reconquérir la mairie de Washington quatre ans plus tard en prenant la tete d'une campagne sous le signe de la rédemption.

Depuis la fin de son dernier mandat, Marion Barry a connu de nombreux problème de sante. Il est mort dimanche matin à l'age de 78 ans.

Voir la nécrologie du New York Times

 

L'arme anti-Hillary ?

Connaissez-vous Carly Fiorina ? Non ? Normal, la majorité des Américains non plus ! Et pourtant. Elle pourrait jouer un rôle majeur en 2016. Elle serait même l'arme féminine tant recherchée par les Républicains, pour contrer Hillary Clinton dans la course à la Maison-Blanche. Selon le Time, l'ancienne patronne de Hewlett-Packard se prépare à jouer un tel rôle. Carly Fiorina n'a encore jamais obtenu de succès électoraux, c'est le moins que l'on puisse dire : elle fut candidate au poste de Sénateur en Californie en 2010 perdant de 10 points face à la Démocrate Barbara Boxer. Mais les Républicains manquent de candidates : seules deux femmes ont fait leur entrée au Sénat et à la Chambre des représentants lors des dernières élections de mi-mandat. Or, les Conservateurs estiment que le meilleur moyen de critiquer une femme est de faire faire le job par une autre femme.

A lire aussi l'article du Washington Post 

Après l'échec  de Sarah Palin en 2008, les Républicains joueraient avec Carly Fiorina la carte de l'expérience et de la businesswoman. A 60 ans, celle qui fut conseillère de John McCain en 2008, aime à rappeler qu'elle a commencé comme secrétaire avant de devenir responsables de grands groupes comme AT&T ou Lucent. Elle pourrait être celle que le "Grand-Old-Party" a tant de mal à trouver. Elle doit encore apparaître dans des meetings programmés dans l'Iowa et dans le New Hampshire. Si le test s'avère concluant, l'idée serait qu'elle soit désigné comme N°2, dans un ticket avec le candidat le mieux placé et donc candidate au poste de Vice-président...

A suivre..

Jacques Cardoze

Clinton-Bush: La guerre des dynasties

Famille Bush, famille Clinton : la politique serait une affaire de dynastie aux Etats-Unis?
Après George Bush Sr, George Bush Jr, on pourrait voir arriver en tete des prochaines primaires républicaines Jeb Bush, frère du 41ème président américain. Pas encore candidat, son nom est pourtant dans toutes les bouches quand il s'agit d'évoquer un candidat crédible pour affronter une autre potentielle candidate, Hillary Clinton.
L'ancienne secrétaire d'Etat américaine, elle non plus pas encore candidate déclarée, fait figure de favorite dans la course à l'investiture démocrate.
2016 pourrait donc voir s'affronter deux grandes familles ou dynasties politiques américaines, les Bush et les Clinton.
Récit de Valérie Astruc et Arielle Monange.

Obama en visite en Chine. Un chewing gum qui dérange....

Certains parlent d'un "Gumgate".

Le président Obama machant son chewing gum à son arrivée au sommet de l'APEC (Coopération économique pour l'Asie-Pacifique) a choqué bon nombre de Chinois.

C'est une image qui a fait beaucoup parler d'elle dans l'Empire du Milieu.

Regardez:

 

En fait, loin de vouloir vexer ses hotes, Barack Obama est un habitué du chewing gum. Et pour cause, il s'agit de pate à macher à base de nicotine ayant pour but d'éloigner le président américain d'un de ses principaux vices, la cigarette....

http://www.washingtonpost.com/news/morning-mix/wp/2014/11/12/why-america-should-let-president-obama-chew-gum-whenever-he-wants/

 

D'ailleurs, comme pour s'en sortir la tete haute, Barack Obama n'a pas hesité à utiliser un peu de mandarin lors d'un rendez-vous officiel.

 

Fidel Castro: Son ancien garde du corps raconte

Juan Reinaldo Sanchez habite Miami (Floride). Il est cubain comme beaucoup dans cette ville. Mais Juan n'est pas un immigré comme un autre ici. Il ne se déplace jamais sans ses gardes du corps et sa voiture a des allures de convoi présidentiel. Juan est un VIP. Il est l'ancien garde du corps de Fidel Castro. Surtout, c'est une personne menacée depuis qu'il a décidé de raconter la vie cachée du lider maximo à Cuba. Ile privée, yacht, restaurants de luxe, rendez-vous galants, etc. Dans le récit fait par Juan Reinaldo Sanchez sur la vie de son ancien patron, le commandante cubain y apparait sous un jour totalement différent de celui qu'on lui connait.

 

Reportage à Miami, Maryse Burgot, Jean-Charles Guichard et Arielle Monange.

 

JFK, Etat de l'opinion

Cinquante après la mort de John Fitzgerald Kennedy, les Américains continuent de se poser de nombreuses questions sur les conditions de la mort de leur président. Beaucoup doutent de la version officielle du tireur unique.

Reportage à Dallas de Jacques Cardoze, Laurent Desbois, Arielle Monange et Valerie McCabe.

JFK, Les théories du complot

Un demi siècle après la mort du président préféré des Américains, cette journée du 22 novembre 1963 continue d'alimenter les fantasmes. Cinquante après, beaucoup aux Etats-Unis ne sont toujours pas convaincus par la théorie officielle du tireur unique.

Reportage à Dallas, Jacques Cardoze, Laurent Desbois, Régis Massini et Valérie McCabe.